Pour - Le Havre

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Je VIS
Ma VILLe
Lancée en 1999,
la convention d’objectif
permet au club sportif
qui y souscrit de recevoir
une subvention dont
le montant est garanti par
la Ville pendant trois ans,
à condition de répondre
à des critères qu’il a
lui-même choisis au
préalable.
mai 2011
[
© Ph. Bréard
Convention d’objectifs
La règle de trois
« Une subvention, c’est de
l’argent public versé en
connaissance de cause », souligne
Agnès Firmin Le Bodo, adjoint au
maire, chargée des sports. « La
Ville y veille depuis 1995 avec la
mise en place de la “critérisation”
à destination des clubs sportifs.
Les conventions d’objectifs répondent
juste à une obligation légale
pour l’attribution de subventions
supérieures à 23 000 €. » La loi
impose notamment de fournir à la
Ville une copie des budgets et
des comptes annuels de l’exer-
© Ph. Bréard
cice écoulé. « Cela nous permet
de contrôler les finances des
clubs qui en sont bénéficiaires et
de leur apporter aide et conseils
s’ils en ont besoin. » Établies
pour trois ans renouvelables,
les conventions d’objectifs se
distinguent également par l’instauration
de critères sportifs choisis
par les clubs, en concertation
avec la Ville. Niveau de jeu, nombre
de licenciés, niveau de
pratique des équipes jeunes,
diplômes des encadrants sont les
plus fréquemment retenus. « Si
les clubs respectent les critères
de leur contrat, ils ont la garantie
de toucher une somme minimale
pendant trois saisons », précise
encore Agnès Firmin Le Bodo.
29 clubs dont 4 clubs pro
Les conventions d’objectifs ne
sont jamais figées. Elles s’adaptent
aux besoins et à l’évolution
du club. « C’est un moyen de
l’aider à se structurer dans la
mesure où il peut préparer son
avenir sur trois ans. » S’il n’a pas
réussi à respecter ses engage-
ments, notamment en termes
sportifs (descente en division inférieure),
sa subvention ne chute
pas pour autant, le but étant de
l’aider à retrouver son niveau de
jeu, le plus rapidement possible.
Actuellement, 25 clubs non professionnels,
représentant un
panel de disciplines très large,
ont signé une convention d’objectifs
avec la Ville. « Cela ne signifie
pas qu’il y a une différence
de traitement entre les clubs qui
touchent des subventions supérieures
à 23 000 euros et
les autres », insiste Agnès Firmin
Le Bodo. Les clubs professionnels,
quant à eux, disposent de
contrats d’objectifs ciblés sur des
missions d’intérêt général (Hac
Mon Parrain, Ici T’es Sport en
pied d’immeuble…), et assortis
de conventions de prestations
(matches parrainés, publicité sur
le terrain…). « Une subvention
induit forcément des obligations.
Alors autant l’accompagner de
toute la transparence possible. »
Laurence Soulard
© E. Levilly
© Vincent Rustuel
Du 6 au 8 mai,
la Société des Régates
du Havre organise
la 3 e édition de la
Total Opti Cup,
une compétition
internationale d’Optimist
regroupant une centaine
de concurrents âgés
de 9 à 15 ans, dont
les meilleurs Français.
‘‘ Devenir
incontournable
dans le
calendrier
international
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Optimist
[
www.lesregates.com[
Plus d’infos sur :
[ Total Opti Cup
Soyons Optimist !
Prenez un Péruvien, un Indien,
une pincée de Norvégiens,
quelques Grecs, une poignée
de Turcs, une brassée de
Hollandais et une flottille d’Anglais,
ajoutez-y l’équipe de France
Optimist et tous les coureurs
de la Ligue de voile de Haute-
Normandie sans oublier ceux
de Basse-Normandie, du Nord et
de l’Ile-de-France, mélangez le
tout avec de l’eau de mer et du
vent et vous obtenez la Total
Opti Cup, version 2011. « Cette
régate est tournée vers les
enfants, précise Corinne Migraine,
présidente de la SRH organisatrice
de l’épreuve. Elle montre
qu’on peut faire de la voile sportive
en s’amusant. C’est aussi
un temps d’échanges et de
rencontres entre les jeunes du
monde entier. Nous aidons d’ailleurs
les coureurs de certains
pays, en leur prêtant un bateau et
en les hébergeant dans les
familles du club. »
Sérieux et ludique
Les régates se disputent en deux
groupes de niveau homogène.
Le rond or rassemble les coureurs
les plus performants, parmi
lesquels figure le vice-champion
de France local Victor Migraine,
ainsi que les autres membres de
l’équipe de France Optimist,
venus s’entraîner en vue du
championnat d’Europe et du
championnat du monde. Le rond
argent, quant à lui, regroupe
les concurrents moins aguerris.
« L’Opti Cup ne nécessite aucune
présélection. Chacun peut s’y inscrire
et régater à son niveau », souligne
Corinne Migraine. La qualité
de l’épreuve se mesure aussi au
choix des deux « pointures » qui
arbitrent les débats sur l’eau :
Marina Psichogiu, présidente du
comité de course, qui a officié
aux JO et aux Mondiaux, et Luis
Ormaechea, président du jury,
bien connu sur le circuit de
l’America’s Cup. « Ce sont deux
personnalités exceptionnelles
qui ont un super contact pédagogique
et ludique avec les enfants. »
À terre aussi, tout est fait pour
que les petits régatiers soient
les rois de la fête. Dîner des
skippers, musique, spectacles,
l’ambiance se veut conviviale
et familiale. « Le Havre a prouvé
qu’elle savait organiser de
grands événements nautiques
grâce au savoir-faire des clubs
et de la Ligue. La Total Opti
Cup doit continuer d’asseoir
sa jeune renommée, quitte à la
faire évoluer dans les éditions à
venir. »
Laurence Soulard
© Vincent Rustuel
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