PAïlTIE OFFICIELLE .
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7-8.. MÉLANGES .<br />
d'après le s tableau x envoyas par le s recteur s , et , pou r 183 3 ^ d'aprè s tou s<br />
les document s recueilli s dans le Rapport au Roi.<br />
BASSES-PYRÉNÉES.<br />
Note su v la disciplin e e t les étude s d e l'École normal e primair e d e Pau .<br />
Le travail es t distriljue ' e n liui t parties , don t cliacun e es t dirigé e pa r u n<br />
moniteur, sou s l a surveillanc e imme'diat e d u directeur . Apre s l a leço n pa r<br />
groupes, le directeur donne alternativement une leçon gene'rale de cliacune des<br />
branches qu i composen t le s cours . C e mode d'enseignemen t perme t a u direc -<br />
teur d e recevoir de s élèves à toutes le s époque s d e l'anné e ^ en mêm e temps<br />
qu'il excite au plus haut degré l'émulation des élèves. Chaque samedi, de s paroles<br />
bienveillante s son t adressée s à ceu x qui, aprè s examen , on t ét é recon -<br />
nus capable s d e passer à une division supérieure . C'es t à cette distribution d e<br />
travail, qu i a reçu l'approbation de s personne s les plus distinguées , qu e le s<br />
élèves doivent une grande économie de temps. Ceu x qu i son t intelligent s fon t<br />
des progrè s rapides, parc e qu'il s on t la faculté de passe r d'u n cercl e a u sui -<br />
vant j ceu x qu i on t moin s d'aptitud e metten t plus d e temps à surmonte r le s<br />
difficultés qu'ils rencontrent, mai s n e son t jamais découragés, parc e qu'on ne<br />
leur parle que des choses qui sont à la hauteur d e leurs connaissances acquises ;<br />
enfin, ceu x qu i s'absentent momentanément, soi t pour cause de maladie, soi t<br />
faute d e moyen s d'existence , peuven t reprendr e le s cour s o ù ils le s on t laissés<br />
, parc e qu'il s entren t dan s les cercle s o ù il s étaien t a u momen t d e l'in -<br />
terruption.<br />
Le term e moye n d u séjou r à l'écol e n'excèd e guèr e u n an , bie n qu e le s<br />
matières exigées pou r l'obtentio n du brevet d e capacité y reçoiven t d e grand s<br />
développements. Le s élève s maître s y trouven t d e plu s un e véritalil e écol e<br />
d'application , puisqu'ils n e peuvent êtr e admi s au x examen s qu'aprè s avoi r<br />
été moniteurs de tous les cercles.<br />
Quelques personnes , frappée s des résultats obtenu s par la simultanéité de s<br />
méthodes introduites dan s celte écol e e t pa r le mode en usag e pou r le s trans -<br />
mettre au x élèves , on t pens é qu e l'o n pourrai t e n fair e l'applicatio n ave c<br />
succès dans toutes les localités et dans tous les genres d'études . C e qu'il y a de<br />
certain, c'es t que cette méthode est , e n quelque sorte, indispcnsaljl e dan s les<br />
Basses-Pyrénées. I l serai t difficile, e n effet ^ d'obliger le s jeunes gens qu i s e<br />
destinent à l'enseignement à se rendre à un e époqu e déterminée ^ eux qui on t<br />
besoin d'attendre que leurs parents aient réuni le peu d'argent qui leur est nécessaire<br />
pour s'entretenir à Pau pendant quelques mois. D'ailleurs , sur cent élèves<br />
qui s e présentent, i l n e s'e n trouve pas quatre e n éta t de suivre un cour s gé -<br />
néral , o u qu i réunissen t le s connaissance s nécessaire s pou r l'admissio n à<br />
l'école normale. Faut-il les repousser de l'école, lorsqu'o n est convaincu qu'ils<br />
ne trouveraient pas encore, hors de cet établissement, le s moyens d'instruction<br />
dont ils auraien t besoin pou r y entre r ? Dan s cet éta t d e choses, l a commis -<br />
sion d e surveillanc e a cru devoir admettr e provisoiremen t le s plu s capable s<br />
de ceux qu i s e sont présentés, san s les dispense r toutefoi s d e l'exame n exig é<br />
par le s instructions, lorsqu'il s veulent êtr e admis définitivement et jouir de s<br />
bénéfices attachés à la qualité d'élèves de l'école normale.