30.06.2013 Views

Rencontres - Ville de Montreuil

Rencontres - Ville de Montreuil

Rencontres - Ville de Montreuil

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

2<br />

LES FILMS<br />

Shrek 4<br />

Il était une fin<br />

<strong>de</strong> Mike Mitchell<br />

(USA - 2010 - 1h35- VF)<br />

du 21 au 27 juillet<br />

sortie nationale<br />

Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé<br />

une belle princesse et le royaume <strong>de</strong> ses<br />

parents, que peut encore faire un ogre<br />

malodorant et mal léché ? Domestiqué, assagi,<br />

Shrek a perdu jusqu'à l'envie <strong>de</strong> rugir et<br />

regrette le bon vieux temps où il semait la<br />

terreur dans le royaume. Aujourd'hui, tel une<br />

idole déchue, il se contente <strong>de</strong> signer <strong>de</strong>s<br />

autographes à tour <strong>de</strong> bras. Trop triste... C'est<br />

alors que l'habile et sournois Tracassin lui<br />

propose un contrat. Shrek se retrouve soudain<br />

transporté dans un mon<strong>de</strong> parallèle totalement<br />

déjanté où les ogres sont pourchassés, où<br />

Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne<br />

se jamais rencontrés... Shrek va-t-il réussir à<br />

déjouer le sortilège, à repasser <strong>de</strong> l'autre côté<br />

du miroir, à sauver ses amis, à retrouver son<br />

mon<strong>de</strong> et reconquérir l'amour <strong>de</strong> sa vie ?<br />

Dernier épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong>s aventures <strong>de</strong> l’ogre vert<br />

dans lequel règne l’esprit <strong>de</strong> La Vie est belle <strong>de</strong><br />

Frank Capra...<br />

Tournée<br />

<strong>de</strong> Mathieu Amalric<br />

(France - 2010 - 1h45 - VO français<br />

et anglais)<br />

avec Mathieu Amalric<br />

Prix <strong>de</strong> la mise en scène<br />

Cannes 2010<br />

du 21 juillet au 3 août<br />

Producteur <strong>de</strong> télévision parisien à succès,<br />

Joachim avait tout plaqué - enfants, amis,<br />

ennemis, amours et remords - pour repartir à<br />

zéro en Amérique à l’aube <strong>de</strong> ses quarante ans.<br />

Il revient avec une tournée <strong>de</strong> strip-teaseuses<br />

«New Burlesque» à qui il a fait fantasmer<br />

la France…Paris ! De port en port, l’humour<br />

<strong>de</strong>s numéros et les ron<strong>de</strong>urs <strong>de</strong>s filles<br />

enthousiasment les hommes comme les<br />

femmes. Et malgré les hôtels impersonnels,<br />

leurs musiques d’ascenseurs et le manque<br />

d’argent, les showgirls inventent un mon<strong>de</strong><br />

extravagant <strong>de</strong> fantaisie, <strong>de</strong> chaleur et <strong>de</strong> fêtes.<br />

Mais leur rêve d’achever la tournée en<br />

apothéose à Paris vole en éclats : la trahison<br />

d’un vieil « ami » fait perdre à Joachim la salle<br />

qui leur était promise. Un bref aller et retour<br />

dans la capitale s’impose, qui rouvre<br />

violemment les plaies du passé.<br />

« Tout est un peu décalé dans ce film : ces<br />

femmes, belles parce qu’épanouies, libres, et<br />

sachant maintenir ensemble une joie <strong>de</strong> vivre,<br />

qui découvrent, d’hôtels en théâtres, la France<br />

<strong>de</strong> la province côtière (le Havre, la Rochelle…);<br />

Joachim Zand, souvent tendu, nerveux, mais<br />

admiratif <strong>de</strong> ces femmes qu’il cherche à<br />

protéger tout en étant incapable lui-même <strong>de</strong><br />

parer les coups auxquels il s’expose, parti <strong>de</strong><br />

France et pas vraiment <strong>de</strong> retour, et dans<br />

l’impuissance <strong>de</strong> trouver un théâtre à Paris pour<br />

sa troupe ; l’humour, très présent, qui donne à<br />

Tournée une légèreté d’un type inhabituel dans<br />

le cinéma français, légèreté qui caractérise<br />

aussi la mise en scène, rapi<strong>de</strong> comme chez<br />

Cassavetes, flui<strong>de</strong> comme chez Ophüls…<br />

Tournée est un beau film sur les exigences <strong>de</strong> la<br />

vie vouée au spectacle, mais aussi sur les<br />

échappées fortuites qu’offre celle-ci, sur un<br />

collectif <strong>de</strong> femmes indépendantes, et sur un<br />

homme qui se libère peu à peu <strong>de</strong> son passé. »<br />

Christophe Kantcheff, Politis<br />

Copacabana<br />

<strong>de</strong> Marc Fitoussi<br />

(France - 2010 - 1h50)<br />

avec Isabelle Huppert, Lolita Chammah<br />

Semaine <strong>de</strong> la critique Cannes 2010<br />

du 21 au 27 juillet<br />

sortie nationale<br />

Inconséquente et joviale, Babou ne s'est jamais<br />

souciée <strong>de</strong> réussite sociale. Elle déci<strong>de</strong> pourtant<br />

<strong>de</strong> rentrer dans le droit chemin quand elle<br />

découvre que sa fille a trop honte d'elle pour<br />

l'inviter à son mariage. Piquée au vif dans son<br />

amour maternel, Babou se résout à vendre <strong>de</strong>s<br />

appartements en multipropriété à Osten<strong>de</strong>. A<br />

ceci près qu'en plein hiver, les potentiels acquéreurs<br />

se font rares. Gran<strong>de</strong> est alors la tentation<br />

<strong>de</strong> se laisser vivre... Mais Babou s'accroche, bien<br />

décidée à regagner l'estime <strong>de</strong> sa fille et à lui<br />

offrir un ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> mariage digne <strong>de</strong> ce nom.<br />

« De Nue propriété en Villa Amalia, d'Un barrage<br />

contre le Pacifique en White Material, on a<br />

quelques excuses d'avoir oublié qu'Isabelle<br />

Huppert pouvait être drôle (à faire rire aux<br />

éclats). Copacabana vient à point pour le<br />

rappeler. Le tour <strong>de</strong> force comique est d'autant<br />

plus impressionnant que Babou, l'héroïne<br />

qu'incarne Isabelle Huppert, est une femme à la<br />

dérive, une chômeuse qui a élu domicile à<br />

Tourcoing. A la découvrir avec ses mitaines<br />

bleues (ou rouges, selon les scènes), son<br />

maquillage outrancier, on redoute un peu <strong>de</strong><br />

passer cent minutes en sa compagnie. D'autant<br />

qu'elle se tient mal à table, pour la plus gran<strong>de</strong><br />

honte <strong>de</strong> sa fille Esmeralda (Lolita Chammah,<br />

fille d'Isabelle Huppert), qui paie ses étu<strong>de</strong>s en<br />

servant dans le restaurant où sa mère tente <strong>de</strong><br />

manger à l'œil. Commencé comme un duo pour<br />

baby-boomers et enfants <strong>de</strong> la crise – le goût <strong>de</strong><br />

l'errance et <strong>de</strong> l'improvisation contre le désir <strong>de</strong><br />

stabilité et <strong>de</strong> certitu<strong>de</strong> –, Copacabana se<br />

transforme vite en comédie tonifiante. »<br />

Thomas Sotinel, Le Mon<strong>de</strong><br />

Tamara Drewe<br />

<strong>de</strong> Stephen Frears<br />

(GB - 2010 - 1h50 - VO)<br />

avec Gemma Aterton<br />

du 21 juillet au 10 août<br />

sortie nationale<br />

Avec son nez refait, ses jambes interminables,<br />

son job dans la presse people, ses aspirations à<br />

la célébrité et sa facilité à briser les coeurs,<br />

Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du<br />

XXI e siècle. Son retour au village où vécut sa<br />

mère est un choc pour la petite communauté<br />

qui y prospère en paix. Hommes et femmes,<br />

bobos et ruraux, auteur <strong>de</strong> best-sellers, universitaire<br />

frustré, rock star au rancart ou fils du<br />

pays, tous sont attirés par Tamara dont la<br />

beauté pyromane et les divagations amou-<br />

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS<br />

LES FILMS<br />

reuses éveillent d'obscures passions et va provoquer<br />

un enchaînement <strong>de</strong> circonstances<br />

aussi absur<strong>de</strong>s que poignantes.<br />

« Adaptant le roman graphique <strong>de</strong> Posy<br />

Simmonds (au titre éponyme) à l’écran, le<br />

réalisateur britannique nous plonge pour cette<br />

fois au cœur d’un village <strong>de</strong> la campagne<br />

anglaise pimpant et paisible, animé par une<br />

rési<strong>de</strong>nce d’écrivains, tenu par un couple<br />

charmant. Madame s’occupe <strong>de</strong> ses hôtes, leur<br />

cuisine scones et biscuits, trouve <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong><br />

personnages pour les livres à succès <strong>de</strong> son<br />

mari et va même jusqu’à lui souffler ses<br />

meilleures idées. Pour la récompenser…<br />

Monsieur la trompe à tout va. Avec un faible<br />

pour les jeunes filles en fleur. A l’image <strong>de</strong><br />

Tamara Drewe, la nouvelle voisine à la<br />

plastique parfaite, qui fait tourner la tête <strong>de</strong><br />

tous les hommes alentours. A commencer par<br />

une rock star dont sont amoureuses <strong>de</strong>ux<br />

adolescentes bien décidées à mettre la zizanie<br />

au village, histoire <strong>de</strong> s’amuser un peu. Frears<br />

se fait plus féroce que jamais ici et c’est<br />

jubilatoire. Avec les écrivains, tout d’abord,<br />

qu’il croque comme <strong>de</strong>s êtres autistes,<br />

égocentrique, jaloux les uns <strong>de</strong>s autres. Son<br />

portrait d’adolescentes, véritables petites<br />

pestes alignant les gros mots comme d’autres<br />

enfileraient <strong>de</strong>s perles, vaut à lui seul le<br />

déplacement. Plus étonnant encore, la manière<br />

<strong>de</strong> filmer ce village britannique étrangement<br />

baigné d’une lumière toscane. Très très hot. »<br />

Yasmine Youssi, La Tribune<br />

3

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!