Plan d'action santé, 2008-2012 – Réconcilier le citoyen avec son ...
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Au niveau du secteur public, la répartition par région pour l’année 2006 laisse apparaître deux régions<br />
<strong>avec</strong> un ratio supérieur à 2 : Rabat salé <strong>–</strong> Zemmours-zaer (2,5) et Laayoune-Boujdour-Sakia Lhamra<br />
(2,2) alors que 6 régions <strong>avec</strong> un ratio égal ou inférieur à 1 : Chaouia-Ouardigha (1,0), Tadla-Azilal<br />
(0,8), Souss-Massa-Draa (0,8), Doukkala-Abda (0,8), Taza-Alhoceima-Taounate (0,8), Gharb-<br />
Chrarda- Bni Hssen (0,8) et Tanger-Tetouan (0,4) (Graphique 15).<br />
Tanger-Tetouan<br />
Méknès-Tafila<strong>le</strong>t<br />
Tadla-Azilal<br />
Doukkala-Abda<br />
Gharb-Chrarda- Bni Hssen<br />
Souss-Massa-Draa<br />
Oued Eddahab Lagouira<br />
Marrakech-Tensift-Al<br />
Chaouia-Ouardigha<br />
Taza-Alhoceima-Taounate<br />
Orienta<strong>le</strong><br />
Grand Casablanca<br />
Fès-Boulmane<br />
Guelmim- Es smara<br />
Laayoune-Boujdour-Sakia<br />
Rabat-Salé-Zemmours-Zaers<br />
Graphique 15: EVOLUTION PAR REGION DU RATIO DE COUVERTURE PAR LES<br />
PRESTATAIRES DE SOINS DU MINISTERE DE LA SANTE, 1995-2006<br />
Ensemb<strong>le</strong><br />
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0<br />
1 995 2 000 2 006<br />
2.8.2. Problématique de planification et de gestion de l’offre et de la demande en prestataires de<br />
services<br />
Les besoins en per<strong>son</strong>nel paramédical demeurent très importants dans <strong>le</strong> secteur public. L’arrêt de la<br />
formation pendant une période de la phase de mise en œuvre du programme d’ajustement structurel<br />
(PAS), sa reprise ultérieure <strong>avec</strong> des effectifs réduits, <strong>le</strong> maintien de la restriction des créations<br />
d’emploi, la suppression systématique des postes d’emploi laissés vacant par <strong>le</strong>s départs à la retraite,<br />
avaient amené <strong>le</strong> MS à mettre continuel<strong>le</strong>ment en adéquation <strong>le</strong>s effectifs à former <strong>avec</strong> <strong>le</strong>s<br />
possibilités de création d’emploi. Malgré cette prudence, chaque année, plusieurs centaines<br />
d’infirmiers et de sages femmes diplômées restent souvent en attente jusqu’à deux années pour<br />
pouvoir bénéficier d’un emploi dans <strong>le</strong> secteur public. Par conséquent, la capacité de formation<br />
demeure sous utilisée. Ce di<strong>le</strong>mme entre <strong>le</strong>s effectifs à former et <strong>le</strong>s perspectives de création<br />
d’emplois, se pose chaque année pour <strong>le</strong> MS et ne fait qu’accentuer <strong>le</strong> déficit en per<strong>son</strong>nel qui<br />
s’accumu<strong>le</strong> d’année en année.<br />
Quant aux médecins, <strong>le</strong>s deux facultés de médecine (Rabat et Casablanca), produisent annuel<strong>le</strong>ment<br />
un peu plus de 700 médecins auxquels s’ajoutent ceux formés à l’étranger. Le MS, voulant étendre la<br />
médicalisation au milieu rural, a avantagé depuis 1993, <strong>le</strong> recrutement de médecins au détriment des<br />
paramédicaux (Graphique 16).<br />
<strong>Plan</strong> d’action <strong>santé</strong>, <strong>2008</strong>-<strong>2012</strong> <strong>–</strong> <strong>Réconcilier</strong> <strong>le</strong> <strong>citoyen</strong> <strong>avec</strong> <strong>son</strong> système de <strong>santé</strong> 28