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Piézographie et plan d'occlusion en prothèse adjointe totale

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<strong>Piézographie</strong> <strong>et</strong> <strong>plan</strong> d’occlusion - M. Bernhardt <strong>et</strong> coll.<br />

10 11<br />

sion <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te interv<strong>en</strong>tion ne débute que lorsque<br />

la maqu<strong>et</strong>te inférieure est terminée. Ainsi<br />

sommes-nous à même de confectionner de véritables<br />

cires de parole "speaking wax". Leur<br />

<strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t minimum valide les approches<br />

esthétiques, les déterminants antérieurs de l’occlusion<br />

(surplomb vertical, horizontal), ligne du<br />

sourire, ligne de parole ; elles perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t d’adopter<br />

une dim<strong>en</strong>sion verticale d’occlusion intégrée<br />

aux résultats de l’analyse phonétique. Ces gabarits<br />

<strong>en</strong> cire à l’image des maqu<strong>et</strong>tes d<strong>en</strong>tées<br />

assum<strong>en</strong>t un rôle de tuteur anatomique pour les<br />

muscles buccinateurs, orbiculaires <strong>et</strong> les muscles<br />

de la mimique. "Sout<strong>en</strong>us, mis <strong>en</strong> t<strong>en</strong>sion, lorsque<br />

les lèvres <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contact sans effort, que la<br />

face pr<strong>en</strong>ne une expression de dét<strong>en</strong>te : c’est<br />

probablem<strong>en</strong>t la position de repos" (DVR) (12).<br />

"Enlever l’excès de cire au détrim<strong>en</strong>t du bourrel<strong>et</strong><br />

supérieur, sans blesser la face vestibulaire de<br />

l’arc médian, <strong>et</strong> ce progressivem<strong>en</strong>t, jusqu’à<br />

obt<strong>en</strong>ir une occlusion lèvres serrées, comme<br />

dans l’expression de la colère : c’est probablem<strong>en</strong>t<br />

la hauteur d’occlusion" (DVO) (12). Le visage<br />

se prête alors à la moue, à la grimace, autre<br />

manière de manifester ses s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts ; pour évaluer<br />

l’équilibre musculaire à ce mom<strong>en</strong>t, demander<br />

le p<strong>et</strong>it sourire au pati<strong>en</strong>t pour l’appréciation<br />

de l’allure générale de la partie visible. "Elle s’effectuera<br />

à nouveau au repos, puis la lèvre <strong>en</strong><br />

mouvem<strong>en</strong>t alors que le pati<strong>en</strong>t parle, sourit <strong>et</strong><br />

s’anime" (4) (fig. 10 <strong>et</strong> 11).<br />

LE PLAN D’OCCLUSION<br />

Un modelage piézographique excessif aux<br />

134<br />

Fig. 10 Expression de<br />

la colère.<br />

Fig. 11 Sourire montrant<br />

les deux arcades<br />

dép<strong>en</strong>s des parois postérieures, ou insuffisant<br />

<strong>en</strong>vers l’arc antérieur, se gère par apport <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rait<br />

de cire. Aussi, sans réduire le volume dévolu à la<br />

langue, tout <strong>en</strong> maîtrisant le risque nauséeux, se<br />

dessine <strong>et</strong> se caractérise le couloir masticatoire le<br />

plus apte à se loger dans l’<strong>en</strong>veloppe phonétique.<br />

La limite occlusale de la maqu<strong>et</strong>te piézographique<br />

reste à définir. La hauteur du <strong>plan</strong> d’occlusion<br />

déterminée dans le secteur antérieur par les<br />

critères esthétiques (affleurer la partie humide de<br />

la lèvre inférieure) doit être définie dans le secteur<br />

prémolaires-molaires par l’esquisse des<br />

courbes sagittales (Spee) <strong>et</strong> frontales (Wilson) à<br />

un niveau qui ménage la fonction masticatoire.<br />

(fig. 12). Pour maint<strong>en</strong>ir <strong>et</strong> contrôler par la langue<br />

le bol alim<strong>en</strong>taire sur les surfaces occlusales,<br />

nous faisons nôtre le concept de Klein (3) : la limite<br />

supérieure du couloir prothétique mandibulaire<br />

correspond à la zone la plus convexe des bords<br />

de la langue proche de la jonction muqueuse<br />

papillée – dépapillée ; elle correspond au <strong>plan</strong><br />

d’occlusion (fig. 13). La prononciation du phonème<br />

"S.I.S." amène c<strong>et</strong>te jonction 2 à 3 mm audessus<br />

du trottoir occlusal dans la partie la plus<br />

déclive de la courbe de Spee (fig. 14). Une fois le<br />

montage <strong>en</strong> articulateur réalisé, on s’apercevra<br />

que le <strong>plan</strong> d’occlusion ne sépare pas obligatoirem<strong>en</strong>t<br />

l’espace intercrêtes <strong>en</strong> deux segm<strong>en</strong>ts<br />

d’égale valeur (fig. 15 à 17).<br />

LA RELATION INTERMAXILLAIRE<br />

Pour fixer la RIM <strong>en</strong> position physiologique, pour<br />

égaliser les pressions à droite <strong>et</strong> à gauche lors de<br />

la ferm<strong>et</strong>ure de la bouche, pour éviter les points<br />

Synergie prothétique avril 2001 • vol 3, n° 2

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