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Cercle Benelux d'Histoire de la Pharmacie - Kringgeschiedenis

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<strong>Cercle</strong> <strong>Benelux</strong> <strong>d'Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Pharmacie</strong><br />

QUELQUES CONSIDÉRATIONS<br />

SUR LE PLACARD DU 8 OCTOBRE 1540<br />

CONCERNANT L'EXERCICE DE L'ART DE GUÉRIR<br />

A BRUXELLES (*)<br />

par le<br />

Phn A. GUISLAIN.<br />

Il ne semble pas qu'il existe, à Bruxelles, <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion sur l'art <strong>de</strong><br />

guérir, antérieure à ce p<strong>la</strong>card <strong>de</strong> Charles-Quint, à l'exception <strong>de</strong> règlements<br />

corporatifs encore inédits et, sans doute, très intéressants à chercher et à retrouver.<br />

On sait qu'à Bruxelles, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> troubles sociaux, un nouveau<br />

statut politique, le privilège du 11 février 1421, organisait les corporations<br />

en neuf Nations, chacune p<strong>la</strong>cée sous <strong>la</strong> protection d'un saint particulier<br />

et groupant plusieurs corps <strong>de</strong> métiers. (1)<br />

Les apothicaires dépendaient <strong>de</strong>s merciers, sous l'égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Saint-<br />

Nico<strong>la</strong>s, patron <strong>de</strong>s marchands. Cette nation <strong>de</strong>s merciers rassemb<strong>la</strong>it tous<br />

ceux qui se servaient <strong>de</strong> poids et <strong>de</strong> mesures. Mais les apothicaires, s'ils<br />

<strong>de</strong>vaient faire vérifier leurs poids et s'acquitter <strong>de</strong>s taxes, cotisations et<br />

droits coutumiers re<strong>de</strong>vables pour l'usage <strong>de</strong>s ba<strong>la</strong>nces, <strong>de</strong>vaient se soumettre<br />

encore à d'autres obligations communes à toutes les confréries. Ils<br />

étaient tenus d'assister aux cérémonies religieuses obligatoires, aux processions<br />

publiques, aux offices <strong>de</strong>s morts pour le repos <strong>de</strong> l'âme <strong>de</strong>s confrères<br />

décédés, ce qui entraînait <strong>de</strong> nouvelles charges pécuniaires, dont les<br />

détails se retrouvent dans les vieux comptes d'église, par exemple à Courtrai<br />

en 1448. (2)<br />

Ces statuts corporatifs n'intéressent donc pas spécialement l'exercice<br />

<strong>de</strong> l'art <strong>de</strong> guérir. Mais, il en va tout autrement pour les réglementations<br />

émanant d'autorités supérieures, toujours provoquées par <strong>de</strong>s abus, et dont<br />

le souci constant semble être <strong>de</strong> protéger <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s individus. Ainsi du<br />

p<strong>la</strong>card <strong>de</strong> Charles-Quint.<br />

C'est le pharmacien Ed. SERGYSELS, d'Anvers, qui attira l'attention<br />

sur ce p<strong>la</strong>card, lors d'une étu<strong>de</strong> historique <strong>de</strong>s apothicaires <strong>de</strong> Bruxelles. (3)<br />

Depuis, plusieurs auteurs ont cité et repris <strong>de</strong>s passages, toujours les<br />

mêmes d'ailleurs <strong>de</strong> son texte, mais, à notre connaissance, le document ne<br />

fut jamais publié. SERGYSELS lui-même ne paraît pas avoir pris contact<br />

(*) Communication présentée au <strong>Cercle</strong> <strong>Benelux</strong> <strong>d'Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Pharmacie</strong>, lors<br />

<strong>de</strong> l'Assemblée du 18 novembre 1956, à Utrecht.

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