LA FORMATION CONTINUE CHEZ LES CHIRURGIENS-DENTISTES

praticiens, sans doute est-ce son côté pratique, peu onéreux et peu
contraignant qui lui vaut cette première place.
Dans une étude réalisée sur 229 praticiens du Bas-Rhin (16)
80,8% des chirurgiens dentistes interrogés sont abonnés au moins à une
revue scientifique, la moyenne étant de deux revues par praticien, ce qui
corrobore la bonne place de la presse dans notre enquête.
Suivent ensuite dans ce classement, les livres, les cours
magistraux, les réunions professionnelles et la documentation des
représentants, avec un score presque identique. Les livres et les cours
magistraux représentent une démarche plus volontaire que la presse
spécialisée. Il n'est pourtant pas surprenant de les retrouver en bonne
position car ils représentent les moyens traditionnels de formation que
nous avons tous connus lors de nos études. Pour ce qui s'agit des
documentations des représentants, leur bonne place vient probablement
de leur forte diffusion dans les cabinets dentaires. De plus, ils parlent
d'un sujet précis avec une solution tout aussi précise.
Les expositions ne représentent pas le moyen le plus utilisé pour la
formation post-universitaire. Le caractère évènementiel de ces
formations joue en leur désavantage.
Enfin, il est plus étonnant de voir la mauvaise place réservée à
l'audiovisuel: les CD-ROM, Internet et les cassettes vidéos n'ont pas les
faveurs des professionnels. Internet et les CD-ROM exige une
technologie qui n'est peut-être pas maîtrisée par l'ensemble des
praticiens, quant aux cassettes vidéos, leur diffusion est de plus en plus
réduite.
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