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[2] Qu'entend M. Chariot par u nouvelles méthodes scientifiques » ? La médico-
pédagogie proposée par Bourneville ou des pratiques issues des recherches des
psychologues et des pédagogues ?
[3] Commentaire de Bourneville : « M. Charlot semble faire encore une exclusion
au détriment des idiots et des crétins, ceux-ci de plus en plus rares, croyons-nous ;
ceux-là, au contraire, de plus en plus nombreux et quoiqu'on [sic] dise amélio-
rables, même à un degré très prononcé n (RCT, 1905, p. CXXV).
[4] Qu'entend M. Charlot par « la graduation dans le classement des anomalies
intellectuelles » ? Les graduations cliniques établies par les aliénistes ? Celles que
l'on peut établir, à l'aide de questionnaires comme celui du docteur Blin (1902) ?
Celles dont Binet et Simon l'ont peut-être entretenu ?
[5] Commentaire de Bourneville : « En toutes circonstances, partout où l'occasion
s'en est offerte, même dans nos observations médicales concernant des malades
ayant été mal traités, exploités, dans des maisons privées congréganistes, nous
avons insiste pour que l'État, les Dbpartements, les Communes fassent leur devoir
républicain, c'est-à-dire créent des dtablissements laïques pour I'assistance et
l'instruction de tous les malheureux du corps ou de l'esprit, enfants, malades,
vieillards et infirmes et ne comptent en rien sur I'assistance privée » (RCT, 1905,
p. CXXII, note).
[6] Commentaire de Bourneville : « C'est "congrés d'assistance et de médecine"
qu'il conviendrait de dire, car ce sont les médecins qui se sont occupés les pre-
miers depuis un siècle, de I'assistance, du traitement et de l'éducation de ces
malades. Ce n'est que dans ces dernidres annees et surtout depuis notre cam-
pagne pour la création des classes ou des écoles spéciales pour les moins
malades (Imbéciles, arriérés et instables) que les Congrés d'enseignement ont
commencé à s'occuper d'eux. r « Si, dans le monde pédagogique, on ne fait que
commencer à s'intéresser aux anormaux intellectuels et moraux, il y a bien long-
temps que les médecins s'en sont occupés, ont r6clamé pour eux des soins spé-
ciaux, et tenté leur éducation. On ne peut, avant un essai prolongé du traitement
médico-pédagogique, déclarer un enfant incurable. » (RCT, 1905, p. CXXIII, note
et p. CMV-XXVI).
17) [Suit la liste des membres de la commission].