Mauboussin Joaillerie - Magazine Sports et Loisirs

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"Mon grand-oncle...
c’est lui qui avait créé l’avion
Fouga-Magister"
ludique du bijou, tandis que
les hommes ont du plaisir à
offrir une bague avec un diamant
dont l’effet est d’un
carat, mais le prix d’un centième
de carat seulement !
La pureté de la collection
transparence s’inscrit également
dans une recherche
créative visant à libérer le
plus possible les pierres, à les
mettre en valeur. "Je n’ai plus
envie de les emprisonner.
Elles doivent être libres de
resplendir par elles-mêmes
suivant la lumière qu’elles
reçoivent." Diamants, saphirs,
émeraudes, rubis, pierres
fines… Toutes trouvent grâce
aux yeux de Patrick Mauboussin.
"Le travail d’un
joaillier est complexe, dit-il. Il
prend à la terre quelque
chose de beau, une pierre,
pour la sublimer et séduire
une femme. Quand je crée, je
n’oublie jamais qu’un bijou
est fait pour séduire ; c’est
l’acte d’un homme pour une
femme."
Une femme que Patrick
Mauboussin aime libre, insaisissable.
Ce qui explique
peut-être l’intérêt poli, démuni
de toute passion, qu’il
porte aux colliers. "Il y a
quelque chose de plus sauvage,
de plus sensuel dans l’absence
de collier sur le cou
d’une femme. Elle me paraît
plus indépendante." Seule
concession : des colliers sautoirs,
souples qui suivent la
femme sans l’emprisonner.
S’il aime le mystère d’un
bijou et la magie des pierres
- "Je suis certain qu’elles ont
un pouvoir, mais j’ignore
sous quelle forme" - Patrick
Mauboussin se passionne
aussi pour la technologie.
D’où son intérêt pour l’horlogerie.
A l’image de son grand-oncle
Pierre, qu’enfant il considérait
comme son héros, Patrick
Mauboussin n’a pas hésité à
s’inspirer de l’aéronautique.
"Mon grand-oncle était ingénieur
en aéronautique et
joaillier, explique-t-il. C’est lui
qui avait créé l’avion Fouga-
Magister, inspiré du vol des
canards, et conçu le premier
avion léger à réaction du
monde. J’ai repris pour les
montres, la courbe de l’avion
sur l’aile et celle du hublot."
La joaillerie, l’horlogerie…
Patrick Mauboussin, qui
adore les défis, s’en est trouvé
un nouveau : la parfumerie.
Mais pas question de déléguer
la création à l’extérieur. Son
premier parfum lancé au printemps
2000, est fait maison.
"Je voulais vraiment participer
à cette aventure. Donner un
cahier des charges à un parfumeur
n’aurait eu aucun intérêt
à mes yeux." Résultat : un jus
gourmand – pêche blanche,
ylang-ylang, ambre, vanille,
etc. – abrité dans une bouteille
au design pur.
Aujourd’hui, un second parfum
va voir le jour. Un nom,
"Histoire d’eau", qui donne
déjà une idée de la nature
voluptueuse de ce jus inspiré
de la chaleur du Brésil. "C’est
une rencontre entre la topaze
impériale à la couleur orangée
et l’envie de créer un parfum
chaud, torride." Un cocktail
irrésistible de sensualité,
encens, mandarine, ylangylang,
cuir, ambre, caché dans
un packaging orange. "C’est
une couleur ambiguë et forte,
entre l’esprit et la libido, entre
la luxure et la fidélité."