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comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Dieu pour la jouissance et la protection<br />
<strong>de</strong> l’homme. Ceci est encore plus évi<strong>de</strong>nt du fait que dans le<br />
Hébreu, le mot arbre ou «ÊTS» qui provient <strong>de</strong> la racine «ATSÂH»<br />
signifie «rendre ferme, assurer, garantir». L’essence du terme<br />
nous indique que ces assurances (la vie, ainsi que la<br />
connaissance du bien et du mal) sont contractuelles et que<br />
l’homme avait l’obligation et la responsabilité <strong>de</strong> préserver<br />
la qualité <strong>de</strong> l’existence dans laquelle Dieu l’avait placé<br />
(Gen. 2 :15). Sans négliger que la chute fut pré<strong>de</strong>stinée, le<br />
comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Dieu <strong>de</strong> ne pas manger <strong>de</strong> l’arbre <strong>de</strong> la<br />
connaissance du bien et du mal, fut le moyen par lequel<br />
Dieu éprouva l’obéissance <strong>de</strong> l’homme afin <strong>de</strong> le rendre<br />
conscient <strong>de</strong> ses limitations <strong>de</strong> créatures. Puisque Dieu ne<br />
chercha point à justifier ni à expliquer cette prohibition, Adam<br />
<strong>de</strong>vait montrer sa volonté <strong>de</strong> se soumettre à la volonté <strong>de</strong> Dieu<br />
par une obéissance explicite. Il <strong>de</strong>vait soit allouer Dieu <strong>de</strong><br />
déterminer pour lui ce qui était bien et ce qui était mal, ou<br />
entreprendre cela par lui-même, renversant ainsi la souveraineté<br />
<strong>de</strong> Dieu en déterminant son propre <strong>de</strong>stin. En mangeant le fruit<br />
<strong>de</strong> l’arbre l’homme cherchait ainsi à <strong>de</strong>venir comme Dieu, il<br />
se fit lui-même son propre Dieu. En d’autres mots, par la<br />
chute l’homme créa Dieu à son image. Pour ce qui est du fruit<br />
<strong>de</strong> l’arbre <strong>de</strong> la connaissance du bien et du mal, il est évi<strong>de</strong>nt que<br />
ce n’est pas un fruit littéral. Mais quel fut ce fruit, ou plus<br />
précisément, quel fut l’avantage <strong>de</strong> l’assurance ou <strong>de</strong> la garantie<br />
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