INONDATION AU BéNIN - Rapport d'évaluation des ... - GFDRR
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<strong>INONDATION</strong> <strong>AU</strong> Bénin - <strong>Rapport</strong> d’évaluation <strong>des</strong> Besoins Post Catastrophe<br />
Tableau III.2 : Synthèse <strong>des</strong> dommages et pertes dans le secteur agricole<br />
Composantes<br />
Agriculture<br />
Cultures (riz irrigué, riz pluvial, maïs, mil/<br />
sorgho, arachide, coton…etc.)<br />
Valeur <strong>des</strong><br />
dommages<br />
(en FCFA)<br />
Valeur <strong>des</strong> pertes<br />
(en FCFA)<br />
Total<br />
Dommages +<br />
Pertes<br />
- 25 130 000 000 25 130 000 000<br />
Champs semenciers - 198 600 000 198 600 000<br />
Stock de vivriers - 1 364 683 333 1 364 683 333<br />
Elevage<br />
(Bovins, petits ruminants porcins, volaille) - 1 257 246 385 1 257 246 385<br />
Pêche 15 505,6 1 495,3 17 000,9<br />
Pêche continentale, Pisciculture 456 800 000 463 822 400 920 622 400<br />
Matériels de pêche 18 000 000 - 18 000 000<br />
Agriculture, Elevage et Pêche 474 800 000 28 414 352 118 28 889 152 118<br />
Infrastructures agricoles<br />
(réseaux d’irrigation, pistes agricoles,<br />
digues et diguettes)<br />
53 101 717 130 - 53 101 717 130<br />
TOTAL 53 576 517 130 28 414 352 118 81 990 869 248<br />
Sur le plan de la sécurité alimentaire, les inondations sont<br />
venues amplifier la situation d’insécurité alimentaire <strong>des</strong><br />
ménages. Elles ont aggravé les difficultés <strong>des</strong> ménages<br />
vivant dans la pauvreté et précipité dans la précarité d’autres<br />
ménages qui arrivaient tant bien que mal à s’en sortir. D’autres<br />
facteurs comme les difficultés d’accès aux marchés à cause<br />
<strong>des</strong> inondations, la hausse <strong>des</strong> prix (liée aux inondations) et<br />
les difficultés à préparer les aliments dans <strong>des</strong> lieux inondés<br />
ne facilitent pas la situation <strong>des</strong> ménages pauvres déjà en<br />
insécurité alimentaire.<br />
3.2.2 Moyens de subsistance hors agriculture<br />
3.2.2.1 Situation <strong>des</strong> moyens de subsistance hors<br />
agriculture avant les inondations<br />
Selon les résultats de l’étude d’Analyse Globale de<br />
la Vulnérabilité, de la Sécurité Alimentaire et de la<br />
Nutrition (AGVSAN), réalisée conjointement en 2008 par<br />
Gouvernement, le PAM, l’UNICEF et la FAO, quinze groupes<br />
de moyens de subsistance peuvent être distingués au Bénin.<br />
Les cinq groupes de sources de revenus et moyens de subsistance<br />
les plus importants sont:<br />
• ceux qui vivent de l’agriculture de produits vivriers (23,4%),<br />
• ceux qui vivent du petit commerce/commerce informel<br />
(21,8%),<br />
• ceux qui vivent de l’artisanat/petit métier (12,1%),<br />
• les fonctionnaires /salariés (10%) ;<br />
• ainsi que ceux qui vivent de l’agriculture de produits de<br />
rente (7%).<br />
Les moyens de subsistance hors agriculture regroupent les<br />
activités commerciales, industrielles, touristiques, artisanales<br />
et petits métiers. Les sources de revenus provenant d’activités<br />
hors agriculture représentent au Bénin environ 46%, soit près<br />
de la moitié de l’ensemble <strong>des</strong> moyens de subsistance. Elles<br />
sont constituées <strong>des</strong> activités de petit commerce/commerce<br />
informel (21,8%), d’artisanat/petit métier (12,1%), <strong>des</strong><br />
travailleurs journaliers (4,6%), <strong>des</strong> activités de transport<br />
(4,3%), de commerce de produits agricoles (1,9%) et de<br />
commerce de gros (1,8%).<br />
a) Description de moyens de subsistance hors<br />
agriculture<br />
Les moyens de subsistance hors agriculture sont regroupés<br />
dans les secteurs secondaire et tertiaire qui représentaient<br />
respectivement 16% et 44% du PIB du Bénin en 2009. Le<br />
secteur commercial occupe une place de premier plan dans<br />
l’économie du Bénin. En 2009, la part du secteur dans le PIB<br />
du pays était de 526,7 milliards de FCFA, environ 21% du<br />
PIB. Sur les dix dernières années sa contribution représentait<br />
en moyenne 1/5 du PIB. Les activités du secteur constituent la<br />
deuxième source d’emplois après l’agriculture.<br />
Le secteur industriel est composé de quelques gran<strong>des</strong><br />
entreprises, notamment <strong>des</strong> cimenteries, d’entreprises de textile<br />
et agro-alimentaires. A côté <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises se trouvent<br />
de petites unités de transformation, surtout agro-alimentaires et<br />
du bois, de faible compétitivité. La valeur du PIB <strong>des</strong> industries<br />
extractives et manufacturières en 2009 était de 9,4% du PIB<br />
national. Le sous secteur de l’artisanat, occupe la troisième<br />
place en termes d’emplois derrière l’agriculture et le commerce.<br />
Il regroupe environ 210 métiers et sa contribution au Produit<br />
Intérieur Brut est d’environ 12%. Le tourisme quant à lui<br />
reste peu développé, malgré un important patrimoine naturel,<br />
historique et culturel. Le pays compte sur toute l’étendue de<br />
son territoire, environ 500 établissements hôteliers et assimilés,<br />
55 agences de voyages et environ 1000 unités de restauration.<br />
En dépit du fait qu’il reste peu développé, le tourisme (i) se<br />
positionne au 2ème rang national par le nombre d’établissements<br />
dans le secteur moderne, (ii) est au 3ème rang par le nombre<br />
d’employés dans le secteur moderne, (iii) figure au premier rang<br />
national par la proportion <strong>des</strong> femmes chefs d’établissements, (iv)<br />
se trouve au 2ème rang <strong>des</strong> activités économiques génératrices<br />
de devises après le coton et enfin, (v) contribue pour 1,3% à la<br />
formation du PIB Brut non agricole du pays.<br />
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