MASSACRE À SEGUIN! - Haiti Liberte
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Perspectives<br />
Mahmoud Sarsak : « Ce n’est pas<br />
ma victoire, c’est la vôtre. »<br />
Par Shahd Abusalama*<br />
Mahmoud Sarsak : mes pensées<br />
sont avec mes camarades Akram<br />
Rikhawi, Samer Al-Barq, et Hassan<br />
al-Safadi<br />
Depuis que nous avons appris<br />
que Mahmoud Sarsak serait libéré, les<br />
gens à Gaza attendaient ce jour avec<br />
impatience, un jour qui entrerait dans<br />
l’histoire de la Palestine.<br />
Sarsak retournerait enfin chez<br />
lui après avoir été détenu par Israël<br />
pendant trois ans sans accusation ni<br />
procès, et après une légendaire grève de<br />
la faim de trois mois. Sa faim de liberté<br />
l’a presque tué. Il est enfin retourné à<br />
Gaza le 10 juillet, et je l’ai rencontré le<br />
vendredi.<br />
Dans l’attente de la libération<br />
de Mahmoud<br />
Le 18 juin, quand j’ai entendu<br />
aux infos qu’Israël avait accepté<br />
de libérer Mahmoud Sarsak, je me<br />
suis précipitée à la tente de solidarité<br />
avec les prisonniers près du Comité<br />
international de la Croix-Rouge<br />
(CICR). Même l’air semblait différent<br />
quand je suis sortie. La liberté emplissait<br />
l’atmosphère.<br />
La première personne que je reconnue<br />
à la tente était l’héroïne Hana<br />
Shalabi, une ex-détenue qui avait fait<br />
une grève de la faim de 43 jours pour<br />
gagner sa liberté, sous condition d’être<br />
déportée à Gaza pour trois ans. J’ai couru<br />
vers elle et elle m’a prise joyeusement<br />
dans ses bras en me disant : «<br />
Félicitations pour la libération de Mahmoud<br />
! ». Tout le monde faisait le signe<br />
de la victoire et chantait pour la liberté.<br />
Un homme est ensuite venu avec un<br />
grand plateau de sucreries et s’est mis<br />
à les distribuer.<br />
Quand ç’a enfin été le 10 juillet,<br />
les chaînes de télévision et radios<br />
palestiniennes ont rapporté ce fameux<br />
événement. Des milliers de gens ont<br />
accueilli Mahmoud au check-point<br />
d’Erez, là même où il avait été arrêté il<br />
y a trois ans.<br />
Quand l’ambulance est passée du<br />
coté de Gaza, Mahmoud est apparu à<br />
la fenêtre, un ballon de football dans<br />
une main et faisant signe de l’autre à la<br />
foule impatiente de le voir.<br />
<strong>À</strong> la recherche de Mahmoud<br />
Sarsak<br />
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Mahmoud Sarsak portant des médailles, entouré de personnes venues<br />
lui manifester leur soutien. L’auteur initial de l’article est la troisième en<br />
partant de la droite<br />
La mère de Mahmoud Sarsak et l’auteure de l’article Shahd Abusalama,<br />
20 ans, est une artiste palestinienne, bloggeuse et étudiante en<br />
littérature anglaise à Gaza City<br />
Bien que je ne supporte pas les longs<br />
trajets, vendredi dernier, j’étais assez<br />
excitée pour tolérer une heure<br />
de route afin de rendre visite à Mahmoud<br />
chez lui à Rafah, sachant qu’il<br />
ne serait peut être même pas à la<br />
maison.<br />
Un groupe d’activistes étrangers<br />
m’ont accompagnée dans l’aventure.<br />
« Et s’il n’est pas là ? », se demandait<br />
mon amie Fidaa, une Américo-Palestinienne<br />
militante pour les droits de<br />
l’homme. « On attendra qu’il revienne !<br />
», ai-je immédiatement répondu.<br />
Nous sommes arrivés à Star<br />
Square, près de la maison de Mahmoud.<br />
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Il était facile de trouver sa maison avec<br />
tous les posters et graffitis répandus un<br />
peu partout sur les murs des allées du<br />
camp de Rafah. « Le marié vient de partir<br />
pour Gaza City », nous ont dit ses<br />
voisins, mais nous étions quand même<br />
excités d’être chez lui, là où le « marié<br />
» avait grandi, et de pouvoir rencontrer<br />
ses parents, qui ont élevé un révolutionnaire.<br />
Les parents de Mahmoud étaient<br />
très chaleureux et accueillants. Sa maison<br />
était petite et modeste, mais emplie<br />
de chaleur et de joie. Elle était pleine<br />
de voisins, proches, et étrangers qui,<br />
comme nous, avaient voyagé à travers<br />
la bande de Gaza pour rencontrer<br />
Mahmoud. Beaucoup d’entre nous<br />
n’avaient aucun lien avec lui, mais le<br />
fait que nous avons tous suivi son combat<br />
depuis ses premiers jours de grève<br />
la faim nous a fait sentir comme si nous<br />
étions connectés à lui. Mahmoud Sarsak,<br />
un héros palestinien, est devenu<br />
un symbole de notre résistance. « Les<br />
mots ne peuvent pas exprimer la joie<br />
que j’ai ressentie quand Mahmoud a<br />
retrouvé sa liberté suite à sa détention<br />
injuste », me dit sa mère. « C’est comme<br />
si mon fils s’était échappé de sa tombe<br />
! Mais Mahmoud n’en avait pas peur. Il<br />
avait choisi un combat qui le mènerait<br />
soit à la liberté soit au martyre. »<br />
On lui a demandé de quelle<br />
manière elle recevait de ses nouvelles<br />
pendant sa détention. « Les trois ans<br />
ont passé sans que je puisse lui rendre<br />
visite une seule fois ; comme toutes les<br />
familles de détenus vivant à Gaza, on<br />
endure cette même souffrance depuis<br />
2006. Alors on comptait sur le CICR<br />
pour avoir des nouvelles sur sa situation.<br />
»<br />
Elle a poursuivi : « On n’a pas<br />
eu droit à des nouvelles pendant une<br />
année entière. Ensuite nous pouvions<br />
heureusement recevoir des<br />
lettres de Mahmoud transmises par le<br />
Suite à la page (15)<br />
Selon Lavrov, la<br />
position des États-<br />
Unis constitue<br />
une approbation<br />
sans équivoque du<br />
terrorisme<br />
La réaction de Washington à<br />
l’attentat (*) de Damas constitue<br />
une justification claire du terrorisme,<br />
s’est indigné le ministre des Affaires<br />
étrangère russe, Sergey Lavrov. Le<br />
Département d’État des États-Unis<br />
a déclaré que les actes terroristes en<br />
Syrie n’étaient pas surprenants étant<br />
donné le comportement du régime.<br />
Sergey Lavrov a exprimé son<br />
étonnement à une conférence de presse<br />
à Moscou : "Ces paroles constituent<br />
une claire approbation du terrorisme.<br />
Qu’est-ce que cela signifie ? C’est une<br />
déclaration désastreuse, je n’ai pas assez<br />
de mots pour le dire."<br />
Lavrov a aussi exprimé sa surprise<br />
que le Conseil de Sécurité de<br />
l’ONU se soit refusé à condamner les<br />
actes terroristes en Syrie. La représentante<br />
permanente étasunienne à l’ONU,<br />
Susan Rice, a déclaré que les actes terroristes<br />
de Damas contribuaient à accélérer<br />
l’adoption d’une Résolution<br />
sur la Syrie en vertu du chapitre 7 de<br />
la Charte de l’ONU qui implique des<br />
sanctions sévères y compris le recours<br />
à la force.<br />
"En d’autres termes, cela signifie<br />
: ’Nous soutiendrons ces actes terroristes<br />
jusqu’à ce que le Conseil de<br />
Sécurité de l’ONU fasse ce que nous<br />
voulons’" a dit Lavrov, à propos des<br />
déclarations des représentants étasuniens.<br />
La Secrétaire d’État étasunienne,<br />
Hillary Clinton, a dit dernièrement<br />
qu’il fallait travailler en lien plus<br />
étroit avec l’opposition syrienne qui<br />
gagnait du terrain pour préparer de<br />
nouvelles actions de résistance contre<br />
le gouvernement, à Damas.<br />
Lavrov a fait remarquer que,<br />
selon les informations dont on disposait,<br />
l’opposition avait pris le contrôle<br />
de postes de frontières syriens aux<br />
frontières turque et irakienne et qu’il<br />
y avait eu des cas de pillage de biens<br />
turcs. Il a ajouté que, d’après certaines<br />
sources, ce n’étaient pas les militants<br />
de l’Armée syrienne libre qui avaient<br />
capturé ces postes mais des groupes<br />
liés à Al-Qaeda, et que des diplomates<br />
russes étaient en train de vérifier ces<br />
informations.<br />
"Si nos partenaires soutiennent<br />
le fait que des terroristes s’emparent<br />
de territoires, nous aimerions savoir<br />
quelle est exactement leur position sur<br />
la Syrie. Quel objectif poursuivent-ils<br />
dans ce pays ?" a demandé le ministre<br />
russe des Affaires étrangères.<br />
Quant aux sanctions unilatérales<br />
prises par l’Union européenne contre<br />
Damas, elles entrent en contradiction<br />
avec les décisions du Conseil de Sécurité<br />
de l’ONU et les accords conclus<br />
aux pourparlers de Genève, a précisé<br />
Lavrov. "Nous pensons que le fait de<br />
prendre des décisions unilatérales entre<br />
en contradiction avec le principe de<br />
gestion collective des affaires qui régit<br />
l’accord de Genève," a dit Lavrov qui<br />
a ajouté que la Russie souhaitait que<br />
ces questions soient discutées collectivement.<br />
"Malheureusement, quand<br />
l’Union européenne, les États-Unis et<br />
d’autres États ont décidé d’adopter des<br />
sanctions contre la Syrie, ils ne nous<br />
ont pas consultés du tout," a observé<br />
Lavrov.<br />
Le ministre des Affaires étrangère<br />
russe, Sergey Lavrov<br />
La crise en Syrie dure depuis<br />
plus d’un an et demi, et après tout ce<br />
temps, ce n’est pas vraiment approprié<br />
de demander au Conseil de Sécurité de<br />
prendre des sanctions, a ajouté le diplomate<br />
russe.<br />
Lavrov a souligné que si la communauté<br />
internationale avait voulu<br />
que la crise syrienne soit gérée collectivement,<br />
elle aurait dû le faire depuis<br />
le début en traitant les deux camps<br />
également.<br />
Les ministres des Affaires<br />
étrangères européens ont décidé<br />
d’élargir la liste des officiels syriens<br />
bannis d’Europe et de geler les comptes<br />
bancaires et les biens qu’ils ont<br />
dans les pays européens.<br />
D’autres mesures ont aussi été<br />
prises pour solidifier l’embargo des<br />
armes contre la Syrie. En conséquence,<br />
les bateaux et les avions cargos qui se<br />
rendent en Syrie sont soumis à des inspections<br />
forcées quand ils sont soupçonnés<br />
de transporter des armes et des<br />
équipements interdits vers la Syrie.<br />
Note :<br />
(*) Qui a tué trois dirigeants<br />
syriens.<br />
Info Palestine 28 juillet 2012<br />
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Vol. 6, No. 3 • Du 1er au 7 Août 2012 <strong>Haiti</strong> Liberté/<strong>Haiti</strong>an Times 13