Rapport annuel 2005 - Interparfums
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1.5<br />
Utilisation d’estimation<br />
Dans le cadre du processus d’établissement des comptes<br />
consolidés, l’évaluation de certains soldes du bilan ou<br />
du compte de résultat nécessite l’utilisation d’hypothèses,<br />
estimations ou appréciations. Ces hypothèses, estimations<br />
ou appréciations sont établies sur la base d’informations<br />
ou situations existant à la date d’établissement des comptes,<br />
qui peuvent se révéler, dans le futur, différentes de la réalité.<br />
1.6<br />
Reconnaissance du chiffre d’affaires<br />
La reconnaissance du chiffre d’affaires est effectuée sur<br />
la base des conditions de transfert de propriété (Incoterm).<br />
Le fait générateur du transfert de propriété des ventes<br />
« Exwork » correspond au départ usine. Le fait générateur<br />
du transfert de propriété des ventes « FOB » (Free On Board)<br />
et « CIF » (Cost Insurance and Freight) correspond<br />
à l’embarquement du bateau.<br />
1.7<br />
Marques et autres immobilisations incorporelles<br />
Les marques et autres immobilisations incorporelles<br />
sont comptabilisées à leur coût historique, qu’il s’agisse<br />
de marques sous contrat de licence ou de marques acquises.<br />
Ces marques acquises, de notoriété internationale, anciennes<br />
et reconnues et qui bénéficient d’une protection juridique<br />
ont une durée d’utilité indéfinie. Elles ne sont pas amorties.<br />
Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité finie,<br />
comme les droits d’entrée pour acquisition des licences,<br />
sont amorties de façon linéaire sur la durée de la licence.<br />
Le droit d’utilisation dont la société bénéficie sur les moules<br />
verrerie est classé en immobilisations incorporelles.<br />
Ces immobilisations sont à durée d’utilité finie.<br />
Les marques et les droits d’entrée de licences font l’objet<br />
d’une évaluation au minimum <strong>annuel</strong>le ; où dès qu’un<br />
indicateur de perte de valeur apparaît ; selon la méthode<br />
des flux de trésorerie prévisionnels actualisés qui seront<br />
générés par ces actifs. Les données utilisées dans ce cadre<br />
proviennent des budgets <strong>annuel</strong>s et plans pluri<strong>annuel</strong>s<br />
établis par la Direction. Une provision pour dépréciation est<br />
comptabilisée dans le résultat si cette valeur vient à décliner.<br />
Dans le cadre de la norme IAS 38.27b révisée en 2004,<br />
les frais générés au moment de l’acquisition, analysés<br />
comme des frais accessoires directs, sont incorporés<br />
au coût de l’actif acquis. Les frais engagés dans le cadre<br />
de l’acquisition de la marque Lanvin, ont donc été activés<br />
et font partie intégrante de la valeur de la marque.<br />
Les autres immobilisations incorporelles sont amorties<br />
sur leur durée d’utilité et sont soumises à des tests<br />
de pertes de valeur s’il existe un indicateur qui pourrait<br />
entraîner une dépréciation.<br />
1.8<br />
Ecarts d’acquisition<br />
Les écarts d’acquisition représentent la différence entre<br />
le prix d’acquisition de titres de sociétés consolidées,<br />
et la part du groupe dans leur actif net à cette date. L’écart<br />
de première consolidation est, le cas échéant, affecté aux<br />
postes du bilan consolidé, la partie résiduelle étant inscrite<br />
sous la rubrique « Ecart d’acquisition » au bilan.<br />
En application de la norme IFRS3, un écart<br />
de 1 ère consolidation a été constaté sur l’acquisition<br />
en avril 2004 de la société Nickel. Cet écart a été en partie<br />
affecté à la marque et aux stocks. L’écart d’acquisition<br />
résiduel a été constaté à l’actif du bilan.<br />
Les actionnaires minoritaires de la société Nickel, ainsi<br />
que la société Inter Parfums, bénéficient d’une promesse<br />
contractuelle bilatérale d’achat ou de vente des titres<br />
des minoritaires, exerçable par l’une ou l’autre des parties<br />
pendant la période du 1 er janvier 2007 au 30 juin 2007.<br />
Dans l'attente d'une clarification de la norme IAS 32,<br />
Inter Parfums a comptabilisé ces engagements<br />
de la façon suivante :<br />
■ l'engagement pour son montant à la date de clôture,<br />
figure au passif du bilan,<br />
■ les intérêts minoritaires correspondants sont reclassés<br />
dans le montant ci-dessus,<br />
■ l'écart entre le montant de l'engagement et les intérêts<br />
minoritaires reclassé est enregistré en écart d'acquisition.<br />
Ce mode de comptabilisation n'a pas d'effet sur la<br />
présentation des intérêts minoritaires au compte de résultat.<br />
Le traitement comptable décrit ci-dessus appelle toutefois<br />
la remarque suivante : certaines interprétations des textes<br />
conduisent à comptabiliser l'écart d'acquisition intégralement<br />
en déduction des capitaux propres; selon d'autres<br />
interprétations, l'écart d'acquisition est maintenu à l'actif<br />
mais à un montant figé lors de la prise de contrôle,<br />
les variations ultérieures étant enregistrées en résultat.<br />
Cet écart d’acquisition fait l’objet d’une évaluation <strong>annuel</strong>le.<br />
Cette évaluation est basée sur la méthode de multiples<br />
du chiffre d’affaires prévisionnel Nickel et la méthode des flux<br />
de trésorerie prévisionnels actualisés. La moyenne des deux<br />
méthodes permet de déterminer la valeur d’utilité de l’écart<br />
d’acquisition. Au 31 décembre <strong>2005</strong>, la valeur d’utilité<br />
est supérieure à la valeur comptable.<br />
Avant cette date, aucune acquisition de société n’avait<br />
généré d’écart d’acquisition.<br />
1.9<br />
Immobilisations corporelles<br />
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût<br />
d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais<br />
d’acquisition) et sont amorties sur leur durée d’utilisation<br />
économique estimée de façon linéaire (3 à 5 ans).<br />
Les immobilisations corporelles incluent les moules<br />
relatifs aux capots.<br />
1.10<br />
Stocks et en-cours<br />
Les stocks sont valorisés au plus bas de leur prix de revient<br />
ou de leur valeur probable de réalisation. Une provision pour<br />
dépréciation est pratiquée au cas par cas lorsque la valeur<br />
probable de réalisation est inférieure à la valeur comptable.<br />
Le prix de revient des matières premières et<br />
approvisionnements est déterminé sur la base des derniers<br />
prix d’achat connus. Du fait de la rotation rapide de ces<br />
stocks, cette méthode de valorisation donne des résultats<br />
équivalents à ceux qui seraient obtenus avec la méthode FIFO.<br />
rapport <strong>annuel</strong> <strong>2005</strong> inter parfums<br />
annexe aux comptes consolidés