INONDATION AU BéNIN - Rapport d'évaluation des ... - GFDRR
INONDATION AU BéNIN - Rapport d'évaluation des ... - GFDRR
INONDATION AU BéNIN - Rapport d'évaluation des ... - GFDRR
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>INONDATION</strong> <strong>AU</strong> Bénin - <strong>Rapport</strong> d’évaluation <strong>des</strong> Besoins Post Catastrophe<br />
5.2 .4 Secteurs sociaux<br />
domaine de la Nutrition<br />
5.2.4.1 Education<br />
Le coût prévisionnel de remise en état <strong>des</strong> établissements<br />
scolaires partiellement ou complètement détruits et/ou<br />
occupés par les déplacés <strong>des</strong> inondations, intègre aussi les<br />
coûts de démolition et enlèvement <strong>des</strong> locaux endommagés.<br />
En ce qui concerne ce point, on pourrait supposer que tous les<br />
modules affectés sont à reconstruire, aux coûts actuellement<br />
en vigueur. On prendra en compte les coûts de démolition.<br />
Le montant de pertes à ce niveau pourrait être estimé à 9<br />
Milliards de FCFA avec un coût de démolition d’environ trois<br />
cent quarante trois millions cinq cents mille (343 500 000)<br />
de francs CFA.<br />
Tableau V. 13 : Coût de reconstruction en mieux<br />
dans le secteur de l’éducation<br />
Modules<br />
affectés, par<br />
niveau<br />
Quantité<br />
Valeur<br />
(Millions de<br />
FCFA)<br />
Total en<br />
Millions de<br />
FCFA<br />
Primaire 235 28,5 6697,5<br />
Secondaire 49 40 1960<br />
Total consolidé 8657,5<br />
Coût de démolition 343 ,5<br />
5.2.4.2 Nutrition<br />
Total général 9000<br />
a) Plan de réponse<br />
Les inondations ont entrainé une dégradation significative <strong>des</strong><br />
conditions de vie <strong>des</strong> ménages (Ex : Disponibilité/Accès limite<br />
aux services de santé, risque accru de maladies, <strong>des</strong>truction<br />
<strong>des</strong> récoltes et cultures, perte <strong>des</strong> biens, familles d’accueil etc.)<br />
qui risque d’avoir <strong>des</strong> conséquences sur l’état nutritionnel <strong>des</strong><br />
populations les plus vulnérables, en particulier les femmes et<br />
les enfants de moins de cinq ans. (ex : Augmentation du nombre<br />
de cas de malnutrition aigüe, carences en micronutriments).<br />
Les activités de prévention et de traitement de la malnutrition<br />
à base communautaire étaient développées dans toutes les<br />
communes/zones sanitaires <strong>des</strong> départements de l’Alibori/<br />
Atacora/Borgou avant les inondations ; ce qui n’était pas<br />
systématiquement le cas dans les départements du Sud<br />
Benin.<br />
D’après les estimations d’Octobre 2010, environ 680,000<br />
personnes dont 122,400 enfants de moins de 5 ans (18%)<br />
ont été touchées par les inondations. Un Projet Nutrition a<br />
été soumis par l’UNICEF dans le cadre du CERF (433,795<br />
USD mobilisés) et a permis de lancer la réponse. Le Cluster<br />
Nutrition a également soumis un projet (UNICEF) à travers<br />
le EHAP. Les principales activités sont les suivantes :<br />
Prévention de la malnutrition (promotion <strong>des</strong> bonnes<br />
pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant,<br />
supplémentation en micronutriments)<br />
Dépistage actif et traitement de la malnutrition aigüe<br />
Renforcement du système d’information nutritionnelle<br />
Renforcement de la coordination intra et inter-sectorielle<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Activités de communication sur la nutrition/santé/WASH<br />
dans les 20 communes les plus sinistrées (plus de 90.000<br />
enfants de moins de cinq ans touchés).<br />
Lancement <strong>des</strong> activités de nutrition (prévention et<br />
traitement de la malnutrition) dans les 5 communes<br />
sinistrées du département de Oueme qui avait une<br />
prévalence de la malnutrition aigüe > 5% avant les<br />
inondations et qui fait partie <strong>des</strong> communes les plus<br />
sinistrées (UNDAC et FAO). Les activités se focalisent<br />
pour l’instant sur le renforcement <strong>des</strong> capacités nationales<br />
à travers la formation <strong>des</strong> agents <strong>des</strong> formations sanitaires<br />
et de plus de 500 relais communautaires (fin <strong>des</strong><br />
formations en Janvier 2011). A noter que les 5 communes<br />
du département de Oueme concentrent plus de 202.000<br />
sinistrés dont 36.400 enfants de moins de cinq ans soit<br />
près de 1/3 de la population totale sinistrée.<br />
Organisation/financement du recyclage <strong>des</strong> agents de<br />
santé et relais communautaires sur le traitement et la<br />
prévention de la malnutrition dans les communes de<br />
Malanville/Karimama (plus de 32.000 sinistrés dont<br />
6900 enfants de moins de cinq ans).<br />
Commande d’intrants thérapeutiques et équipements<br />
pour le dépistage et le traitement de la malnutrition<br />
aigüe pour réapprovisionner les communes sinistrées<br />
<strong>des</strong> départements de l’Alibori/Atacora et Borgou et<br />
approvisionner les 50 nouvelles formations sanitaires et<br />
relais du département de Oueme (Plan de distribution<br />
réalisé, seule une partie <strong>des</strong> intrants est réceptionnée /<br />
approvisionnement prévu en décembre/janvier).<br />
Collaboration intersectorielle (ex : Cluster food security)<br />
Le Plan sectoriel Nutrition est en cours de révision. Les<br />
réflexions vont vers un renforcement du volet préventif et<br />
du suivi de la situation nutritionnelle (dont campagnes de<br />
dépistage).<br />
b)<br />
Activités prioritaires à mener dans le<br />
- 59 -