Veille Technologique - Décembre 2011 - Tunisie industrie
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suisse lance deux de ses marques de<br />
laits UHT, Ninho et Molico dans des<br />
Tetra Brik® Aseptic dotés de bouchons<br />
en polyéthylène vert, produit avec des<br />
dérivés de canne fournis par Braskem.<br />
« C’est une initiative<br />
innovante qui donne<br />
une valeur ajoutée à<br />
nos produits. Notre<br />
participation à ce projet<br />
est totalement dans<br />
la lignée de la politique mondiale de<br />
responsabilité sociale de Nestlé appelée<br />
« Création de Valeur Partagée » a déclaré<br />
Ivan Zurita, président de Nestlé Brésil.<br />
Le concept est basé sur le principe que,<br />
pour s’assurer un succès à long terme, il<br />
est tout aussi important de générer de la<br />
valeur pour les actionnaires que pour les<br />
communautés dans lesquelles l’entreprise<br />
est présente. De son côté, le président de<br />
Tetra Pak Brésil, Paulo Nigro a souligné<br />
que « cette opération permet à notre<br />
groupe de franchir une étape importante<br />
vers notre objectif : créer un emballage<br />
100% renouvelable ». Actuellement, tout<br />
le papier utilisé pour la production des<br />
emballages carton au Brésil provient de<br />
forêts gérées en accord avec les principes<br />
de la gestion responsable des forêts,<br />
certifiés par le FSC (Forest Stewardship<br />
Council).<br />
http://emballagedigest.fr/blog.php?<strong>2011</strong>/09/12/13013<br />
Nutrionix dessale nos plats<br />
Après avoir fait la chasse au sucre et au<br />
gras, les <strong>industrie</strong>ls de l’agroalimentaire<br />
recherchent des solutions pour diminuer<br />
la teneur en chlorure de sodium de leurs<br />
produits. La société rennaise Nutrionix<br />
surfe sur ce créneau porteur. « Des études<br />
estiment qu’en Europe, une diminution de<br />
30 % de la consommation de sel permettrait<br />
d’économiser 20 milliards d’€ de dépenses<br />
de santé. Or l’agroalimentaire utilise 80<br />
% du sel consommé », explique Jean-Luc<br />
Treillou, PDG de la start-up et ancien cadre<br />
de l’<strong>industrie</strong> pharmaceutique. L’entreprise<br />
créée en 2007 distribue KSalt, une gamme<br />
d’une quinzaine de mélanges de minéraux<br />
[notamment sodium et potassium] et<br />
d’arômes, qui peuvent se substituer au<br />
chlorure de sodium. « Avec l’<strong>industrie</strong>l,<br />
nous procédons à l’analyse de son produit<br />
et de son process, puis nous déterminons<br />
quels sont les meilleurs produits candidats<br />
à la substitution », explique Jean-Luc<br />
Treillou. Tout l’enjeu est de préserver les<br />
qualités organoleptiques du produit, mais<br />
aussi les aspects fonctionnels apportés<br />
par le chlorure de sodium dans les<br />
recettes, notamment l’aspect du produit,<br />
sa texture et sa durée de conservation. «<br />
Nous avons d’ores et déjà reformulé près<br />
de 80 produits, des croûtons à la soupe<br />
en passant par le jambon, les produits de<br />
boulangerie ou le saumon fumé », se félicite<br />
le PDG. Nutrionix, qui réalise un chiffre<br />
d’affaires inférieur au million d’euros et<br />
emploie une dizaine de personnes, vient de<br />
boucler une levée de fonds de 4 millions<br />
d’euros, apportés par son investisseur<br />
historique Seventure Partners ainsi que<br />
par le fonds Sham.<br />
« Nous allons pouvoir développer la<br />
R & D et la commercialisation de nos<br />
produits, et éventuellement réaliser des<br />
acquisitions de concurrents », explique<br />
Jean-Luc Treillou, qui ambitionne déjouer<br />
le premier rôle au niveau européen dans<br />
cette spécialité.<br />
La société bretonne<br />
propose une gamme de<br />
produits de reformulation<br />
pour remplacer le<br />
chlorure de sodium dans<br />
l’agroalimentaire. La solution technologique<br />
est à base de minéraux et d’arômes. Mais le<br />
savoir-faire déjà société repose aussi sur la<br />
connaissance de la formulation des produits.<br />
Source : L’Usine Nouvelle N°3246 du 30 Juin <strong>2011</strong>