Mauboussin Joaillerie - Magazine Sports et Loisirs

SIX GENERATIONS
DE JOAILLIERS
Page de couverture du catalogue Mauboussin commandé à Iribe et destiné
à la clientèle américaine. Imprimé par Draeger, 1930. Archives Mauboussin.
LUXE ET HISTOIRE
MAUBOUSSIN
Odile Habel
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Jean-Baptiste Noury
assure la direction
et renforce la réputation
de la Maison
qui porte son nom
de 1869 à1898.
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L’histoire de Mauboussin commence
comme toutes les grandes sagas : modestement.
En 1827, un certain Monsieur
Rocher ouvre une affaire de bijouterie.
Quelques années plus tard, en 1869, son
associé Jean Baptiste Noury reprend l’affaire
qui jouit d’une bonne réputation.
Elle participe notamment à l’Exposition
Universelle de Vienne en 1873 puis à
celle de Paris, en 1978, où elle remporte
une médaille de bronze.
A partir de 1922, la maison prend le
nom de "Mauboussin, Successeur de
Noury". A sa tête, il y a Georges
Mauboussin, le neveu de Jean-Baptiste
Noury. Visionnaire, résolument tourné
vers l’avenir, il déménage la joaillerie du
64 rue de Greneta au 3 rue de Choiseul
pour se rapprocher du centre des affaires
et des commerces de luxe situés autour
de l’Opéra. Il a alors l’idée d’organiser
dans sa boutique trois expositions à
thème : l’émeraude, le rubis et le diamant.
C’est l’époque des premiers succès.
Mauboussin s’impose rapidement
comme un joaillier novateur, spécialiste
des gemmes. Après l’émeraude, en 1928,
c’est au tour du rubis deux ans plus tard.
Le prince de Galles, le Maharadjah de
Kapurthala et celui de d’Indore, des
ministres et de nombreuses personnalités
se pressent autour des vitrines. En 1931,
en pleine crise économique, l’exposition
consacrée au diamant aurait pu se solder
par un échec, mais c’était compter sans
l’art de Georges Mauboussin, un pro du
marketing avant l’heure. Son idée : il se
lance dans une explication visant à
démontrer la stabilité du diamant dans
une période difficile économiquement.
Georges Mauboussin affirme la renommée de la maison à travers de
très nombreuses et brillantes expositions, grand créateur, il est aussi
Conseiller du Commerce Extérieur de la France de 1929 à 1933.
Mauboussin.
L’immeuble, situé
entre la rue de
Choiseul et la rue
Monsigny,
regroupait les
salons de vente,
la création et les
ateliers, depuis
1923.

Broche "Bouquet de
Fleurs" en platine,
diamants baguettes
et brillants, souligné
d’onyx ; le vase est
une améthyste
gravée et le bouquet
réunit des perles
blanches et grises,
des boules d’or et
des émeraudes
cabochons, circa
1930. Photo Courtesy
of Christie’s
New York.
Epingle de jabot
"Buisson" en
platine, motif en
émeraudes gravées
et boules de rubis,
diamants trapèzes,
baguettes et brillants,
1929. Collection
Mauboussin.
Broche "Bouquet de
Fleurs" en platine, le
vase est une pierre
de lune gravée, le
bouquet est orné de
rubis, émeraudes et
saphirs gravés et
d’une émeraude
cabochon, circa
1930. Photo Courtesy
of Christie’s
New York.
Collier pendentif, un anneau de jade gravé,
soutenu par un motif en platine pavé de
brillants et un ruban de fines chaînes de
platine tressées de perles, circa 1925.
Collection Mauboussin.
Broche en platine ornée de deux importants brillants, les
rubis et émeraudes calibrées sont sertis en alternance,
avec des brillants, circa 1930. Collection particulière.
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Pierre Mauboussin :
de la joaillerie à l’aviation
Ces années correspondent aussi
à une grande créativité grâce au
talent de Pierre, le fils de
Georges Mauboussin. Après des
études à l'Ecole des Hautes
Etudes Commerciales, Pierre se
passionne pour l'aérodynamique.
Dorénavant, il mène
de front deux activités : celles
de joaillier et de concepteur
d'avions. Ainsi, une broche
prend la forme de l'hydravion
qui a remporté la Coupe
Schneider tandis qu'il adapte le
motifs des ailes et d'une roue
pour un autre modèle.
En 1928, c'est la naissance du
premier avion de tourisme
Mauboussin qui remporte cinq
records internationaux de vitesse.
Deux ans plus tard, il dessine
une carrosserie de voiture très
originale, en aluminium, sur un
châssis Chenard and Walcker
qu'il baptise "Mistral", allusion à
sa forme aérodynamique. A
consommation égale, cette voiture
dépassait de 20 km/h le
modèle "Aigle 8" qui possédait
une carrosserie classique. A partir
de 1929, Pierre Mauboussin
se consacre surtout à l'aviation
Peu à peu une idée prend
forme : il veut créer un avion à
réaction léger qui servira à l'entraînement
militaire. En 1949, il
fixe un réacteur à petite puissance
sur un planeur de sa
conception et, en 1952, le prototype
du "Magister" fait l'unanimité.
Le "Fouga-Magister" est
vendu dans une vingtaine de
pays !
Pierre Mauboussin (1900-1984), particulièrement
chargé de la filiale américaine, expose régulièrement
ses créations aux salons des Artistes Décorateurs,
il se consacrera finalement à l’étude de
l’aérodynamique. Photo J. Noetinger.
Le "Sylphe", premier avion léger à réaction du monde, conçu
par Pierre Mauboussin, inventeur du Fouga-Magister, 1949.
Photo J.Noetinger.
La "Mistral", présentée au salon de Paris en 1933. "Aigle 8"
Chenard and Walcker sur laquelle Pierre Mauboussin a adapté
une carrosserie enveloppante.

Broche en platine et brillants ornée d’un important
cabochon d’émeraude.
Bracelet composé d’un fabuleux cabochon
d’émeraude central entouré de part et d’autre de
deux colonnes serties de diamants baguettes et
brillants dont les extrémités sont serties de petits
cabochons d’émeraude. Circa 1938.
Photo Courtesy of Sotheby’s New York.
Projet de tiare pour le
Maharajah d’Indore, 1935.
Gouache sur plomb. Archives
Mauboussin. Tiare réalisée
pour le Maharajah d’Indore en
brillants, diamants baguettes
et émeraudes montés
sur platine, 1936.
Marlène Dietrich porte
ses bracelets d’émeraudes
et de diamants
de Trabert and
Hoeffer- Mauboussin,
décembre 1943.
Photo "The Kobal
collection" Londres.
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Marcel Goulet.
Il parvient à
redresser la
situation
financière de
la maison à la
suite de la
Crise de1929.
Il dirige
Mauboussin
de 1934 à
1942, aidé par
son fils, Jean.
Jean Goulet-
Mauboussin (né en
1910), après avoir
secondé son père
lors du redressement
de la maison
à la suite de la
crise économique
mondiale de 1929,
en a assuré la
continuité et la
stabilité pendant
plus de 40 ans.
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La saga Mauboussin se poursuit
avec Marcel Goulet, le neveu de
Jean-Baptiste Noury. C'est à lui
que revient la difficile tâche de
remettre à flot l'entreprise durement
touchée par la crise de 29.
Les succursales d'Amérique du
Sud, de New York et de Londres
ont fermé leurs portes et le remboursement
des créanciers est
périlleux. Il est soutenu par
son fils Jean. D'importantes
commandes, comme celles du
Maharadjah d'Indore, permettent
à la maison Mauboussin de
redresser la barre. La personnalité
de Jean Goulet joue aussi un
rôle. C'est un excellent homme
charmant, enjoué, qui est ami
avec la plupart des clients. Pour
sa part, Roger, son frère, se
consacre à l’administration.
Le magasin et
la "Boutique"
Mauboussin,
installés
20, place
Vendôme
depuis la fin
de la guerre.
Succursale
Mauboussin
réouverte à
Cannes sur
"La Croisette",
en 1950.
Magasin
Mauboussin à
Casablanca,
circa 1950.
Trabert and Hoeffer-
Mauboussin. Magasin situé
au 407 Park Avenue
à New York.
Après l’exposition de New
York en 1939, Mauboussin
avait laissé sur place un
important stock de bijoux
dont Trabert and Hoeffer
avait assuré la sauvegarde
jusqu'à la cessation
des hostilités.

Broche "Geai" en or ciselé, platine, brillants,
émeraudes, rubis et saphirs gravés. L’œil est en rubis.
La silhouette sinueuse est d’un équilibre parfait,
circa 1959.
Collier multicolore à motifs de trèfles, en rubis,
émeraudes, spahirs et brillants. Les pampilles de rubis
en poire sont soulignées d’émeraudes et de saphirs.
Exposé à Montréal en 1967. Collection particulière.
Ornement de corsage en or jaune formant une très
importante fleur stylisée entièrement pavée de brillants.
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L’arrivée en 1972 d’Alain
Goulet-Mauboussin, le fils
aîné de Jean, marque l’ouverture
de la maison sur l’Asie, à
Hong Kong, au Japon, en
Australie, en Corée et à
Taiwan. Trois ans plus tard, il
est rejoint par son frère
Patrick, aujourd’hui à la tête
de l’une des joailleries les plus
prestigieuses au monde.
Alain Goulet-Mauboussin et Patrick Goulet-Mauboussin.
Les créations de Patrick séduisent
la reine Rania de Jordanie et
la chanteuse Céline Dion, mais
l’homme est d’une simplicité
étonnante. Le joaillier Patrick
Mauboussin, dont le siège est
installé place Vendôme à Paris,
a récemment ouvert sa première
boutique en Suisse, rue du
Rhône à Genève.

Collier haute joaillerie Foulard,
agrémenté de cinq émeraudes,
pavé de brillants, de croisillons de
rubis et de saphirs, noué par un
anneau serti de diamants carrés,
et baguettes.
Clip "Rose", des liens d’or jaune pavés
de brillants forment une fleur stylisée très ajourée,
circa 1970.
Collection particulière.
Bracelet-manchette,
haut-relief d’or,
de boules de pierres précieuses
et de nacre. La feuille de
vigne centrale dissimule le
cadran d’une montre, 1987.
Montre "Arlequin multicolore"
en or avec un cadran ovale pavé de brillants,
bracelet rigide composé d’une
alternance de losanges de rubis, d’émeraudes
et de saphirs, diabolos en diamants, 1989.
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Patrick Mauboussin
et la joaillerie,
c’est le coup de foudre.
Magasin Mauboussin,
21, rue du Rhône à Genève.
Si Patrick Mauboussin n’avait
pas appartenu à la sixième génération
de célèbres joailliers, se
serait-il engagé sur ce chemin ?
Probablement. "Jeune, je n’avais
pourtant aucune intention de
travailler dans la joaillerie, dit-il
en riant. Je m’intéressais au graphisme
et la communication.
Mais mon père m’a proposé de
faire un stage chez un de ses
amis pour que je découvre le
métier de joaillier. Il devait sentir
que c’était ma voie, mais il savait
aussi que s’il m’offrait de travailler
dans l’entreprise familiale,
je refuserais. Un peu par bravade,
sans doute." Mais il faut
parfois savoir forcer le destin et
le subterfuge réussit. Entre
Patrick Mauboussin et la joaillerie,
c’est le coup de foudre.
Pendant des heures et des
heures, comme un artisan
patient et minutieux, il crée des
pièces. Aujourd’hui encore, il se
souvient d’un anneau en argent
sur lequel il a travaillé longtemps
pour lui donner le toucher
soyeux dont il rêvait.
Une sensualité voilée, mais
puissante, véritable fil rouge
créatif. Son inspiration, Patrick
Mauboussin la puise en grande
partie dans le monde qui l’entoure
et auprès des femmes en
particulier : un regard croisé une
fraction de seconde, le balancement
des hanches, des fragments
de gestes ou d’expression…
D’infimes secondes de
séduction qui, un jour, donneront
naissance à des bijoux très
contemporains. Des bagues surtout.
"Je commence souvent par
faire une bague et si le résultat
me plaît je continue la collection.
La bague est peut-être le
bijou avec lequel j’ai le rapport le
plus fort. D’abord, parce que
c’est probablement le plus compliqué
car le plus personnel :
une femme choisit une bague
pour elle : ensuite, parce qu’une
bague reflète mieux que les
autres bijoux la personnalité de
celle qui la porte. C’est amusant,
mais les bagues sont l’une des
premières choses que je regarde
chez une femme." Même s’il
respecte la tradition de la haute
joaillerie, Patrick Mauboussin
n’a pas l’intention de s’y enfermer.
"Autrefois, il s’agissait d’un
univers très codifié. La période
Art Déco y insuffle la liberté avec
notamment le mélange des
matières. Après la guerre, la
joaillerie est très organisée,
jusque dans les années 80 où le
bijou devient, en partie, un symbole
social. Ensuite, on tombe
dans le minimalisme poussé à
l’extrême. Aujourd’hui, on
aime le bijou pour lui-même, ce
qui permet une plus grande
expression créative."
Celle-ci se traduit notamment
dans la collection transparence
qui met en scène un petit diamant
enfermé dans une boule de
cristal rappelant celle des
voyants. "L’idée m’est venue en
jouant avec des billes, raconte le
joaillier. J’ai eu envie de travailler
sur la transparence."
Les choses auraient pu s’arrêter
là et la joaillerie se serait simplement
enrichie d’une élégante
collection de bijoux alliant cristal
et diamant. Mais ce n’était
pas assez pour Patrick Mauboussin.
Il lui fallait quelque
chose de vraiment nouveau et
de fort. Mais quoi ? Un effet
loupe qui grossit le diamant,
faisant croire qu’il compte plusieurs
carats.
Un leurre plein de charme et
d’humour qui séduit aussi bien
les femmes que les hommes.
Mais pas pour les mêmes raisons.
Les femmes aiment le côté

Bagues Alessandrine
Aigue marine, tourmaline rose ou améthyste
sur or blanc – Citrine sur or jaune.
Arum en aluminium noir,
pistil et tige pavés diamants
sur or blanc
Parure Arum,
or blanc et brillants.
Arum en titan, pistil et tige pavés diamants
et hayunites sur or blanc.
Arum en aluminium noir, pistil et tige pavés
diamants sur or blanc.
Arum en aluminium noir, pistil et tige pavés
diamants et bouts de pistil
diamants poires sur or blanc.
Arum tout or blanc, diamants et diamants
chocolat sur or blanc.
Arum aluminium gris, tige tsavorites, pistil
poires cabochon émeraudes et
tsavorites sur or blanc.
Bagues Lutine Citrine, or jaune
Améthyste, or blanc
Clous d’oreilles disponibles en améthyste,
or blanc et citrine, or jaune.
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"Mon grand-oncle...
c’est lui qui avait créé l’avion
Fouga-Magister"
ludique du bijou, tandis que
les hommes ont du plaisir à
offrir une bague avec un diamant
dont l’effet est d’un
carat, mais le prix d’un centième
de carat seulement !
La pureté de la collection
transparence s’inscrit également
dans une recherche
créative visant à libérer le
plus possible les pierres, à les
mettre en valeur. "Je n’ai plus
envie de les emprisonner.
Elles doivent être libres de
resplendir par elles-mêmes
suivant la lumière qu’elles
reçoivent." Diamants, saphirs,
émeraudes, rubis, pierres
fines… Toutes trouvent grâce
aux yeux de Patrick Mauboussin.
"Le travail d’un
joaillier est complexe, dit-il. Il
prend à la terre quelque
chose de beau, une pierre,
pour la sublimer et séduire
une femme. Quand je crée, je
n’oublie jamais qu’un bijou
est fait pour séduire ; c’est
l’acte d’un homme pour une
femme."
Une femme que Patrick
Mauboussin aime libre, insaisissable.
Ce qui explique
peut-être l’intérêt poli, démuni
de toute passion, qu’il
porte aux colliers. "Il y a
quelque chose de plus sauvage,
de plus sensuel dans l’absence
de collier sur le cou
d’une femme. Elle me paraît
plus indépendante." Seule
concession : des colliers sautoirs,
souples qui suivent la
femme sans l’emprisonner.
S’il aime le mystère d’un
bijou et la magie des pierres
- "Je suis certain qu’elles ont
un pouvoir, mais j’ignore
sous quelle forme" - Patrick
Mauboussin se passionne
aussi pour la technologie.
D’où son intérêt pour l’horlogerie.
A l’image de son grand-oncle
Pierre, qu’enfant il considérait
comme son héros, Patrick
Mauboussin n’a pas hésité à
s’inspirer de l’aéronautique.
"Mon grand-oncle était ingénieur
en aéronautique et
joaillier, explique-t-il. C’est lui
qui avait créé l’avion Fouga-
Magister, inspiré du vol des
canards, et conçu le premier
avion léger à réaction du
monde. J’ai repris pour les
montres, la courbe de l’avion
sur l’aile et celle du hublot."
La joaillerie, l’horlogerie…
Patrick Mauboussin, qui
adore les défis, s’en est trouvé
un nouveau : la parfumerie.
Mais pas question de déléguer
la création à l’extérieur. Son
premier parfum lancé au printemps
2000, est fait maison.
"Je voulais vraiment participer
à cette aventure. Donner un
cahier des charges à un parfumeur
n’aurait eu aucun intérêt
à mes yeux." Résultat : un jus
gourmand – pêche blanche,
ylang-ylang, ambre, vanille,
etc. – abrité dans une bouteille
au design pur.
Aujourd’hui, un second parfum
va voir le jour. Un nom,
"Histoire d’eau", qui donne
déjà une idée de la nature
voluptueuse de ce jus inspiré
de la chaleur du Brésil. "C’est
une rencontre entre la topaze
impériale à la couleur orangée
et l’envie de créer un parfum
chaud, torride." Un cocktail
irrésistible de sensualité,
encens, mandarine, ylangylang,
cuir, ambre, caché dans
un packaging orange. "C’est
une couleur ambiguë et forte,
entre l’esprit et la libido, entre
la luxure et la fidélité."

Chez Mauboussin, on aime les défis. Quand Pierre, joaillier fou
d’aéronautique, invente en 1954 le Fouga Magistrer, avion de chasse
célèbre, il ne pensait sans doute pas que son neveu Patrick,
un demi-siècle plus tard, lui rendrait hommage
en mettant au point la ligne Fouga.
La montre existe en version acier sur cuir, acier sur cuir et diamants,
tout acier, acier sur diamants ou or sur cuir.
Bague ligne Looping petit modèle
or gris, 2 fils or jaune, grand modèle or
gris, 4 fils or jaune,
Bracelet Looping or gris, 4 fils or jaune.
Bague Folle opale
de feu sur or gris
ou opale noir
sur or gris.
On ne présente plus Lady M. :
élégante, élancée,
d’une beauté rehaussée de
rondeur, elle s’habille de cuir,
de diamants ou d’acier.
Bague ligne Sofia
tout or (jaune ou gris)
ou pavé de diamants
(or jaune ou gris).
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