L'affaire Chabot - Les Éditions JP Chabot

APARTÉ
Moi Jean-Pierre chabot, victime dans cette affaire
que je désigne comme étant “L’Affaire Chabot”, je veux
diriger l’attention du lecteur sur un point de vue en
particulier. Ceci est écrit en juin 2007, 53 ans après le
procès Chabot.
Ici, je voudrais faire une petite mise au point. Dans
mon livre: « J’accuse tous les créateurs de ces Dieux assassins
», livre dans lequel je dénonce, entre autres
choses, les préjudices que j’ai subis, j’ai traité le
juge Drouin de lâche. À l’époque où j’ai écrit mon livre,
je n’avais pas lu le procès verbal que vous avez entre
les mains maintenant.
Après avoir lu ce procès verbal et l’avoir réécrit
sur mon ordinateur, j’ai eu l’intuition que le juge
Drouin n’était pas l’ennemi dans cette “affaire Chabot”.
Mais le juge Drouin n’a pas voulu rendre jugement après
avoir saisi une grande partie de ce procès Chabot. POUR-
QUOI ?
Voici mon hypothèse. Vous avez remarqué, vous lecteurs,
si vous n’avez pas lu ce procès verbal en diagonal,
que les intimés dans ce procès Chabot étaient tous
des complaisants de la religion Catholique. Le “gros bon
sens” était carrément absent. Tous les “ennemis” des Chabot,
qui pourtant étaient des voisins, ont sacrifié deux
jeunes enfants à l’ignorance en les expulsant des écoles
publiques francophones. Tous ces gens étaient des individus
bien domptés par les curés de l’époque. Ils avaient
appris à obéir. Si un groupe ou un individu sortait du
rang, il était immédiatement rejeté, exclus. Il perdait
ses droits de citoyen. Le juge Drouin le savait. Probablement
qu’il a eu la consigne par les « éminences grises
» qu’étaient entre autres, Paul-Émile Léger, Lionel
Groulx et Aldée Desmarais, évêque d’Amos, son patelin, de
porter un jugement défavorable à “l’Affaire Chabot”. Par
souci de droiture, il a probablement refusé de rendre un
jugement qui sortirait ces enfants blancs et francophones
des écoles publiques du Québec, et il a démissionné.
A-t-il été lâche? “There is the question”.