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logistique et d’équipement. Il est indispensable, notamment dans le cas
d’examen en ligne, que chaque étudiant dispose d’un ordinateur dédié. Mais
il s’agit là d’une décision globale prise dans la cadre d’une réflexion
professorale et soumise aux autorités compétentes.
Reste le problème pédagogique en découlant, sur lequel une décision
intérieure peut influer, si tant est que les moyens soient mis à disposition.
En effet, comme le soulignait M me Persenaire, le fait de ne pas disposer
d’équipement suffisant pour couvrir l’ensemble des étudiants simultanément
(via des roulements dans les horaires d’accès aux équipements bien sûr), a
un double impact :
• Du côté enseignant, délaissant ce type d’outil au profit des outils
traditionnels. Une formation et une adaptation à ces technologies et
aux méthodes de dispense des cours doivent être faites. D’abord parce
qu’il faut habituer l’enseignant à l’utilisation de ce type d’outil dans son
cours. Cela implique une formation à l’utilisation et une remise en
question relative à la manière dont le cours est dispensé. Voir
comment inclure l’outil dans le cours, voir comment réorganiser les
séances de travaux en fonction des possibilités offertes par le système
(par exemple, songer comment inclure le système dans l’organisation
des travaux pratiques : l’énoncé pourrait être donné sous format
électronique au travers du système développé ici, et les réponses
données sous format électronique au travers du même système. La
correction est dans ce cas bien évidemment automatisée et
instantanée, l’assistant en charge de la séance de travaux pratiques
étant là principalement pour fournir aides à la résolution, réponse aux
questions, etc…). L’impact semblerait assez important car d’un point
de vu e méthodes de réalisation de telles séances beaucoup de points
seraient à revoir, ne serait-ce que la barrière informatique à franchir,
qui pour certains peut constituer encore un obstacle majeur ☺.
• Du côté étudiant, qui devrait s’habituer à plusieurs choses :
o Tout d’abord l’utilisation de l’outil informatique à des fins
pédagogiques, outil qui, bien que très répandu, n’est pas encore
forcément maîtrisé par bon nombre d’étudiants. Ce phénomène
s’amenuisera très certainement au fil des années avec la
généralisation des accès aisés à domicile. Il faut donc songer à
procurer aux étudiants une certaine formation à l’utilisation de
l’outil informatique.
o Ensuite faire prendre conscience aux étudiants des bénéfices
qu’ils peuvent tirer d’un outil tel que développé. Cela implique
très certainement un changement des habitudes de travail de
l’étudiant ainsi que la nécessité de pouvoir faire le lien avec le
cours oral, ce qui n’est pas forcément évident. Cet aspect est à
prendre en considération par l’enseignant dans la manière dont
il doit organiser son cours. De plus, il se peut que l’utilisation
d’un tel outil implique une certaine perte de contact, et donc de
repères, entre certains étudiants et les assistants/enseignants.
Il y a lieu dans ce cas de prévoir une forme d’encadrement
suffisant pour effacer ce phénomène.
La rencontre avec M me Persenaire a permis, quant à elle, d’affiner certains
points techniques du projet. En effet, après avoir parcouru une ébauche
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