Rencontres - Ville de Montreuil
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10<br />
samedi 7 août<br />
14h 16h15<br />
Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Némo<br />
<strong>de</strong> Andrew Stanton<br />
et Lee Unkrich<br />
(USA - 1h40 - VF)<br />
Dans les eaux tropicales <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Barrière<br />
<strong>de</strong> corail, un poisson-clown du nom <strong>de</strong> Marin<br />
mène une existence paisible avec son fils<br />
unique, Nemo. Redoutant l'océan et ses<br />
risques imprévisibles, il fait <strong>de</strong> son mieux pour<br />
protéger son fils. Comme tous les petits<br />
poissons <strong>de</strong> son âge, celui-ci rêve pourtant<br />
d'explorer les mystérieux récifs. Lorsque Nemo<br />
disparaît, Marin <strong>de</strong>vient malgré lui le héros<br />
d'une quête unique et palpitante.<br />
« On retrouve dans Némo la virtuosité<br />
technique au service d'une créativité<br />
exceptionnelle, le soin méticuleux apporté au<br />
développement d'une histoire originale,<br />
l'habileté à faire passer un message moral<br />
pertinent sans avoir l'air <strong>de</strong> prêcher, et,<br />
surtout, cet humour sophistiqué à plusieurs<br />
vitesses dont les gens <strong>de</strong> Pixar semblent avoir<br />
le secret. »<br />
Christian Jauberty, Première<br />
LA JOURNÉE PIXAR<br />
Mille et une pattes<br />
<strong>de</strong> John Lasseter<br />
et Lee Unkrich<br />
(USA - 2010 - 1999 - 1h35)<br />
Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit<br />
par inadvertance la récolte <strong>de</strong> la saison. La<br />
fourmilière est dans tous ses états.<br />
« En employant le format du scope, en<br />
réussissant, grâce au perfectionnement <strong>de</strong> la<br />
technologie, à mettre au point tout un<br />
système <strong>de</strong> dégradés, d'ombres et <strong>de</strong> lumières,<br />
le réalisateur John Lasseter réussit à donner<br />
une atmosphère fordienne à son film. »<br />
Samuel Blumenfeld, Le Mon<strong>de</strong><br />
18h15<br />
Monstres & Cie<br />
<strong>de</strong> Pete Doctor, David<br />
Silverman, et Lee Unkrich<br />
(USA - 2002 - 1h35 - VF)<br />
Monstropolis est une petite ville peuplée <strong>de</strong><br />
monstres dont la principale source d'énergie<br />
provient <strong>de</strong>s cris <strong>de</strong>s enfants. Monstres & Cie<br />
est la plus gran<strong>de</strong> usine <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> cris<br />
<strong>de</strong> la ville. Grâce au nombre impressionnant <strong>de</strong><br />
portes <strong>de</strong> placards dont dispose l'usine, une<br />
équipe <strong>de</strong> monstres d'élite pénètre dans le<br />
mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s humains pour terrifier durant la<br />
nuit les enfants et récolter leurs hurlements.<br />
« Par la simple grâce d'une porte qui s'ouvre,<br />
on a envie <strong>de</strong> rire, comme dans Lubitsch, et on<br />
a envie <strong>de</strong> pleurer, comme dans Chaplin. Cet<br />
art <strong>de</strong> la nuance donne un bref aperçu <strong>de</strong> la<br />
richesse <strong>de</strong> ce film. Il y en a d'autres, qu'il<br />
vous reste à découvrir. »<br />
Charles Tesson, Les Cahiers du cinéma<br />
20h15 et aussi<br />
du 4 au 17 août<br />
Toy Story 3<br />
<strong>de</strong> Lee Unkrich<br />
(USA - 2010 - 1h44 - VF)<br />
Woody le cowboy, Buzz l'Eclair et les autres<br />
jouets se retrouvent confrontés à ce qui <strong>de</strong>vait<br />
bien arriver un jour : le départ d'Andy pour<br />
l'université.<br />
«Toy Story 3 est un incroyable divertissement à<br />
l’inventivité sans cesse renouvelée. Les auteurs<br />
se permettent <strong>de</strong> revisiter tous les genres du<br />
cinéma, du western au film <strong>de</strong> prisonnier, en<br />
passant par la comédie romantique – le duo<br />
Ken-Barbie est irrésistible. Dès l’arrivée à la<br />
gar<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> nos compères, c’est un véritable feu<br />
d’artifice <strong>de</strong> références, <strong>de</strong> situations qui font<br />
mouche, <strong>de</strong> numéros d’équilibriste réussis. »<br />
Yannick Vely, Parismatch.com<br />
The Killer<br />
insi<strong>de</strong> me<br />
<strong>de</strong> Michael Winterbottom<br />
(USA - 2010 - 1h50 - VO)<br />
avec Casey Affleck, Jessica Alba<br />
du 11 au 24 août<br />
sortie nationale<br />
interdit aux moins <strong>de</strong> 12 ans<br />
avec avertissement<br />
Lou a un tas <strong>de</strong> problèmes. Des problèmes avec<br />
les femmes. Des problèmes avec la loi. Trop <strong>de</strong><br />
meurtres commencent à s'accumuler dans la<br />
juridiction <strong>de</strong> sa petite ville du Texas. Et<br />
surtout, Lou est un tueur sadique et<br />
psychopathe. Lorsque les soupçons<br />
commencent à peser sur lui, il ne lui reste pas<br />
beaucoup <strong>de</strong> temps avant d'être démasqué.<br />
“Probablement le portrait <strong>de</strong> tueur en série le<br />
plus terrifiant et réaliste qu’il m’ait été donné<br />
<strong>de</strong> lire”, raconte Stanley Kubrick, au sujet du<br />
roman <strong>de</strong> Jim Thompson dont le film est tiré.<br />
The Killer insi<strong>de</strong> me permet à Michael<br />
Winterbottom <strong>de</strong> revenir à la violence mentale<br />
<strong>de</strong> son premier film, Butterfly Kiss. Cette foisci,<br />
le cinéaste jouit d’un joli budget<br />
hollywoodien, <strong>de</strong> quelques starlettes, mais n’a<br />
pas pour autant enfoui sa hargne, cette même<br />
hargne qu’il avait déplacée <strong>de</strong>puis un certain<br />
temps dans un registre plus politique et<br />
engagé (The Road to Guantanamo, La Stratégie<br />
du choc) et qui revient ici <strong>de</strong> manière plus<br />
viscérale. Fidèle à lui-même, il expérimente une<br />
réalisation tarabiscotée, flui<strong>de</strong> et aventureuse,<br />
ce que le récit à la première personne, relaté<br />
par un psychopathe calculateur, lui permet <strong>de</strong><br />
faire aisément. Le film est stylé, <strong>de</strong> par son<br />
ambiance poussiéreuse du Texas <strong>de</strong>s années 50,<br />
sa photographie aux accents lynchiens d’un<br />
Lost Highway, et sa propension à ériger du beau<br />
à partir d’un rien (guinguette <strong>de</strong> série B, prison<br />
misérable, petit intérieur...). Toujours aussi bon<br />
narrateur, Winterbottom, qui a le sens du<br />
spectacle, capte immédiatement l’attention du<br />
spectateur en le confrontant très vite à la<br />
mythomanie et au sadisme du shérif tueur, qui<br />
savoure la souffrance qu’il inflige aux femmes<br />
qui l’aiment - qu’elles soient catin ou future<br />
ménagère potentielle -, jusqu’à leur octroyer le<br />
coup fatal avec un plaisir redoutable. »<br />
Frédéric Mignard, Avoir-alire.com<br />
L’Arbre<br />
<strong>de</strong> Julie Bertuccelli<br />
(France - 2010 - 1h40 - VO)<br />
avec Charlotte Gainsbourg, Morgana<br />
Davies<br />
Film <strong>de</strong> clôture, Cannes 2010<br />
du 11 au 31 août<br />
sortie nationale<br />
En Australie, Dawn et Peter vivent heureux<br />
avec leurs quatre enfants à l'ombre <strong>de</strong> leur<br />
gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt<br />
brutalement, chacun, pour continuer à vivre,<br />
réagit à sa manière. Simone, la petite fille <strong>de</strong> 8<br />
ans, croit que son père vit à présent dans<br />
l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret...<br />
La vie reprend mais l'arbre <strong>de</strong>vient<br />
envahissant: ses branches, ses racines, et<br />
COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS<br />
LES FILMS<br />
même son peuple <strong>de</strong> grenouilles et <strong>de</strong> chauvessouris<br />
se lancent à l'assaut <strong>de</strong> la maison et<br />
menacent ses fondations !<br />
« Dès son premier long-métrage, Depuis qu'Otar<br />
est parti, Julie Bertuccelli a su s'imposer avec<br />
ar<strong>de</strong>ur et générosité en nous offrant un film<br />
poignant, un portrait <strong>de</strong> trois femmes liées par<br />
un mensonge, une réalité douloureuse, celle <strong>de</strong><br />
la mort. L'image <strong>de</strong> la mort que l'on retrouve<br />
dans son nouveau film, un récit d'une grâce<br />
touchante autour du <strong>de</strong>uil, chacun affrontant<br />
cette brutale vérité avec sa propre sensibilité.<br />
C'est la réelle force <strong>de</strong> ce film, Julie Bertuccelli<br />
réussissant avec une incroyable simplicité, à<br />
nous bousculer, à nous projeter dans son<br />
univers, dans celui <strong>de</strong> cette petite fille blessée<br />
et déterminée. Les scènes où Simone se<br />
rapproche, avec un naturel étonnant, <strong>de</strong> cet<br />
arbre impressionnant et envoûtant, lorsqu'elle<br />
se fond avec une douceur attachante au cœur<br />
<strong>de</strong> ses racines, lorqu'il l'enlace <strong>de</strong> ses branches,<br />
la frôle <strong>de</strong> ses feuilles, la protége, une<br />
troublante sensation nous assaille, on se laisse<br />
pénétrer par sa puissance, le véritable<br />
personnage du film se dresse <strong>de</strong>vant nous,<br />
nous enserre littéralement, mystérieux,<br />
terrifiant, rassurant. Charlotte Gainsbourg, tout<br />
en sobriété, irradie, dans sa douleur, dans sa<br />
renaissance, à la fois fragile et courageuse. Les<br />
<strong>de</strong>ux actrices, mère et fille à l'écran, s'emparent<br />
avec grâce <strong>de</strong> ce très beau récit, filmé avec<br />
élégance et tendresse. Un très beau film porté<br />
par <strong>de</strong>s femmes. »<br />
Sophie Wittmer, Excessif<br />
LUNDI 30 AOÛT<br />
RENCONTRE<br />
AVEC JULIE BERTUCCELLI<br />
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