Jean Leyris sculptures - Nîmes

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thématiques et questions techniques, je voudrais revenir sur l’idée, chère à l’artiste,
selon laquelle la vocation première de l’œuvre serait
de rendre hommage à la lumière,
autrement dit, de l’accrocher.
Cette même conviction, qui l’a naguère conduit du dessin vers le bas-relief,
explique aussi l’intérêt vigilant qu’il porte à la patine.
Faire patiner un bronze revient d’abord, on le sait, à introduire un échelon
supplémentaire entre le créateur et sa création (le métier de patineur n’étant pas
le même que celui de fondeur).
Mais si Leyris, comme beaucoup de sculpteurs, finit par accepter qu’une
part d’aléatoire joue, à l’intérieur de son propre travail, un rôle plus grand qu’il
ne l’aurait a priori voulu
(dans la mesure où le bronze patiné se révèle nécessairement autre que le
bronze brut, lequel est lui-même autre que le plâtre transmis par le sculpteur
au fondeur),
il n’en surveille pas moins de près la phase de la patine.
Légère et uniforme :
telle doit être celle-ci
si l’on désire, comme lui,
qu’elle fasse respirer le bronze sans pour autant le recouvrir d’un coloriage.