MANUEL GÉNÉRAL - INRP

598 CLASSE D'INITIATION 30 Juin 34
Sur notre table, nous représentons chaque quantité
par des - jetons-dizaines et des petits jetons.
Le 1 er épi compte 16 grains.
Le 2° épi compte 13 grains.
Le 3 e épi compte 14 grains.
Comptons d'abord tous les petits jetons. Rassenr
blons-les pour voir si nous ne pourrions pas rempla"
cer 10 d'entre eux par un gros jeton. Nous trouvons,
13 petits jetons. Nous en remplaçons 10 par un
jeton-dizaine. 'Plaçons le jeton-dizaine au-dessus
Q OOO ooo
Q ooo
Q oooo
des autres jetons-dizaines. Combien avons-nous
maintenant de dizaines ? 4. Combien reste-t-il
— _ de petits jetons ? 3.
• lo Ecrivons le nombre obtenu : 43.
I'® Dessinons l'opération sur notre cahier.
_ 43 Multiplication. — Dessinons sur le cahier
des-êpis contenant lemême nombre de grains:
20, 21, 22 par exemple. Comptons le nombre total
de grains dans 2, 3 ou 4 épis.
Nombres de 2 en 2, de 3 en 3, de 0 à 100. —
Chaque enfant reçoit une boîte emplie de grains
de blé, il les aligne sur sa table par groupes de 2 ou
de 3. Puis, il les compte et écrit au fur et à mesure
les nombres obtenus sur son cahier.
Partage. — Une mère poule a trouvé 20 grains
de blé dans un champ. Elle veut les partager entre
ses 4 petits poussins. Combien donnera-t-elle de
graines à chaque poussin"?
Disposons 4 petites assiettes sur la table et plaçons
alternativement 1 grain de blé
dans chaque assiette. Nous avons ainsi 201 4
utilisé 4 grains. Nous pouvons alors q grecommencer
cette opération, 5 fois •'
en tout.
Chaque poussin a reçu dans son assiette cinq
grains.
\ MW0l \ @0000! \ 00000! \ (500 00 !
Partageons aussi des miettes de pain entre
plusieurs oiseaux, des croissants entre plusieurs
enfants, -etc...
Exercices de langage.
René va acheter un pain chez la boulangère.
— Matériel. — Une gravure représentant une
boulangerie. — Un élève mime les actions de la
boulangère, un autre est un client. Tour à tour,
les autres enfants expriment à haute voix par une
courte phrase les actions accomplies par chaque
personnage ou répondent seulement à une question
posée par la maîtresse.
1° La devanture de la boulangerie. — Les différentes
sortes de pains. Les petits pains, les croissants,
les pains de seigle, les pains de gruau, les
biscottes, les pains longs, les pains tendus, les
pains en couronne, les pains au lait, les miches. —•
Où sont placés ces pains ? — Comment sont-ils disposés?
Qui les apporte au magasin ? — Dans quoi
les apportc-t-on ?
2° Les qualités de ces pains. — Quand ils sortent
du four, ils sont dorés et croustillants, ils sont frais,
mais, si on ne les mange qu'après deux ou trois
jours, ils sont devenus rassis, et ils paraissent beau­
coup moins agréables à manger. Certains pains sont
arrondis, d'autres allongés, tendus, etc.'
3° Les actions de la boulangère et du client.
— Le client entre, salue, choisit, demande poliment,
place le pain dans un sac, paie, vérifie le
poids du pain et la monnaie rendue.
La boulangère prend le pain, le place... sur quoi ?
Elle le pèse... avec quoi? •— Elle ajoute ou retranche
un morceau de pain. Pourquoi ? — Avec quel instrument
le coupe-t-elle ? — Le pain est enveloppé.
Pourquoi ? Avec quoi ? —Que fait la boulangère
de l'argent qui lui est donné? Que fait-elle de la
monnaie ? — Où est placé son tiroir-caisse ? Le
laisse-t-elle ouvert ? fermé ? Pourquoi 1
Un conte.
LA PETITE POULE ROUGE
La petite poule rouge grattait dans la cour quand
elle trouva un grain de blé I
— Qui -est-ce qui va semer ce blé ? dit-elle- -
— Pas moi, dit le dindon.
— Ni moi, dit le canard.
— Ce sera donc moi, dit la petite poule rouge,
et elle sema le grain de blé.
Quand le blé fut mûr, elle dit :
•— Qui est-ce qui va porter se grain au moulin ?
— Pas moi, dit le dindon.
— Ni moi, dit le canard.
— Alors, je le porterai, dit la petite poule rouge;
et elle porta le grain au moulin.
•Quand le blé fut moulu, elle dit :
— Oui est-ce qui va faire du pain avec -cette
farine V
— Pas moi, dit le dindon.
— Ni moi, dit le canard.
— Je le ferai, alors, dit la petite poule rouge;
et elle lit du pain avec la farine. Quand le pain fut
cuit, -elle dit :
— Qui est-ce qui va manger ce pain ? — Moi,
cria le dindon. — Moi, cria le canard. — Non, pas
vous, dit la petite poule rouge. Moi et mes poussins
nous le mangerons. Claclc 1 Clack 1 Venez, mes
chéris 1
Miss SATIAH CONE BRYÀIS'T.
Récitation.
•LE CHAMP DE BLÉ
Le matin, dans le champ de blé;
On entend comme un air de fête :
Tirli 1 tirli ! Soleil levé,
C'est le réveil de l'alouette
Au champ de blé,
Lariré I
Au champ de blé 1
Tout brin de paille .en la moisson;
C'est un llûteau lorsque la brise
Vient accompagner la chanson,
La chanson de la perdrix grise
Au champ de blé,
Lariré I
Au champ de blé 1
Les oiseaux n'y chanteront plus
Car bientôt, les faux, les faucilles
Vont mettre le sol tout à nu
Et chasser les voix si gentilles
Du champ de blé,
Lariré I
Du champ de blé 1
HUGUES LAI>AIHE.
Les chansons berriaudes. Figuière, éd.
Mlle R . LAFOND.
BircctriCG-S'écoIo d'application. C. A. T. lï. M.
DELFAUD et MILLET. ARITHMÉTIQUE. S I$r,w. Un vol. In-I6, illustré, cartonné. 9 fr.