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Au cours de ses deux premi&res réunions, les le' et 15 décembre
9004, !a commission prend a d'imwrtantes résolutions )B. II a été décidé
qu'elle « commencerait son travail par une statistique des enfants arriérés
et. anomaux qui existent actuellement en France. Cette statistique sera
obtenue au moyen d'une enquete par questionnaires adressés notamment
aux insitituteus B. La commision a voté 3 CC une enquete par questionnaire,
afin de connaître quel est le nombre exact ou approximatif des
enfants anomaux qui @xistenl' actuellement en France * ». Ainsi
commence-t-elle son travail par ce qu'on appellerait aujourd'hui une étude
des besoins, B l'aide de classifications définissant les différentes catégories
sur lesquelles doit porter l'enqu3te.
Sont disponibles trois textes $manant de la commission et deux contn-
bufions individuelles, I'une de Bourneville, l'autre de Binet.
La date de ces derniéses ne peut être fixée avec exactitude et l'on peut
se demander à quelle phase du processus elles interviennent. On pourrait
penser qu'elles ont $té proposées comme textes préparatoires, soit dès
les premières séances de la commission, soit dans le cadre de la sous-
commission chargée de prbparer le questionnaire, dont la rédaction aurait
pris appui sur elles. Pourtant, les comptes rendus de Binet laissent plutôt
supposer qu'elles interviennent aprds cette rédaction, qui ne le satisfait
pas.
Ba questionnaire, écht Binet, (< établit une classification intcifessante
parmi les anormaux ; ceux-ci sont répartis en cinq groupes :
1" Les aveugles ;
2" Les souMs-muets ;
3" Les anormaux mcidicaux ;
C( 4" Les arriér4s de l'intelligence ;
« 5" Les instables.
' A. Binet, 9905 b, p. 558.
A. Binet, 1905 c.