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Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg

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L’Orchestral / iPhil<br />

Jeudi / Donnerstag / Thursday<br />

13.12.2012 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

London Symphony Orchestra<br />

Valery Gergiev direction<br />

Denis Matsuev piano<br />

Leonidas Kavakos violon<br />

Backstage<br />

19:15 Salle de Musique de Chambre<br />

Didier van Moere: «Karol Szymanowski, musicien national?» (F)<br />

Discover Szymanowski<br />

Associés aux quatre concerts du LSO sous la direction de Valery Gergiev consacrés<br />

à la musique de Szymanowski et Brahms, cette saison 2012/13 (08./09.10.2012<br />

& 13./14.12.2012), nous vous invitons, parallèlement aux programmes du soir et<br />

rencontres «Backstage» autour des concerts, à consulter la brochure hors-série<br />

Szymanowski et à télécharger gratuitement dans l’App Store l’application interactive<br />

Discover Szymanowski. Scannez les codes QR avec votre iPhone ou votre<br />

iPad et découvrez les contenus associés sur l’App.<br />

Zu den vier Konzerten des LSO unter Valery Gergiev mit Musik von Szymanowski<br />

und Brahms in der Saison 2012/13 (08./09.10.2012 & 13./14.12.2012) bieten wir<br />

Ihnen ergänzend zu den <strong>Abendprogramm</strong>en und «Backstage»-Begleitveranstaltungen<br />

ein Sonderheft Szymanowski sowie die interaktive Applikation Discover Szymanowski,<br />

die Sie kostenlos im App Store downloaden können. Scannen Sie die QR-<br />

Codes mit iPhone oder iPad und entdecken Sie zusätzliche Inhalte über die App.<br />

Info:<br />

About the App<br />

(D + E)<br />

Blog:<br />

Making of 1<br />

(D + E)<br />

Blog:<br />

Making of 2<br />

(D + E)


Karol Szymanowski (1882–1937)<br />

Symphonie N° 4 (Symphonie concertante) op. 60<br />

pour piano et orchestre (1932)<br />

Moderato. Tempo comodo<br />

Andante molto sostenuto, attacca:<br />

Allegro non troppo, ma agitato ed ansioso<br />

26’<br />

Concerto pour violon et orchestre N° 2 op. 61 (1932–1933)<br />

Moderato. Molto tranquillo – Andantino sostenuto – Cadenza, attacca:<br />

Allegramente, molto energico – Andantino, molto tranquillo<br />

23’<br />

—<br />

Johannes Brahms (1833–1897)<br />

Symphonie N° 4 e-moll (mi mineur) op. 98 (1884–1885)<br />

Allegro non troppo<br />

Andante moderato<br />

Allegro giocoso<br />

Allegro energico e passionato<br />

45’


Deux œuvres jumelles<br />

Karol Szymanowski: Symphonie N° 4<br />

et Concerto pour violon N° 2<br />

Didier van Moere<br />

Podcast:<br />

Polish Influences<br />

(E)<br />

Szymanowski musicien national<br />

Entre la Troisième et la Quatrième Symphonie, le vent de l’histoire<br />

a tourné. La Pologne est de nouveau indépendante et voici Szymanowski<br />

musicien national, successeur revendiqué de Chopin,<br />

puisant son inspiration dans le folklore des Tatras, s’établissant<br />

à Zakopane en 1930. Il rejoint ainsi, dans leur retour aux sources<br />

d’une culture, Janáček, Bartók ou Stravinsky. La musique montagnarde,<br />

où se repère aussitôt la quarte augmentée ‹lydienne›,<br />

déjà présente chez le Chopin des Mazurkas, ses rythmes francs,<br />

ses couleurs vives marquent désormais son œuvre. Cette Pologne<br />

n’est plus celle de la résistance à l’oppresseur, exaltée par les héritiers<br />

autoproclamés de Chopin, mais celle du fond des âges. Pas<br />

plus que naguère Szymanowski ne sacrifie pour autant aux facilités<br />

de l’exotisme. Le folklore lui permet d’élargir ses horizons<br />

et de renouveler son langage. A la citation, qu’il ne s’autorise<br />

que dans le ballet montagnard Harnasie, il préfère d’ailleurs un<br />

«folklore imaginaire» à la Bartók.<br />

La Quatrième Symphonie (Symphonie concertante) illustre cette nouvelle<br />

manière. Szymanowski se la destinait, pour s’assurer des rentrées<br />

d’argent grâce à des tournées en Europe – à Paris, il la joue<br />

avec Pierre Monteux le 25 février 1934: il venait de démissionner<br />

de l’Académie de musique et ne pouvait vivre de ses seuls droits<br />

d’auteur. Pianiste au jeu clair et raffiné mais limité techniquement,<br />

il se contentait d’accompagner les violons ou les voix. Les Mazurkas<br />

op. 50, déjà, lui servaient de bis. La Concertante est adaptée à<br />

ses mains. «Concerto» à l’origine, elle devient ‹symphonie›, sans<br />

doute pour éviter la comparaison avec les doigts plus aguerris<br />

4


Karol Szymanowksi<br />

(Photographie prise par Robert Viollet, 1936)<br />

d’un Prokofiev ou d’un Bartók. Lorsqu’il cesse de la jouer, épuisé<br />

par des voyages qui aggravent sa tuberculose, Szymanowski s’attelle<br />

à un Concertino plus facile, «laissant la Symphonie aux vrais<br />

pianistes» – notamment au dédicataire, le fidèle Arthur Rubinstein.<br />

Entre impressionnisme et primitivisme<br />

Le moderato initial ressortit librement à la forme sonate, avec un<br />

premier thème confié aux deux mains à l’unisson, assez tonalement<br />

dessiné malgré ses chromatismes, inauguré par un motif de<br />

tyrolienne. Comme chez Bartók, le piano est parfois traité en<br />

instrument à percussion, à travers de rudes ostinatos rythmiques,<br />

alors que l’ébauche de développement renoue avec les irisations<br />

impressionnistes. Ces irisations caractérisent la première partie<br />

de l’Andante molto sostenuto de forme ternaire, où l’on respire<br />

l’air pur et raréfié des sommets: la mélopée de flûte, au début, a<br />

même quelque chose d’orientalisant, tandis que les arpèges du<br />

piano colorent délicatement l’ensemble. Plus verticale, plus compacte,<br />

la section médiane assombrit l’atmosphère. Précédé d’un<br />

rappel du premier mouvement, l’allegro ma non troppo ma agitato<br />

ed ansioso, entre le rondo et la forme ternaire, est porté par<br />

un rythme d’oberek vigoureux – celui de mazurka domine dans<br />

le moderato molto tranquillo central. Fanfares joyeuses, tourbillons<br />

de doubles croches en toccata, martèlements de la percussion:<br />

tout exalte les forces primitives de la vie et de l’instinct.<br />

«Danse orgiaque», annonce Szymanowski, toujours fidèle à Dionysos,<br />

qui a seulement quitté l’Orient pour les Tatras…<br />

Podcast:<br />

Teamwork (E)<br />

5


Par ses trois mouvements, la Symphonie s’apparente au concerto<br />

classique. Szymanowski clarifie l’harmonie, allège l’effectif: luimême<br />

parle d’un «orchestre classique», citant le nom de Mozart.<br />

Les emprunts à l’esprit du folklore accompagnent un retour à la<br />

musique pure, sans qu’il renie son goût pour le raffinement sonore:<br />

s’opère ici, plus qu’un tournant radical, une synthèse. Ce<br />

retour s’était d’ailleurs amorcé dès 1917, avec la Troisième Sonate<br />

pour piano et le Premier Quatuor. L’indépendance de la Pologne a<br />

conforté, autant qu’elle l’a provoquée, l’évolution d’un langage<br />

et d’une esthétique.<br />

Un double chant du cygne<br />

Alors qu’il achève la Concertante, Szymanowski songe à un Concerto<br />

pour violon, espérant être stimulé par l’ami Kochański. Celui-ci,<br />

en effet, passe une partie de l’été 1932 à Zakopane: ainsi naît<br />

l’op. 61, dernière collaboration entre les deux musiciens. Un an<br />

plus tard, le violoniste souffre d’étranges et terribles douleurs,<br />

premiers symptômes d’un cancer du foie. Quand il crée le Concerto,<br />

à bout de forces, prématurément vieilli, il répète assis, s’effondre<br />

dans sa loge après le concert. Il meurt le 12 janvier 1934 à New<br />

York, où il enseignait à la Juilliard School. Szymanowski lui survivra<br />

à peine plus de trois ans: le Second Concerto pour violon constitue<br />

leur chant du cygne.<br />

Si les sections du Premier Concerto s’enchaînaient naturellement,<br />

le Second s’articule nettement en deux parties, que sépare la cadence<br />

de Kochański. Le moderato molto tranquillo, à la fois forme<br />

sonate et forme ternaire, confie au soliste le premier thème, d’abord<br />

confiné dans l’intervalle de tierce mineure avant de s’élever en<br />

une longue phrase lyrique où surgit la quarte lydienne des Tatras.<br />

Il devient ensuite un thème de marche, un grand crescendo conduisant<br />

à un climax suivi d’un andante sostenuto plus serein,<br />

polyphoniquement très serré, sorte de pause avant la reprise.<br />

Après la cadence en doubles cordes, l’allegramente molto energico<br />

coruscant ressemble à une marche de montagnards, avec ses<br />

syncopes, sa quarte lydienne, ses rythmes rudes. Cette marche fait<br />

écho à celle de la première partie, comme fait écho à l’andante<br />

sostenuto l’andante molto tranquillo qui lui succède, où des sono-<br />

6


ités d’une subtilité quasi impressionniste suspendent le temps.<br />

La reprise de la marche confirme la structure ternaire de cette seconde<br />

partie, mais aussi la structure symétrique de tout le concerto.<br />

Classicisme et orgie de brigands<br />

Ce Concerto entretient avec la Concertante la même relation gémellaire<br />

que le Premier Concerto avec la Troisième Symphonie. Il la rejoint<br />

par la clarté de son instrumentation, un certain classicisme<br />

du propos: «Toujours aucune ‹recherche›, écrit Szymanowski, et<br />

la même insouciance du ‹moderne› à tout prix que dans le Concerto<br />

pour piano (sic).» Par les emprunts au folklore aussi: la seconde<br />

partie, comme le finale de la Concertante, pourrait être, pour reprendre<br />

Berlioz, une «orgie de brigands». Mais ce folklore devient<br />

de plus en plus imaginaire, de plus en plus stylisé – à la fin de sa<br />

vie, Szymanowski prend avec lui ses distances et ne cesse de mettre<br />

en garde les jeunes compositeurs polonais contre les dangers<br />

d’une utilisation trop sommaire. Sa dernière œuvre achevée, les<br />

Deux Mazurkas op. 62, d’un dépouillement quasi abstrait, résonnera<br />

comme un adieu.<br />

Le Second Concerto n’est pas si éloigné du Premier: d’une seule<br />

coulée, de même durée, il ne renoue pas davantage, quelles que<br />

soient les difficultés de la partie soliste, avec la virtuosité traditionnelle.<br />

Il rejoint aussi son aîné par son lyrisme intense, même si<br />

l’extase mystique, l’érotisme torride se sont mués, comme dans<br />

la Concertante, en un vitalisme conquérant. Dans l’un comme<br />

dans l’autre concerto, Szymanowski, à sa façon, se pose en héritier<br />

de l’effusion romantique, parlant lui-même ici de son «romantisme<br />

ressuscité» et qualifiant l’opus 61 d’«horriblement sentimental».<br />

Une façon de récuser le néoclassicisme ambiant qu’il<br />

déplore et auquel il n’a jamais sacrifié.<br />

L’écriture, pour se rapprocher parfois de l’harmonie traditionnelle,<br />

garde une profonde originalité, avec ses oscillations tonales et<br />

modales, ses croisements de références folkloriques et d’effluves<br />

orientalisants, synthèse des acquis de tout un itinéraire créateur:<br />

dernière œuvre pour une formation de plusieurs instruments de<br />

Szymanowski, le Second Concerto est un testament musical.<br />

7


Aimait-il Brahms?<br />

Karol Szymanowski au miroir de Johannes Brahms<br />

Didier van Moere<br />

Quoi de commun entre le fils de paysan bourru et le hobereau<br />

esthète, entre l’Allemand du Nord et le Polonais d’Ukraine? Le<br />

jeune Brahms jouait dans les auberges, le jeune Szymanowski<br />

fréquentait les manoirs. Leur enfance ne fut pas marquée par le<br />

même opéra: Les Noces de Figaro pour l’un, Lohengrin pour l’autre.<br />

Après Wagner, c’est Strauss qui fascina Szymanowski. Il confia<br />

pourtant au Wiener Leben, en 1912: «Alors que je connaissais<br />

déjà Strauss, j’ai commencé à apprécier Brahms. Je préfère une<br />

mesure de Brahms à, par exemple, toute la musique française<br />

contemporaine, qui est trop superficielle.» Allons donc: la capitale<br />

des Habsbourg, où il veut faire carrière, vaut bien un mensonge.<br />

Certes il aime jouer avec des violonistes la Troisième Sonate<br />

pour violon. Mais il écrira une dizaine d’années plus tard à propos<br />

de «l’art noblement solitaire de Brahms»: « […] il n’a pas su<br />

franchir les portes de l’académisme esthétisant. La beauté incontestable,<br />

énigmatique et triste de cette musique […] ferme les<br />

yeux à la vie. Rien dans cet art ne se développe. Il est […] comme<br />

une statue inanimée dans un musée. Rendons-lui l’hommage<br />

qu’il faut.» Et Szymanowski «s’ennuie un peu» quand il découvre<br />

à Paris, en 1933, le Double Concerto…<br />

Blog:<br />

Szymanowski<br />

vs. Brahms (E)<br />

L’aîné, cependant, a un temps marqué le cadet: le jeune compositeur<br />

des Préludes, des Études op. 4, des Variations op. 3 et op. 10 n’ignorait<br />

pas le piano brahmsien, loin de là. Certaines pièces, à y regarder<br />

de près, ont retenu la leçon. Mais les Symphonies? Quand Szymanowski<br />

qui, lui non plus, n’ira pas au-delà de sa Quatrième, compose<br />

sa Première, il ne ressemble guère à Brahms. Là où celui-ci,<br />

déjà quadragénaire, compose un chef-d’œuvre mûri depuis plus<br />

9


de quinze ans, et prend enfin rang parmi les grands symphonistes<br />

allemands, Szymanowski, dans l’impatience de ses vingtquatre<br />

ans, ne relève qu’à moitié le défi, renonçant même au mouvement<br />

lent. Coup de maître contre coup d’essai. Le Polonais<br />

n’avait pourtant pas à craindre, au même titre que l’Allemand,<br />

l’ombre géante de Beethoven. Leur itinéraire symphonique ne se<br />

ressemble guère: Szymanowski n’adopte jamais la structure traditionnelle<br />

en quatre mouvements, à laquelle Brahms reste fidèle.<br />

Deux mouvements à défaut de trois pour l’inachevée Première,<br />

deux aussi, suffisants cette fois, pour la Deuxième, un poème symphonique<br />

en guise de Troisième, trois mouvements pour la dernière<br />

qui est un concerto déguisé. Pour ne rien dire des différences<br />

de langage – la musique tzigane, par exemple, n’a pas modifié<br />

celui de Brahms alors que la musique montagnarde a profondément<br />

renouvelé celui de Szymanowski. Chez celui-ci, chaque<br />

symphonie correspond à une période de son itinéraire, permettant<br />

d’apprécier son évolution: vingt-six ans séparent la Première de la<br />

Quatrième. Neuf ans seulement se sont écoulés entre la Première<br />

et la Quatrième de Brahms, qui ne change pas de visage.<br />

Szymanowski serait-il donc un anti-Brahms? Pas vraiment. Alors<br />

que deux générations les séparent, leurs symphonies apportent<br />

une réponse à la même question: celle de l’héritage beethovénien.<br />

Brahms, comme Bruckner ou Mahler, avait donné la sienne,<br />

la plus proche dans l’esprit du compositeur de l’Héroïque. Szymanowski<br />

ne liquide pas l’héritage. Forme complexe mais achevée,<br />

la Deuxième Symphonie associe la sonate, la fugue et la variation,<br />

trois piliers de l’univers beethovénien… et de l’univers brahmsien.<br />

Si la fugue orchestrale, à la fin, conduit Szymanowski là où<br />

Brahms ne s’est pas risqué, les Variations sont à cette Deuxième<br />

Symphonie ce que la passacaille finale est à la Quatrième de Brahms.<br />

Et Szymanowski repense lui aussi la forme sonate, qu’il ne renie<br />

pas même s’il l’aménage à sa façon, plus affranchi, par exemple,<br />

du développement dialectique à la (ou «de») Beethoven. Jusque<br />

dans le mouvement unique de la Troisième, qu’il a finalement<br />

qualifié de «symphonie»: «Puisque j’éprouve une répulsion physique<br />

pour les «poèmes symphoniques» (comme titre), je préfère<br />

l’appeler symphonie.»<br />

10


N’ont-ils pas, au fond, été à la même école, ne professent-ils pas<br />

le même attachement à la grande tradition de la musique allemande,<br />

du moins à travers Bach et Beethoven? L’adolescent que<br />

forme dans son école de musique d’Elisavetgrad le Rhénan Gustav<br />

Neuhaus, fervent wagnérien au demeurant, fréquente assidûment<br />

le Cantor et le maître de Bonn même s’il fait son miel de Scriabine.<br />

Quand, bouleversé par la nouveauté stravinskienne, Szymanowski<br />

déclarera «commencer à haïr les Allemands», il s’empressera<br />

d’ajouter: «sauf les anciens, naturellement.» Il vénérait le dernier<br />

Beethoven. Ne va-t-il pas, à propos des Mazurkas, déclarer qu’il<br />

«aimerait montrer combien il a étudié de près, en son temps,<br />

Le Clavier bien tempéré»? S’il voyait en Noskowski, créateur limité<br />

mais excellent pédagogue, un professeur plus qu’un maître, il a<br />

acquis auprès de lui une solide formation contrapuntique, ce<br />

«métier» – il écrit souvent le mot en français – dont il ne cessera<br />

de souligner l’importance auprès de la jeune génération des compositeurs<br />

polonais. La création relève d’abord, pour lui, du patient<br />

artisanat. N’était-ce pas aussi le cas de Brahms?<br />

Podcast:<br />

Who is<br />

Szymanowski?<br />

(E)<br />

13


Un aboutissement<br />

Johannes Brahms: Symphonie N° 4<br />

Mathieu Schneider (2010)<br />

La Quatrième de Brahms, créée le 25 octobre 1885 à Meiningen<br />

constitue l’aboutissement des recherches menées par le compositeur<br />

hambourgeois dans ce domaine. Elle est d’ailleurs souvent<br />

considérée comme la plus «classique» des quatre symphonies,<br />

peut-être aussi la plus introspective et la plus mûrie, car elle fut<br />

écrite par un compositeur âgé de soixante-deux ans et fort d’une<br />

solide carrière de musicien. La tonalité de mi mineur est assez<br />

inhabituelle pour une symphonie: on pense à la Symphonie N° 44<br />

de Haydn, dite «Trauer-Symphonie», mais aussi immanquablement<br />

à la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořak, composée huit ans<br />

plus tard, et qui n’est pas sans entretenir une parenté avec cette<br />

dernière symphonie de Johannes Brahms (1833–1897).<br />

Le premier mouvement, un allegro non troppo de forme sonate,<br />

s’ouvre sur un thème élégiaque, en sixtes et tierces, exposé aux<br />

violons à l’octave et soutenu par des arpèges des violoncelles et<br />

altos, auquel Brahms fait suivre une idée secondaire plus saccadée<br />

qui amène rapidement la cadence du thème. Comme le veut<br />

la tradition depuis Haydn et Mozart, il est ensuite repris avec quelques<br />

modifications et évolue rapidement en une longue transition<br />

qui développe le thème et son idée secondaire pour introduire<br />

un motif d’appel héroïque aux cors et bois en si mineur, dont le<br />

caractère contraste radicalement avec les amples lignes mélodiques<br />

qui précédaient. Brahms le développe largement avant d’amener<br />

le second thème, mélodique et chantant, en si majeur aux bois.<br />

Le motif héroïque de la transition vient toutefois rapidement<br />

l’interrompre et conduire la musique à la fin de l’exposition. Ce<br />

n’est donc pas tant le contraste entre les deux thèmes, tous les<br />

14


Johannes Brahms<br />

(Photographie prise par Fritz Luckhardt, 1882)<br />

deux très lyriques, que Brahms exploite, mais bien l’opposition<br />

de caractère entre ce lyrisme et l’héroïsme du motif de transition.<br />

Le développement débute, comme souvent, par le retour du premier<br />

thème dans la tonalité initiale. Brahms y fait ensuite se succéder<br />

des éléments de ce thème et le motif héroïque, en ménageant<br />

de beaux contretemps rythmiques qui vitalisent le discours<br />

musical. La réexposition suit rigoureusement le schéma de l’exposition<br />

et débouche sur une grande coda brahmsienne qui exploite,<br />

avec beaucoup d’expression, les motifs du premier thème.<br />

Le deuxième mouvement, andante moderato, présente une coupe<br />

tripartite classique. Le premier thème en mi majeur est entonné<br />

au cor, dans une atmosphère irréelle et presque fantomatique.<br />

Il est repris aux bois, puis aux violons et enfin à la clarinette. La<br />

fertile inventivité mélodique de Brahms fait ensuite son travail:<br />

le thème est présenté dans des configurations mélodiques et rythmiques<br />

toujours variées, soutenu en permanence par une pulsation<br />

ferme en croches qui le porte, tel une marche, jusqu’à la fin<br />

de la première partie. Pour le second thème, en si majeur, Brahms<br />

choisit une belle alliance de timbre, entre le basson et les altos,<br />

15


auxquels répond le violoncelle. Le retour du premier thème dans<br />

la troisième partie révèle encore une couleur orchestrale différente,<br />

marquée par les pizzicati des violons et violoncelles, avec doublure<br />

arco des altos. Exploitant les variations de timbre et les développements<br />

mélodiques, Brahms achève ce mouvement dans une<br />

plénitude élégiaque.<br />

Le troisième mouvement, en ut majeur, se situe à mi-chemin<br />

entre le scherzo – dont il possède l’énergie – et le finale – dont<br />

il possède la forme (un quasi rondo-sonate) et la métrique binaire.<br />

Le début de cet Allegro giocoso présente trois motifs à la suite:<br />

un thème énergique et carré, une cellule d’anapeste et une fanfare.<br />

Ces éléments très toniques contrastent avec le second thème en<br />

sol majeur entendu, grazioso, aux violons. Le premier thème<br />

s’impose à nouveau, est développé, puis presque transfiguré, lorsque<br />

Brahms le fait jouer aux cors dans la section poco meno presto.<br />

Le retour du tempo initial sonne comme une réexposition, où<br />

l’on entend les deux thèmes principaux avant la coda où Brahms<br />

ajoute un triangle.<br />

Le finale, allegro energico e passionato, est de tous les mouvements<br />

symphoniques de Brahms le plus singulier. Il a l’apparence<br />

d’un chant du cygne qui ne revient pas seulement à Beethoven,<br />

mais à Bach. Brahms construit en effet ce mouvement en forme<br />

de passacaille sur un thème en mi mineur emprunté à la Cantate<br />

BWV 150 «Nach dir, Herr». Celui-ci, placé à la basse, sera répété<br />

trente-cinq fois en tout, sans jamais donner à l’auditeur un sentiment<br />

de lassitude. Le thème est énoncé une première fois à nu,<br />

en choral, aux bois et aux cuivres. Brahms lui fait subir ensuite<br />

toutes sortes de variations: modifications rythmiques et métriques,<br />

adjonctions de mélodies, changements de caractère, de style (certains<br />

contrepoints imitent vraiment Bach)… Un épisode central<br />

à 3/2 donne presque l’impression d’un mouvement lent inséré<br />

au milieu de cet allegro. Le retour conjoint de la présentation initiale<br />

du thème et du tempo du début sonne comme une réexposition<br />

qui s’achève par une coda brillante. Transcendant Beethoven<br />

jusqu’à revenir à Bach, Brahms accomplit dans ce mouvement la<br />

synthèse d’un siècle et demi de musique allemande.<br />

16


Rückbesinnung und Aufbruch<br />

Karol Szymanowski: Symphonie N° 4<br />

und Violinkonzert N° 2<br />

Stefan Keym<br />

Die politischen Ereignisse am Ende des Ersten Weltkriegs brachten<br />

nicht nur für die polnische Nation, sondern auch für das Leben<br />

Karol Szymanowskis einschneidende Veränderungen mit sich.<br />

Ende 1918 wurde nach 123 Jahren wieder ein selbständiger polnischer<br />

Staat gegründet. Zur gleichen Zeit verwüsteten Truppen<br />

der russischen Bolschewisten das Anwesen in einem kleinen ukrainischen<br />

Dorf, in dem Szymanowski bis dahin gelebt hatte. Es<br />

lag so weit östlich, dass es auch nach dem für Polen günstigen Ausgang<br />

des polnisch-sowjetischen Kriegs auf sowjetischer Seite verblieb.<br />

Der Komponist sah sich gezwungen, seine bisherige Heimat<br />

für immer zu verlassen, und führte längere Zeit ein ruheloses<br />

Wanderleben. Eine Art zweite Heimat fand er in Zakopane in<br />

der Tatra, das damals das polnische Zentrum nicht nur des Wintersports,<br />

sondern auch der künstlerischen Bohème bildete. Dort<br />

begeisterte er sich für die Musik und die Tänze der Góralen (der<br />

polnischen Bergbewohner), die man damals noch für ein Residuum<br />

einer urpolnischen, «lechitischen» Musik hielt, die noch<br />

nicht von der westlichen Tradition kontaminiert sei.<br />

Podcast:<br />

Polish Influences<br />

(E)<br />

Dieser politisch-biographische Hintergrund trug zusammen mit<br />

dem ästhetischen Klimawechsel der Zwanziger Jahre dazu bei,<br />

dass Szymanowski in seinem Schaffen eine weitere Stilwende vollzog<br />

hin zu einer eher neoklassizistischen, transparenten Schreibweise.<br />

Außerdem setzte er nun auch folkloristische Elemente ein,<br />

für die er früher nur Verachtung übrig gehabt hatte. Freilich ging<br />

es ihm nicht um eine akademische Einzwängung dieses Materials<br />

in klassische Formen wie Fuge, Sonate oder Variation (ein Verfahren,<br />

das im 19. Jahrhundert diverse polnische Komponisten<br />

19


verwendet hatten und das er plastisch mit «Vögeln in Käfigen» verglich).<br />

Vielmehr wollte er durch Rückgriff auf diese vermeintlich<br />

urwüchsigen und tief im Volksgeist verwurzelten Elemente zu<br />

einer neuen, der polnischen Nation entsprechenden Klangsprache<br />

finden. Neben dem Ballett Harnasie, das fast durchgängig auf<br />

folkloristischem Material basiert, schlug sich diese Tendenz auch<br />

in seinen zwei späten konzertanten Orchesterwerken nieder.<br />

Podcast:<br />

Teamwork (E)<br />

Symphonie N° 4<br />

Die Vierte Symphonie (Symphonie concertante) entstand binnen<br />

weniger Wochen im Frühjahr 1932. Ähnlich wie die Dritte Symphonie<br />

lässt sie sich nicht leicht in eine Gattungsschublade einordnen:<br />

Sie bewegt sich an der Grenze zwischen Symphonie und<br />

Solokonzert. Szymanowski konzipierte den Klavierpart nicht zuletzt<br />

für den eigenen Bedarf, da er nach seinem vorzeitigen Abgang<br />

als Rektor der Warschauer Musikakademie auf Einnahmen<br />

aus seinen internationalen Konzertauftritten als Pianist und<br />

Komponist angewiesen war.<br />

Das Klavier wird in der Vierten Symphonie meist als Soloinstrument<br />

behandelt. Allerdings treten öfter weitere Instrumente aus dem<br />

Orchester als Solisten hervor (vor allem Violine und Flöte), wie<br />

es das im Untertitel «concertante» benannte Gattungsvorbild erfordert.<br />

Darüber hinaus gibt es jedoch keine engeren Bezüge zu<br />

Form oder Stil der Sinfonia concertante des 18. Jahrhunderts. Szymanowski<br />

ging es nicht wie Strawinsky um eine direkte Verarbeitung<br />

und Verfremdung derartiger historischer Modelle. Im weiteren<br />

Sinne kann das Werk jedoch durchaus als neoklassizistisch<br />

bezeichnet werden: Es ist deutlich transparenter und leichter angelegt<br />

als Szymanowskis frühere Symphonien. Auch die Harmonik<br />

nähert sich wieder einer tonalen und konsonanteren Klangsprache<br />

an. Allerdings weicht sie oft in subtiler, überraschender<br />

Weise von den erwarteten traditionellen Fortschreitungen ab.<br />

Zudem verzichtet der Komponist auf eine tonale Einheit, denn<br />

der erste Satz steht in F, während die beiden folgenden Sätze,<br />

die ineinander übergehen, auf A zentriert sind.<br />

20


Die einzelnen Sätze<br />

Die Form des überwiegend heiter gestimmten Kopfsatzes (Moderato)<br />

ähnelt dem Sonatenschema. Allerdings weist er drei Themen<br />

auf, und die Reprise des Hauptthemas steht in D. Auffällig ist das<br />

Changieren zwischen großer und kleiner Terz, dem strukturbildenden<br />

Intervall des ganzen Werks. Der Anfang ist (wie in früheren<br />

Werken Szymanowskis) von vornehmer Zurückhaltung und Understatement<br />

geprägt, das die Hintergrundfolie liefert für eine<br />

wirkungsvolle Steigerung.<br />

Podcast:<br />

The four symphonies<br />

in a<br />

nutshell (E)<br />

Der langsame Mittelsatz (Andante molto sostenuto) ist in einer<br />

einfachen dreiteiligen Form gehalten, wobei das Material des ersten<br />

und zweiten Teils im dritten zusammengeführt wird. Im ersten<br />

Teil tritt das Klavier gegenüber Flöte und Solovioline zurück. Die<br />

Wiederkehr des Hauptthemas bildet den Höhepunkt des Satzes.<br />

Das Finale (Allegro non troppo, ma agitato ed ansioso) ist rondoartig<br />

gestaltet, verzichtet jedoch auf die traditionelle refrainartige<br />

Wiederkehr der Grundtonart. Szymanowski kombiniert hier verschiedene<br />

Varianten des Mazurka-Rhythmus (u.a. den schnellen<br />

Oberek), dessen nationalpolnische Konnotation seit Chopin allgemein<br />

bekannt war. Darüber hinaus werden diverse motivische<br />

Elemente aus den ersten beiden Sätzen aufgegriffen. Der prägende<br />

Eindruck ist jedoch eine sehr motorische Bewegung (mit vielen<br />

Ostinati), die sich zu einem orgiastischen Tanz steigert. Darin<br />

zeigt sich einmal mehr Szymanowskis Neigung zum «Dionysischen»<br />

und Expressiven, von der er sich – anders als Strawinsky –<br />

auch in den 1920er und 1930er Jahren nie distanziert hat.<br />

Aufgrund ihrer relativen Eingängigkeit erzielte die Vierte Symphonie<br />

seit ihrer Uraufführung am 9. Oktober 1932 in Posen einen für<br />

Szymanowski seltenen unmittelbaren Publikumserfolg; dagegen<br />

gingen die jungen polnischen Komponisten ab diesem Moment<br />

zunehmend auf Distanz zu ihm, da sie in dem Werk eine Rückwendung<br />

zu überholten Mustern zu sehen glaubten. Die Hintergründigkeit<br />

der darin von Szymanowski geführten Auseinandersetzung<br />

mit der Tradition wurde erst später wahrgenommen.<br />

21


Violinkonzert N° 2<br />

Noch vor der Uraufführung der Vierten Symphonie begann Szymanowski<br />

sein nächstes, letztes Orchesterwerk, das eng mit ihr verwandte<br />

Zweite Violinkonzert. Wie bei dem Ersten Violinkonzert<br />

arbeitete er mit seinem Freund, dem Geiger Paweł Kochański zusammen,<br />

der die Solokadenz in der Mitte des Werks beisteuerte.<br />

Das erst im Herbst 1933 orchestrierte und am 6. Oktober 1933<br />

in Warschau uraufgeführte Konzert kann insofern kaum als «neoklassizistisch»<br />

bezeichnet werden, als es keinerlei klassischen<br />

Formschemata folgt. Es weist vielmehr eine freie durchkomponierte<br />

Form aufweist, die durch die Kadenz in zwei Hälften gegliedert<br />

und durch das refrainartig wiederkehrende erste Thema<br />

zusammengehalten wird. Dieses in a-moll gehaltene Thema besitzt<br />

einen leicht melancholisch-nostalgischen Einschlag.<br />

Der Ausdruck des ganzen Werks ist lyrisch und eher introvertiert,<br />

steigert sich jedoch gelegentlich zu ekstatischen Höhepunkten.<br />

Das motivische Material besteht primär aus Figuren und harmonischen<br />

Wendungen, die Szymanowski aus der polnischen Folklore<br />

abgeleitet hat (góralische Tonleiter mit übermäßiger Quarte und<br />

kleiner Septe; weitere modale Fortschreitungen; melodischer Quartfall<br />

bei Kadenzen; bordunartige Haltetöne etc.). Auch die Übereinanderschichtung<br />

ähnlicher melodischer Linien erinnert an die<br />

musikalische Folklore der Góralen. Ihr entspricht auch die weitgehende<br />

Konzentration des Werks auf geradtaktige Metren (bis<br />

auf eine Andantino-Episode), die in Gegensatz zu Polonaise und<br />

Mazurka, den im 3/4-Takt gehaltenen Nationaltänzen des polnischen<br />

Flachlands, steht.<br />

Das Konzert zeigt noch einmal Szymanowskis Kunst, motivische<br />

Zellen innerhalb einer ununterbrochenen Melodielinie zu variieren<br />

und kontinuierlich weiterzuentwickeln. Bei seiner abschließenden<br />

Wiederkehr gerät das Hauptthema zunächst in einen<br />

krisenhaften Zustand, bei dem die tonale Orientierung verlorenzugehen<br />

droht, bevor ein erneuter Aufschwung zu einem optimistischen<br />

Ende mit dem Marschthema aus der Allegramente-Episode<br />

in A-Dur führt.<br />

23


Brahms und ich<br />

Oder: Nähe und Distanz<br />

Auszüge aus Karol Szymanowskis Schriften<br />

Blog:<br />

Szymanowski<br />

vs. Brahms (E)<br />

Bewunderung<br />

«Je älter ich werde, desto höher schätze ich die alten Meister.<br />

Als ich Richard Strauss gut genug kannte, begann ich, Brahms<br />

zu mögen. Beispielsweise ziehe ich einen Takt von Brahms der<br />

gesamten modernen französischen Musik vor, die mir zu oberflächlich<br />

ist. Aber bitte verstehen Sie meine Aussage über Richard<br />

Strauss nicht falsch: Er ist ein großartiger Musiker. Ich habe<br />

auch den größten Respekt vor Mahler, den ich erst seit einigen<br />

Jahren völlig verstehe.»<br />

(1912)<br />

Zweifel<br />

«Der klassizistischen Haltung Max Regers, der über Brahms fast<br />

bis zu Bach’schen Traditionen zurückreicht, steht als Neokonservatismus<br />

sui generis das scheinbare ‹Neuerertum› Gustav Mahlers<br />

gegenüber.»<br />

«[…] Johannes Brahms, dessen Kunst, ungeachtet ihres absoluten<br />

Werts, bei der Entwicklung der neueren Musik fast keine Rolle<br />

gespielt hat.»<br />

(um 1926)<br />

Ablehnung<br />

«Von dem Augenblick an, in dem ich mich der deutschen Musik<br />

‹objektiv› nähern konnte und meine Hände von ihrem Einfluss<br />

befreit hatte (obwohl sie mir zugegebenermaßen stets tiefe, aber<br />

24


kalte Bewunderung einflößte), begann ein deutlich reineres Polentum<br />

– keine gefärbten Scherenschnitte, keine Trachten oder Roben,<br />

sondern signifikantes, tief empfundenes Polentum – durch meine<br />

Musik zu strömen.»<br />

(1923)<br />

Karol Szymanowski in seinem Chalet «Atma» im polnischen Zakopane, 1935<br />

«Die Rückbesinnung auf konstruktiv-formale Musik ging in<br />

Deutschland immer mit reaktionären Tendenzen einher (Brahms).»<br />

(um 1926)<br />

Aufbruch<br />

«Unsere Musik muss ihre uralten Rechte wiedergewinnen: unbedingte<br />

Freiheit, völlige Loslösung von der Herrschaft der ‹gestern›<br />

geschaffenen Normen. Möge sie ‹national› in ihrer volkstümlichen<br />

Eigenständigkeit sein, jedoch furchtlos dorthin streben, wo die<br />

von ihr geschaffenen Werte zu allgemein menschlichen Werten<br />

werden; möge sie ‹national› sein, aber nicht ‹provinziell›.»<br />

(1920)<br />

«In meiner Musik sollte man nicht nach Kosmopolitismus oder<br />

– schlimmer noch – nach Internationalismus suchen. Man wird<br />

nur das Europäische finden, und dies bedeutet keine Negation<br />

des Polnischen; wir haben das Recht, Europäer zu sein.»<br />

(1923)<br />

25


Höhepunkt und Abschluss<br />

Johannes Brahms: Symphonie N° 4<br />

Detlef Giese<br />

Die Entstehung von Brahms’ letzter Symphonie fällt in die Sommermonate<br />

der Jahre 1884 und 1885. Brahms hielt sich in diesen<br />

beiden Jahren in seinem Ferienort Mürzzuschlag in der Steiermark<br />

auf, und seine Arbeit galt in erster Linie einem neuen Orchesterwerk,<br />

worüber er sogar seine engsten Vertrauten im Unklaren ließ.<br />

Diese Verschlossenheit besaß einen Grund: Wie schon häufig zuvor<br />

war sich Brahms auch im Falle seiner Vierten Symphonie höchst<br />

unsicher, ob sie wirklich gelungen sei. Bevor er die Symphonie<br />

für eine öffentliche Aufführung und zum Druck freigab, wollte<br />

er das Urteil einiger prinzipiell wohlmeinender Freunde und Kritiker<br />

hören. Im Oktober 1885 spielte er die Symphonie zusammen<br />

mit dem Komponisten Ignaz Brüll auf zwei Klavieren. In<br />

Anwesenheit u.a. von Eduard Hanslick sowie von Hans Richter,<br />

die sich als Kritiker bzw. Dirigent sehr für Brahms eingesetzt hatten,<br />

fand das Werk eine eher zurückhaltende Aufnahme. Es schien<br />

sich beim ersten Hören nicht recht zu erschließen, zu dicht und<br />

komplex stellte sich das kompositorische Gewebe dar, zu wenig<br />

einprägsam erschienen die verwendeten Motive und Themen.<br />

Podcast:<br />

Brahms and<br />

Szymanowski (E)<br />

Brahms nahm daraufhin zwar eine Reihe von Änderungen vor,<br />

die jedoch lediglich Details, nicht aber die eigentliche Substanz<br />

betrafen. Mit der Einstudierung betraute er Hans von Bülow,<br />

neben Richter der führende Dirigent seiner Zeit und nach seiner<br />

Abkehr von Wagner engagierter Förderer Brahms’, und dessen<br />

bestens geschultes Meininger Hoforchester. Die Uraufführung<br />

Ende Oktober 1885 leitete jedoch Brahms persönlich. Die Konzerte<br />

in Meiningen sowie in verschiedenen westdeutschen und niederländischen<br />

Städten, die im Rahmen einer Orchestertournee angesteuert<br />

wurden, erzielten große Erfolge.<br />

27


Verschattete Töne<br />

In Brahms’ Wahlheimat Wien jedoch fand das Werk zunächst<br />

kein sonderliches Echo. Vor allem war es die ungewöhnliche, den<br />

Erwartungen nur bedingt entsprechende Formgebung und Klanggestalt,<br />

auch schien das ausführende Orchester, die Wiener Philharmoniker<br />

unter Hans Richter, nicht ganz auf der Höhe seiner<br />

Leistungsfähigkeit zu sein. Erst elf Jahre später, in Brahms’ Todesjahr<br />

1897, erklang die Vierte Symphonie erneut in Wien – diesmal<br />

jedoch mit weitaus größerer Resonanz.<br />

Gleichwohl spiegelt sich bereits in den ersten, nicht immer uneingeschränkt<br />

zustimmenden Urteilen eine Haltung, die für die<br />

Rezeption dieser Symphonie insgesamt kennzeichnend wurde.<br />

Auch aus heutiger Perspektive erscheint es durchaus verständlich,<br />

wenn zeitgenössische Beobachter dem Werk ein Übermaß an<br />

konstruktiver Dichte attestierten. Der eigentümliche Klangcharakter,<br />

in erster Linie durch dunkle, verschattete Töne hervorgerufen,<br />

trug ebenso dazu bei, Brahms’ neue Symphonie im Vergleich<br />

zu seinen Vorgängerwerken als weniger gefällig und fasslich anzusehen.<br />

Auf der anderen Seite gelang es Brahms jedoch, aus nur<br />

wenigen Grundbausteinen ein verästeltes Gefüge musikalischer<br />

Gedanken herzustellen. Und dass darüber hinaus Brahms’ Musik<br />

trotz ihrer recht komplizierten Faktur keineswegs einer elementar<br />

wirksamen Ausdruckskraft entbehrt, erschließt sich bereits beim<br />

ersten Hören.<br />

Die ungewöhnlichen kompositionstechnischen Verfahren, zu<br />

denen nicht zuletzt bewusste Rückgriffe auf ältere Techniken des<br />

Komponierens gehören, werden zu großen Teilen mit traditionellen<br />

Formmodellen verbunden. So folgt der Eingangssatz mit<br />

seiner Sonatenform einer Struktur, die spürbar an klassischen Vorbildern<br />

orientiert ist – insbesondere Beethoven stand hierbei Pate.<br />

Der langsame zweite Satz ist als Liedform mit zwei charakteristischen<br />

Themen zu deuten, während an dritter Stelle ein scherzoartiger<br />

Satz in rascher Bewegung und gesteigerter Dynamik steht.<br />

Lediglich das Finale ist einem konstruktiven Prinzip verpflichtet,<br />

das über den klassischen Stil hinaus in die Barockzeit zurückweist.<br />

28


Konzentration und Strenge<br />

Wohl nirgends sonst zeigt sich Brahms’ ganz eigene Kunst des<br />

Komponierens so anschaulich wie im Kopfsatz dieser Symphonie.<br />

Was er zu Beginn vorstellt, ist im strikten Sinn kein profiliert umrissenes<br />

Thema, sondern eher eine Folge einzelner Intervalle,<br />

die sich erst nach und nach zu strengeren Motivbildungen verdichten.<br />

Brahms verzichtet hier auf eine prägnante musikalische<br />

Gestalt zugunsten der Arbeit mit einem zunächst noch wenig konturierten<br />

Material. Die auf den ersten Blick so einfachen Tonfolgen<br />

des Anfangs, die auf einer ebenso einfachen harmonischen Grundlage<br />

fußen, gewinnen erst im Prozess ihrer Ab- und Umwandlung<br />

Sinn und Bedeutung. Somit zeigt sich erst in der sukzessiven Entfaltung<br />

des Satzes das gestalterische Potenzial der von Brahms<br />

verwendeten Figuren. Ungemein konzentriert und von einer geradezu<br />

zwingenden Strenge des symphonischen Denkens getragen,<br />

entwickelt sich ein musikalisches Geschehen von äußerster Dichte.<br />

Podcast:<br />

New Wine<br />

in old bottles –<br />

Valery Gergiev<br />

rehearses<br />

Brahms and<br />

Szymanowski (E)<br />

Das darauf folgende Andante moderato ist hingegen viel stärker<br />

von Elementen des Melodischen geprägt. Der Satz beginnt mit<br />

einer einstimmigen Linie, die zunächst von den Bläsern vorgetragen<br />

wird, bevor auch die Streicher (die pizzicato zu spielen haben)<br />

beteiligt werden. Die Melodie selbst gewinnt ihren eigentümlichen<br />

Charakter dadurch, dass sie auf einer alten Kirchentonart, dem<br />

Phrygischen, basiert und weder in Dur noch in Moll steht. Eine<br />

zweite, weit ausschwingende Kantilene, die von den Violoncelli<br />

in hoher Lage eingeführt wird, ordnet sich in den expressiven<br />

Gestus des Satzes zwanglos ein. Der lyrische, eher verhaltene<br />

Ton wird zwar zwischenzeitlich von kräftigeren Farben abgelöst,<br />

bleibt aber insgesamt vorherrschend.<br />

Der dritte Satz zeigt hingegen einen gänzlich anderen Charakter.<br />

Über weite Strecken wird das gesamte Orchester (einschließlich<br />

des Triangels) beschäftigt, in ihrem energischen Vorwärtsdrängen<br />

erhält die Musik ein betont extrovertiertes Gepräge – als ob Brahms<br />

schon an dieser Stelle die Stimmung eines Finales in der Tradition<br />

Haydns anschlagen wollte.<br />

31


Für den Schlusssatz findet er indes ein Gestaltungsprinzip, das<br />

gegenüber den Finallösungen der Wiener Klassiker und der Romantiker<br />

bis Mendelssohn und Schumann neue Wege geht. Brahms<br />

gründet diesen Satz, mit dem wieder das e-moll des Symphoniebeginns<br />

aufgenommen wird, auf einer feststehenden Basslinie.<br />

Das achttaktige Schema, das geradezu zwangsläufig den harmonischen<br />

Fortgang des Tonsatzes bestimmt, wird beständig aneinandergereiht<br />

und taucht insgesamt 31 Mal auf – wobei es Brahms<br />

allerdings gelingt, die einzelnen Variationen so ineinanderzublenden,<br />

dass der Eindruck eines beständigen Fließens von immer<br />

neuen musikalischen Gestalten entsteht. Durch einen zwischenzeitlichen<br />

Taktwechsel, der eine Verlangsamung des Grundtempos<br />

suggeriert, schafft Brahms sogar eine ebenso sinn- wie wirkungsvolle<br />

Binnengliederung: Zwei kräftige, bewegte Abschnitte werden<br />

durch einen auch dynamisch spürbar zurückgenommen Mittelteil<br />

interpoliert. Statt des massiven Klangs des großen Orchesters<br />

treten nunmehr subtile Bläserfarben zutage: zum einen die Solo-<br />

Flöte, zum anderen choralartige Posaunen- und Hornklänge.<br />

Bei der Gestaltung des Finales ließ sich Brahms von einer Musik<br />

anregen, die er erst unmittelbar vor der Komposition dieses Satzes<br />

kennengelernt haben dürfte. Im Herbst 1884 – nachdem die beiden<br />

ersten Symphoniesätze bereits vorlagen – erschien im Rahmen<br />

der Ausgabe der Bach-Gesellschaft, deren Subskribent Brahms<br />

war, ein neuer Band mit Kirchenkantaten. Unter ihnen befand<br />

sich die Kantate N° 150 «Nach dir, Herr, verlanget mich», ein Frühwerk<br />

Bachs, in dessen Schlusschor der spätere Thomaskantor mit<br />

einem Reihungsverfahren arbeitet. Das Stück gründet auf einem<br />

gleich bleibenden Bassfundament und folgt damit der Form einer<br />

Chaconne bzw. Passacaglia.<br />

Chaconne bzw. Passacaglia waren schon zu Bachs Zeiten nichts<br />

Neues – bereits in Kompositionen des 17. Jahrhunderts sind sie<br />

vielfach anzutreffen. Umso mehr musste es erstaunen, dass ein<br />

Komponist gegen Ende des 19. Jahrhunderts auf derartige Formen<br />

zurückgriff und auf diese Weise eine Innovation in das symphonische<br />

Komponieren einbrachte. Tatsächlich schien Brahms die<br />

32


Anfang der Vierten Symphonie in Brahms’ Handschrift<br />

Suche nach neuen Gestaltungsmöglichkeiten, die gleichwohl die<br />

Traditionen der Gattung nicht sprengen, ein Bedürfnis zu sein.<br />

Mit dem ins Monumentale strebenden Passacaglia-Satz der Vierten<br />

Symphonie konnte er jedenfalls einmal mehr seine außerordentlichen<br />

Fähigkeiten in der Beherrschung seines Metiers beweisen.<br />

Das ungemein eindrucksvolle Finale seiner Vierten Symphonie,<br />

Brahms’ «Abgesang» als Symphoniker, bildet so gleichsam den<br />

Höhepunkt seiner langen, intensiven Auseinandersetzung mit<br />

Form und Technik der Variation.<br />

33


Interprètes<br />

Biographies<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

London Symphony Orchestra<br />

Le London Symphony Orchestra (LSO) est considéré comme<br />

l’un des orchestres les plus importants du monde. Le LSO est<br />

une famille d’artistes enviable, avec la présidence de Sir Colin<br />

Davis et comme chef en titre Valery Gergiev; il entretient depuis<br />

de longues années des relations avec les artistes les plus réputés,<br />

tels que Leonidas Kavakos, Anne-Sophie Mutter, Mitsuko<br />

Uchida, Maria João Pires et bien d’autres. Le LSO a le bonheur<br />

d’être l’orchestre en résidence du Barbican Centre de Londres,<br />

où il donne chaque année plus de 70 concerts. Le rôle central<br />

joué par l’orchestre dans le programme du Barbican se reflète<br />

dans des projets communs, tels que les concerts avec Wynton<br />

Marsalis et Gilberto Gil au London Festival 2012. Dans le cadre<br />

de résidences qui connaissent un grand succès, le LSO est<br />

aussi l’invité du Lincoln Center de New York, de la Salle Pleyel<br />

à Paris et du Festival d’Aix-en-Provence. Des tournées mènent<br />

également l’orchestre en Extrême-Orient, en Amérique du Nord<br />

et dans toutes les grandes villes d’Europe. Le LSO se différencie<br />

des autres orchestres internationaux par son engagement exceptionnel<br />

pour la formation musicale et atteint chaque année par<br />

ses concerts plus de 60 000 personnes. LSO Discovery permet<br />

une action musicale à l’intention de personnes de toutes classes<br />

d’âge. LSO On Track, le projet le plus récent de l’orchestre, a<br />

connu un sommet lorsque de jeunes musiciens ont interprété<br />

Nimrod d’Elgar pour l’ouverture des Jeux Olympiques 2012.<br />

LSO St Luke’s, centre de formation musicale d’UBS et du LSO,<br />

abrite LSO Discovery; c’est la salle de concert consacré à la<br />

Blog:<br />

Karol by<br />

Candlelight 1 (E)<br />

35


musique de chambre et les récitals, la danse et la music folk,<br />

entre autres. Le LSO est un orchestre de premier plan pour ses<br />

enregistrements de musique sur CD et pour des films et événements.<br />

LSO Live est le label qui connait le plus grand succès<br />

dans sa catégorie, avec 80 CD, SACD, ainsi que des enregistrements<br />

disponibles en ligne. Le LSO a été l’orchestre officiel des<br />

festivités des Jeux Olympiques et Paralympiques 2012 de Londres,<br />

dont l’un des événements phares a été sans aucun doute<br />

l’exécution des Chariots of Fire avec Rowan Atkinson sous la<br />

direction de Sir Simon Rattle. Le LSO a également enregistré la<br />

musique de centaines de films, entre autres celle de quatre des<br />

Harry Potter, de The King’s Speech, Superman, ainsi que les six<br />

Star Wars.<br />

Blog:<br />

Karol by<br />

Candlelight 1 (E)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

London Symphony Orchestra<br />

Das London Symphony Orchestra (LSO) gilt als eines der weltweit<br />

führenden Orchester. Das LSO ist eine beneidenswerte<br />

Künstlerfamilie, LSO-Präsident Sir Colin Davis und Chefdirigent<br />

Valery Gergiev eingeschlossen, und unterhält langjährige Beziehungen<br />

zu einigen der bedeutendsten Künstler wie Leonidas<br />

Kavakos, Anne-Sophie Mutter, Mitsuko Uchida und Maria João<br />

Pires und vielen anderen. Das LSO schätzt sich glücklich, Resident<br />

Orchestra des Londoner Barbican Centre zu sein, wo es jährlich<br />

etwa 70 Konzerte gibt. Die zentrale Rolle, die das Orchester im<br />

Programm des Barbican spielt, spiegelt sich in gemeinsamen<br />

Projekten wie den Konzerten mit Wynton Marsalis und Gilberto<br />

Gil beim London 2012 Festival. Im Rahmen erfolgreicher Residencies<br />

gastiert das LSO am New Yorker Lincoln Center, in der<br />

Salle Pleyel in Paris und beim Festival d’Aix-en-Provence. Tourneen<br />

führen das Orchester zudem in den Fernen Osten, nach Nordamerika<br />

und in alle großen europäischen Städte. Durch sein<br />

außergewöhnliches Engagement für musikalische Bildung unterscheidet<br />

sich das LSO von anderen internationalen Orchestern<br />

und erreicht mit seinen Veranstaltungen jedes Jahr über 60.000<br />

Menschen. LSO Discovery ermöglicht es Menschen aller Altersklassen,<br />

sich musikalisch zu betätigen. Das jüngste Projekt von<br />

LSO On Track fand seinen Höhepunkt, als junge Musiker bei der<br />

36


photo: Clive Barda<br />

London Symphony Orchestra<br />

Eröffnungsfeier der Olympischen Sommerspiele 2012 Elgars<br />

Nimrod aufführten. LSO St Luke’s, das Zentrum für musikalische<br />

Bildung von UBS und LSO, beheimatet LSO Discovery und ist<br />

Veranstaltungsort für Kammermusik- und Solo-Récitals, Tanz,<br />

Folk Music u.v.m. Das Orchester ist führend beim Einspielen<br />

von Musik auf CD, für Filme und Events. LSO Live ist das erfolgreichste<br />

Label seiner Art mit mittlerweile 80 weltweit auf CD,<br />

SACD sowie online verfügbaren Aufnahmen. Das LSO war das<br />

offizielle Orchester bei den Feierlichkeiten der Olympischen<br />

Spiele 2012 und der Paralympics 2012 in London, wobei die<br />

Aufführung von Chariots of Fire mit Rowan Atkinson unter der<br />

Leitung von Sir Simon Rattle zweifellos einen Höhepunkt darstellte.<br />

Das LSO hat zudem die Musik zu Hunderten von Filmen<br />

eingespielt, u.a. für vier der Harry Potter-Filme, für The King’s<br />

Speech, Superman und alle sechs Star Wars-Filme<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Valery Gergiev direction<br />

Depuis 1988, Valery Gergiev a dirigé en tournée les ballets, les<br />

opéras et concerts d’orchestre du Théâtre Mariinsky dans plus<br />

de 45 pays et récolté un succès mondial. En 2006 a été ouverte<br />

la salle de concert Mariinsky, en 2013 ce sera le nouveau Théâtre<br />

Mariinsky, à côté de l’ancien. Outre ses concerts en tant<br />

que chef invité dans les salles de concerts du monde, Valery<br />

Gergiev est également le directeur artistique et l’intendant du<br />

Théâtre Mariinsky, le fondateur et directeur artistique des festivals<br />

Étoiles des nuits blanches et Nouveaux horizons de Saint-<br />

Pétersbourg, du Festival de Pâques de Moscou, du Festival Ger-<br />

Podcast:<br />

Valery Gergiev on<br />

Szymanowski (E)<br />

37


Valery Gergiev<br />

giev de Rotterdam, du festival Mikkeli International et de Red<br />

Sea à Eilat en Israël, et chef en titre du World Orchestra for<br />

Peace. En tant que chef en titre du London Symphony Orchestra<br />

(LSO) depuis 2007, Gergiev dirige l’orchestre au Barbican Centre<br />

de Londres, lors des BBC Proms et dans le cadre de l’Edinburgh<br />

International Festival, ainsi que lors de tournées en Europe,<br />

Amérique du Nord et Asie. Ses enregistrements à la tête de<br />

l’orchestre du Théâtre Mariinsky et du LSO sont régulièrement<br />

distingués en Europe, en Asie et en Amérique. Parmi les parutions<br />

les plus récentes figurent un cycle Mahler, Roméo et<br />

Juliette de Prokofiev, Don Quichotte de Massenet, Le voyageur<br />

enchanté de Chedrine et Parsifal de Wagner, pour ne citer que<br />

ceux-là. À New York, Londres et dans d’autres villes, Valery Gergiev<br />

a dirigé des cycles consacrés à des compositeurs tels que Berlioz,<br />

Brahms, Dutilleux, Mahler, Prokofiev, Chostakovitch, Stravinski,<br />

Tchaïkovski et Wagner. Il a également rendu familier au public<br />

mondial des opéras russes rarement joués. Parmi les nombreu-<br />

38


ses distinctions décernées à Valery Gergiev figurent le prix Dimitri<br />

Chostakovitch, la nomination comme Chevalier dans l’Ordre<br />

néerlandais du Lion, au Japon l’Ordre du Soleil levant et en France<br />

la Légion d’honneur.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Valery Gergiev Leitung<br />

Seit 1988 hat Valery Gergiev die Ensembles von Ballett, Oper<br />

und Orchester des Mariinsky-Theaters auf Tournee in über 45<br />

Länder geführt und dabei weltweiten Beifall geerntet. 2006<br />

wurde die Mariinsky Concert Hall, 2013 das neue Mariinsky-<br />

Theater neben dem klassischen Mariinsky-Theater eröffnet. Als<br />

gern gesehener Gast in den Konzerthäusern der Welt ist Valery<br />

Gergiev zudem Künstlerischer Leiter und Intendant des Mariinsky-<br />

Theaters, Gründer und Künstlerischer Leiter des Stars of the<br />

White Nights Festivals und des New Horizons Festivals in St. Petersburg,<br />

des Moscow Easter Festivals, des Gergiev Rotterdam<br />

Festivals, des Mikkeli International Festivals, des Red Sea Festivals<br />

im israelischen Eilat und Chefdirigent des World Orchestra<br />

for Peace. Als Chefdirigent des London Symphony Orchestra<br />

(LSO) seit 2007 dirigiert Gergiev das Orchester im Londonder<br />

Barbican Centre, bei den BBC Proms und beim Edinburgh International<br />

Festival sowie auf Tourneen in Europa, Nordamerika<br />

und Asien. Seine Einspielungen mit den Mariinsky-Orchestern<br />

und dem LSO werden in Europa, Asien und Amerika regelmäßig<br />

ausgezeichnet. Zu den neuesten Veröffentlichungen gehören<br />

ein Mahler-Zyklus, Prokofjews Romeo und Julia, Massenets Don<br />

Quixote, Shchedrins Enchanted Wanderer und Wagners Parsifal,<br />

um nur einige zu nennen. In New York, London und anderen<br />

Städten hat Valery Gergiev Komponistenzyklen u.a. zu Berlioz,<br />

Brahms, Dutilleux, Mahler, Prokofjew, Schostakowitsch, Strawinsky,<br />

Tschaikowsky und Wagner geleitet. Darüber hinaus hat<br />

er Publikum weltweit mit selten gespielten russischen Opern<br />

vertraut gemacht. Unter den vielen Auszeichnungen, die Valery<br />

Gergiev erhalten hat, finden sich der Dimitri-Schostakowitsch-<br />

Preis, die Ernennung zum Ritter des Ordens vom Niederländischen<br />

Löwen, der japanische Orden der Aufgehenden Sonne<br />

und der Orden der französischen Ehrenlegion.<br />

Podcast:<br />

Valery Gergiev on<br />

Szymanowski (E)<br />

39


Blog:<br />

Fringe Benefits 1<br />

(E)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Denis Matsuev piano<br />

Depuis sa victoire triomphale en 1998 au Concours international<br />

Tchaïkovski de Londres, Denis Matsuev est rapidement devenu<br />

l’une des stars de la scène internationale – il est désormais l’un<br />

des pianistes les plus sollicités de sa génération. Le lauréat du<br />

célèbre Prix Chostakovitch pour la musique et du Prix d’État pour<br />

la littérature et l’art de la fédération russe a donné des centaines<br />

de récitals dans les salles de concert les plus importantes du<br />

monde. Denis Matsuev se produit avec les orchestres majeurs<br />

du monde, dont le New York Philharmonic, le Chicago Symphony,<br />

les Berliner Philharmoniker, le London Symphony Orchestra, le<br />

London Philharmonic Orchestra, le Gewandhausorchester Leipzig,<br />

le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, le National<br />

Symphony Orchestra, le Pittsburgh Symphony Orchestra, le<br />

BBC Symphony Orchestra, le Budapest Festival Orchestra, le<br />

Maggio Musicale Fiorentino, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale<br />

di Santa Cecilia, l’Orchestre National de France, l’Orchestre<br />

Philharmonique de Radio France, le NHK Symphony, le Rotterdam<br />

Philharmonic Orchestra, l’Israel Philharmonic, le Chamber<br />

Orchestra of Europe, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg,<br />

l’Orchestre du Théâtre Mariinsky et l’Orchestre National<br />

Russe. Il y collabore avec les chefs les plus célèbres de notre<br />

temps, parmi lesquels Lorin Maazel, Valery Gergiev, Zubin Mehta,<br />

Mariss Jansons, Yuri Temirkanov, Kurt Masur, Paavo Järvi, Leonard<br />

Slatkin, Myung-Whun Chung, Sir Antonio Pappano, Semyon<br />

Bychkov, Iván Fischer et Adam Fisher, Jukka-Pekka Saraste et<br />

Vladimir Fedoseyev. Il est également l’invité de festivals mondialement<br />

connus. Parmi les points forts à venir, un concert avec<br />

l’Israel Philharmonic sous la direction de Zubin Mehta en Russie,<br />

qui sera suivi d’une tournée en Israël en compagnie de Yuri Temirkanov,<br />

des concerts avec le Royal Philharmonic Orchestra dirigé<br />

par Charles Dutoit, des tournées avec le London Symphony Orchestra<br />

et l’Orchestre du Théâtre Mariinsky sous la direction de<br />

Valery Gergiev aux États-Unis, à travers l’Europe et le Japon,<br />

des concerts avec le Los Angeles Philharmonic et Krzysztof<br />

Urbański et une tournée aux États-Unis avec le Pittsburgh Symphony<br />

Orchestra sous la direction de Manfred Honeck. Au Canada,<br />

40


Denis Matsuev<br />

Denis Matsuev se produit avec le Montreal Symphony dirigé<br />

par Mikhail Pletnev, en Europe avec l’Oslo Philharmonic et l’Orchestra<br />

dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestre<br />

de la Suisse Romande et le Luzerner Sinfonieorchester. Il entreprend<br />

également une tournée avec le Royal Concertgebouw Orchestra<br />

sous la direction de Mariss Jansons, ainsi qu’avec l’Israel<br />

Philharmonic sous la direction de Kurt Masur. Denis Matsuev<br />

donnera aussi des récitals dans les plus importantes salles de<br />

concerts, telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, la Salle<br />

Pleyel à Paris, le Wiener Konzerthaus et le Conservatoire de Moscou.<br />

Sa discographie, qui a reçu les plus grands éloges de la critique,<br />

comprend entre autres des enregistrements du Concerto<br />

pour piano N° 3 de Rachmaninov (2009), des Concertos pour<br />

piano N° 1 et N° 2 de Chostakovitch et du Concerto pour piano<br />

N° 5 de Chédrine (2012), ainsi que les albums «Rachmaninov<br />

inconnu» (2007), «Concert at Carnegie Hall» (2009) et «Matsuev –<br />

Liszt» (2011). Ces cinq dernières années, Denis Matsuev a collaboré<br />

avec la Sergei Rachmaninoff Foundation et son président<br />

41


Alexander Rachmaninov, petit-fils du compositeur. Denis Matsuev<br />

a été choisi par cette fondation pour jouer et enregistrer des<br />

pièces inconnues de Rachmaninov dans la villa de ce dernier à<br />

Lucerne. Ce programme unique est très demandé à travers le<br />

monde. En 2013 –140 e anniversaire de la naissance du grand<br />

compositeur et 70 e de sa mort – la Sergei Rachmaninoff Foundation<br />

présentera une série de concerts dans quelques-unes de<br />

plus importantes salles de concert d’Europe et de Russie. Denis<br />

Matsuev est aussi le directeur artistique de trois importants festivals:<br />

l’Annecy Classic Festival dans la ville française d’Annecy,<br />

Stars on Baikal à Irkoutsk et Crescendo, séries d’événements à<br />

Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, Tel Aviv, Kaliningrad,<br />

Paris et New York. Ces festivals remarquables présentent une<br />

nouvelle génération de jeunes musiciens et donnent la chance<br />

à des solistes doués du monde entier de se produire avec les<br />

meilleurs orchestres russes. Denis Matsuev est également président<br />

de la fondation caritative New Names, qui soutient l’éducation<br />

musicale d’enfants de son pays.<br />

Blog:<br />

Fringe Benefits 1<br />

(E)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Denis Matsuev Klavier<br />

Seit seinem triumphalen Sieg beim 11. Internationalen Tschaikowsky-Wettbewerb<br />

1998 in London ist Denis Matsuev schnell<br />

zu einem Star der internationalen Konzertbühnen geworden und<br />

hat sich als einer der gefragtesten Pianisten seiner Generation<br />

etabliert. Der Empfänger des renommierten Schostakowitsch-<br />

Preises für Musik und des Staatspreises für Literatur und Kunst<br />

der Russischen Föderation hat weltweit Hunderte von Soloabenden<br />

in den bedeutendsten internationalen Konzertsälen gegeben.<br />

Denis Matsuev tritt mit den führenden Orchestern der Welt auf,<br />

darunter das New York Philharmonic, das Chicago Symphony,<br />

die Berliner Philharmoniker, das London Symphony Orchestra,<br />

das London Philharmonic Orchestra, das Gewandhausorchester<br />

Leipzig, das Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks,<br />

das National Symphony Orchestra, das Pittsburgh Symphony<br />

Orchestra, das BBC Symphony Orchestra, das Budapest Festival<br />

Orchestra, der Maggio Musicale Fiorentino, das Orchestra<br />

dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, das Orchestre National<br />

42


de France, das Orchestre Philharmonique de Radio France, das<br />

NHK Symphony, das Rotterdam Philharmonic Orchestra, das Israel<br />

Philharmonic, das Chamber Orchestra of Europe, das St Petersburg<br />

Philharmonic, das Orchestra of the Mariinsky Theater<br />

und das Russische Nationalorchester. Dabei arbeitet er mit den<br />

berühmtesten Dirigenten unserer Zeit zusammen, darunter<br />

Lorin Maazel, Valery Gergiev, Zubin Mehta, Mariss Jansons, Yuri<br />

Temirkanov, Kurt Masur, Paavo Järvi, Leonard Slatkin, Myung-<br />

Whun Chung, Sir Antonio Pappano, Semyon Bychkov, Iván<br />

Fischer und Adam Fisher, Jukka-Pekka Saraste und Vladimir Fedoseyev.<br />

Darüber hinaus ist er häufig bei weltbekannten Musikfestivals<br />

zu Gast. Kommende Höhepunkte sind Auftritte mit dem<br />

Israel Philharmonic unter Zubin Mehta in Russland, gefolgt von<br />

einer Israel-Tournee mit Yuri Temirkanov, Konzerte mit dem Royal<br />

Philharmonic Orchestra unter Charles Dutoit, Tourneen mit dem<br />

London Symphony Orchestra und dem Orchestra of the Mariinsky<br />

Theater unter Valery Gergiev in die USA, durch Europa und<br />

nach Japan, Auftritte mit dem Los Angeles Philharmonic und<br />

Krzysztof Urbański und eine US-Tournee mit dem Pittsburgh<br />

Symphony Orchestra unter Manfred Honeck. In Kanada tritt<br />

Denis Matsuev mit dem Montreal Symphony unter Mikhail Pletnev<br />

auf, in Europa mit dem Oslo Philharmonic und dem Orchestra<br />

dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, dem Orchestre de la<br />

Suisse Romande und dem Luzerner Sinfonieorchester. Außerdem<br />

unternimmt er eine Tournee mit dem Royal Concertgebouw Orchestra<br />

und Mariss Jansons und dem Israel Philharmonic unter<br />

Kurt Masur. Denis Matsuev wird außerdem Récitale in bedeutenden<br />

Konzertsälen wie dem Amsterdamer Concertgebouw, der<br />

Pariser Salle Pleyel, dem Wiener Konzerthaus und dem Moskauer<br />

Konservatorium geben. Seine von der Kritik vielfach hoch<br />

gelobte Diskographie umfasst u.a. Aufnahmen von Rachmaninows<br />

Klavierkonzert N° 3 (2009), Schostakowitschs Klavierkonzerten<br />

N° 1 und N° 2 und Schtschedrins Klavierkonzert N° 5 (2012)<br />

sowie die Alben «Unknown Rachmaninoff» (2007), «Concert at<br />

Carnegie Hall» (2009) und «Matsuev – Liszt» (2011). In den vergangenen<br />

fünf Jahren hat Denis Matsuev mit der Sergei Rachmaninoff<br />

Foundation und deren Präsidenten Alexander Rachmaninow,<br />

dem Enkel des Komponisten, zusammengearbeitet. Denis<br />

43


Matsuev wurde von der Stiftung ausgewählt, um unbekannte<br />

Stücke Rachmaninows in dessen Villa in Luzern zu spielen und<br />

aufzunehmen. Dieses einzigartige Programm ist weltweit gefragt.<br />

2013 – im 140. Geburts- und 70. Todesjahr des großen Komponisten<br />

– wird die Sergei Rachmaninoff Foundation eine Konzertreihe<br />

in einigen der bedeutendsten Säle Europas und Russlands<br />

präsentieren. Denis Matsuev agiert als künstlerischer Leiter<br />

bei drei bedeutenden internationalen Festivals: dem Annecy<br />

Classic Festival in französischen Annecy, Stars on Baikal in Irkutsk<br />

und Crescendo, einer Veranstaltungsreihe in Moskau, St. Petersburg,<br />

Jekaterinburg, Tel Aviv, Kaliningrad, Paris und New York.<br />

Diese bemerkenswerten Festivals präsentieren eine neue Generation<br />

junger Musiker und geben begabten Solisten aus aller<br />

Welt die Chance, mit den besten russischen Orchestern aufzutreten.<br />

Außerdem ist Denis Matsuev Präsident der karitativen<br />

Stiftung New Names, die die musikalische Erziehung von Kindern<br />

in seiner Heimat fördert.<br />

Blog:<br />

Fringe Benefits 2<br />

Concerto N° 2<br />

(E)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Leonidas Kavakos violon<br />

Leonidas Kavakos s’est établi comme un violoniste et un artiste<br />

d’une qualité unique, au plus haut niveau technique et d’une<br />

musicalité exceptionnelle. Le grand talent du violoniste fut remarqué<br />

en 1985 lorsqu’il remporta le Concours Sibelius et trois ans<br />

plus tard le Concours Paganini. Il collabore depuis avec les orchestres<br />

et chefs d’orchestre les meilleurs du monde et a construit<br />

avec plusieurs d’entre eux une relation étroite, entre autres avec<br />

les Wiener et les Berliner Philharmoniker, le Gewandhausorchester<br />

Leipzig, le Royal Concertgebouw Orchestra, l’Orchestre<br />

de Paris, le Budapest Festival Orchestra, l’Orchestra Filarmonica<br />

della Scala, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky, le New York<br />

Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra et le Philadelphia<br />

Orchestra. La saison passée était marquée par la collaboration<br />

particulièrement intensive avec le Gewandhausorchester Leipzig<br />

sous la direction de Riccardo Chailly, avec les Wiener Philharmoniker<br />

également sous la direction de Riccardo Chailly et avec<br />

le Royal Concertgebouw Orchestra sous la direction de Mariss<br />

Jansons. La saison 2012/13 met l’accent sur des engagements<br />

44


photo: Yannis Bournias<br />

Leonidas Kavakos<br />

auprès du London Symphony Orchestra et sur sa fonction d’artiste<br />

en résidence auprès des Berliner Philharmoniker. Leonidas<br />

Kavakos est un musicien de chambre engagé, et il est souvent<br />

l’invité des festivals de Verbier, Montreux, Édimbourg et Salzbourg,<br />

où il a donné en août 2012 l’intégrale du cycle des sonates de<br />

Beethoven en compagnie d’Enrico Pace. Tous deux ont aussi<br />

enregistré le cycle pour Decca (parution en janvier 2013), marquant<br />

pour Kavakos le début de sa collaboration en exclusivité avec ce<br />

label. Les concerts de Salzbourg ont été également choisis par<br />

le Bayerische Rundfunk pour faire l’objet d’un documentaire télévisé.<br />

Cette saison, il présente les sonates de Beethoven avec le<br />

pianiste Emmanuel Ax au Musikverein de Vienne ainsi qu’à Berlin.<br />

Avec Enrico Pace, il joue aussi le cycle au Concertgebouw d’Amsterdam.<br />

Parmi les partenaires de musique de chambre de Kavakos,<br />

on compte, en plus des frères Capuçon, Antoine Tamestit, Nikolai<br />

Lugansky, Denis Kozhukhin et Yuja Wang, avec laquelle il jouera<br />

en Europe les sonates de Brahms au cours de la saison 2013/14.<br />

Auprès de nombreux orchestres avec lesquels Leonidas Kavakos<br />

45


entretient une intense collaboration comme soliste, il travaille<br />

également comme chef et soliste simultanément, entre autres<br />

avec le Boston Symphony Orchestra, l’Atlanta Symphony Orchestra,<br />

le Deutschen Symphonie Orchester Berlin, le Budapest<br />

Festival Orchestra, le Rotterdam Philharmonic, le Royal Stockholm<br />

Philharmonic, le Gothenburg Symphony, l’Orchestra Filarmonica<br />

della Scala, le Maggio Musicale Fiorentino et l’Orchestra<br />

dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia. Il fait ses débuts comme<br />

chef d’orchestre cette saison 2012/13 auprès du Finnish<br />

Radio Symphony et des Wiener Symphoniker. Il revient également<br />

auprès de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, avec laquelle<br />

il donne différents programmes dans le cadre de la série qui lui<br />

est consacrée, «Focus Kavakos». Leonidas Kavakos peut faire<br />

état d’un répertoire discographique vaste, varié et couronné de<br />

prix. Son enregistrement du Concerto pour violon de Mendelssohn<br />

(Sony) a été couronné en 2009 de l’ECHO Klassik du meilleur<br />

enregistrement en live. Il a également enregistré chez Sony<br />

les concertos pour violon de Mozart avec la Camerata Salzburg.<br />

Peu après avoir remporté le Concours Sibelius, il a reçu en 1991<br />

le Gramophone Concert Award pour le premier enregistrement<br />

de la version originale du Concerto pour violon de Sibelius (BIS).<br />

Chez ECM Records est paru en 2003 un enregistrement de sonates<br />

d’Enescu et de Ravel avec le pianiste Péter Nagy ainsi qu’un<br />

enregistrement d’œuvres de Bach et de Stravinsky. Leonidas<br />

Kavakos joue le Stradivarius «Abergavenny» de 1724.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Leonidas Kavakos Violine<br />

Leonidas Kavakos hat sich als Geiger und Künstler von einzigartiger<br />

Qualität auf höchstem technischem Niveau und herausragender<br />

Musikalität etabliert. Aufmerksam auf das große Talent<br />

des Geigers wurde man, als er 1985 den Sibelius- und drei Jahre<br />

später den Paganini-Wettbewerb gewann. Seither arbeitet er<br />

weltweit mit den herausragendsten Orchestern und Dirigenten<br />

zusammen und hat zu vielen von ihnen enge Beziehungen aufgebaut,<br />

u.a. zu den Wiener und den Berliner Philharmonikern,<br />

zum Gewandhausorchester Leipzig, zum Royal Concertgebouw<br />

Orchestra, zum Orchestre de Paris, zum Budapest Festival Or-<br />

Blog:<br />

Fringe Benefits 2<br />

Concerto N° 2<br />

(E)<br />

47


48<br />

chestra, zum Orchestra Filarmonica della Scala, zum Orchestra<br />

of the Mariinsky Theatre, zum New York Philharmonic, zum<br />

Boston Symphony Orchestra und zum Philadelphia Orchestra.<br />

Die vergangene Saison war insbesondere durch eine intensive<br />

Zusammenarbeit mit dem Gewandhausorchester Leipzig unter<br />

Riccardo Chailly, mit den Wiener Philharmonikern ebenfalls unter<br />

Riccardo Chailly und dem Royal Concertgebouw Orchestra unter<br />

Mariss Jansons geprägt. In der Saison 2012/13 liegt ein besonderer<br />

Fokus auf Engagements beim London Symphony Orchestra<br />

und auf seiner Funktion als Artist in residence der Berliner Philharmoniker.<br />

Leonidas Kavakos ist ein engagierter Kammermusiker<br />

und regelmäßig zu Gast bei den Festivals in Verbier, Montreux,<br />

Edinburgh und Salzburg, wo er im August 2012 zusammen<br />

mit Enrico Pace den Zyklus sämtlicher Beethoven-Sonaten aufführte.<br />

Beide nahmen die Beethoven-Sonaten zudem für Decca<br />

auf (Veröffentlichung Januar 2013), für Kavakos ist dies der Beginn<br />

seiner exklusiven Zusammenarbeit mit dem Label. Die Salzburger<br />

Konzerte wurden darüber hinaus vom Bayerischen Rundfunk<br />

für eine Fernsehdokumentation aufgezeichnet. In dieser Spielzeit<br />

präsentiert er die Beethoven-Sonaten mit dem Pianisten Emmanuel<br />

Ax im Musikverein Wien sowie ein Beethoven-Sonaten-<br />

Programm in Berlin. Mit Enrico Pace spielt er den Zyklus zudem<br />

im Amsterdamer Concertgebouw. Zu Kavakos’ Kammermusikpartnern<br />

zählen außerdem die Capuçon-Brüder, Antoine Tamestit,<br />

Nikolai Lugansky, Denis Kozhukhin und Yuja Wang, mit der er<br />

in der Saison 2013/14 die Brahms-Sonaten in Europa aufführen<br />

wird. Mit zahlreichen Orchestern, mit denen Leonidas Kavakos<br />

bereits eine intensive Zusammenarbeit als Solist verbindet, arbeitet<br />

er zunehmend als Dirigent und Solist gleichzeitig, so u.a.<br />

mit dem Boston Symphony Orchestra, dem Atlanta Symphony<br />

Orchestra, dem Deutschen Symphonie Orchester Berlin, dem<br />

Budapest Festival Orchestra, dem Rotterdam Philharmonic, dem<br />

Royal Stockholm Philharmonic, dem Gothenburg Symphony,<br />

dem Orchestra Filarmonica della Scala, dem Maggio Musicale<br />

Fiorentino und dem Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa<br />

Cecilia. Sein Debüt als Dirigent gab er in der Saison 2012/13 beim<br />

Finnish Radio Symphony und bei den Wiener Symphonikern. Auch<br />

zur Accademia Nazionale di Santa Cecilia kehrt er zurück, wo er


mit verschiedenen Programmen in der ihm gewidmeten Serie<br />

«Focus Kavakos» auftritt. Leonidas Kavakos kann auf ein großes,<br />

vielfach preisgekröntes diskographisches Repertoire verweisen.<br />

Seine Einspielung von Mendelssohns Violinkonzert (Sony) wurde<br />

2009 mit einem ECHO Klassik für die beste Konzertaufnahme<br />

ausgezeichnet. Ebenso nahm er bei Sony Mozarts Violinkonzerte<br />

mit der Camerata Salzburg auf. Kurz nach dem Gewinn des Sibelius-Wettbewerbs<br />

gewann er 1991 den Gramophone Concert<br />

Award für die Ersteinspielung der Originalfassung von Sibelius’<br />

Violinkonzert (BIS). Bei ECM Records erschien 2003 eine Aufnahme<br />

mit Sonaten von Enescu und Ravel mit dem Pianisten<br />

Péter Nagy sowie eine Aufnahme mit Werken von Bach und Strawinsky.<br />

Leonidas Kavakos spielt die «Abergavenny»-Stradivarius<br />

von 1724.<br />

51


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII L'ORCHESTRAL<br />

Prochain concert du cycle «L’Orchestral»<br />

Nächstes Konzert in der Reihe «L’Orchestral»<br />

Next concert in the series «L’Orchestral»<br />

Jeudi / Donnerstag / Thursday 24.01.2013 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong><br />

Emmanuel Krivine direction<br />

Renaud Capuçon violon<br />

Gautier Capuçon violoncelle<br />

Johannes Brahms: Tragische Ouvertüre<br />

Johannes Brahms: Konzert für Violine, Violoncello und Orchester<br />

Modeste Moussorgski: Tableaux d’une exposition (arr. M. Ravel)<br />

Backstage<br />

19:15 Salle de Musique de Chambre<br />

Hélène Pierrakos: «Brahms: héroïsme et mélancolie» (F)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII IPHIL<br />

Prochain concert du cycle «iPhil»<br />

Nächstes Konzert in der Reihe «iPhil»<br />

Next concert in the series «iPhil»<br />

Jeudi / Donnerstag / Thursday 17.01.2013 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

Mahler Chamber Orchestra<br />

Andris Nelsons direction<br />

Håkan Hardenberger trompette<br />

Ludwig van Beethoven: Egmont: Ouvertüre<br />

HK Gruber: Busking for trumpet, accordion, banjo and strings<br />

Joseph Haydn: Konzert für Trompete und Orchester<br />

Ludwig van Beethoven: Symphonie N° 7<br />

55


La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />

disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />

www.philharmonie.lu<br />

Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />

Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />

www.philharmonie.lu<br />

your comments are welcome on<br />

www.facebook.com/philharmonie<br />

Impressum<br />

© Etablissement public Salle de Concerts<br />

Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2012<br />

Pierre Ahlborn, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable de la publication: Matthias Naske<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

Print Management: print solutions, <strong>Luxembourg</strong><br />

Tous droits réservés.<br />

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