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Trait d'Union octobre 2009 - Secours populaire 66

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cependant se réparer peu à peu, et Ravishankara estime que cette amélioration se poursuivra au cours<br />

des prochaines décades.<br />

"Les protoxydes d'azote n'ont pas d'effet délétère sur le trou d'ozone. En revanche, ils ont un impact sur<br />

la couche dans son ensemble."<br />

Ce paradoxe provient du fait que le trou dans la couche d'ozone est influencé par la présence des<br />

nuages extrêmement froids présents aux pôles. Ces nuages relâchent du chlore, destructeur de l'ozone,<br />

mais le chlore neutralise le protoxyde d'azote. Ça, c'est la bonne nouvelle.<br />

Plus facile de surveiller des usines que les microbes terrestres<br />

La mauvaise, c'est qu'il est bien difficile de diminuer la production humaine de protoxyde d'azote. La<br />

chercheuse Cindy Nevison, de l'université de Boulder au Colorado, explique qu'il a été relativement<br />

facile de contrôler les chloro-fluorocarbures (CFC) pour une raison simple : seul un nombre limité<br />

d'usines en produisaient.<br />

"Le protoxyde d'azote, lui, est produit par des microbes présents dans les sols. Or les humains ont<br />

considérablement accru les quantités d'azote dont sont friands ces microbes."<br />

Lorsqu'on épand des engrais azotés sur les sols, on nourrit ces bactéries par la même occasion.<br />

Lesquelles produisent davantage de protoxyde d'azote. Les bactéries contenues dans les algues<br />

produisent aussi ce gaz quand les engrais se retrouvent dans les rivières et ensuite dans la mer.<br />

Une guerre encore plus rude que celle contre le CO2<br />

Cindy Nevison ajoute que les usines et les pots d'échappement des voitures produisent aussi des<br />

protoxydes d'azote, mais en quantité bien moindre que l'agriculture.<br />

"Je pense qu'il va être nettement plus difficile de limiter la production de ces protoxydes que celle du<br />

dioxyde de carbone. Et pourtant, on sait à quel point ça, c'est déjà difficile."<br />

A défaut d'avoir résolu les obstacles économiques et politiques, on connaît au moins les solutions<br />

techniques permettant d'obtenir de l'énergie à partir d'autres sources que le charbon et le pétrole. Mais<br />

comment se nourrir sans faire appel à l'azote ?<br />

On peut certes maîtriser l'emploi des engrais azotés. Mais la différence sera-t-elle considérable ? Pas si<br />

la population continue de croître sur la terre. Même si l'humanité entière décidait de se nourrir d'aliments<br />

bios, le problème ne serait pas résolu pour autant.<br />

Et la couche d'ozone n'est le seul enjeu dans cette histoire : le protoxyde d'azote contribue également<br />

aux changements climatiques. On n'est pas sorti de l'auberge…<br />

Photo : Pierre Ethier/Flickr<br />

Ça vaut la peine d'y réfléchir<br />

Trois avis de référents santé sur la manière actuelle d'aborder le problème de la grippe A<br />

Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières<br />

Notre devoir d’infirmières est d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa<br />

décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une<br />

campagne de publicité et des discours alarmistes<br />

1er septembre <strong>2009</strong><br />

Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime qu’une vaccination massive contre un virus<br />

grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un<br />

adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes.<br />

Nous invitons la population à se vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin (réalisé dans des<br />

conditions normales) sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de<br />

réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien<br />

mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une<br />

probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou autoimmune.

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