GOBBESPONDflHGE DU MARÉCHAL

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se ; le sous-lieutenant Sandre, du 22e de ligne,
ben Lakdar, dont le burnous a été percé de dix balles.
et le spahi Amar
Le cheikh el-Arab a dignement soutenu sa belle réputation ;
le drapeau déployé devant lui a été percé de cinq balles et celui
qui le portait a été blessé.
La Medjana est à présent délivrée de tout ennemi et notre
colonne est rentrée à Sétif après avoir porté ses pas dans une
contrée nouvelle et avoir reconnu de belles plaines cultivées et
arrosées de cours d'eau.
Les Kabyles des Portes de Fer sont demeurés fidèles.
Thiers à Valée (1)
(Girod de l'Ain Le maréchal Valée, p. 297)
Paris, 10 septembre 18ifi
Monsieur le Maréchal, vous me pardonnerez de ne pas vous
avoir encore répondu, en considération du nombre immense de
mes affaires ; j'ai à peine le temps de suffire aux plus urgentes.
J'ai lu avec attention vos dépêches au ministre de la guerre et
les lettres particulières que vous avez bien voulu m'adresser.
Voici les résolutions auxquelles le cabinet croit devoir s'arrêter.
M. le ministre de la guerre vous les communiquera par la voie de
son département.
Les événements généraux s'aggravent ; il est impossible d'en
prédire le résultat définitif. Pour n'être pas prise au dépourvu,
la France pousse ses armements avec la plus grande activité. La
campagne en Afrique doit être basée sur cette situation. Beau
coup d'esprits seraient disposés aujourd'hui à restreindre consi
dérablement les efforts que nous faisons pour l'Afrique. Ce n'est
pas l'avis du Roi, ce n'est pas le mien, ce n'est pas celui de la très
grande majorité du cabinet. A moins d'accidents très graves et
très imprévus, nous ne priverons l'Afrique ni des ressources qui
lui sont actuellement consacrées,
(1) Président du Conseil.
ni même des renforts qui lui