GOBBESPONDflHGE DU MARÉCHAL

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Le général Mustapha reçut ordre de monter à cheval avec
ses Douairs, de se porter en avant du Figuier et de couvrir notre
gauche. Je me mis en marche et me dirigeai à une demi-lieue à
l'est d'Aïn Beïda.
En débouchant dans le vallon du lac, qui est aujourd'hui par
faitement à sec, le régiment de chasseurs s'élança sur la cavalerie
ennemie qui se repliait sur sa réserve ;
on s'aborda à l'arme
blanche et nous eûmes plusieurs hommes blessés de coups de lance
et de yatagan. Je me portait alors en avant aussi vite que possi
ble ; mais à mon arrivée, l'ennemi n'échangeait plus avec nous
que de rares coups de fusil.
Pendant ce temps-là, le général Mustapha me fit prévenir
qu'il était engagé en avant du Figuier mais qu'il n'avait pas
besoin de soutien. Ce général, voyant la colonne ennemie du centre
faire un mouvement de retraite, chargea vigoureusement ce qu'il
avait devant lui, et poursuivit les Arabes pendant plus de deux
lieues. Il n'avait que 400 cavaliers et, cependant, les 1.000 che
vaux de l'ennemi se sont enfuis, lui laissant plusieurs cadavres,
un cheval, des armes, etc.. et n'ont pas osé lui tirer un coup de
fusil pendant sa retraite.
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Valée à Thiers
(Girod de l'Ain Le maréchal Valée, p. 301)
5 octobre 1840
J'ai donné des ordres dans toute l'Algérie pour que le plan
de campagne adopté par le gouvernement du Roi et dont V.E.
m'a prescrit la mise à exécution,
soit suivi avec la plus grande
exactitude. -J'ai prescrit au général de La Moricière d'ouvrir la
campagne dans la province d'Oran, dès que le temps le permettra,
de combattre les tribus qui sont à portée des bases d'opérations
sur lesquelles il peut s'appuyer, mais de ne pas créer de nouveaux
établissements dans l'intérieur. La nombreuse cavalerie dont cet
officier général peut disposer lui permettra de surprendre sou
vent l'ennemi et de le tenir partout en échec. Une défensive active