UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES - CoDE - Université Libre de ...

Mais un certain nombre de raisons, que nous verrons plus loin,
provoquent cette non utilisation. On peut donc penser qu’un
pourcentage équivalent de professeurs seraient prêts à mettre à
disposition de leurs étudiants un outil d’auto-évaluation.
La position indiquant que WebCT est complémentaire à tous les outils
actuellement disponibles (site de service par exemple), indique que la
mise à disposition d’un outil d’auto-évaluation pousserait un certain
nombre de professeurs à l’utiliser comme complément pour leurs
étudiants. De là à imaginer que son utilisation en serait imposée, il y a
un grand pas que nous ne franchirons pas ici.
L’utilisation du système pour des examens est quant à elle plus
contestée. En effet, seuls un tiers des enseignants se déclarent
favorables à faire passer leurs examens sur PC. Cette proportion est
peut-être à pondérer par le constat que certains cours, principalement
de programmation, proposent déjà un examen sur PC. Il y a donc
moins d’un tiers des enseignants qui seraient prêts à faire passer leurs
examens via Internet, ce qui correspond avec leur avis sur la position
des étudiants à ce sujet. Grande différence avec les enseignants
littéraires… Là aussi, les commentaires les plus classiques précisent
que l’évaluation n’est pas algorithmique. Il reste toujours l’appréciation
subjective du correcteur. Les outils offerts actuellement ne permettent
pas non plus la réalisation d’examens réellement significatifs pour
certaines branches.
La réflexion a été poussée un peu plus loin, en se demandant quelle
pourrait être la raison de la non utilisation des outils informatiques tels
l’université virtuelle ou le système proposé. Suite à un certain nombre
de discussions informelles avec des professeurs, il est apparu que ce
type d’outils constitue un élément supplémentaire dans la chaîne de
travail déjà surchargée. Cela implique formation complémentaire,
supplément de temps pour réaliser les tests (l’aspect gain de temps
occasionné par une correction automatique n’est jamais pris en compte
à sa juste valeur), outil de plus à maîtriser, à lier aux autres, etc.…
Une éventualité de proposer un outil complet, permettant non
seulement de réaliser tests et examens, mais aussi de remplacer les
outils de rédaction de cours, de gestion de calendrier du cours, etc.…
Là les résultats du sondage ont contredit les informations informelles
récoltées lors des discussions car seuls 16,67% des enseignants
scientifiques considèrent qu’un tel outil serait utile (et aucun des
enseignants littéraires). Une orientation de développement en ce sens
avait été prise, mais a dès lors été abandonnée car semblant inutile.
Mais il y aura peut-être lieu, dans un futur plus ou moins proche, de
refaire une enquête de ce type afin de constater une éventuelle
évolution. Dans un tel cas, il ne faudra que compléter le système en y
intégrant ou en développant des outils plus spécifiques pour y intégrer
cette gestion complète.
Comme on peut le constater, les enseignants ont un avis plutôt partagé sur
l’opportunité du projet. Mais une chose n’a pas été prise en compte dans le
sondage, c’est la tranche d’âge des professeurs. En effet, mais là encore il
s’agit d’éléments informels, lors des différentes discussions avec des
professeurs, force a été de constater que les plus âgés d’entre eux avaient
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