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laquelle il est « revenu B sur 8e nécessité de méthodes scientifiques pour
reconnaître les anomaux 23 : est-ce en séance plénière ?
La commission a délégu6 l'essentiel de son travail à des sous-commis-
sions : rédaction du questionnaire destiné à procéder à une enquête sur le
nombre des anormaux en France (texte 3), préparation de ses proposi-
tions institutionnelles et pédagogiques (textes 8 à 12) et sans doute travail
sur les anormaux médicaux 24. Comment les sous-commissions ont-elles
fonctionné ? BI semble que celle chargée du questionnaire d'enquête ait, à
son tour, déléguk son travail B Baguer 25. On ne peut pas savoir si elle
s'est vraiment rbunie. Quant B la sous-commission pédagogique, elle s'est
réunie cinq fois et a visiQB plusieurs établissements spécialisés 26.
Les écrits recsns$s ne vont pas au-delà de 1905. Léon Bourgeois
6voque « le souvenir des dix mois pendant lesquels mes collègues, multi-
pliano les séances de la commission plénière et des sous-commissions
techniques, les visites aux principaux établissements d'anormaux, les
consultations, les examens des dossiers [...] hâtaient le moment où les
solutions donnees pair eux pourraient se traduire en textes de lois et en
P.$glernents 27 ». Le iappori de la sous-commission pédagogique est pré-
sent6 des avril 4905 et les conclusions de la commission plénière sont
publiées, pour la premibre fois, en janvier 1906 28.
Pourtant, il semble que la commission ait continué à fonctionner bien
après cette date 29. En 'i 907, Bourneville écrit « Cette commission ... paraît
devoir aboutir prochainement B des conclusions conformes au programme
23 A. Binet, 4907 b, p. 764.
24 Selon M. Charlot, 4 906, p. 481.
25 Cf. plus loin, p. 49.
26 Texte 4 4.
27 In A. Binet, Th. Simon, 1907, p. MI.
28 SLEPE, 1906, no 28, janvier (Texte 42).
29 Selon E. Baumfelder, ses travaux cc vont durer cinq années ». Cet auteur semble attribuer
I la commission les rapports parlementaires présentés à la Chambre en 1907 et 1908.
(4 983, p. 250 et 279).