GOBBESPONDflHGE DU MARÉCHAL

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mains : 40 chevaux, quelques mulets, 200 fusils et beaucoup d'au
tres armes et des bagages furent pris. Le cachet et la lunette de
Ben Salem furent trouvés sur le terrain et,
remarqua Hadj Omar,
parmi les morts, on
caïd des Issers et plusieurs cheikhs im
portants. L'ennemi se retira dans le plus grand désordre, les cava
liers et fantassins des tribus s'éloignèrent par petits groupes pour
gagner leurs habitations ; l'escadron régulier de Ben Salem, qui
compte habituellement 150 hommes, en a perdu 44.
La force de l'ennemi avant l'attaque a été évaluée à 1.200
cavaliers, 200 fantassins réguliers et 5 à 600 Kabyles. Notre perte
est un homme tué et six blessés, la plupart légèrement.
Dans cette brillante expédition, le général Changarnier a
montré beaucoup d'habileté et de vigueur. Il cite,
fait remarquer d'une manière particulière :
comme s'étant
Dans le corps royal d'état-major : MM. de Mac Mahon, capi
taine et Bourcet, lieutenant.
Dans les zouaves : le chef de bataillon Leflô, le capitaine Gau-
therin, le sergent Croillet, le caporal Guillarmi, les fusiliers Du-
coédré, Pelletier et Jalabert.
Dans les tirailleurs : le chef de bataillon Ladmirault, le capi
taine Crignon, le lieutenant Jaubert de Pasta, le sergent Camps,
le caporal Habet.
Dans le 1"
chasseurs d'Afrique, le lieutenant-colonel Tartas,
le capitaine Boyer, le lieutenant de Lapérouse, les maréchaux-des-
logis Regnault, de Coels,
et le brigadier Salendre.
Dans l'artillerie, le capitaine Bonami.
Dans le génie : le capitaine de Villégier.
L'ennemi ne se montrant dans aucune direction, la colonne
rentra le 30 à Alger.
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De Lagau à Valée
(Archives du Gouvernement Général, I.E. 128 8)
Je viens d'avoir avec le bey
Tunis, le 23 septembre 1839
une longue conférence relative
ment à la question des limites et à celle de la remonte de notre
cavalerie en Algérie. A la solution de la première on m'a opposé