Veille Technologique - Décembre 2011 - Tunisie industrie
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iches de la planète.<br />
http://www.seneweb.com/news/Technologie/<br />
Mon magazine multimédia en<br />
ligne avec Scoop.it<br />
Dans le monde<br />
du Web 2.0,<br />
on connaît déjà<br />
les blogs, le<br />
micro-blogging<br />
[ T w i t t e r ] ,<br />
les réseaux<br />
sociaux... Mais<br />
c’est à une nouvelle tendance que la jeune<br />
société toulousaine Goojet a décidé de<br />
s’attaquer. Sur Scoop.it, plutôt que de<br />
créer du contenu, les internautes publient<br />
une information déjà traitée et mise en<br />
ligne par d’autres, sous une forme qui<br />
s’apparente à celle d’un magazine en ligne.<br />
Quand un adepte du café de Colombie,<br />
de l’Ultra trail du Mont-Blanc ou de la<br />
démarche lean dans l’automobile croise<br />
un article intéressant sur le Web, il n’a<br />
plus qu’à cliquer sur le bouton « Scoop.<br />
it », préalablement téléchargé dans son<br />
navigateur, pour le publier. N’importe<br />
quel internaute peut ensuite s’abonner<br />
à une ou plusieurs thématiques qui<br />
l’intéressent. La jeune pousse est ancrée<br />
dans l’écosystème toulousain. C’est de là<br />
que viennent ses trois fondateurs, le PDG<br />
Marc Rougier, le directeur général Guillaume<br />
Decugis et Ludovic Le Moan [désormais<br />
à la tête d’une autre entreprise], mais<br />
aussi son équipe de développement.<br />
Une dizaine de développeurs ayant déjà<br />
travaillé dans une précédente société de<br />
Marc Rougier, avec des compétences si<br />
haut de gamme que l’américain Skype<br />
les avait sélectionnés pour son projet de<br />
distribution télévisuelle et vidéo en pair à<br />
pair. Créé en juin 2007 à Labège [Haute-<br />
Garonne], Goojet a levé 2,5 millions d’euros<br />
auprès de trois investisseurs, qui avaient<br />
déjà accompagné les trois cofondateurs<br />
dans leurs précédentes aventures. La jeune<br />
pousse ne génère pas encore de revenus,<br />
mais ses dirigeants étudient deux modèles<br />
économiques futurs : la publicité ciblée<br />
vers les thématiques de publication ou<br />
un mode payant avec des fonctions de<br />
personnalisation et d’analyse de trafic.<br />
Source : L’Usine Nouvelle N°3250 du 25-31 août<br />
<strong>2011</strong><br />
Stereograph met la 3D aux<br />
commandes<br />
Une lampe qui grille ? Un moteur qui<br />
tombe en panne ? Il est désormais<br />
possible de savoir où, en temps réel et en<br />
3D. Le logiciel développé par la start-up<br />
brestoise Stereograph permet de réaliser<br />
un contrôle de bâtiments depuis une<br />
interface informatique en 3 dimensions, à<br />
des fins de supervision et de maintenance.<br />
Il est issu du projet Theia, qui a mûri<br />
grâce aux échanges informels avec les<br />
voisins de l’entreprise au sein du parc<br />
d’activités Euratechnologies de Lille. Une<br />
opportunité qu’ont saisie Manuel Gomes<br />
et Christophe et Christophe Robert,<br />
les deux infographistes 3D fondateurs<br />
de Stereograph en 2006. Au départ, la<br />
start-up ne faisait que de la prestation.<br />
Mais avec succès. En autofinancement<br />
complet, elle a réalisé une embauche<br />
tous les 4 mois et compte aujourd’hui<br />
10 collaborateurs. Elle réalise un CA de<br />
800 000 €. Le projet d’aller au-delà des<br />
prestations d’infographie est venu de<br />
l’expérience et s’est nourri d’échanges.<br />
« Du fait de notre métier, nous étions<br />
très en amont des projets, plusieurs<br />
années avant le début des travaux. Nous<br />
avions la fibre du jeu vidéo, d’où l’idée<br />
d’utiliser la 3D temps réel, à partir des<br />
fichiers dont nous disposions en tant<br />
qu’infographistes », explique Manuel<br />
Gomes. Le développement de leur produit<br />
de supervision 3D temps réel a été<br />
réalisé en deux ans et demi. Au départ<br />
autofinancé, le projet bénéficie aujourd’hui,