INONDATION AU BéNIN - Rapport d'évaluation des ... - GFDRR
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<strong>INONDATION</strong> <strong>AU</strong> Bénin - <strong>Rapport</strong> d’évaluation <strong>des</strong> Besoins Post Catastrophe<br />
Tableau III.17 : Estimation <strong>des</strong> pertes en eau potable<br />
Localité<br />
Quantité<br />
perdue<br />
(m3)<br />
Défaut de<br />
production<br />
(m3)<br />
Quantité<br />
totale<br />
Prix<br />
unitaire<br />
Valeur<br />
(FCFA)<br />
Cotonou 4680 2500 7180 735 5 278 739<br />
Bonou, Adjohoun,<br />
Aguegues<br />
15 110 15 110 658 9 942 380<br />
Nikki 13 664 13 664 415 5 670 560<br />
Dogbo 12 012 12 012 415 4 984 980<br />
Lalo 4 200 4 200 415 1 743 000<br />
TOTAL 19 790 32 376 52 166 27 619 659<br />
Source : DPP/MMEE, 2000.<br />
En ce qui concerne les pertes d’eau potable, l’évaluation sommaire du tableau III.17 donne une perte d’environ 27.619.659<br />
fcfa.<br />
c) Autres Pertes<br />
En dehors <strong>des</strong> pertes directes évaluées ci-<strong>des</strong>sus, <strong>des</strong> surcoûts<br />
liés au traitement <strong>des</strong> dégradations occasionnées par les<br />
inondations sont évaluées comme les autres pertes qui<br />
concernent :<br />
- Consommation supplémentaire de produit de traitement<br />
(Cotonou) estimée à 2 054 227 fcfa ;<br />
- Installation et repli du groupe électrogène plus coût<br />
d’exploitation (Cotonou) à 270 662 fcfa ;<br />
- Assainissement <strong>des</strong> stations de production et de traitement<br />
de Godomey et Vèdoko à 250 000 000 fcfa ;<br />
- Enlèvement de plantes aquatiques (Parakou) à 90 000 000<br />
fcfa ;<br />
- Remblai de la station et la voie d’accès (Dogbo) 20 voyages<br />
à 700 000 fcfa ;<br />
- Remblai de la station et la voie d’accès (Lalo) 15 voyages à<br />
600 000 fcfa ;<br />
- Réparation de conduite de transport d’eau (Abomey et<br />
Bohicon) à 8 882 818 fcfa.<br />
Suite aux inondations, les pertes pour le réseau de drainage,<br />
sont liées à l’enlèvement <strong>des</strong> dépôts et aux terres charriées par<br />
les écoulements.<br />
3.2.5 Sous-secteur gestion <strong>des</strong> déchets<br />
soli<strong>des</strong><br />
3.2.5.1 Etat du sous-secteur avant les<br />
inondations<br />
a) Description du sous-secteur déchets soli<strong>des</strong><br />
La gestion <strong>des</strong> déchets liqui<strong>des</strong> et soli<strong>des</strong> produits par les<br />
villes joue un rôle central dans l’amélioration <strong>des</strong> conditions<br />
de vie <strong>des</strong> populations et la protection de l’environnement.<br />
Aujourd’hui, dans de nombreuses agglomérations <strong>des</strong> pays en<br />
développement, la situation en matière d’assainissement et<br />
l’élimination <strong>des</strong> déchets soli<strong>des</strong> est un peu critique, et tend<br />
parfois même à se dégrader dans un contexte d’urbanisation<br />
croissante.<br />
Au Bénin, la tâche de pré-collecte revient à certaines ONG<br />
de collecte <strong>des</strong> ordures qui procèdent à la récupération <strong>des</strong><br />
ordures de porte en porte. Ces ordures sont ensuite ramenés à<br />
<strong>des</strong> points de regroupements construis un peu partout dans les<br />
arrondissements. A ces points de regroupement, les ordures<br />
sont entreposées dans <strong>des</strong> conteneurs. Finalement, les ordures<br />
sont convoyées vers les décharges finales.<br />
b) Principales faiblesses et vulnérabilité du soussecteur<br />
gestion <strong>des</strong> déchets avant les inondations<br />
La gestion <strong>des</strong> déchets soli<strong>des</strong> comporte d’importantes<br />
lacunes :<br />
• la notion de gestion <strong>des</strong> déchets n’est pas encore bien perçue<br />
par les communes, si bien que les communes n’accordent pas<br />
encore une grande importance à la ligne budgétaire relative à<br />
cette tâche. Autrement dit, très peu de crédits est réservé à la<br />
gestion <strong>des</strong> déchets dans les budgets <strong>des</strong> mairies ;<br />
• la très faible quantité (à peine 10%) <strong>des</strong> déchets produits<br />
dans les centres urbains du Bénin est évacuée hors <strong>des</strong> centres<br />
urbains pour leur gestion sur une décharge aménagée, car<br />
la grande majorité de la population urbaine n’a pas encore<br />
adhéré à la cause. Certains ménages déversent directement<br />
leurs ordures dans les bas-fonds ;<br />
• les communes manquent sérieusement de ressources<br />
financières pour la construction <strong>des</strong> infrastructures et la<br />
gestion <strong>des</strong> déchets : ces ressources sont insuffisantes ou parfois<br />
inexistantes dans certaines villes, et ainsi, les conteneurs sont<br />
déposés à même le sol;<br />
• l’absence dans les communes de Plan de gestion <strong>des</strong> déchets<br />
avec <strong>des</strong> actions précises à exécuter périodiquement, à termes<br />
donnés ;<br />
• l’inexistence ou l’insuffisance de points de regroupements :<br />
les seuls points de regroupements se voient débordés, les<br />
ordures sont alors déposées à même le sol à côté <strong>des</strong> conteneurs<br />
déjà plein et donc, polluent davantage l’environnement ; faute<br />
de points de regroupement proches de la zone de collecte,<br />
les éboueurs, fatigués de traîner les charrettes, déversent les<br />
déchets dans les bas-fonds, sur <strong>des</strong> terrains vagues, sur <strong>des</strong><br />
dépotoirs sauvages ;<br />
• l’inexistence dans les mairies d’un registre <strong>des</strong>tiné au<br />
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