275 - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

DOSSIER Énergies compétitives
13 Économie d’énergie. Hier, un vœu
pieux, aujourd’hui une évidence. Le
consensus des politiques autour du Grenelle
de l’Environnement montre à quel point il est
urgent d’agir. À la CCI aussi, le mot d’ordre est
l’accompagnement des PME sur ces sujets.
33 DOSSIER
La révolution numérique
est en marche
La crise financière qui ébranle
l’économie met le secteur
informatique et Internet au
cœur du système.
18 AÉROPORT
Plages, nature
et découvertes à Bastia
Parmi les quatre destinations
corses desservies par Air France
au départ de Strasbourg, Bastia,
ville d’art et d’histoire.
23 FORMATION
Pôle formation CCI :
Déjà 10 ans
Après avoir soufflé ses dix
bougies, le Pôle se projette dans
une ère nouvelle avec l’extension
de sa capacité d’accueil.
N° 275 • Juillet-août 2009

LES RISQUES
PSYCHOSOCIAUX
C
Y’A PAS LE CHOIX
FAUT Y ALLER !
LE FORUM
MARDI 20 OCTOBRE 2009
Au Palais des Congrès
à Strasbourg

Réorganisation, adaptation,
modernisation,
le site de production
de Lilly bénéficie
d’un programme d’investissement
continu
depuis son implantation à
Fegersheim, il y a 40 ans.
Reposant à la fois sur la réorganisation
des flux de production,
l’adaptation des capacités
et des besoins logistiques
et la modernisation des équipements,
ces investissements
successifs visent à gagner en
performance et à assurer une
croissance pérenne à l’entreprise.
Le nouveau bâtiment
est dédié aux analyses microbiologiques,
qui contribuent
à assurer la parfaite qualité
des médicaments injectables.
Achevé au printemps 2009, il
a été conçu dans une exigence
de développement durable.
Une attention particulière a
été portée à la manière d’optimiser
les besoins et de réduire
la consommation d’énergie.
Entreprises
>> LILLY-FEGERSHEIM
Mise en service en juin dernier, la nouvelle unité du laboratoire de contrôle
de microbiologie du site de production de médicaments injectables de Lilly
à Fegersheim allie performance et éco-efficacité énergétique. Le montant de
l’investissement: 20 M€.
© Félix Poirier
PERFORMANCE En investissant, Lilly vise à assurer une croissance pérenne
Innovants, les capteurs photovoltaïques
installés sur la
totalité du toit permettent
de transformer l’énergie du
soleil en énergie électrique.
Autre facteur déterminant,
l’ergonomie, avec les cloisons
vitrées intérieures assurant
une luminosité naturelle, les
zones de bureaux dédiées aux
techniciens sont intégrées à
proximité des zones de laboratoires,
ce qui permet de
séparer travail bureautique
et analytique. Les prochains
investissements de Lilly
concerneront la rénovation
du laboratoire de chimie, et
l’achèvement d’un nouveau
bâtiment de réception des
marchandises. Ce dernier sera
doté de pompes à chaleur, qui
réduiront la consommation
de 70 % en été et de 30 %
À LA UNE
en hiver pour en réguler la
température. 10 à 15 M€ sont
investis chaque année pour
maintenir les capacités de production.
« Malgré les mutations
qui touchent la pharmacie, dont
la concurrence des médicaments
génériques - Lilly sera confronté à
la perte de plusieurs brevets d’ici
2013 -, nous n’avons jamais
eu recours à un plan social »,
soulignait Dominique Amory,
le président de Lilly-France.
« Les recrutements se sont ralentis,
mais l’entreprise fait toujours
appel aux apprentis », ajoutait
René Bernadac, directeur du
site. Pour maintenir la compétitivité,
celui-ci mise sur
le potentiel d’innovation de
l’entreprise. Quelque 90 % de
la production concernent l’insuline
et les stylos injectables
(le site de Fegersheim livre
100 pays sur cinq continents),
le reste étant réparti entre
hormone de croissance, oncologie
et ostéoporose. Parmi
les médicaments à l’étude, 60
molécules sont en phase de
développement, en phase 1,
2 ou 3. 40 % de produits sont
issus de la biotechnologie. CA
France 2008 : 2,116 Md€, dont
1,568 à l’export.
• SITE • www.lilly.fr
1
AGF devient Allianz
Dekra voit loin
« Après 10 ans d’union, AGF devient
Allianz » : tel est le message de la
campagne de communication lancée
depuis le 3 juin par le groupe
d’assurances. Cette opération
constitue la première étape du plan
de communication destiné à installer
la marque Allianz en France. Ce
changement s’accompagne d’une
nouvelle signature : Allianz, avec
vous de A à Z. Une façon d’exprimer
la relation de proximité et le large
éventail de produits et de services
que le groupe propose en France à
ses cinq millions de clients.
• SITE • www.agf.fr
Norisko, acteur majeur de la prévention
des risques techniques et
humains, change de nom et devient
Dekra Industrial. Cette évolution
stratégique est la preuve de son
intégration réussie dans le groupe
allemand Dekra. Norisko y apporte
ses savoir-faire en matière de
contrôle et de sécurité et permet à
l’industriel allemand de diversifier
ses activités au-delà de son cœur
de métier, le contrôle technique de
véhicules.
• SITE • www.dekra-industrial.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

2
SOMMAIRE
DOSSIER Énergies compétitives
13
DOSSIER TIC
33
© Masterfile © Masterfile
1 ENTREPRISES À LA UNE
Lilly-Fegersheim
Contrôle de microbiologie
Un nouveau labo
4 TRAJECTOIRES
4 Bar Les Aviateurs
25 ans et pas une ride
5 Alsace’Kiss
Un nouvel arrivant
dans le cadeau d’entreprise
6 Initiative Recherche d’emploi
Les bons plans de Manon,
sur le « BlogaJob »
8 Sport et entreprises
Le sponsoring ne se limite
pas aux grands groupes
10 CCI EN ACTIONS
10 Réunion décentralisée
à Mutzig
11 Rencontre CCI-Sciences
Sciences de l’homme
et entreprise
12 Assemblée plénière
Strasbourg, la plus grosse
université française
18 AÉROPORT
Plages, nature
et découvertes à Bastia
21 TOURISME
La Cour du Corbeau
Quatre étoiles entre hier
et aujourd’hui
23 FORMATION
23 Pôle formation CCI
Déjà 10 ans
24 Après MIM, marketing
des musées et expositions
aux Émirats
28 HÔTELLERIE-
RESTAURATION
Titre de maître restaurateur
Reconduction des avantages
fiscaux jusqu’en 2010
30 EXPORT
Certification
Le WTC Strasbourg
bientôt certifié «Silver»
31 INFOS EUROPE
L’éco-conception,
impulsion à la R&D
38 GASTRONOMIE
Jean-Michel Loessel
Les Semailles
L’artisan d’une cuisine saveur
41 TIC
Dématérialisation
des marchés publics
Anticiper pour être prêt
42 EURÊKA
Véronique Gerber
Créatrice d’objets déco
43 JURIDIQUE
Entreprises en difficultés
Le soutien actif de la CCI
45 INDUSTRIE
RSI Video Technologies
Innover pour s’adapter
à la conjoncture
47 COMMERCE
47 Bally
Dans l’air du temps
48 Conférence : « Comment
sortir le consommateur
de la crise »
50 CRÉATEURS
50 Arnaud Le Conte, LGL
Informatique et gestion
de la connaissance
52 Sophia Saugera, Biotique
« L’alimentation,
base de la santé »
53 KARLSRUHE
Enquête régionale
Le moral des entrepreneurs :
mi-figue, mi-raisin
54 DÉCOUVERTES
Passeport Gourmand Bas-Rhin
80 restaurants à prix d’ami
55 TEMPS FORTS
Foire Européenne
de Strasbourg
« Fenêtre ouverte sur le Liban »
N°275 - JUILLET-AOÛT 2009 Le Point Économique est édité par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • point-eco@strasbourg.cci.fr
Directeur général : Philippe Colson • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Élisa Colmenero, Véronique Leblanc • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine-
Barusta • Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Muriel Ischia-Weber, Didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Florence Montet, Alban Petit, Claude Ribeiro, Nathalie Rolling, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm •
Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Photo couverture : Masterfile • Impression : EPPE Tirage : 43 000 exemplaires
Publicité : Jocelyne Choukroun Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 j.choukroun@strasbourg.cci.fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

© Henri Parent
L’ÉDITO
Développement durable, énergies renouvelables, bilan
carbone… Tout le monde parle aujourd’hui d’environnement
et d’écologie. Mais l’écart entre les discours
et les actes est parfois grand. Pour permettre aux
entreprises de limiter leur consommation énergétique,
notre CCI a mis en place un dispositif d’accompagnement
basé sur un audit et des propositions d’actions concrètes.
En investissant dans une démarche d’économie d’énergie,
l’entreprise réalise deux objectifs : participer à la préservation
de l’environnement et gagner en rentabilité. En limitant
le gaspillage, en réduisant sa consommation et en diminuant ses coûts de traitement des déchets, etc.
La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, qui participe au programme Change, initié et financé par la
Commission Européenne, s’attache à vous informer sur les mesures existantes et à vous conseiller au
mieux dans votre démarche environnementale. Les enjeux sont multiples : respecter les obligations
règlementaires, réduire les dépenses d’énergie, identifier des opportunités de création d’activités ou
de produits nouveaux…et par la même occasion améliorer votre image. Sous la forme d’un diagnostic
adapté, la CCI est à même de pointer les leviers qui vous permettront de réduire vos dépenses.
Dans la période de crise économique que nous vivons, l’occasion est toute trouvée d’abaisser les montants de
nos factures énergétiques en profitant de toutes les mesures fiscales du Grenelle Environnement. Comme
par exemple le cumul exceptionnel entre « crédit d’impôt développement durable » et « éco-prêt taux zéro ».
Maîtriser les bonnes pratiques nous concerne tous. Eviter de laisser son ordinateur en veille, débrancher ses
appareils électroniques en cas d’absence prolongée, privilégier au maximum la lumière du jour, opter pour des
modèles de lampes dotées d’ampoules à économie d’énergie qui consomment quatre à cinq fois moins d’électricité…
Des gestes simples, à appliquer chez soi et en entreprise, où la mise en œuvre d’une politique de réduction
de la consommation énergétique sera aussi l’occasion d’améliorer les conditions de travail de ses salariés.
Quelle que soit votre problématique, votre CCI est là pour vous conseiller. Je vous invite à découvrir notre
dossier consacré aux énergies compétitives. Vous y trouverez notamment le point de vue de PME qui ont
réussi leur pari environnemental.
3
Jean-Louis Hoerlé
Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

4
TRAJECTOIRES
à Dachstein
Leader européen pour la récupération
des eaux de pluie, la société
Graf basée à Teiningen (Allemagne)
confirme ses positions à Dachstein.
L’entreprise a investi dans un nouveau
bâtiment qui regroupe tous
les services commerciaux et administratifs
de la société Graf France.
Ce nouvel ensemble représente un
investissement de 1 M€. Graf France
a fait aussi l’acquisition d’un terrain
de 1 hectare pour agrandir la surface
de stockage et prévoit de créer une
plate-forme logistique sur huit hectares
en face de l’usine actuelle. Le
site devrait voir le jour début 2010.
• CONTACT • 03 88 49 77 61
www.graf.fr
Un nouveau départ
L’assemblée générale de l’Automobile
Club, qui s’est tenue le 11 juin
dernier à Lyon, a validé le nom de
la nouvelle entité née du rapprochement
avec la Fédération Française
des Automobiles Clubs. Celle-ci
portera le nom de « L’Automobile
Club, Association Française des
Automobilistes ». Le président
Didier Bollecker a rappelé l’excellence
du partenariat tissé avec les
Assurances du Crédit Mutuel. Près
de 100 000 nouveaux membres ont
ainsi rejoint l’Automobile Club qui
compte aujourd’hui plus de 200 000
adhérents.
• CONTACT • 03 88 36 04 34
Vous êtes lassé des séminaires
assommants ou des cocktails
ennuyeux ? Les prestations à la carte
proposées par Emmanuel Burté
sont faites pour vous. Animation DJ,
karaoké, quiz interactif, magie, etc.
Emmanuel Burté donne un nouveau
sens aux séminaires, aux soirées ou
aux fêtes d’entreprises. En prime, la
possibilité de personnaliser des animations
ou la décoration en tenant
compte de l’activité de l’entreprise.
• CONTACT • 06 72 53 18 90
www.emmanuel-burte.com
>> BAR LES AVIATEURS
Être démodé pour ne plus se démoder: la clé du succès du bar des « Aviat’s », bien
connu des Strasbourgeois. Créé ilya25ans, le bar a changé trois fois de propriétaire,
mais rien n’a bougé. Même déco, même musique des années 60 pour un public transgénérationnel.
EMPIRE À 37 ans Franck Meunier est à la tête de cinq établissements
>> COUP D’ENVOI
Prix de l’entrepreneur 2009
Créé il y a 17 ans par Ernst et
Young, le prix de l’entrepreneur de
l’année récompense chaque année
des dirigeants d’une entreprise de
croissance indépendante particulièrement
performante. Ce prix bénéficie
du soutien de la compagnie
financière Edmond de Rothschild
et du Ministère de l’Économie, de
Àla tête des Aviat’s
depuis septembre
2006, Franck Meunier
a soufflé le 31 mai
dernier les 25 bougies
de ce lieu mythique,
dont la réputation a largement
dépassé le cadre de l’Alsace.
L’occasion d’honorer sa créatrice,
Michèle Noth-Moretti,
et de renouer avec l’un de
ses projets: créer un espace à
l’étage, un dossier que Franck
Meunier est en train de porter
auprès des autorités compétentes.
Une autre de ses ambitions
est de faire revivre les
rencontres littéraires. À plus
court terme, il prévoit quelques
travaux de rafraîchissement,
dont la modernisation
du bar et le changement du
sol. L’originalité du bar américain
- 12 mètres de long, ce
n’est pas rien - sera conservée
et les murs devraient garder
leur fond d’affiches de cinéma
et de théâtre, photos d’aprèsguerre
ou de célébrités qui
sont passées par là… Franck
l’Industrie et de l’Emploi. Première
étape : figurer au top 100 publié par
le magazine l’Entreprise qui recense
les entreprises qui conjuguent avec
brio croissance et rentabilité. Pour
être sélectionnée, l’entreprise doit
satisfaire à un ensemble de critères
: trois ans d’existence, croissance
et rentabilité… Six prix
© Benoît Linder/French co
Meunier ne veut surtout
pas changer l’ambiance qui
séduit un public très mixte -
intellectuels, artistes, acteurs
politiques, jeunes et moins
jeunes… fidèles noctambules
appréciant les tubes indémodables.
Le bar est ouvert
du lundi au dimanche de
19h à 4h. Franck Meunier
est également le patron de
la Java, du Rafiot (Strasbourg
Plage), de l’Atlantico et, le
petit dernier, l’Hippocampe
(actuellement en travaux). Un
monde de la nuit qui sied bien
à son profil de gestionnaire.
Après un DEUG de physique,
une licence de mécanique
des fluides, Franck Meunier
a passé son DESS d’aptitude
à l’administration des
entreprises pour démarrer
une carrière entrepreneuriale.
Sa première expérience fut
une pizzeria, Caprice de star,
pour laquelle il avait obtenu
le passeport Entreprendre de
la CCI.
• CONTACT • 12 rue des Sœurs,
Strasbourg, 03 88 36 52 69
seront à décerner dans l’Est : prix
de l’entrepreneur de l’année, prix
de l’innovation, prix de l’entreprise
internationale, prix du business vert,
prix de l’entreprise d’avenir, prix de
l’engagement sociétal.
• EN SAVOIR PLUS •
www.ey.com/fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Trajectoires
5
>> ALSACE’KISS
Les créatrices de cette nouvelle ligne alsacienne du présent d’affaires sont Sylvie Debra
et Brigitte Aumont. Sous la marque Alsace’Kiss, leur concept est décliné à l’attention
de trois cibles: les entreprises, les institutions et les organisateurs de congrès. Pour
chacune, des produits originaux avec un positionnement identitaire revisité.
ENTHOUSIASTES Brigitte Aumont et Sylvie Debra ont
revisité l’image de l’Alsace
Rose fuchsia, vert
anis, violet…
Les codes couleurs
employés
dans la gamme
de cadeaux
Alsace’Kiss sont un
peu décalés par rapport
à notre identité
régionale. Même si la
cigogne et le colombage
sont présents. La
marque Alsace’Kiss a
été créée autour d’emblèmes
stylisés qui
représentent le mieux
l’Alsace. Un présent
qui fera la différence.
Accessible en ligne, la
boutique Alsace’Kiss
vous propose une sélection
de produits originaux,
« qu’on ne trouve
nulle part ailleurs », à
décliner avec des motifs
qui évolueront en fonction
de la saison ou des tendances
du moment. Pourquoi
« Alsace’Kiss » ? Sylvie Debra
explique: c’est la contraction
de « kiss from Alsace »,
emportez un peu d’Alsace
avec vous. Sylvie Debra et
Brigitte Aumont ont soigneusement
sélectionné leurs articles,
dont une majorité auprès
de clients et artisans locaux.
Trois cibles ont été définies:
les entreprises et notamment
celles qui exportent, les institutions
et les organisateurs de
congrès. Pour chacun des segments,
trois tranches de prix:
des petits objets à 15 €, sélectionnés
à partir du top ten des
cadeaux les plus distribués
lors de salons, événements,
conventions, des objets allant
de 15 à 30 € et des cadeaux
VIP, destinés à bichonner les
clients. Quelques exemples :
sacs, pochettes, mugs, blocs
notes, tee-shirts, cravates, casquettes
de golf, parapluies,
© Benoît Linder/French co
stylos, maroquinerie
ou montres aux couleurs
de l’Alsace.
SERVICE COMPLET
Le « plus » proposé
par Sylvie Debra et
Brigitte Aumont :
le « full service » qui
comprend l’aide au
choix, la personnalisation
sur l’objet, l’emballage,
le suremballage
ou simplement
la carte de visite personnalisée.
La livraison
personnalisée des
cadeaux est réalisée
en France et à l’étranger.
Il est également
possible de demander
la qualification
de son fichier-clients:
Alsace’Kiss se charge
d’assurer sa gestion en
introduisant goûts et
dates-clés pour les clients des
clients ! Bref un concept de
services et pas uniquement
de cadeau. Sylvie Debra et
Brigitte Aumont ont été suivies
dans leur création d’entreprise
par les conseillers
de l’Espace Entreprendre
de la CCI et de la direction
Export. Leur objectif à trois
ans: atteindre un chiffre d’affaires
annuel de 1 M€.
• SITE • www.alsacekiss.com
L’Association Régionale d’Aide aux
Handicapés Moteurs (ARAHM) et
l’Établissement et Service d’Aide par
le Travail (ESAT) ont inauguré un atelier
de numérisation de données. Cet
investissement permet la mutualisation
des documents et un accès facilité
à l’information par les différents
services du secrétariat général du
Crédit Coopératif. La mise en place
de cette nouvelle activité a nécessité
l’achat d’équipements informatiques
et de scanners ainsi que la formation
à ce métier des personnes handicapées
travaillant dans l’atelier. Une
action originale et exemplaire par les
possibilités offertes en matière d’insertion
dans l’emploi des personnes
handicapées.
• CONTACT • 03 88 65 85 05
Sélestat à l’heure
des éco-quartiers
Sous l’impulsion de l’opérateur
Boulle Construction, un écoquartier
verra le jour d’ici deux ans
dans l’agglomération de Sélestat.
Cette éco-résidence se composera
de 12 maisons bioclimatiques labellisées
basse consommation et cinq
logements duplex. Au programme
également : jardin bio, véhicule
électrique ou hybride en autopartage,
matériaux recyclables,
recours aux entreprises locales. Les
deux tiers des logements ont déjà
trouvé acquéreurs.
• CONTACT • 03 88 92 25 41
www.boulle-construction.fr
Croissance verte
pour Hager Group
Joli coup de pub pour Hager Group
qui s’est vu décerner le Prix de l’Excellence
Sociétale. Une distinction
créée dans le cadre du « Grand
Prix de l’Entreprise Patrimoniale et
Familiale » et dont l’édition 2009
avait pour thème la croissance
durable. Hager Group témoigne ainsi
de sa capacité d’innovation, d’une
gestion sans faille de la qualité et
des fournisseurs et d’une approche
respectueuse de l’environnement.
• SITE • www.hager.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

6
TRAJECTOIRES
>> INITIATIVE RECHERCHE D’EMPLOI
Créé par le Medef, le site Internet www.1metierquimeplait.com vise à mettre en
relation jeunes et employeurs. Depuis le printemps, un blog y a pris une place de choix,
tenu par Manon Schmidlin. « BlogaJob », une mine d’infos et de tuyaux pour les
jeunes.
CONQUÈTE Manon Schmidlin manie le blog pour partir à la conquête
du marché de l’emploi
Largement engagé auprès
des jeunes à la recherche
d’un emploi, le Medef
est à l’origine de deux
outils : le guide des 50
métiers qui recrutent en
alternance et le site Internet
« Un métier qui me plaît ».
Pour aider les jeunes à mieux
appréhender le monde de
l’entreprise, quoi de mieux
que de s’inscrire dans les
nouveaux modes de communication
qu’ils utilisent :
sites Internet, blogs, communautés…
? Le BlogaJob a
vu le jour après la rencontre
entre Pierre Evrard, délégué
général du Medef et Manon
Schmidlin. La jeune femme
faisait partie des 50 derniers
candidats retenus pour le
concours du « meilleur job au
monde » organisé par l’État
australien du Queensland
dans le cadre d’un plan de
développement du tourisme.
Au bout, un emploi généreusement
rémunéré consistant à
se promener dans l’île d’Hamilton
pendant six mois, à
nourrir les poissons, et… à
tenir un blog. C’est à partir
d’une vidéo de présentation
que Manon Schmidlin, 32
ans, a été retenue parmi les
50 présélectionnés - deux en
France - sur les 35000 dans
le monde. Malheureusement
elle n’est pas arrivée en finale.
C’est après avoir pris connaissance
de son profil - un BTS
de commerce international
et une maîtrise en management
- que Pierre Evrard
l’a contactée pour compléter
le site « 1métierquime
plaît » par un blog destiné
à motiver les jeunes de 15
à 25 ans dans leur choix de
métier et leur préparation à la
vie active. Chaque semaine,
Manon Schmidlin rédige des
billets très frais sur différents
sujets intéressant les jeunes.
Elle leur donne un maximum
d’informations sur la connaissance
des métiers, l’accès à
l’emploi et les opportunités
offertes par les entreprises
qui recrutent en Alsace. Dans
un style « djeun’s » voulu par
le Medef, elle explique l’importance
de se connaître soimême
avant de choisir sa voie.
Un métier qui rende épanoui.
Et d’observer: « Il y a trop de
pression en France, c’est normal
qu’à 18 ans un jeune ne sache pas
ce qu’il veut faire. »
ALLER AU BOUT
DE SES RÊVES
Dans certains pays, faire un
break en partant à l’étranger
avant de se déterminer est
devenu monnaie courante ;
en Angleterre, cela s’appelle
un « gap year », année sabbatique
pour « globe-trotter »
aux quatre coins de la planète.
Pour l’avoir fait elle-même
- elle a obtenu un visa vacances-travail
pour l’Australie -,
Manon Schmidlin encourage
les jeunes à utiliser les langues
étrangères, un atout supplémentaire
dans une recherche
d’emploi. « Aujourd’hui, les
jeunes sont moroses par rapport
au futur, ajoute-t-elle, il faut
leur dire qu’ils doivent croire à
leurs rêves. Ne pas tenir compte
de l’avis des autres… et foncer :
quand on fait ce que l’on aime,
on est bon. » C’est le message
qu’elle essaie de faire passer
dans ses billets. Sur le blog,
elle propose également son
aide à la rédaction de CV, lettre
de motivation, ou encore à
la préparation d’un entretien
d’embauche. Ce qui lui fait le
plus plaisir, ce sont les jeunes
qui reviennent vers elle en la
remerciant: « grâce à vous, j’ai
trouvé un boulot ». Toujours en
quête de pistes pour trouver
des emplois originaux et des
filières qui recrutent, Manon
Schmidlin sonde le Net et
les réseaux sociaux comme
facebook et twitter. Elle
rédige également des articles
liés à l’actualité, qu’elle
marie à la recherche d’emploi.
Exemples: la réussite de
Susan Boyle pour remotiver
ceux qui ne pensent pas avoir
la tête de l’emploi ou l’info sur
le statut de l’auto-entrepreneur
rédigée à la suite d’une
séance d’information suivie à
la CCI. En attendant de trouver
elle-même un emploi qui
lui permette de pratiquer l’anglais.
Car après dix ans dans le
secteur du tourisme, Manon
Schmidlin est prête à s’investir
dans d’autres secteurs, liés
à l’informatique et au marketing.
Souriante, compétente et
motivée!
• SITE •
www.1metierquimeplait.com
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Trajectoires
7
>> COLIPOSTE
ECONOMIE La nouvelle organisation permet de réduire les distances
parcourues
Implantée au nord de
Strasbourg, cette nouvelle
agence ColiPoste permet
d’équilibrer les zones de distribution
au sein de l’agglomération
strasbourgeoise entre
l’agence de Strasbourg Nord
et celle de Geispolsheim au
sud. Elle remplace l’ancienne
agence d’Eckbolsheim.
Située sur 1100 m2 dans la
zone d’activité des Maréchaux
à Mundolsheim, la nouvelle
agence ColiPoste offre des
locaux spacieux et adaptés
aux conditions de travail des
agents. Pour exemple, le quai
de déchargement facilitera
considérablement les manipulations
logistiques. Par ailleurs,
Le pressing Mar’lyne innove
Finis les solvants ! Le Pressing
Mar’lyne (Strasbourg-Neudorf) vient
d’investir dans une nouvelle machine
totalement écologique d’aquanettoyage.
Coût de l’investissement :
22 000 €, ce qui n’est pas rien
pour les deux associées, Évelyne
Zimmermann et Marguerite Klein.
L’ancienne machine de nettoyage à
sec traditionnel au percloréthylène
avait tout juste six ans. « Pour être
aux normes, nous aurions dû ajouter
une extraction et une ventilation,
des travaux quasiment impossibles
à réaliser dans l’immeuble ». Malgré
la sûreté est renforcée avec un
système de surveillance vidéo
et un suivi exemplaire des colis.
Chaque Colissimo est flashé
quatre à cinq fois au fil de son
parcours. Montant total de l’investissement
: 2,1 M€. L’agence
de Mundolsheim emploie 39
personnes, dont 30 opérateurs
de livraison, des facteurs spécialisés
dans la livraison des
colis - 3000 par jour - assurés
sur Strasbourg ville et le nord de
l’agglomération. Elle fonctionne
du lundi au samedi de 5 h à 16 h.
1 1a, rue Vauban à
Mundolsheim.
• PLUS D’INFOS SUR L’OFFRE
COLISSIMO •
www.laposte.fr/emballagescolissimo
quelques réticences, elles ont opté
pour l’aqua-nettoyage et en sont
aujourd’hui ravies. « Le résultat est
bien meilleur, les vêtements ressor-r
tent plus doux, ils sont à peine froissés
et sentent le frais. Surtout nous
n’utilisons pas de solvants. C’est
l’avenir du pressing. » Visiblement
peu de machines sont implantées
dans le Bas-Rhin, et à Neudorf le
pressing Mar’lyne est le premier du
quartier.
• CONTACT • 74, route du Polygone
03 88 34 21 63
De l’or pour Olivier Voinnet
Olivier Voinnet, directeur de recherche
à l’Institut de biologie moléculaire
des plantes à Strasbourg,
a reçu la médaille d’or 2009 de
l’European Molecular Biology
Organisation (EMBO). Cette plus
haute distinction européenne en
biologie moléculaire récompense
ses recherches pionnières sur les
mécanismes de défense contre les
Un site interactif
pour l’association Léa
Tisser des liens durables entre
les entreprises alsaciennes et les
entreprises adaptées, c’est l’objectif
du site Internet de l’association
Léa. Interactif et convivial, il recense
toutes les entreprises adaptées
d’Alsace par secteur d’activité
et par secteur géographique. Un
réseau précieux, mis au service des
entreprises souhaitant faire appel
à la sous-traitance et à la mise à
disposition de personnel pour satisfaire
à leur obligation d’emploi et
anticiper 2010.
• SITE • www.association-lea.com
La société Beka, fabricant d’articles
de cuisson depuis 110 ans, installée
à Sélestat, est en plein essor
et s’impose notamment grâce à
un très bon rapport qualité/prix.
Sa marque Beka-Line est présente
dans de nombreuses boutiques
et grands magasins dans toute la
L’entreprise TIR Technologies tient
à se démarquer sur le marché de
la protection solaire. Concepteur et
fabricant de stores extérieurs, la
PME de Kilstett s’est positionnée
depuis 2008 sur le créneau des
volets roulants motorisés. En 2009,
l’objectif est d’atteindre le chiffre
de 20 000 volets commercialisés.
A l’appui, un investissement de
virus chez les plantes et les animaux.
Olivier Voinnet a ainsi ouvert
de nouvelles perspectives sur la
façon de contrôler l’activité des
gènes. Un nouveau pas aussi dans
la compréhension de l’implication
des virus dans la genèse de certaines
maladies comme le cancer.
• CONTACT • 03 88 41 72 00
47 ans, titula
diplôme d’ing
Ensem (électro
et d’un DEA d’au
tique, Bruno Lefe
participé au d
ment du réseau
les grandes agg
tions de l’Est e
aussi à la couverture
radiode
la ligne TGV-Est.
onsable environnement
tion régionale Nord et
il aura pour mission de
aux interrogations des
ou des particuliers sur
ue d’implantation des
antennes-relais.
France. Citée par plus de 250 enseignes,
la marque Beka figure parmi
les marques les plus dynamiques
et les plus créatives. Ses deux dernières
gammes – Suave et Medusa
– ont reçu le prix de l’Innovation.
• CONTACT • 03 88 85 89 00
www.beka-cookware.com
• SITE • www.sfr.com
près de 2 M€ pour la construction
d’un nouveau bâtiment et l’achat
de nouvelles machines. Preuve de
son dynamisme, TIR Technologies
a lancé également deux nouvelles
gammes de stores extérieurs et
porté son effectif à 100 salariés.
• SITE • www.stores-marquises.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

8
TRAJECTOIRES
l’assaut de l’Île de
France
Dietrich Carebus Group, qui siège
à Ingwiller, s’implante en Île de
France, à Mitry Mory précisément.
Une implantation stratégique, au
cœur d’une zone industrielle et
d’une région qui offre de nouvelles
opportunités à l’entreprise basrhinoise
spécialisée dans la vente,
l’entretien et le dépannage des
autobus et autocars. Elle offrira également
à tous ses clients autocaristes
et professionnels du transport
routier de voyageurs l’ensemble
des services dédiés : financement,
formation, location. Cette nouvelle
unité créera immédiatement une
quinzaine d’emplois et devrait rassembler
très rapidement une trentaine
de collaborateurs.
•CONTACT • 03 88 89 40 16
pour une
construction propre
Trois entreprises du Bas-Rhin,
spécialisées dans la fabrication de
bloc béton, viennent de certifier
leur engagement pour la construction
propre : SEPA 1 et SEPA 2 à
Schweighouse-sur-Moder, SEPA 3
à Sélestat. Toutes trois font partie
du réseau Blocalians. Le prescripteur
ou l’utilisateur de ces produits
aura ainsi l’assurance que le fabricant
maîtrise les impacts environnementaux
et sanitaires des produits.
Démarche convaincante, car
aujourd’hui sept investisseurs sur
dix optent pour le système constructif
en bloc béton (ou parpaing).
• SITE • www.blocalians.fr
>> SPORT ET ENTREPRISES
Directeur du master de marketing et de gestion du sport à l’Université de Strasbourg,
Gary Tribou est aussi l’auteur de différents ouvrages. Le dernier, avec une troisième
édition en 2007, est consacré au sponsoring sportif et aux dernières évolutions en la
matière.
Nike, Adidas, Coca-
Cola, Orange, Peugeot,
etc. Etrangères ou
françaises, toutes les
multinationales (ou
presque) sponsorisent
les grandes compétitions sportives.
« Le sponsoring sportif
est en plein essor, même si son
importance est à relativiser. Sur
les 30 milliards qui sont consacrés
en France chaque année à la
communication, le sponsoring ne
représente que 10 % », affirme
Gary Tribou. S’associer au
sport, c’est donner à une
marque « une connotation
affective. » Être partenaire
du rugby par exemple, c’est
également partager les valeurs
que ce sport véhicule: la
convivialité, le respect, la solidarité.
Et comme l’affect est
un élément important dans
le comportement d’achat, les
entreprises et annonceurs ont
donc tout à gagner à supporter
les sportifs ou telle ou telle
discipline. Toutes d’ailleurs
ne sont pas égales face au
sponsoring. Les plus médiatisées:
football, formule 1,
cyclisme, rugby, athlétisme,
etc. recueillent les faveurs de
nombreux sponsors, malgré
les affaires et les scandales.
« Que le sportif soit dopé ou pas,
cela n’intéresse pas vraiment le
grand public. » Quant à la crise,
elle a un impact marginal
FOOTBALL Les droits de retransmission ont explosé
sur le sponsoring. « La crise
peut amener à négocier certains
contrats à la baisse ou à faire en
sorte que les sponsors soient plus
discrets. » Fin connaisseur de
ce milieu, Gary Tribou fait
deux constats: le premier est
que le sponsoring ne se limite
pas aux grands groupes. « Les
collectivités et les PME ont leur
rôle à jouer. Le Racing par exemple
a 150 partenaires, dont une
majorité de PME. » Deuxième
changement: les sponsors se
rapprochent des pratiquants.
Et les illustrations sont nombreuses
: « contrats passés par
des municipalités avec des fédérations
sur des parcours de santé,
caravanes publicitaires avant
chaque étape du Tour de France,
barres de céréales distribuées
aux coureurs du Marathon de
Paris. » Le potentiel d’évolution
du sponsoring sportif
est certain. Surtout dans notre
région, où entreprises et clubs
semblent encore frileux.
• EN SAVOIR PLUS •
« Sponsoring sportif » de Gary Tribou aux
éditions Economica (2007)
Nouveau MBA
L’École de Management Strasbourg
proposera en janvier 2010
un MBA sur le management
des organisations sportives en
Europe, en partenariat avec
l’Université de Lausanne. Sous
la responsabilité scientifique de
Gary Tribou, ce MBA s’adresse
aux salariés des grands clubs,
aux cadres et aux sportifs de
haut niveau en reconversion.
• SITE • www.em-strasbourg.eu
© Henri Parent
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Développer notre activité,
c’est aussi respecter
ce qui nous entoure.
Heineken France est un groupe unique, à la fois brasseur, avec Heineken Entreprise,
et distributeur, avec France Boissons.
Avec près de 4500 collaborateurs, plus de 15 marques, 3 pôles de production, plus
de 90 entrepôts et un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros*, nous soutenons
activement le marché de la bière et de la distribution, tout en prenant des
initiatives fortes et concrètes en matière de développement durable.
Ces 20 dernières années, nous avons notamment réduit notre
consommation d’eau de 62% dans nos brasseries.
Venez découvrir notre dynamisme et nos engagements sur
www.heinekenfrance.fr
*Données 2008 RCS NANTERRE 328 730 759 – Conception : Shortlinks - crédit illustration : B. Richard
construire des liens durables
L’ ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

10
LA CCI EN ACTIONS
en chiffres-clés
• 79 communes (15,5 % des
communes du Bas-Rhin) réparties
sur six cantons
• 838,7 km² de superficie (17,6 %
de la superficie du département)
• 116 412 habitants (10,8 % de la
population bas-rhinoise)
• 3 711 établissements inscrits
au RCS sur la zone d’emploi de
Molsheim-Schirmeck
• Dont 137 commerces, 478
entreprises de construction, 351
hébergements et restauration, 446
activités scientifiques et techniques,
services administratifs
• 26 649 salariés, dont 20 %
dans la fabrication d’équipements
électriques, électroniques
informatiques et de machines et
18,3 % dans la fabrication d’autres
produits et 18,7 % dans le commerce,
réparation d’automobiles et
motocycles
• 75 zones d’activités, dont 12 de
plus de 15 hectares, implantées sur
36 communes
• Dans les communes de
Molsheim et d’Obernai, plus de
400 emplois sont situés en zone
d’activités, soit près de 60 % des
emplois de chaque commune.
Source : CCI, Panorama économique de la zone
d’emploi de Molsheim-Schirmeck, juin 2009.
Les panoramas complets sont disponibles sur
AlsaEco à l’adresse suivante :
http://www.alsaeco.com/observatoires/
chiffres-cles/panoramas-economiques-territoriaux
Prochaines
rencontres
• Le 17 septembre : Strasbourg-
Ville, au Pôle formation CCI
• Le 29 septembre : Strasbourg-
Campagne Nord, à la salle des
fêtes de Schiltigheim
• Le 21 octobre : Strasbourg
Campagne Sud, au Pôle formation
CCI
CONTACT
CCI
Didier Kahn
03 88 75 25 44
>> RÉUNION DÉCENTRALISÉE À MUTZIG
Pour cette dernière réunion décentralisée de la CCI avant l’été, les chefs
d’entreprises du canton de Molsheim se sont retrouvés dans la superbe salle
culturelle du Dôme de Mutzig. Une rencontre riche en débat et suggestions, à partir
des forces et faiblesses du territoire.
Le secteur de Molsheim-
Schirmeck connaît une économie
diversifiée: industrie
puissante, commerce dynamique,
tourisme attractif »,
observait le président
Hoerlé en introduction de la
rencontre. « Pourtant, le besoin
de développement existe », soulignait
Raymond Bernard, le
Maire de Mutzig. Évoquant
les projets en cours de pépinière
d’entreprises et la
nécessité de donner un nouvel
élan à sa ville. Lançant
au passage un appel du pied
pour l’utilisation du complexe
culturel, « idéal pour
des séminaires et événementiels
d’entreprises ». Le Dôme est
situé à quelques pas de l’ancienne
brasserie de Mutzig,
dirigée autrefois par Roland
Wagner, l’un des prédécesseurs
de Jean-Louis Hoerlé.
« Un endroit symbolique, qui fut
de notoriété mondiale jusqu’en
1989 ». Avant que ne démarre
la table-ronde, Marcel Schott,
membre titulaire et président
de la commission formation
de la CCI, a présenté le
panorama du secteur: taux de
chômage relativement faible,
croissance démographique
forte, tourisme dynamique,
etc. Notant que par rapport
au Bas-Rhin, la population de
Molsheim-Schirmeck comptait
proportionnellement plus
de commerçants (30,6 % des
EMBLÉMATIQUE La salle du Dôme accueille des événements
culturels et d’entreprises
établissements) et d’artisans
chefs d’entreprises que
d’industriels. Un secteur à
protéger pour faire vivre le
commerce.
ATOUTS ET FAIBLESSES
Si tous les secteurs ont mieux
tiré leur épingle du jeu que
dans le reste du territoire et
que l’industrie a perdu moins
d’emplois, la fragilité réside
dans la taille de ses entreprises.
En effet, les 20 premiers
employeurs industriels
locaux concentrent 34,5 % des
effectifs salariés de la zone
d’emploi. Avec 12,7 % des établissements,
l’industrie pèse
pour plus de la moitié des
effectifs salariés du territoire.
Avec la crise économique, le
marché du travail est perturbé:
le chômage - et surtout celui
des jeunes - augmente, les
offres d’emploi diminuent. Et
Marcel Schott d’insister sur la
nécessité de former les salariés
déjà en place et de recruter
sur des postes moins qualifiés.
Selon lui, les défis à relever
concernent l’aménagement du
territoire, avec une meilleure
répartition de la croissance,
l’industrie et la préparation à
l’après-crise, via la formation,
l’innovation, les investissements,
le développement de
la filière bois, etc.
L’APPEL AUX POLITIQUES
Animée par Christian
Geismann, conseiller technique
de la CCI, la table-ronde
réunissait Anne Catherine
Ostertag, directrice de l’office
du tourisme de Schirmeck,
Marc Wucher, directeur de
© Architecture Concept
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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La CCI en actions
11
l’Hôtel du Parc à Obernai,
Pierre Becht, viticulteur à
Dorlisheim, André Marchand,
chausseur à Rosheim, Fabrice
Urban, des usines Quiri à
Duttlenheim, André Lebihan,
président d’Osram à Molsheim,
Philippe Heimburger, des Pâtes
Grand’Mère à Marlenheim et
Nicolas Friederich, de la scierie
de Rosheim. « Aujourd’hui
il faut des leaders pour développer
un secteur », soulignait
Marc Wucher, en appelant à
une mutualisation des efforts
pour promouvoir le tourisme.
Un besoin de compétitivité
également avancé par Nicolas
Friederich, pour asseoir l’industrie
du bois et lui donner
les moyens de se développer.
Parmi les nombreux points
évoqués, l’accessibilité, rendue
difficile par le nombre impressionnant
de chassés-croisés
(près de 23000 salariés du
secteur travaillent en dehors
du bassin d’emploi alors que
11000 viennent chaque jour
sur le secteur), mais aussi en
raison des espaces qui se raréfient.
Philippe Heimburger a
ainsi relevé les 13 ronds-points
à franchir entre Marlenheim
et Dorlisheim. Fabrice Urban
pour sa part a émis le souhait
que le tram-train soit réalisé le
plus vite possible pour attirer
les entreprises dans le secteur.
André Marchand, commerçant,
président de l’association
des commerçants de Rosheim
et président du groupement
commercial du Bas-Rhin a
lancé un appel au secours lié
au projet de zone commerciale
à Dorlisheim, qui « mettrait en
péril l’offre locale ». À noter que
si 88 % du CA des commerces
est réalisé avec les ménages
locaux, le solde résulte des
achats des ménages résidant
hors du territoire. Un résultat
qui ne compense pas l’évasion
qui est de 36 %. Pour résumer,
un appui a été demandé aux
élus, visant le maintien d’activités
dans tous les secteurs. « À
partir d’un dialogue associant les
professionnels, a-t-il été souligné,
en évitant les guéguerres entre
politiques ». « Le rapprochement
des offices de tourisme et de l’initiative
privée sera garant de l’efficacité
», observait Catherine
Ostertag en évoquant les problématiques
liées à la communication
dans le secteur, qui
bénéficie néanmoins de nombreux
atouts en matière de
patrimoine historique, naturel
et paysager, de tourisme viticole
et d’infrastructures hôtelières
et touristiques.
>> RENCONTRE CCI-SCIENCES
Croiser les sciences de l’homme et le monde de l’entreprise. L’idée ne s’impose pas
d’emblée, elle est pourtant riche de possibilités comme l’a démontré la neuvième
rencontre CCI sciences organisée à la Maison interuniversitaire des sciences de
l’Homme Alsace, le 15 mai dernier.
INTERDISCIPLINAIRE Au cœur des travaux de la Misha, la place
de l’homme dans la société
La Maison interuniversitaire
des sciences de l’Homme
Alsace (MISHA) de
Strasbourg appartient à
un réseau national de 22 établissements
du même ordre
qui regroupent laboratoires
et équipes de chercheurs
appartenant aux universités
et/ou au CNRS. « Leur objectif
est d’impulser et de mener
à bien des projets de recherche
interdisciplinaires novateurs »,
a souligné Christine Maillard,
directrice de la MISHA, en
accueillant élus de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin
et chefs d’entreprises pour
une visite des lieux. En ce
qui concerne Strasbourg, les
sciences humaines et sociales
représentent 15 000 étudiants
sur 40000 au total, 900 doctorants
sur 2 500. Rien d’anecdotique
donc. La MISHA a,
quant à elle, pour mission le
soutien et la valorisation de
divers programmes interdisciplinaires*.
Elle participe à la
Fête de la Science et organise
régulièrement conférences
et rencontres. La présentation
des différentes disciplines
représentées au cours de
© Pascal Didier - CNRS Alsace
cette rencontre a mis en exergue
leurs spécificités et leurs
interactions possibles avec le
monde économique: études
géo prospectives en aménagement
du territoire pour
déterminer les implantations
d’entrepôts ou les politiques
d’urbanisation, réflexions sur
les pluralités religieuses, analyse
des mutations économiques,
mise en perspective des
interactions entre le sport et
la société… Le débat a porté,
quant à lui, sur les besoins en
capital humain de l’économie
et la valorisation possible dans
le monde de l’entreprise des
connaissances acquises par les
diplômés en sciences humaines
et sociales, tous parfaitement
autonomes et capables
de mener des projets d’envergure.
« Il n’y a que les sciences
humaines qui soient à même de
donner des interprétations de nos
sociétés et des malaises qu’elles
génèrent grâce à un ensemble
d’analyses géographiques, historiques,
économiques, etc. », a précisé
Christine Maillard. « La
place de l’Homme dans la société
est une question d’une permanente
actualité, c’est le croisement de
nombreuses études qui permettra
d’y répondre! », a-t-elle conclu.
* Programme 2009-2012 consultable sur le site.
• SITE • www.misha.fr
CONTACT
CCI
Jean Bouleau
06 71 20 01 91
jean.bouleau@wanadoo.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

12
LA CCI EN ACTIONS
>> ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE
Les trois universités strasbourgeoises ont fusionné le 1 er janvier pour former le plus
gros établissement d’enseignement supérieur de France. « L’université unique »,
comme se plaisent à l’appeler certains, et ses relations avec le monde économique
ont été au cœur des débats de la dernière assemblée plénière de la CCI.
ou particuliers pour financer
ses actions. Un an après son
arrivée, le directeur de l’École
de Management Strasbourg,
Michel Kalika, note « que le
nombre de candidats aux oraux
d’admission à l’école a été multiplié
par 2,5 et que l’école progresse
dans les classements. » Sa
stratégie reste le développement
quantitatif et qualitatif
de la Business School. « Grâce
au soutien de la CCI et des entreprises,
nous avons pu recruter de
nouveaux enseignants, huit pour
l’année 2008-2009. »
42 000 ÉTUDIANTS Une université ouverte au monde
Comme le veut la coutume,
c’est Jean-Louis
Hoerlé, le président
de la CCI, qui a introduit
les débats de la
dernière assemblée
plénière de la CCI qui s’est
tenue à Gerstheim. L’occasion
d’évoquer « le report des élections
de la CCI en juin 2010, les
mesures en faveur de l’aéroport,
le remarquable Parcours du
Design et les dix ans du Pôle
formation CCI. » Jean-Louis
Hoerlé a par ailleurs annoncé
« l’organisation d’un marché de
Noël à Tokyo ». Le président
de la CCI conclut qu’il est
« plutôt favorable au projet de
l’actuelle municipalité relatif à
la rénovation du parc des expositions
au Wacken et à la restructuration
du Palais des congrès. »
Puis le débat est entré dans
le vif du sujet: l’université
unique de Strasbourg. « Nous
avons récupéré le meilleur des
deux mondes », annonce d’emblée
Alain Beretz, le président
de cette dernière.
FUSION INNOVANTE ENTRE
TROIS UNIVERSITÉS
Six mois après la fusion, Alain
Beretz tire un premier bilan
encourageant : 42 000 étudiants
(dont 21 % d’étrangers),
ouverture internationale,
distinctions scientifiques
(400 thèses soutenues). « Les
premiers bénéficiaires de ce
regroupement sont les étudiants,
puisqu’ils ont aujourd’hui accès
à des parcours pluridisciplinaires.
Sans compter que cette fusion
est un plus en termes de visibilité
internationale et un atout pour
la recherche. » Alain Beretz
indique que son établissement
« est ouvert au monde de
l’entreprise et forme des personnels
compétents. » Régis Bello,
président de la Fondation de
l’Université de Strasbourg
confie alors que « pour le
rayonnement de Strasbourg, le
développement de l’université
est vital ». En plus d’accompagner
les grands projets de
l’université, la Fondation
œuvre à renforcer son autonomie
financière, « à accroître
son attractivité pour les enseignants,
chercheurs et étudiants
et améliorer l’accessibilité de ses
formations. » La partie la plus
délicate pour la Fondation est
de recueillir des dons auprès
des entreprises, collectivités
© Benoît Linder / French co
VITESSE DE CROISIÈRE À
L’ÉCOLE DE MANAGEMENT
Didier Ernst, président de
l’EM Strasbourg – Partenaires,
assure Michel Kalika du soutien
de son association dans
son rôle d’interface entre
le monde économique et
l’établissement. Ce réseau
de 144 PME et collectivités
entend faciliter l’intégration
des étudiants dans le monde
de l’entreprise et contribuer
au succès des formations
au management de l’EM
Strasbourg. Au sein de celleci,
de nouveaux cycles ont vu
et vont voir le jour, confortant
plus encore la place que
compte occuper l’École de
Management dans l’univers
très concurrentiel des écoles
de commerce.
• SITES • http://fondation.unistra.fr
www.em-strasbourg.eu
www.unistra.fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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Énergies compétitives
DOSSIER
13
Économie d’énergie. Hier, un vœu
pieux, aujourd’hui une évidence.
Le consensus des politiques autour
du Grenelle de l’Environnement
montre à quel point il est urgent
d’agir. À la CCI aussi, le mot
d’ordre est l’accompagnement des PME
sur ces sujets. >>
© Masterfile
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

Dossier
© Fotolia
Le sommet de Rio en 1992
a mis le feu aux poudres.
Cinq ans après, 180 pays,
dont la France, adoptent
le Protocole de Kyoto. La
planète prend conscience
des ravages qui pèsent sur son
avenir. Effet de serre, réchauf-
fement climatique, épuisement
des réserves sont passés dans
le langage courant. Bruxelles
prône le développement durable,
la France se met au diapason
avec le Grenelle de l’Environnement.
Réduction par
quatre des émissions de gaz
d’ici 2050 et de la production
de déchets, promotion des
énergies renouvelables, biodiversité
sont quelques-uns
des objectifs du programme.
Avec des crédits d’impôts et
réductions fiscales favorisant
le recours aux énergies propres.
Si la France a su exploiter son
potentiel hydraulique, elle
reste en retard dans les autres
domaines, un retard imputable,
disent certains experts, à
la priorité donnée au nucléaire.
Le Ministère de l’Écologie, de
l’Énergie, du Développement
durable et de l’Aménagement
du territoire souligne toutefois
« un accroissement substantiel
des capacités éoliennes installées
en 2008 et un véritable décol-
lage du solaire photovoltaïque. »
L’Alsace n’a pas attendu le
Grenelle de l’Environnement
pour se lancer dans le filon.
Leader en France en matière
de bois énergie, elle arrive en
tête pour le taux d’équipement
en solaire thermique destiné à
la production d’eau chaude.
Elle est aussi championne de
France du photovoltaïque en
agriculture. La région recèle
également 450 éco-entreprises,
le double de la moyenne
nationale.
Si le basculement au tout
renouvelable est aujourd’hui
inconcevab
la facture
moins sa
néanmoins
particuliers
RÉDUIRE LA FACTURE
AVEC CHANGE
Pour ces d
Strasbourg
a mis en p
visant à le
limiter la consommation éner-
gétique et de développer l’usage
d’énergies alternatives », affirme
Alban Petit, conseiller industrie
à la CCI. Tout comme
Colmar et Mulhouse, la CCI
de Strasbourg participe au programme
CHANGE, initié et
financé par la Commission
Européenne. Dans chaque
CCI, un conseiller formé à la
problématique de la maîtrise
de l’énergie accompagne les
PME. Cela commence par
l’audit (gratuit) de la consomconseiller
d’entreprises à la
CCI, compte cette année
toucher « une vingtaine d’entreprises
dans le Bas-Rhin et
leur proposer des pré-diagnostics
». La CCI ayant l’ambition
de devenir à terme le
référent des entreprises sur les
questions liées à l’énergie et
l’environnement.
CONTACTS
CCI
Alban Petit
03 88 76 42 06
a.petit@strasbourg.cci.fr
Fernand Ottenwelter
03 88 76 42 50
f.ottenwelter@strasbourg.cci.fr
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Dossier
Énergies compétitives
15
>> TÉMOIGNAGES
chargé de travaux et de la réglementation chez Daramic à Sélestat
Sur son site de Sélestat, la
société Daramic conçoit
et fabrique des séparateurs
de batteries pour
l’automobile et l’industrie.
Sa première action sur la
réduction de la consommation
d’énergie remonte à
l’an 2000 et faisait partie des
engagements pris à travers
l’application de la norme ISO
14001 relative aux systèmes
de management environnemental.
La PME entame
urd’hui une réflexion sur
pact de la production sur
vironnement. « Nous nous
mes rendus compte qu’il
ait des économies à faire
us les niveaux : chauffage,
me électrique, process… »,
me Jamal Meferak, cadre
© Julien Gérad
technique. Des groupes de
travail se sont penchés sur ces
questions en « décortiquant »
chaque secteur de l’entreprise.
Leurs conclusions ont
permis d’entreprendre une
révolution en interne. « Nous
avons amélioré la capacité de nos
machines. Dans notre activité, ce
sont les moteurs qui consomment
le plus. Nous avons optimisé leur
utilisation en jouant sur la puissance
et la vitesse. Nous entretenons
nos installations et nos
machines avec soin, de façon à ce
qu’il n’y ait pas de pertes inutiles.
Grâce à toutes ces mesures, nous
avons réussi à nous étendre sans
augmenter la facture électrique.
Par ailleurs, la crise économique
nous rappelle combien il était
important de maîtriser chaque
poste de dépense. » La démarche
résolument volontaire
dans laquelle s’inscrit l’entreprise,
l’a incitée « à continuer
un plan d’action formalisé par
une charte qui doit fédérer et
engager tous les employés dans
l’économie d’énergie et éviter tous
les gaspillages. »
• CONTACT • 03 88 82 40 00
www.daramic.com
responsable sécurité et environnement, Sojinal à Issenheim (68)
Quand Sojinal décide
d’étendre ses bureaux,
la société opte pour la
construction d’un bâtint
répondant aux nor-
HQE (Haute Qualité
ironnementale) et « doté
d’une isolation de très bonne
qualité. Nous avons aussi modifié
notre système de chauffage.
La consommation d’énergie a
été divisée par trente », explique
Pascal Jung, responsable
sécurité et environnement.
Sojinal, comme son nom l’indique,
produit des boissons
et des jus à base de soja
et emploie 80 personnes à
Issenheim. La direction a fait
de la maîtrise de l’énergie une
pièce maîtresse de son fonctionnement.
« Le but du groupe
est que notre bilan carbone soit
neutre en 2020. Pour réduire les
coûts, il faut encourager les petits
gestes du quotidien: éteindre la
lumière et son ordinateur, mais
surtout agir sur le process. Pour
cela, des modifications techniques
ont été nécessaires. Nous avons
par exemple mis en place un
« éco-condenseur » pour récupérer
la chaleur des fumées des
chaudières. À la clé : une baisse
prévisionnelle de la facture de
gaz de 7 %. Ces innovations ont
un double avantage : préserver
les ressources naturelles et diminuer
les coûts. Nous associons
pleinement les salariés à cette
démarche. Nos collaborateurs
sont plutôt jeunes et c’est assez
facile de faire passer un message
environnemental. Les économies
© Julien Gérad
faites sur l’énergie sont distribuées
pour moitié à l’entreprise,
pour moitié au personnel.
L’an dernier par exemple, chaque
salarié a reçu en moyenne
3 260 € sous forme de prime
d’intéressement. »
• SITE • www.alprosoja.com
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

16
Dossier
Énergies compétitives
gérant de Resys AlterEco à Saales
Titulaire d’un DESS d’ingéniérie
d’affaires de
l’ENSAIS, Jean-Louis
Simonin a créé Resys
AlterEco en 2006, convaincu
« que la maîtrise de l’énergie
est un défi majeur qui s’impose
à tous. » Resys AlterEco
propose différentes prestations
dans ce domaine : « le
conseil en habitat basse consommation
et en énergies renouvelables,
avec une spécialité dans
la biomasse et l’énergie solaire.
Le solaire a un potentiel gigantesque,
encore insuffisamment
exploité. Nous distribuons également
du matériel que nous faisons
installer par des artisans. »
Parallèlement à cela, Jean-
Louis Simonin réalise, en
partenariat avec l’ADEME,
« des diagnostics énergétiques qui
s’adressent aussi bien à l’habitat
des particuliers qu’aux bâtiments
communaux. L’acquisition toute
récente d’une caméra thermique
renforce ce diagnostic avec une
>> PROGRAMME ÉNERGIVIE
Pour leurs projets d’installations
solaires thermiques
et photovoltaïques
ainsi que pou
les utilisant le b
énergie, les PME p
vent se voir allo
des subventions
la Région Alsace.
aides concernent
de faisabilité et le
tions utilisant les
renouvelables: c
à bois, chauffe-ea
installations pho
taïques raccordé
© Julien Gérad
expertise complète des habitations.
» Une fois posé, le diagnostic
permet de guider ses
clients dans leurs démarches
de rénovation ou de construction
et de les orienter vers des
solutions moins gourmandes
en énergie. « Toutes les
techniques existent aujourd’hui
pour rendre l’habitat quasiment
autonome en énergie. Le coût de
telles installations peut être un
frein pour certains. Mais je reste
convaincu que ce sont des investissements
qui se rentabilisent à
terme. Et de toutes les façons,
nous n’avons plus guère le choix:
il faut apprendre à maîtriser
l’énergie. Notre modèle de développement
n’est plus tenable. »
• CONTACT • 06 81 60 09 30
www.resys-altereco.fr
réseau, hangars de stockage
de plaquettes de bois forestières.
Elles sont plafontant
anticiper l’application
du Grenelle de l’Environnement,
la Région
lsace a lancé un « Pacte
cologique » pour la période
009-2013. Il s’articule
utour de trois grands axes:
éduire fortement les
onsommations énergétiques
es constructions neuves,
ccélérer la rénovation thermique
du parc de logements,
développer les énergies
enouvelables.
• SITE • www.energivie.fr
l’Alsace du Nord
L’Association pour le Développement
de l’Alsace du Nord (ADEAN) s’est
engagée dans un plan climat territorial.
L’objectif est de répondre aux
défis énergétiques et climatiques
qui se profilent, de développer et
coordonner les actions du territoire
(émanant des collectivités, des
entreprises, des citoyens…) et de
créer une dynamique économique
autour de l’efficacité énergétique.
Les trois axes de travail prioritaires
sont les bâtiments, les transports
et les énergies renouvelables.
Une des premières actions mise
en œuvre porte sur le suivi énergétique
des bâtiments publics.
La moitié des émissions de gaz à
effet de serre est liée à nos activités
quotidiennes et beaucoup de
décisions prises localement, dans
tous les secteurs, peuvent influencer
les émissions d’un territoire.
Une entreprise par exemple a de
multiples moyens d’améliorer sa
performance énergétique tout
en contribuant à sa compétitivité
économique : faire un bilan carbone
pour identifier les sources
majeures d’économies, adopter
les meilleures technologies possibles
(en consommation d’énergie),
réaliser un plan de déplacements
entreprise, pratiquer l’éco-conception
de ses produits, etc.
• CONTACT • Virginie Formosa
03 88 07 32 40
virginie.formosa@alsacedunord.fr
www.alsacedunord.fr
L’Aéroport de
ISO 14001
La CCI a développé, dans le cadre
de l’exploitation de l’Aéroport
international de Strasbourg, une
politique globale de protection de
l’environnement. Ces efforts lui ont
valu d’obtenir la certification IS0
14 001 pour une période de trois
ans (jusqu’en 2011). Avec l’appui
de l’Agence de l’environnement
et de la Maîtrise de l’Énergie, un
travail de fond a été mené par les
collaborateurs et partenaires de
l’aéroport.
• SITE • www.strasbourg.aeroport.fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Dossier
Énergies compétitives
17
Le football allemand
s’est mis à l’heure
du développement
durable. De plus
en plus de stades se
dotent d’installations
photovoltaïques. Intox
ou réel engouement
pour l’environnement?
>> EN ALLEMAGNE
SC FREIBURG Un stade qui fonctionne à l’énergie solaire
Le lancement en 2006 du
concept « Green Goal »
lors de la coupe du
monde de football en
Allemagne a fait mouche.
Initié par la FIFA
(Fédération Internationale
de Football), Green Goal
avait deux objectifs: sensibiliser
le public à la cause
écologique et inciter les
organisateurs à limiter les
déchets, à prendre des mesures
d’économies d’énergie et
faciliter l’accès aux stades en
transports en commun. Des
efforts salués par tous, même
si quelques associations de
défense de l’environnement
ont estimé que l’on aurait pu
faire mieux. La Fédération
allemande de football rétorque
qu’elle s’efforce de « rendre
attentifs ses membres à ces
questions. » Un diagnostic
énergétique a été lancé en
début d’année au sein des
clubs amateurs. Des experts
émettront des avis sur les
voies possibles de réduction
de la consommation d’eau et
d’énergie.
© sc freiburg
LE SC FREIBURG MISE
SUR LE SOLAIRE
Ce projet, même s’il est
honorable, doit faire sourire
à Fribourg. Le SC Freiburg
s’est mis « au vert » depuis
fort longtemps. « En 1995,
nous avons installé des panneaux
photovoltaïques sur une
aile du stade », explique Hanno
Franke, responsable du marketing.
Aujourd’hui, « ces panneaux
recouvrent l’ensemble des
toits du stade. Un tel dispositif
nous permet de réduire les émissions
de CO 2
de 187 tonnes par
an. » Hanno Franke avoue
qu’au début « tout le monde
nous regardait comme des animaux
exotiques. » Le passage
au solaire « a nécessité des investissements
importants, mais qui
ont été rentabilisés », poursuit-il.
Il faut dire que la ville de
Fribourg fait figure de modèle
en matière de développement
durable, grâce notamment
à l’éco-quartier Vauban. Ses
habitations, toutes conçues
basse consommation, attirent
des visiteurs du monde entier.
Dans le quartier d’ailleurs,
aucun logement neuf n’est
autorisé à consommer plus de
65 kWh/m 2 par an en chauffage.
« Le football, comme tous
les autres acteurs de la société, a
des efforts à faire en matière d’environnement.
Nous ne pouvons
plus fermer les yeux », rajoute
Hanno Franke. L’idée fait son
chemin. Le Hamburger SV est
adepte du biogaz. Mayence,
Gelsenkirchen, Kaiserlautern
ou encore Bielefeld utilisent
le solaire pour leur stade.
• CONTACT • SC Freiburg
+ 49 761 38 55 10
www.scfreiburg.com
Le gouvernement fédéral mise sur une gestion intelligente
de l’énergie ainsi que sur des incitations aux
économies d’énergie. Le second volet du programme
intégré énergie et climat prévoit :
• un développement des réseaux à très haute
tension,
• dans les constructions et transformations des
bâtiments d’habitation, l’efficacité énergétique doit à
l’avenir augmenter de 30 % environ,
• la disparition des chauffages à accumulation nocturne
(très vorace en énergie),
• de nouveaux tarifs appliqués pour le péage poids
lourds et le calcul de la taxe sur les véhicules à moteur
en fonction des émissions de CO 2
.
• SITE • www.bundesregierung.de
Fin de dossier
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

18
AÉROPORT
Coups de cœur
Bastia offre toute l’année une vie
culturelle intense avec le festival du
film et des cultures méditerranéennes,
les musicales, le salon de la
bande dessinée, etc.
À ne pas manquer en août :
• la fête religieuse du 15 août.
Bastia s’enorgueillit de posséder
dans sa cathédrale une imposante
et superbe statue processionnelle
de la Vierge en argent massif. Ce
groupe, qui pèse près d’une demitonne,
est sorti en grande pompe à
travers les ruelles de la vieille ville.
• le feu d’artifice du 15 août au
Vieux Port
• le 3 e festival des nuits lyriques
de Bastia, du 26 au 30 août dans la
cour du Palais des Gouverneurs.
Y aller
Strasbourg - Bastia chaque
vendredi jusqu’au 4 septembre :
départ Strasbourg 18h50
arrivée Bastia 20h15
départ Bastia 21h
arrivée Strasbourg 22h30
Autres destinations desservies :
• Ajaccio chaque dimanche
jusqu’au 13 septembre
• Calvi chaque samedi
jusqu’au 5 septembre
• Figari chaque samedi
jusqu’au 5 septembre
• EN SAVOIR PLUS •
www.airfrance.com
© Khoury Maroon - Fotolia.com
>> LA CORSE AU DÉPART DE STRASBOURG
Parmi les quatre destinations corses desservies par Air France au départ de
Strasbourg, Bastia, ville d’art et d’histoire, est également le point de départ de
circuits menant vers de nombreux sites dignes d’intérêt. Une idée de séjour pour des
activités culturelles, nautiques ou de plein air.
Forêts de pins, de sapins
ou de chênes, sources
et torrents, criques de
sable blanc et hautes
falaises, etc. la Corse est
une terre de contrastes.
Au niveau de ses paysages
mais aussi de son patrimoine
et de ses coutumes. C’est
une île où il fait bon vivre et
profiter de l’hospitalité des
habitants. Nichée dans un
endroit spectaculaire, au flanc
d’une montagne haute de
900 mètres, Bastia est peutêtre
la ville la plus authentique
de l’île. L’ancien bastion
génois, doté d’un riche patrimoine
religieux et architectural
détient d’ailleurs le label
« ville d’art et d’histoire ».
Depuis la place Saint-Nicolas,
où l’on peut se délasser sur
les terrasses ombragées des
cafés, les ruelles dallées vous
mèneront dans les quartiers
historiques de la vieille ville,
de la citadelle jusqu’au vieux
port.
ENTRE MER
ET MONTAGNE
Bastia est aussi une station
littorale qui invite aux plaisirs
de la mer et de la nature.
Porte d’entrée du Cap Corse,
une aventure magnifique à ne
pas manquer! C’est la région
la plus contrastée de l´île
qui mérite, plus que toute
BASTIA L’église Saint Jean Baptiste sur le Vieux Port
autre, l´appellation de « montagne
dans la mer ». Son point
culminant, le Mont Stello
(1307 m) n´est qu´à 5 km à vol
d´oiseau de la côte orientale.
Vous y trouverez, entre autres,
trois musées qui vous transmettront
toute la richesse
de la région. Tout autour de
Bastia, les possibilités de balades,
randonnées à pied ou
à vélo sont vastes. À découvrir,
la réserve naturelle de
l’étang de Biguglia, alimenté
par les ruisseaux et l’eau de
mer, et riche d’une faune
et d’une flore exceptionnelles.
De nombreux poissons
comme le loup, le mulet, la
daurade royale, l’anguille et
les coquillages et crustacés
y ont élu domicile… Voici
une transition toute trouvée
avec la gastronomie. À déguster,
les succulentes soupes
de poissons, les langoustes
ou encore les produits du
terroir dont la plupart ont
une renommée internationale
comme les charcuteries et
fromages corses. Vous pourrez
les marier à des vins - rouges,
rosés, blancs et muscats - qui
tiennent leur typicité et leur
caractère d’un écosystème
exceptionnel. Amateurs de
farniente? Les plages de sable
bordées de pinèdes sont facilement
accessibles à partir de
Bastia (la ville propose des
navettes gratuites au centreville
du lundi au samedi) en
voiture ou en bus.
• EN SAVOIR PLUS •
www.visit-corsica.com
© Office de Tourisme de Bastia
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Aéroport
19
>> SITE VOYAGE
Le nouveau site www.
strasbourg-evasion.com
propose de nombreuses
offres exclusivement au
départ de l’aéroport de Strasbourg
: vente de
billets d’avions,
de forfaits
voyages et de
week-ends…
Le site est géré
par la société
Aerolines qui
n’en est pas à
son coup d’essai,
comme
l’explique son
PDG, Cédric Pastour:
« Depuis plus d’un an,
Lille dispose d’un site similaire.
La direction de l’aéroport est
contente. Des milliers de voyages
ont été vendus sur le site. Fort
de ce succès, nous avons souhaité
proposer ce service à d’autres
aéroports : Bordeaux, Lyon,
Nantes, Pau et naturellement
Strasbourg. » Le lancement
de plusieurs sites au même
moment n’est pas anodin.
« Quand nous discutons avec les
tours opérateurs, nous pouvons
espérer bénéficier d’offres plus
intéressantes puisque nous
vendonsnos produits
au départ
de six villes. »
Le lancement
de ce nouveau
ite marchand
ontribue
ncontestableent
à dynaiser
les ventes
départ de
Strasbourg. Cet
outil permet aux internautes
d’accéder aussi à des offres
promotionnelles exclusives.
Les offres au départ de Strasbourg
peuvent être achetées
en ligne dès à présent. Des
bonnes affaires sont à saisir
en cette période de grandes
vacances.
• SITE • www.strasbourg-evasion.com
>> ENVIE D’AILLEURS
Vous souhaitez rester en France ?
Vous avez le choix entre plusieurs
destinations desservies
par Air France : Bordeaux,
Marseille, Toulouse (trois à
quatre fois par jour) et Nice
(deux fois par jour). Envie
de voyages à l’étranger ?
Renseignez-vous auprès
des tours opérateurs. Vous
trouverez encore quelques
possibilités sur
Palma, Héraklion, Izmir,
Monastir, Marrakech
et, la nouveauté 2009,
Rhodes. La péninsule
ibérique, desservie sur Madrid par
des vols réguliers est par ailleurs
le point de départ de croisières
organisées par CroisiEurope à partir
de Porto ou de Séville. Les capitales
européennes restent accessibles
en direct depuis
Strasbourg. Amsterdam,
Londres et Copenhague
par Air France, Bruxelles
par Brussels Airlines
t Prague par Czech
irlines… Pour avoir le
étail des destinations
esservies au départ de
éroport international de
rasbourg, demandez le
ogramme de la saison
ou rendez-vous sur le
site.
• SITE • www.aeroport.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

20
TOURISME
>> LA COUR DU CORBEAU
>> TOURISME FRANÇAIS
RAFFINEMENT La Cour du Corbeau a trouvé sa vocation hôtelière
C’est un retour aux sources,
une remontée dans
le temps où tradition et
modernité se conjuguent
pour donner une âme aux
lieux. Depuis le 1 er mai, la Cour
du Corbeau, sans doute le plus
beau bâtiment à colombages
de Strasbourg, a retrouvé sa
fonction initiale avec l’ouverture
d’un hôtel quatre étoiles
des plus raffinés. Matériaux
nobles, meubles néo-baroques,
harmonie des tons déclinés
en aubergine, mauve ou rose,
luminaires poétiques, photographies
de Jean-Baptiste
Dorner, un artiste local… 57
chambres et suites au total,
de 25 à 50 m2, entre 265 € et
525 € avec, pour certaines, des
jardins privatifs ou des espaces
consacrés sur les coursives de
bois. Derrière cette rénovation
aussi colossale que minutieuse
menée par la Foncière
de la Montagne-Verte ainsi
que Jean-Maurice et Jean-
Pascal Scharf, déjà gérants des
hôtels Régent Petite France
et Régent Contades, un investissement
de 17 M€ dont
700 000 € pour les murs.
Rachetés à la Ville de
Strasbourg en 2004, alors qu’ils
étaient à l’abandon, ceux-ci
remontent au XVI e siècle,
époque à laquelle les dix
maisonnettes qui constituent
l’ensemble étaient déjà une
hôtellerie: Zum Raben. Cette
fonction perdurera jusqu’en
1854. Menée avec le concours
des Bâtiments de France, la
réhabilitation a conservé tout
ce qui pouvait l’être tout en
créant des volumes et des
ambiances magiques. Un lieu
hors du temps, à deux pas de
la cathédrale, rue des Couples,
mais à l’abri des bruits de la
ville. Et les clients n’y sont pas
les seuls admis: un bar lounge,
tout en longueur est ouvert au
public de 15 heures à minuit.
L’occasion peut-être de croiser
les fantômes des hôtes illustres
de jadis, le Maréchal de
Turenne, le Roi de Pologne,
Frédéric le Grand ou bien
encore Mozart.
• SITE • www.cour-corbeau.com
03 90 00 26 26
© Giljean Klein
Hervé Novelli, secrétaire
d’État en charge du
commerce, des PME,
de l’artisanat et du tourisme,
vient d’annoncer la
naissance d’Atout France,
l’agence de développement
touristique de la France avec,
à sa tête, Renaud Donnedieu
de Vabres comme président.
Issue du rapprochement de
la Maison de la France et
d’ODIT, agence d’ingénierie
touristique, Atout France est
désormais l’unique opérateur
de l’État dans le secteur du
tourisme. À peine lancée, la
nouvelle agence affiche déjà
de grandes ambitions: mettre
en œuvre une politique
publique mieux coordonnée
et plus efficace pour répondre
aux nouvelles exigences du
secteur. Par ailleurs, le projet
de loi de développement et
de modernisation des services
touristiques, adopté en
avril dernier, prévoit de lui
confier de nouvelles missions,
notamment dans le domaine
du classement des hébergements
touristiques et de la
tenue du registre des opérateurs
de voyage. Le tout pour
que l’Hexagone conserve son
titre de pays le plus visité du
monde et que les touristes
aient envie de revenir.
• SITE •
www.tourisme.equipement.gouv.fr
+33 (0)3 89 52 63 10
+33 (0)3 89 52 63 10
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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22
TOURISME
>> BIENNALE EUROPÉENNE DE LA MONTAGNE
>> TOURISME D’AFFAIRES
La 3 e Biennale Européenne
de la Montagne se déroulera
les 17 et 18 septembre 2009,
à Plombièresles-Bains,
dans
les Vosges, sur le
thème de «l’eau
e n mont agne » .
Cet événement
international donnera
lieu à des tables
rondes et conférences,
animées par des
personnalités telles
que Érik Orsenna,
membre de l’Académie
Française, Jean-François
Donzier, Directeur Général
de l’Office International de
l’Eau, Pedro Arrojo, Prix
Goldman 2003 et des représentants
des Carpates, le massif
roumain invité d’honneur.
Cette rencontre réservée aux
professionnels et institutionnels
de montagne,
ccueillera des uniersitaires,
des élus
t des entrepreeurs
de différents
ays européens.
Cette 3 e édition
est organisée par
a CCI des Vosges,
e Club des CCI
de Montagne et
les membres du
Réseau Européen
des Acteurs Économiques de
Montagne.
• INSCRIPTIONS •
www.biennale-euro-montagne.eu
Guillaume Rebière
08 20 20 30 38
Le Convention Bureau de
Strasbourg, lancé l’an dernier
et financé à la fois par
les collectivités et les organismes
professionnels, le dit et
le redit: il veut positionner la
capitale alsacienne comme un
pôle européen de la rencontre
économique. Et ceci en mettant
tout en œuvre pour que
Strasbourg devienne l’une
des références en matière de
congrès, colloques, salons et
événements d’entreprises.
La stratégie : présenter une
offre complète aussi bien en
structures (espaces congrès,
salles, hôtels, etc.) qu’en services
(organisation, traduction,
transferts, animateurs, etc.).
Et bien sûr aussi renforcer les
actions de promotion et de
prospection commerciale. Audelà,
le Convention Bureau
assure l’aide à la venue et
la bonne marche de chaque
projet d’événement en Alsace.
C’est tout l’intérêt du guichet
unique, qui réceptionne les
demandes, qualifie le cahier
des charges et formalise une
offre en s’appuyant sur les
prestataires. En matière de
tourismes d’affaires, l’Alsace
dispose de sérieux atouts :
sa position géographique
d’abord, au cœur de l’Europe,
son accessibilité (par le rail et
l’avion), une offre touristique
de qualité avec 165 établissements
3 et 4 étoiles, son statut
international.
• SITE • www.mystrasbourg.com
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LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

FORMATION
23
>> PÔLE FORMATION CCI
Après avoir soufflé ses dix bougies, le Pôle formation CCI se projette dans une ère
nouvelle avec l’extension de sa capacité d’accueil. Un véritable campus devrait
être opérationnel d’ici la rentrée 2011.
+ 1 000 M² A l’arrière des bâtiments actuels, le projet dessiné par le cabinet Denu et Paradon
L’année 2009, année
anniversaire du regroupement
à Strasbourg-
Meinau de l’ensemble
des établissements de
formation de la CCI, sera
aussi celle du démarrage des
travaux d’extension du Pôle
formation CCI, qui devraient
être achevés pour la rentrée
2011. Le nouveau campus
comprendra des salles de cours
mieux adaptées à l’enseignement,
avec un amphithéâtre
de 180 places. De 9000 m2,
le Pôle passera à 11500 m2.
Un investissement de l’ordre
de 9 M€. Le bâtiment initial,
réservé aux équipes administratives,
sera doté d’un restaurant
en self-service. De quoi
accueillir à la fois les jeunes
en contrat d’apprentissage ou
contrat de professionnalisation
et les moins jeunes, salariés en
formation continue. L’objectif
du Pôle reste le même: mener
à bien sa mission d’intérêt
général et élaborer des formations
adaptées aux besoins
des entreprises, en fonction
de métiers bien identifiés.
Pour fêter les dix ans du bâtiment
- et les vingt ans de
l’IFA -, le Pôle formation a
invité partenaires, collaborateurs
et anciens élèves à un
spectacle de cirque contemporain,
apprécié pour son originalité.
Un qualificatif qui sied
bien au Pôle: « Nous avons joué
un rôle de défricheur à l’époque »
soulignait son directeur, Jean-
Claude Haller.
PRÉCURSEUR
Le Pôle était le premier à lancer
une formation post-bac par
alternance, un vrai pari. En initiant,
dès 2006, l’Observatoire
des compétences et métiers,
Marcel Schott, président de
la commission formation à la
CCI, est lui aussi un précurseur.
« Au travers d’un panel
d’entreprises représentatives, nous
essayons d’anticiper l’évolution
des métiers - ceux dont le contenu
va évoluer, s’enrichir ou s’appauvrir
dans les cinq ans à venir - ».
Après les métiers de l’agro-alimentaire,
du BTP, de l’industrie
électrique et électronique,
du commerce franco-allemand,
l’Observatoire s’intéresse aux
métiers de la logistique. « Pour
une meilleure orientation des jeunes
et une adaptation des cursus,
nous réactualiserons régulièrement
ces enquêtes », observe Marcel
Schott, en rappelant le leitmotiv
du Pôle: « être en permanence
à l’écoute des entreprises, anticiper
leurs besoins, servir le tissu
local et combler les lacunes en
matière de formations ». Et chaque
année de nouvelles filières
se créent - en 2007 naît le
premier master pour la filière
expertise comptable, en 2008
s’ouvre la première promotion
du Bachelor en Marketing
et Affaires Internationales
- niveau Bac+3, 15 étudiants
la première année, 50 visés à
moyen terme. Autant d’initiatives
qui se veulent en adéquation
avec les besoins des
entreprises.
• SITE • www.pole-formation-cci.org
© Cabinet Denu et Paradon
Chiffres-clés
Le Pôle formation CCI, c’est :
• 100 permanents, dont 30
enseignants
• 250 vacataires
• 684 contrats d’apprentissage
Post-Bac
• 170 contrats de professionnalisation,
dont 140 Post-Bac
• 600 tuteurs formés chaque
année
• 5 500 stagiaires en formation
continue
• Plusieurs certifications : Iso
9001, Iso 14001, OHSAS 18001,
RS 8001.
Quelques
• Alors que le premier cours se
tient au Pôle formation CCI le 31
août 1999, l’inauguration officielle
a lieu en octobre 2000. Une année
durant laquelle les conférences
Prospective voient le jour.
• Pour répondre aux besoins des
entreprises, l’Institut de formation
par alternance - l’IFA - ouvre deux
nouveaux BTS : professions immobilières
et informatique de gestion.
On est en 2001, année où le Pôle
devient centre de validation agréé
d’Alsace, il passe référent Univers
Métiers et VAE un an plus tard.
• Lancement également en 2001
du « blended learning », associant
cours collectifs, auto-apprentissage
et e-learning.
• Poursuivant sa réponse aux
besoins des entreprises, d’autres
BTS voient le jour en 2002, dont le
BTS technico-commercial en génie
électrique et mécanique et deux
BTS délocalisés à Bischwiller et
Sélestat : assistant(e) de gestion et
assistant(e) de direction.
• Le diplôme de Management
International et Marketing est
validé en diplôme d’université - DU.
Nouveau BTS d’opticien lunetier en
2004 en partenariat avec le Lycée
Ort puis délocalisation d’un BTS à
Saverne… Le centre de formation
d’apprentis de la formation comptable
est intégré à l’IFA.
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

24
FORMATION
>> PROFIL MIM, ANNE BOEHM
La formation MIM m’a
apporté une formidable
ouverture d’esprit, une
capacité à m’adapter et à
rebondir quelle que soit la
situation, souligne Anne
Boehm, étudiante au Pôle
formation CCI entre 2001
et 2003. L’enseignement que
je voyais comme théorique à
l’époque m’a apporté les règles
fondamentales, nécessaires à la
bonne conduite et au succès de
tout projet, dans un contexte
transculturel ». Anne Boehm
a effectué son premier stage
dans une agence de voyage
de Pondichéry (Inde), contribuant
à l’élaboration d’un
programme marketing. La
seconde année, elle est partie
avec une autre MIM en
mission export pour quatre
entreprises alsaciennes : les
vinaigres Melfor, l’entreprise
Europe Environnement, les
chapeaux et bijoux Sophie
Peirani et les accessoires pour
cheveux Eminence. « Nous
avons réalisé une étude de mar-
chés pour chacune de ces entreprises,
trouvé des clients et four-
nisseurs potentiels. Nous nous
sommes rendues en Égypte, en
Grèce et en Turquie. Il y a quatre
ans, je suis partie à Abu Dhabi,
aux Émir ats-
Arabes. Ici, il faut
du culot et montrer
qu’on a l’énergie
et la volonté de
réussir, j’ai frappé
aux portes ! »,
Anne Boehm a
ainsi été engagée
comme commerciale
à l’hôtel
Le Meridien.
Deux ans après,
elle a envie de
bouger. L’accord
avec le musée
du Louvre Paris signé à Abu
Dhabi tombe à pic. « Je me
suis dit que c’était la chance de
ma vie ! » En plus du diplôme
en Management International
& Marketing, la jeune femme
est licenciée en histoire de
l’art et archéologie - des études
passion qu’elle a abandonnées
par manque de
débouchés en France.
Elle a fait des recherches
pour trouver l’initiateur du
p roj et d u
Louvre Abu
Dhabi. TDIC
- Tourism
Development
& Investment
C omp any - ,
c’est le nom
d errière le
p roj et d e
d ével oppement
de l’Île
de Saadiyat
et de son
fameux district
culturel
qui accueillera, entre autres,
le Zayed National Museum,
le Louvre Abu Dhabi et le
Guggenheim Abu Dhabi.
« On m’a d’abord proposé un
poste de coordinatrice marketing
des expositions. À présent, je
fais partie de l’équipe responsable
de « livrer » les musées
( « delivery » en anglais ). C’est en
quelque sorte l’équipe qui manage
les différents projets, en charge
de leur construction. Rentrer
en France ? « Seulement si je
trouve un travail aussi passionnant
que celui que j’occupe
à l’heure actuelle…, souligne
la jeune femme. De préfé-é
rence dans un pays actif sur la
scène culturelle : Suisse, Royaume
Uni, Canada, etc. ». Originaire
de Strasbourg, Anne Boehm
rentre en France deux fois
par an. Elle est toujours en
contact avec certains MIM.
Et d’ajouter : « notre directeur
nous poussait ànous dépasser
et c’est ce qu’il me fallait pour
oser et croire en moi ! J’ai aussi
été formée à être proactive et à
m’adapter rapidement ».
CONTACT
CCI
Vaya Boutsavath
03 88 43 08 18
v.boutsavath@strasbourg.cci.fr
>> SYNERGIE MAINTENANCE
Ltravail dans la formation initiale des personnels
de maintenance trouve un nouvel élan
avec le progiciel du parcours pédagogique
Synergie maintenance. Pendant les périodes
de formation en alternance dans les entreprises,
les apprenants abordent les situations de
maintenance dans toute leur diversité et leur
complexité. L’apprenant est ainsi accompagné
dans une démarche structurée d’identification
des dangers, de caractérisation des risques et
de propositions de solutions de prévention.
Le fruit d’un partenariat entre l’Éducation
Nationale, l’enseignement supérieur, les organisations
professionnelles et le réseau Prévention
de la Sécurité Sociale, représentée par la CRAM
Alsace-Moselle.
• CONTACT • 03 88 14 33 10
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

25
>> PÔLE FORMATION CCI
Le Pôle formation CCI,
l’École de Management
Strasbourg, le bureau
d’études du consulat
français à Berlin « Studieren
in Frankreich » et les partenaires
du programme
« L’apprentissage transfrontalier
» ont participé au salon
Berufsinfomesse d’Offenburg,
sur un stand de l’Eurodistrict.
Né en 2001, ce salon
d’information sur les études,
la formation professionnelle
et l’emploi s’est ouvert sur
la France en mai dernier.
Un sondage auprès des visiteurs
du salon montre que
20 % des 20 900 visiteurs se
sont montrés intéressés par
les possibilités offertes en
OUVERTURE Au sud de l’Allemagne, le plus grand salon sur les
études, la formation et l’emploi est devenu transfrontalier
France en matière d’études
supérieures. Le Pôle formation
CCI présentait la toute
récente ACI - Académie du
Commerce International - et
son Bachelor en Marketing
et Affaires Internationales,
programme en trois ans après
le bac, réalisé en partenariat
avec l’EM Strasbourg. La particularité
de ce programme est
d’offrir en troisième année,
une filière transfrontalière,
permettant de former des
managers bilingues et biculturels.
À la rentrée prochaine,
l’ACI lancera sa deuxième
promotion.
• Prochain salon :
les 16 et 17 avril 2010.
Toute l’actualité sur le site
www.berufsinfomesse.de
• Pour tout savoir sur le
Bachelor Marketing et affaires
internationales :
CONTACT
CCI
Ibraima Herber
i.herber@strasbourg.cci.fr
Optimisez les compétences
de vos collaborateurs
et renforcez leur polyvalence
en leur proposant
une formation sur mesure
adaptée à vos besoins spécifiques
et à votre réalité professionnelle.
Le lieu de la
formation, la date et la durée
sont définis en fonction de
vos attentes. Possibilité de
rendez-vous pour un accompagnement
personnalisé:
• Nord du département:
Vanessa Ropartz
03 88 43 08 05
v.ropartz@strasbourg.cci.fr
• Ouest du département:
Delphine Maire
03 88 43 08 04
d.maire@strasbourg.cci.fr
• Sud du département:
Marie-France Stéglé
03 88 43 08 49
mf.stegle@strasbourg.cci.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

26
FORMATION
>> EUROPE ET ENVIRONNEMENT
architecture et construction
Agréée par la Direction de l’architecture,
du patrimoine et de l’aménagement
– Ministère de la Culture, la
formation Développement Durable et
Qualité Environnementale en Aménagement
du Territoire, Urbanisme,
Architecture et Construction sur une
année (20 jours à raison de deux jours
par mois à partir d’octobre) est destinée
à chaque partenaire de l’acte
de construire qui aborde de manière
pragmatique les notions de qualité
environnementale. Elle a pour objectif
de développer un réseau d’acteurs
compétents dans le domaine de la
construction et d’avoir une approche
transfrontalière des démarches qualité
environnementale. Elle débouche sur
un certificat professionnel supérieur.
Clôture des inscriptions
le 12 septembre.
• CONTACT • Association Europe
et Environnement, 03 88 22 42 77
www.europeetenvironnement.eu
Voyage d’études en Finlande
Destiné aux architectes, urbanistes,
maîtres d’ouvrage, artisans ou
entrepreneurs du BTP, ce voyage
d’études alterne cours magistraux
et visites permettant de découvrir
techniques et savoir-faire finlandais.
Construction bois, efficacité énergétique,
développement durable, le
programme comprend notamment
la visite de plusieurs opérations
d’urbanisme, équipements publics,
bâtiments tertiaires et d’habitat
ainsi que des chantiers mettant en
avant des systèmes constructifs
contemporains. Du 29 septembre
au 2 octobre, 1600 € (possibilité de
prise en charge par votre organisme
de fonds formation).
Clôture des inscriptions le 16 août.
• CONTACT • Association Europe
et Environnement, 03 88 22 42 77
www.europeetenvironnement.eu
>> FORMATION EN BIOPRODUCTION
La nouvelle offre Université
L’Université de Strasbourg et l’Université
d’État de Caroline du Nord
(USA) s’associent autour d’un
programme unique et commun
de formation en bioproduction et
en production en environnement
aseptique. Aux côtés du service
de valorisation de l’Université de
Strasbourg, le pôle de compétitivité
Alsace Biovalley a joué et continuera
à jouer un rôle-clé dans ce programme.
En fédérant les acteurs de
l’industrie autour de cette initiative,
le pôle assurera l’adéquation entre
les programmes de formations et
les besoins actuels de l’industrie.
• CONTACT • 03 90 40 30 08
www.alsace-biovalley.com
>> PRIX DE LA VOCATION SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE DES FILLES
Dépôt des dossiers le 31 juillet
Le prix de la vocation scientifique
et technique des jeunes filles vise
à encourager les jeunes filles à
élargir leurs projets professionnels.
Il récompense chaque année 37
lycéennes des classes terminales
scientifique, technologique, professionnelle
ou agricole qui choisissent
une formation supérieure scientifique
et/ou technologique dans
laquelle elles représentent moins
de 40 % des effectifs. Le jury se
détermine en fonction du parcours
d’étude envisagé, du projet professionnel
et de la motivation de ces
élèves.
• CONTACT • 03 88 76 79 52
>> EM STRASBOURG
Partenariat avec le Crédit Agricole
Le Crédit Agricole Alsace Vosges
recherche des collaborateurs responsables,
capables de mener une
stratégie sur le long terme et faisant
preuve de discernement, de capacité
d’initiative et d’autonomie. En
signant une convention de partenariat
avec l’École de Management
Strasbourg, la banque s’engage à
proposer aux étudiants des stages
de qualité. Elle apportera le regard
de professionnels lors des jurys
d’examens ou lors d’enseignements
pratiques.
hospitalier
Accessible aux professionnels en
formation continue, un nouveau
Executive MBA en management
hospitalier et structures de santé
est proposé à partir de septembre
par l’École de Management
Strasbourg. Il vise à développer les
compétences managériales des
différentes catégories d’acteurs
qui participent à la prise de décision
stratégique dans les établissements
de santé, à accompagner la
transition des pratiques de gestion
pour mettre en œuvre les réformes
du système de santé dans les établissements.
Condition d’accès :
être titulaire d’un bac+4/5 et au
minimum de quatre ans d’expérience
professionnelle. Ouvert aux
professionnels de la santé ou à
ceux qui souhaitent intégrer le secteur
de la santé.
Inscriptions jusqu’au 31 août.
• SITE • www.em-strasbourg.eu
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

28
HÔTELLERIE-RESTAURATION
Prévue dans le
contrat d’avenir
pour la restauration
signé en avril dernier,
la reconduction des
facilités fiscales liées
à l’octroi du titre de
maître restaurateur
est destinée à soutenir
les établissements
dans leurs efforts de
modernisation et de mise
aux normes.
>> TITRE DE MAÎTRE RESTAURATEUR
Réunis à Bercy le 28
avril dernier, les
États Généraux de
la Restauration se
sont conclus par
la signature d’un
contrat d’avenir - dans lequel
l’État s’est engagé à baisser
la TVA de 5,5 % pour la
restauration commerciale en
contreparties d’engagements
de la part des organisations
professionnelles.
CUISINE TRADITIONNELLE
DE QUALITÉ
Créé en mai 2006, dans le
cadre du contrat de croissance
en faveur de l’emploi et de
la modernisation du secteur
CHR, le titre de maître restaurateur
- reconduit en avril
dernier pour trois ans - est
octroyé aux établissements
mettant en avant une cuisine
traditionnelle et de qualité.
Cette mesure vise un double
objectif : soutenir les entreprises
dans leurs efforts de
modernisation et de mise
aux normes et reconnaître
l’excellence des meilleurs
professionnels. Destiné aux
personnes physiques qui dirigent
une entreprise exploitant
un fonds de commerce de
restauration, le titre permet
en effet de bénéficier d’un
crédit d’impôt égal à 50 %
des dépenses correspondant
aux travaux mis en œuvre
par l’entreprise et prévus par
le cahier des charges relatif
au titre de maître restaurateur
(titre obtenu avant le
31/12/2010). Ces dépenses
sont prises en compte pour le
calcul du crédit dans la limite
RECONNAISSANCE Les premiers titres de maître restaurateur ont été
remis à Bercy lors des états généraux de la restauration, le 28 avril dernier
de 30000 € sur trois ans, soit
un crédit d’impôt maximum
de 15000 €.
Pour mémoire, l’octroi du
titre de maître restaurateur
requiert que soit remplie
l’une des conditions suivantes
: être titulaire du brevet
professionnel, du baccalauréat
professionnel ou d’une
certification de niveau IV ou
supérieur, accompagné d’une
expérience professionnelle
de cinq ans en qualité de dirigeant
d’entreprise ; justifier
d’une expérience de dix ans
si le dirigeant n’est titulaire
Ces ateliers d’information et
d’échanges sont destinés aux professionnels
des cafés, hôtels et restaurants
du Bas-Rhin. Ils se déroulent
à la CCI le lundi de 15h à 17h.
Prochaines rencontres:
• Lundi 21 septembre
Prévenir les risques professionnels
dans les entreprises :
présentation par la CRAM des
outils mis à la disposition des
d’aucun de ces diplômes;
attester d’une expérience
professionnelle de cinq ans
si le dirigeant ne peut produire
l’un de ces diplômes
mais qu’il peut attester d’un
contrôle technique de l’activité
par un cuisinier détenant
un diplôme de niveau V ou
supérieur correspondant à une
expérience professionnelle de
cinq ans.
CONTACT
CCI
Nathalie Schneider
n.schneider@strasbourg.cci.fr
03 88 75 25 86
hôteliers-restaurateurs et des
aides pour financer les travaux
d’aménagement
• Lundi 12 octobre
Maîtriser la gestion financière
de son établissement
• INSCRIPTION •
Participation gratuite sur
inscription au 03 88 75 25 66
ou tourisme@strasbourg.cci.fr
© Gazette hötelière
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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Hôtellerie-restauration
29
>> LE TROPHÉE PAUL HAEBERLIN
Halsacien qui a fait de
son Auberge de l’Ill, à
Illhaeusern, une
mythique, le Trophé
Haeberlin se déro
les 16 et 17 mars 2
dans le cadre d’EGA
(Salon professionne
de l’Équipement, de
la Gastronomie, d
l’Agroalimentaire,
Services et du Tourism
Deux chefs de cuisine
renommée internatio
sont déjà annoncés comme
faisant partie du jury : Eckart
Witzigmann de l’Aubergine
à Munich et Jean-Georges
Vongerichten dont l’établissement
de Manhattan a été élu
en mai dernier « restaurant
de l’année des États-Unis ».
Ce prix - et c’est l’une de ses
particularités - distinguera
les trois métiers de la restauration
associés : la cuisine,
la sommellerie et le service
de restaurant. C’est donc
en équipe que les candidats
ppelés à concourir
ntitulé de l’établisdans
lequel ils trant
habituellement
concert. Le Trophée
ul Haeberlin se veut
dimension internanale
et s’adresse à
ntreprises de réputatronomique
situées
erritoire de l’Union
nne, de la Norvège
et de la Suisse sans que celles-ci
soient obligatoirement
distinguées par les différents
guides.
• SITE • www.egast.fr
>> PINOT
ET GEWURZTRAMINER
DU MONDE
L’Alsace récolte
tous les trophées
Ils étaient 150 dégustateurs - œnologues,
sommeliers, cavistes, viticulteurs,
journalistes, oenophiles -
à se livrer avec passion à l’exercice
de la dégustation à l’aveugle de 231
Pinot Gris (67 médailles décernées)
et 301 Gewurztraminer en provenance
de 12 pays (88 médailles).
Les gagnants des 11 Trophées
d’Excellence seront présents à l’occasion
du salon Festi Festin 2009
(Parc Expo, du 7 au 9 novembre
2009). Prochaine édition : le 25
janvier 2010, en même temps que
Riesling du monde.
• EN SAVOIR PLUS •
www.pinot-gris-du-monde.com
www.gewurztraminer-du-monde.com
STRASBOURG
BACHELOR MARKETING ET
AFFAIRES INTERNATIONALES
Après votre baccalauréat,
vous rêvez d’une carrière
à l’international ?
Le Pôle formation CCI vous propose un programme en 3 ans
(statut étudiant) en partenariat avec EM Strasbourg Partenaires
Le Bachelor en “MARKETING
ET AFFAIRES INTERNATIONALES”
> un trimestre
d’études à
l’étranger dès
la première année
> un enseignement
académique
de haut niveau
> des perspectives
de carrière
passionnantes
Diplôme visé par
l’Éducation Nationale
> un tremplin
vers les Masters
« grandes écoles »
RENSEIGNEMENTS ET DOCUMENTATION DÉTAILLÉE
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MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

30
EXPORT
>> CERTIFICATION
ECHANGES Un lieu privilégié pour les exportateurs
Le World Trade Center de
Strasbourg s’apprête à
franchir une étape décisive
dans sa stratégie
de développement en
soumettant ses services à
l’audit de certification WTCA.
S’il passe l’épreuve avec
succès, le WTC Strasbourg
entrera dans le club très
fermé des WTC certifiés pour
la qualité de leur offre de
services. À la clé, le label
« Silver » qui constitue une
validation de la qualité de
l’offre de services d’un World
Trade Center. Un premier
pas avait été réalisé en 2002
© Henri Parent
avec l’obtention du « WTCA
Blue Award for Center of
Excellence ». L’effet certification
est double: elle garantit
aux entreprises membres du
Club une qualité de service
optimale tout en renforçant
la visibilité des WTC au sein
du réseau mondial des World
Trade Centers. Basée à New
York, la WTC Association
compte aujourd’hui plus de
330 membres dans le monde
entier.
L’ENGAGEMENT QUALITÉ
Seuls quinze d’entre eux
possèdent à ce jour le
label « Silver certified »:
Amsterdam, Baltimore,
Bucarest, Macau, Moscou,
Mumnaï, Portland, Sao Paulo,
Zagreb, sans oublier six des
12 WTC français : Grenoble,
Lille, Lyon, Marseille, Nantes
et Nice-Sophia Antipolis. Un
constat qui souligne le dynamisme
et l’engagement qualité
du réseau WTC France. Si
les WTC de France occupent
en effet une place à part dans
le concert international des
World Trade Centers, c’est
aussi le fruit de leur étroite
intégration dans le tissu des
Chambres de Commerce et
d’Industrie françaises. A la
croisée de réseaux locaux,
nationaux et internationaux,
le WTC Strasbourg réaffirme
ainsi son rôle de portail d’accès
privilégié vers les marchés
du monde.
• SITE • www.wtc-france.org
CONTACTS
CCI
Olaf Luther
03 88 76 42 08
o.luther@wtc-strasbourg.org
Eléonore Maechler
03 88 76 42 31
e.maechler@wtc-strasbourg.org
>> ALLEMAGNE
Rencontres
le 1 er
Au salon FISTexpo, le 1 er octobre
sera entièrement dédié au « francoallemand
». Durant cette journée,
le programme comprendra :
des conférences sur les pratiques
Outre-Rhin, avec en particulier un
regard sur l’industrie mécanique et la
sécurité des paiements. Des rencontres
de coopération technologiques et
commerciales sont prévues autour des
thèmes de l’énergie renouvelable et de
l’efficacité énergétique pour l’industrie.
CONTACT
CCI
Claudia Scanvic
03 88 76 42 25
c.scanvic@strasbourg.cci.fr
>> MISSION COMMERCIALE AU KAZAKHSTAN
Riche en pétrole et nombreux
minéraux, le
Kazakhstan a profité de
l’augmentation du prix
des matières premières, qui
a engendré des taux de croissance
avoisinant les 10 % ces
dernières années. Symbole de
cet essor : la nouvelle capitale
Astana. La ville de 600 000
habitants au milieu des steppes
regorge de monuments
titanesques et de constructions
futuristes. La CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin,
pour le compte des CCI
d’Alsace en partenariat avec
UBIFRANCE et la mission
économique d’Almaty, organise
une mission commerciale
collective au Kazakhstan destinée
aux chefs d’entreprises
alsaciens. Le déplacement
est prévu du 26 au 30 octobre
2009 dans le sillage de
la visite officielle de Nicolas
Sarkozy au Kazakhstan début
octobre. Le coût de la mission
est réduit grâce au soutien
financier de l’Etat français.
L’offre proposée inclut l’accompagnement
sur place et
l’interprétariat, l’organisation
de rendez-vous individuels,
deux dîners d’affaires et toute
la logistique (visa, vols, transfert,
hébergement, etc.), et
l’aide à la rédaction du cahier
des charges.
CONTACTS
CCI
Alain Layrac
03 88 76 42 27
a.layrac@strasbourg.cci.fr
Akmera Apambayeva
03 88 76 42 48
a.apambayeva@strasbourg.cci.fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

INFOS EUROPE
31
>> DIRECTIVES
Adoptée en 2005, la
directive éco-conception
fixe des exigences
environnementales pour
des produits producteurs
d’énergie. Des mesures
d’exécution la
complètent régulièrement
et le monde de
l’entreprise est associé à
leur élaboration.
L’Europe a déjà édicté plusieurs
législations destinées
à réduire les impacts
négatifs d’un produit
sur son environnement
mais avec la directive
EuP (Energy Using Products)
adoptée en 2005, elle a mis en
place une nouvelle manière
de légiférer plus en phase
avec l’industrie et l’innovation.
« Ce texte est une directivecadre
qui détermine des objectifs
à atteindre mais ne fixe pas de
norme. Il propose aux industries
d’être elles-mêmes actrices, de faire
avancer les technologies jusqu’à ce
que celles-ci soient suffisamment
au point pour définir les mesures
d’exécution de la directive
de base, secteur par secteur »,
explique Jean-Christophe
Marpeau en charge de l’action
collective ADERE (Action
pour le Développement d’une
Électronique Respectueuse
de l’Environnement) * .
« Concrètement, explique celuici,
des consortiums de consultants
et d’experts font régulièrement
le point avec les entreprises sur
leurs avancées technologiques dans
tel ou tel domaine. Lorsque des
résultats concluants apparaissent,
ils en informent la Commission
européenne qui élabore alors des
mesures d’exécution destinées - une
fois adoptées - à devenir contraignantes
plus rapidement que des
législations européennes classiques
et déterminantes en matière de
marquage CE ». Huit règlements
de ce type existent déjà
et établissent des exigences
d’écoconception en fonction
de différents critères. Ainsi
en va-t-il, par exemple, de
la consommation électrique
en mode veille et mode arrêt
des équipements ménagers
et de bureaux électriques et
électroniques. Adopté en 2008,
ce texte est applicable, en
partie du moins, dès 2010.
« L’écoconception est une démar-
che globale mais elle n’est pas
immédiatement rentable, souligne
Jean-Christophe Marpeau.
Le message semble difficile à faire
passer en temps de crise mais
certaines entreprises ont compris
qu’elles pouvaient s’arrimer à
cette exigence communautaire pour
développer une stratégieRecherche
& Développement et se positionner
efficacement en termes de concur-
rence. » Le prochain numéro
du Point Éco proposera dans
cette rubrique le témoignage
d’industries qui ont choisi
cette stratégie.
* Portée par Jessica France (programme
Cap’Tronic) et soutenue par l’État (DRIRE Alsace),
Entreprise Europe Network (EEN) de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin et le SNESE (Syndicat
National des Entreprises de sous-traitance
électronique), cette action vise à accompagner
les entreprises dans leurs « développements
verts » notamment en se conformant de manière
optimale aux textes communautaires que
sont les directives CEM (Compatibilité Électro
Magnétique), BT (Basse Tension), DEEE (Déchets
d’Équipement Électrique et Électronique) et EuP.
• CONTACT • Jessica-France
– Programme Cap’tronic
Jean-Christophe Marpeau
03 83 59 56 51
marpeau@captronic.fr
www.captronic.fr
CONTACT
CCI
Entreprise Europe Network
03 88 76 42 35
u.gori.kaminski@strasbourg.cci.fr
70 réponses pour réussir le marquage CE : compatilité
électromagnétique, basse tension et éco-concepon
des produits électriques et électroniques » est un
uide pratique destiné aux entreprises qui fabriquent,
mportent ou utilisent des équipements électriques et
électroniques au sein de l’Union européenne.
En 70 réponses pratiques, ce guide fait le point sur
es questions réglementaires les plus fréquemment
posées par les entreprises sur les directives :
•
•
Compatibilité électromagnétique « CEM » ;
Basse Tension « BT » ;
Energy Using Products « EuP ».
•
L’ensemble de la filière électrique-électronique souhaitant
mettre sur le marché un dispositif intégrant
de l’électronique est soumise à ces dispositions
réglementaires. Le guide « 70 réponses » a été conçu
pour simplifier leur mise en œuvre par les entreprises
qui souhaitent :
• comprendre la réglementation et savoir comment
s’y soumettre ;
• intégrer ce contexte réglementaire dans le processus
de conception et mettre en conformité les produits.
Rédigé par le service Enterprise Europe Network de la
CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, ce guide a bénéficié
du soutien financier de la DRIRE Alsace et de JESSICA
France. Il est téléchargeable gratuitement sur le site de
la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin ou disponible en
version papier sur simple demande par mail :
u.gori.kaminski@strasbourg.cci.fr
• SITE • www.strasbourg.cci.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

TIC
DOSSIER
33
La crise financière qui ébranle l’économie met
le secteur informatique et Internet au cœur
du système. Pour les entreprises en quête de
rentabilité et de compétitivité, les technologies
de l’information et de la communication (TIC)
constituent une des clés de la croissance. >>
© Masterfile
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

34
Dossier
TIC
© Masterfile
La crise, quelle crise ?
Tiré par un taux
de croissance d’environ
6 %, le secteur des
technologies de l’information
et de la communication
fait figure de
premier de la classe dans le
paysage actuel. Une chance
s
es
u-
p-
ur
i-
o-
u
marché pour doper leur
activité ou améliorer leur
organisation. L’informatique
« nouvelle génération » est
celle des Blackberry, iPhone,
téléphones mobiles et autres
logiciels nomades. « Les entreprises
n’ont d’autre choix que
d’intégrer ces évolutions et d’investir
dans les systèmes d’infor-
mation si elles veulent conserver
leur avantage concurrentiel »
souligne Thomas Riegert,
membre de la commission
InfoEco & TIC à la CCI. À
la tête des Cafés Reck, une
PME de 34 salariés dont
beaucoup sont itinérants, il
est lui-même confronté aux
exigences de réactivité et
d’efficacité.
L’ARME FATALE : LE
« BUZZ » SUR LE WEB
« La mobil
amène l’en
reconsidérer
sites ou nom
sements tech
permettre d
sus internes, p g
sources en réseau et de renforcer
l’efficacité intrinsèque de l’entreprise.
» L’infogérance, l’open
source, la visioconférence,
le e-commerce ou encore la
virtualisation, la convergence
des réseaux et le travail collaboratif
sont en plein essor.
Et Thomas Riegert d’insister
aussi sur le Web, « la meilleure
vitrine pour une entreprise qui
Dans le vert
Une étude menée par l’Observatoire
«Internet et e-business » le
confirme : les indicateurs du secteur
des TIC sont dans le vert. Le
chiffre d’affaires des professionnels
au premier trimestre 2009
a évolué positivement : + 29,3 %
en moyenne pour les 85 entreprises
ayant répondu. La part du CA
dédiée à l’investissement est de
9,5 % tandis que les dépenses de
recherche et développement représentent
en moyenne 8,6 % du CA.
Les résultats de l’enquête peuvent
être téléchargés sur le site.
• SITE • www.alsaeco.com
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Dossier
TIC
35
lui donne un maximum de visibilité.
Le « buzz » d’une entreprise
sur le Web, c’est le nec plus
ultra. » Mais pas question
de se contenter d’un site. Il
s’agit de faire vivre la marque
sur la toile, de développer
les réseaux sociaux, de soigner
son e-réputation. Cela
peut nécessiter l’adaptation
des compétences de certains
collaborateurs.
LE RÔLE
D’AIGUILLON
DE LA CCI
’arrivée du
es processus
ision et les
flux d’information
sont bouleversés.
Les collaborateurs
de l’entreprise accèdent
en temps réel à des services
aussi variés que le partage de
connaissances, la gestion de projets
ou encore l’e-learning ou le
coaching social. Autre tendance
de fond: la montée en puissance
du commerce électronique, explique
André Fischer, membre
de deux commissions commerce
et infoEco & TIC. À
grand renfort d’animations 3D
et de vidéos, les sites marchands
font la part belle aux produits.
C’est un formidable service que
l’on peut apporter à ses clients,
ajoute le dirigeant de la boutique
Catimini à Strasbourg.
Un site web est en quelque sorte
une extension d’un magasin
qui donne beaucoup de visibilité
à une marque. Catimini
a mis en place un site d’infor-
mation qui permet à ses clients
de découvrir les collections en
avant-première ».
La CCI accompagne ces
changements de culture. Aux
journées d’information, aux
rencontres, aux séminaires
de formation dans le cadre du
Pôle formation CCI, s’ajoute
le rôle d’aiguillon de la CCI.
Pour preuve, l’expérimentation
de la technologie Second
Life dont la CCI est une
pionnière. Un Web en 3D
qui permet d’organiser des
conférences, des formations
ou de présenter des publications.
« Avec Second Life,
l’objectif est d’anticiper les tendances
futures et de les partager
avec nos entreprises. » Thomas
Riegert en est sûr : en dehors
des TIC et du Web, point de
salut.
se reconnecte
Après plusieurs années de sommeil,
l’École de Management
de Strasbourg réactive sa filière
« Management des systèmes
d’information ». « Les ressources
informatiques déterminent l’avantage
concurrentiel des entreprises,
explique Michel Kalika, directeur de
l’EM Strasbourg. D’où la nécessité
de former nos élèves aux nouvelles
technologies. La filière prend
la forme d’une spécialisation en 3
e
année avec l’objectif de former, non
pas des informaticiens, mais des
managers capables de comprendre
les problématiques informatiques. »
Une cinquantaine d’étudiants devrait
intégrer ce cursus dès la rentrée.
• CONTACT • 03 90 41 22 66
>> TÉMOIGNAGES
Sites Web, réseaux
sociaux, comportement
de l’internaute, référencement,
green IT : pas
e pour les entreprises de
etrouver parmi les applions
numériques. D’où
e du réseau CogiFactory
r expliquer, échanger, parr.
Ce regroupement de
dix entités – neuf entreprises
et l’Université de Haute-
Alsace – accompagne les
entreprises dans leur approche
des TIC et les aide à intégrer
les nouvelles pratiques
du Web. « Il ne s’agit plus seulement
d’être présent sur le Web,
encore faut-il être vu, insiste
Jean-Georges Perrin, fondateur
de CogiFactory. Si elles
veulent une présence intelligente,
les entreprises doivent intégrer les
blogs et les communautés en ligne
dans leur stratégie numérique.
© Julien Gérard
PLUS QU’UNE MODE,
UNE NÉCESSITÉ
Faute de quoi, elles s’exposent
à des dérapages incontrôlés ou
risquent de passer à côté d’opportunités.
Plus qu’une mode,
l’e-réputation est devenue une
nécessité. Des outils existent pour
dresser un bilan coût-efficacité
d’une stratégie Web ou pour
modifier le contenu d’un site en
fonction du comportement des
internautes. Notre rôle est de les
conseiller sur la mise en place
de programmes. » Après deux
ans d’existence, CogiFactory
veut franchir une nouvelle
étape et ouvre deux chantiers.
D’un côté, la formation
avec CogiForum pour
aider les entreprises à passer
du marketing traditionnel
au e-marketing. De l’autre,
l’information avec CogiClub
qui proposera des cycles de
conférences sur des sujets
très pointus.
• SITE • www.cogifactory.com
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

36
Dossier
TIC
La nouvelle révolution
Internet s’appelle Web
2.0. L’émergence de ces
technologies apporte de
nouveaux services pour la
collaboration et la gestion de
documents professionnels.
« Sur le terrain, les professionnels
exploitent davantage de
fonction de recherche, de géo
localisation, de bureautique
collaborative en tous lieux »,
observe Ahmed Elhana, créateur
d’Anylog à Strasbourg,
une société spécialisée dans
les plates-formes collaboratives.
La multiplication des
collaborateurs itinérants a
dopé ce nouveau marché :
messagerie commune, gestion
d’agendas, partage de
dossiers, envoi de télécopies,
espace d’échanges avec un
simple navigateur. « L’objectif
est d’assurer la continuité du
service et d’accélérer le temps de
réaction de l’entreprise, quelle
que soit la dispersion des sites
d’intervention, ajoute Ahmed
Elhana. Il est aussi important
de garantir la confidentialité des
échanges via des accès à distance
hautement sécurisés. »
UN OUTIL SUR MESURE
L’exemple de la société Via
Storia, spécialisée dans la
production audiovisuelle, est
significatif. Cette PME d’une
vingtaine de personnes,
basée à Schiltigheim, avait
besoin d’un outil pour planifier
les productions, gérer
les plannings et les ressources
matérielles. « Notre métier
nous impose d’être très réactifs,
précise François Braguier,
directeur de production. La
© Julien Gérard
solution conçue avec Anylog nous
permet d’affecter au bon moment
les intervenants et les matériels.
C’est un outil sur mesure qui
intégre nos codes et nos contraintes
et que chacun peut consulter à
distance. Il planifie nos missions,
nos congés, répartit les moyens et
offre une vision globale de l’activité.
» Une solution optimale
pour des synchronisations
efficaces.
• SITES • www.viastoria.com
www.anylog.fr
Dans leur quête d’efficacité,
les entreprises
intègrent une nouvelle
tendance: la dématérialisation
des documents. En tête
des processus en marche vers
le zéro papier: les demandes
de congés (workflow). « Du
dépôt de la demande à l’archivage
en passant par la signature,
le traitement électronique
permet à l’entreprise de gagner
du temps, assure Éric Muller,
directeur de Titanium. Et
plus il y a de salariés, plus le
système est avantageux. » La
© Julien Gérard
vocation de Titanium, installée
à La Walck, est précisément
d’aider les entreprises
à optimiser les processus et
définir un modèle gagnant.
Autre exemple de dématérialisation
des processus
métiers: les demandes de
prestations informatiques.
Avec l’appui de Titanium, le
groupe Roederer, -1 er courtier
en Assurances du Grand Est,
dont la certification ISO 9001
version 2000 a été renouvelée
au 1 er juillet en version 2008-
a franchi le pas.
WORKFLOW ET
PLANS QUALITÉ
« Le traitement électronique
concerne aussi bien le signalement
de dysfonctionnements,
la réalisation d’achats ou la
programmation d’investissements,
confirme Jacky Muller,
directeur informatique. Nous
avons étendu la démarche au
stockage des documents qualité,
qui sont généralement dévoreurs
de papier. Les comptes rendus
des réunions, les plans qualité,
la validation des données, les
statistiques: le management de la
qualité repose sur un traitement
électronique. Nous avons ainsi
gagné en réactivité et en sécurité
de l’information. » À l’image
de Roederer, d’autres entreprises
pourraient opter pour le
zéro papier. La tendance est
irréversible mais le chemin
est encore long: aujourd’hui,
dans les sociétés, 90 % des
documents circulent encore
sous forme de papier.
• SITES • www.titanium.fr
www.roederer.fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

Dossier
TIC
37
Plus qu’une entreprise,
une signature. Le
groupe centenaire UBI
– Uhl Bonaventure
Informatique – créé en 1908
revient pourtant de loin.
En 2000, le fameux « bug »
informatique déstabilise le
marché. L’entreprise perd
un tiers de ses clients. Un
repositionnement s’impose.
Ses dirigeants déclenchent
volontairement une procédure
de redressement judiciaire
qui s’avérera salutaire.
« Cela nous a permis de réfléchir
sur notre identité et de repartir
sur de nouvelles bases en mettant
à plat nos compétences et en réajustant
notre positionnement »
reconnaît Jean-Christophe
Uhl, l’arrière petit-fils du
fondateur et actuel directeur
de l’entreprise. Un mal pour
un bien puisque l’entreprise
renoue avec la croissance en
2007 au prix d’une réduction
drastique de ses activités non
rentables.
RÉSULTAT EN HAUSSE
DE 10 %
L’entreprise se concentre ainsi
sur ses sites de Reichstett
et Nancy, ses bases historiques,
et affiche trois pôles
de compétences informatiques
: les infrastructures
(réseaux, serveurs orientés
vers le télétravail et la mobilité),
la gestion (progiciels
de gestion intégrés) et la
communication (travail collaboratif,
visioconférence). En
s’appuyant sur sa riche expérience,
UBI joue la carte de
l’expertise technique, de l’accompagnement
dans la durée
et de l’innovation. « Nous
misons beaucoup actuellement
sur les solutions de virtualisation
qui permettent d’exploiter
au maximum le potentiel des
serveurs et de réduire la maintenance
hardware » complète
Jean-Christophe Uhl. Pari
gagné: UBI cible une hausse
de 10 % de son résultat en
2009 et un effectif élargi à
40 personnes l’an prochain.
Un développement mesuré
centré sur les services et les
nouvelles solutions informatiques
comme les platesformes
collaboratives et les
solutions hébergées.
• SITE • www.ubi.fr
Depuis plusieurs années
maintenant, la société
Pneumax à Sélestat
a dit adieu au papier.
Cette PME de 16 personnes,
spécialisée dans les composants
pneumatiques pour
l’automatisation industrielle,
communique exclusivement
en ligne: catalogue, newsletter.
« Le catalogue en ligne
est devenu un outil très pré-
cieux pour les constructeurs de
machines et surtout les bureaux
d’études, explique Jean-Louis
Créma, directeur de l’entreprise.
Ils peuvent consulter plus
facilement nos 13 000 références,
télécharger une page produit et
s’appuyer sur la modellisation
des composants que nous avons
mis en ligne. Pour eux, c’est un
© Julien Gérard
gain de temps important. » Sans
compter l’apport écologique
du zéro papier : factures, bons
de livraison, plans, ordres de
fabrication: tout est dématérialisé
chez Pneumax. Un
exemple à suivre.
• SITE • www.pneumax-france.fr
À lire
N° 273 • Avril-Mai 2009 • Spécial TIC
Consultable en ligne*, le Point
Éco «spécial TIC » est également
disponible en version
papier.
* http://www.strasbourg.cci.fr/ photos/
5028_PE_273_TIC.pdf
CONTACT
CCI
Jean-Marc Kolb
03 88 75 25 95
>>
TIC
SPÉCIAL
Fin de dossier
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

38
GASTRONOMIE
>> JEAN-MICHEL LOESSEL, LES SEMAILLES
Avec sa véranda séparée et sa terrasse recouverte d’une glycine centenaire,
le restaurant Les Semailles de la Wantzenau vous offre de passer un moment
dépaysant et gourmand. La cuisine généreuse et goûteuse, rythmée par les produits
de saison, est signée Jean-Michel Loessel.
Jean-Michel Loessel a 23
ans en 1997 lorsqu’il s’installe
à La Wantzenau avec
son épouse Laurence.
Douze ans plus tard, le
restaurant agrandi et
rénové séduit toujours autant,
sinon plus. Une réussite due
en grande part à la qualité
et à l’originalité de la cuisine,
mais aussi à l’ambiance
conviviale qui règne dans
le lieu. Aux 25 couverts du
départ, Jean-Michel Loessel
a ajouté 15 couverts dans la
partie véranda. Une petite
salle très prisée pour les fêtes
de famille. En été elle est
ouverte sur une terrasse naturellement
ombragée par une
glycine centenaire, accueillant
25 couverts supplémentaires.
UNE ÉQUIPE FIDÈLE
Neuf personnes travaillent
dans le restaurant, dont le
second, Éric, entame sa
onzième année en cuisine.
C’est un ancien du Cheval
Blanc, l’un des établissements
où Jean-Michel Loessel a
peaufiné son approche du
métier. En salle, son épouse
Laurence a été rejointe
par Cathy - qui entame sa
10 e année - ancienne du
Rosenmeer où Laurence
et Jean-Michel se sont rencontrés.
« Chacun a son bras
droit », observe en souriant
Jean-Michel Loessel. Si celuici
n’a pas l’ambition de se lancer
dans la course aux étoiles,
CADRE Deux salles intimistes, une véranda et une terrasse
ombragée : un cadre idéal pour une étape gourmande
il vise à maintenir une qualité
gastronomique dans ses plats.
Pas de cuisine trop technique,
mais la part belle aux
produits et aux goûts. « Une
cuisine goûteuse et généreuse, avec
un bon morceau de viande dans
l’assiette. »
DÉJEUNER MALIN
La carte change toutes les
quatre à six semaines, avec
des produits plus légers en
été. En dehors de ses menus à
la carte, Jean-Michel Loessel
propose un déjeuner malin le
midi avec une trilogie d’entrées
qui change tous les jours,
de même que le dessert. Une
formule entrée plat ou plat
dessert à 22 € et entrée-platdessert
à 28 €, qui vient de
passer à 20 et 26 € après l’application
de la baisse de la
TVA. Une illustration des
plats qui marchent fort : la
déclinaison de foie gras et
magret de canard à l’huile de
truffe, la papillote de cabillaud
et crevettes au fenouil, tomate
confite et basilic, le carré de
veau rôti, samoussa, jus aux
ris et pieds, panaché de légumes
et jeunes pousses printanières,
la douceur de fruits
rouges au fromage blanc et sa
feuillantine croustillante.
Les plats peuvent être accompagnés
de vins au verre ou
en bouteille. Une carte de
vins très riche sélectionnés
par Laurence, avec des vins
© Benoît Linder/French co
d’Alsace en bouteille issus de
petits producteurs ou d’autres
vins français, voire étrangers
et une douzaine de choix
pour les vins servis au verre.
Régulièrement, Jean-Michel
suit des stages au Cefppa,
pour apprendre les dernières
techniques.
LE PLUS BEAU MÉTIER
DU MONDE
Mais ce qu’il préfère, c’est
évoluer tous les jours avec
le produit. « Je me considère
comme un artisan, la matière
arrive brute, je la transforme, le
résultat est rapide et éphémère ».
Et d’ajouter: « j’exerce le plus
beau métier du monde. En cuisine,
même si l’apprentissage est
difficile, parfois ingrat, on arrive
assez vite à monter les échelons.
Si l’on est passionné, on ne voit
plus les contraintes ». Ouvert
tous les jours sauf les mercredi-jeudi
et dimanche soir,
Jean-Michel Loessel prend
autant de plaisir à servir ses
clients habitués, d’affaires, que
les épicuriens qui auront économisé
pour déguster ses plats
une fois par an. « Je ne veux pas
être élitiste et souhaite rester abordable
», affirme-t-il.
• CONTACT • 10, rue du Petit Magmod
à La Wantzenau
03 88 96 38 38
Les jeudis
Pour en savoir plus sur les
soirées des jeudis de la
Gastronomie, les stages de formation
proposés par le Cefppa,
rendez-vous sur le site.
• CONTACT • Lionel Baret,
03 90 40 05 10
www.cefppa.eu
www.strasbourg.cci.fr

L a lettre de
Strasbourg Place Financière
N°26
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DU 15 JUIN
46 membres de l’association
ont participé à cette assemblée
générale, dans les salons du
Cercle européen de Strasbourg.
Les impacts du dispositif LME
Deux nouveaux administrateurs
ont été élus dans la catégorie des
membres associés:
• Angel Bricola, Président de
la compagnie régionale des
commissaires aux comptes
• Henri Dreyfuss, Vice-Président
de la communauté urbaine de
Strasbourg
Quatre nouveaux membres ont été
présentés :
• Philippe Weiss, Alsace
Entreprendre
• Philippe Sugniaux, Coface
•
• Cédric Haller, Barclays
Le résultat positif de l’exercice a
été affecté en report à nouveau.
CONSULTATION
DU SITE WWW.
STRASBOURG-PLACE-
FINANCIERE.COM
:
1 062 visites
3 589 pages consultées
Février 2009:
939 visites
2 422 pages consultées
Mars 2009:
1 087 visites
5 310 pages consultées
Avril 2009:
725 visites
1 731 pages consultées
NOS PROCHAINS
DÉJEUNERS
Lundi 21 septembre
« la médiation bancaire »
Henri Jullien, médiateur délégué
Lundi 12 octobre
«la gestion d’un Opéra »
Marc Clemeur, directeur général
de l’Opéra national du Rhin
En France, la question des
délais de règlements est
au cœur du dispositif
de la LME mis en place depuis
le 1 er janvier 2009. Cette loi
impose, à partir du 1 er janvier
2009, que les délais de paiement
ne dépassent pas 60 jours calen-
à compter de la date d’émission
des factures et ce, hors contrats
régis par le code des marchés publics.
Pour tenir compte des spé-
dérogatoires interprofessionnels*,
négociés avant le 1 er mars
2009, ont pu être accordés par
décret après avis du conseil de la
concurrence. Ainsi, il est prévu
que les branches professionnelles
conviennent d’un calendrier
progressif de réduction des délais
de paiement devant converger
vers le délai légal, au plus
tard le 1 er janvier 2012.
L’objectif principal de la LME
est de protéger les PME en
raccourcissant les délais de paiement
de leurs clients et ainsi
leur permettre d’améliorer leur
trésorerie.
Cette loi, d’autant plus attendue
en cette période délicate d’accès
dit,
devrait permettre de dégager
4 milliards d’euros de trésorerie
supplémentaire pour les petites
entreprises, une véritable aubai-
liquidités qu’un certain nombre
d’entre elles peuvent rencontrer.
En attendant l’entrée en vigueur
des dérogations, la LME s’applique.
Il n’en demeure pas moins
que la communication faite
dans les réponses opérationnelles
apportées, laissant de fait la
porte ouverte à de multiples in-
cent
notamment les PME, soustraitants
ou clients d’entreprises
de taille plus importante qui
avaient vu dans ce dispositif une
bouffée d’oxygène que la mise
en place des accords dérogatoires
est peu ou prou en train de
réduire.
Quel sera le prix à payer par
les petites entreprises dans les
mois à venir pour passer de la
situation actuelle, où les délais
entre grandes entreprises et PME
sont relativement longs et non
homogènes, au nouveau schéma
instauré?
Au bout du compte, ce sont les
grands comptes qui devraient
s’en sortir le mieux; un comble
quand on sait que la réforme des
délais de paiement a été créée
avant tout pour les petites entreprises:
mieux structurés que
les PME et mieux préparés à
affronter la crise, ces grands acteurs
montrent qu’ils ont su rapi-
et les risques liés à la LME tout
en profitant des opportunités
qu’elle génère. En parallèle,
certaines entreprises seraient
prêtes à accepter d’être payées
plus tard; le paiement d’intérêts
de retard pourrait en effet s’avé-
alternative.
d’apprécier la portée, positive ou
négative de ces nouvelles mesures.
Leur mise en place, dans
un contexte de crise, aura néanmoins
eu le mérite de pousser les
à l’impact de leur organisation et
de leurs processus sur la trésorerie
et de faciliter le développement
d’une culture cash, notion
MOUVEMENTS
Nouveau Directeur régional
de la Banque de France:
Philippe Jeannel
16 rue de Leicester 67000 STRASBOURG - Tél. 0388 3212 06

L a lettre de
Strasbourg Place Financière
N°26
clé largement répandue dans les
pays anglo-saxons. Ainsi voit-
actions permettant de mesurer la
performance cash et d’anticiper
Les demandes relatives à ces
sujets, telles qu’établir des prévisions
de trésorerie en situations
tendues, optimiser le BFR, mesurer
l’impact de la LME sur la
période 2009-2011 ou mettre en
œuvre une culture cash, qui émanent
de PME familiales ou d’entreprises
sous LBO, par exemple,
sont en hausse constante ces
derniers mois.
Le bilan d’un trimestre d’application
de la LME conjugué
à l’analyse de la mesure du
raccourcissement des délais, par
secteur et en fonction de la taille
des entreprises, permettrait d’y
voir plus clair.
C’est la raison pour laquelle
l’équipe BFR Leverage de Deloitte
et Altares travaille actuellement
sur ces sujets pour tenter
de mesurer l’impact pour l’économie
française, au cours du 1 er
trimestre 2009, de la réduction
des délais de paiement.
Serge Hugel
associé Deloitte et Associés
* Accords interprofessionnels conclus et
pour lesquels le Conseil de la concurrence
a rendu son avis: le jouet, le bricolage,
l’horlogerie-bijouterie-orfèvrerie-joaillerie,
la papeterie, le bâtiment et
travaux publics, le sanitaire-chauffage et
le matériel électrique.
Sites :
www.dgccrf.bercy.gouv.fr/jdocumentationjlmejderogations_delais_paiement.
htm
www.dgccrf.bercy.gouv.fr
L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE
50
Stocks
Commandes
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20
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-50
-60
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Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

TIC
41
>> DÉMATÉRIALISATION DES MARCHÉS PUBLICS
Commencée en 2005, la
dématérialisation des
procédures de marchés
publics va connaître
deux nouvelles étapes très
importantes. Au bout, une
simplification de la procédure
et un accès facilité à la commande
publique.
UNE NÉCESSITÉ :
L’IDENTITÉ NUMÉRIQUE
« Pour l’ensemble des applications
qui nécessitent une identification
et une authentification for-
melle, les certificats de signatures
sont les outils indispensables dont
les entreprises doivent se doter,
souligne Daniel Lartillerie,
membre titulaire de la CCI et
directeur du centre d’affaires
de la banque de l’économie
du commerce et de la monétique
(groupe Crédit Mutuel).
Cela ne se limite pas aux usages
liés aux téléprocédures, les cer-
tificats électroniques permettent
de signer des documents, des
mails ou encore de s’identifier
sur un réseau. Encore peu répandus
aujourd’hui en entreprise,
les certificats devront bientôt
équiper tous les collaborateurs
qui interagissent sur les réseaux
numériques ».
Basé sur des dispositions
le
n-
:
er
er
ur
de
s,
r-
et
services informatiques, les
entreprises devront obligatoirement
transmettre leurs
offres par voie électronique
• à compter du 1 er janvier
2012, les acheteurs publics
devront obligatoirement
accepter toute remise d’offre
par la voie électronique.
Pour les entreprises, répondre
en ligne nécessite deux outils :
1 – La plate-forme de dématérialisation.
Cet outil est mis
à la disposition des entreprises
après les acheteurs publics.
2 – Le certificat de signature
électronique. La signature
électronique est nécessaire
pour identifier l’entreprise
dans le cadre de la procédure
de marché.
POURQUOI
FAUT-IL ANTICIPER?
Tous les acheteurs publics
n’utilisent pas la même plateforme
de dématérialisation, il
faut donc se familiariser avec
les différentes ergonomies
proposées. La mise en place
de la réponse électronique
aux appels d’offres peut également
obliger les entreprises
à revoir leur organisation
pour l’adapter au cycle de la
réponse en ligne.
La CCI peut aider les entreprises
à anticiper en les
accompagnant pour l’acquisition
et l’utilisation d’un
certificat de signature électronique
ou en proposant des
formations adaptées à l’usage
des plates-formes de dématérialisation.
CONTACTS
CCI
Signature électronique
chambersign@strasbourg.cci.fr
03 88 75 25 56
Formation marchés publics
03 88 43 08 06
formation.continue@
strasbourg.cci.fr
Gestion & Recherche d'Information
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

42
EURÊKA
>> HOLTZHEIM
Primée au concours Lépine pour un photophore multi-usages, Véronique Gerber,
artiste-créatrice, est spécialisée dans les objets de décoration. Sa passion : la pièce
unique, celle que l’on regarde simplement sans la toucher ou celle que l’on utilise
sans retenue, par pur plaisir.
L’objet multi-usages
que Véronique Gerber
présente au Concours
Lépine en 2005 est une
sorte de photophore
destiné à accueillir des
spirales anti-moustiques. Elle
a conçu un objet esthétique
pouvant accueillir ces spirales
- exposées au vent et pas très
jolies -, mais aussi des bougies
ou des cônes d’encens pour un
usage également en intérieur.
« Je suis souvent à la recherche
d’objets multifonctions », précise
Véronique Gerber. Sa
dernière création est un vase
en verre qui fait office de centre
de table. Vendu avec une
fleur en céramique blanchie
Concours Lépine
C’est en visitant le stand du
Concours Lépine à la Foire de Paris
que Véronique Gerber a eu l’idée de
présenter son produit, qu’elle avait
fait breveter. La participation à un
stand lui a permis de peaufiner son
étude de marché.
Du 4 au 14
Concours Lépine
Avis aux inventeurs !
Les dossiers de participation au
Concours Lépine sont disponibles.
• CONTACT • 01 40 02 04 50
LIBERTÉ Les créations en céramique permettent une liberté
d’expression, de forme et d’aspect
et cirée intégrée dans un plateau
receveur de fleurs, il
peut également accueillir des
fleurs fraîches ou sèches… ou
un poisson rouge. Retourné,
on peut y mettre des bougies
flottantes.
L’AMOUR DU BEAU
C’est avec la peinture sur
porcelaine que Véronique
Gerber se lance dans la création.
Un « loisir-passion » qui
devient tellement fort qu’elle
finit par quitter le monde
de la communication où elle
exerce depuis de nombreuses
années. En suivant quelques
formations auprès de céramistes
reconnus, elle apprendra à
travailler la terre, à la modeler,
à la sculpter. « Cela m’a permis
de développer ma créativité »,
explique-t-elle. Au départ,
elle peignait sur des objets
existants, puis elle a eu envie
de fabriquer des pièces. Pour
faire de plus en plus de terre
et de moins en moins de décor
sur porcelaine. «Mettre en scène
la porcelaine blanche, en particulier
les tasses, en créant des
supports pratiques et originaux,
telle est ma vision de l’objet unique
et convivial. Je n’aime pas
faire deux fois la même chose »,
observe Véronique Gerber.
Parmi ses autres créations,
des sculptures, des statuettes,
des lampes, des bijoux et des
tableaux. En fonction de son
inspiration, elle peindra trois
tableaux en un mois, puis se
consacrera au travail de la
terre. « J’adore la travailler,
elle est vivante, humide… Selon
qu’elle soit blanche, brune ou
grise, on obtient par les émaux
© Benoît Linder/French co
des effets spéciaux ». Son grand
moment de bonheur est celui
de l’ouverture du four. C’est
surtout à partir de recherches
personnelles, de lectures, de
visites d’expositions qu’elle
s’est formée. « Je suis plutôt
réfractaire aux thèmes imposés
dans les stages, j’adore apprendre
par moi-même, me tester. Mes
ratés sont aussi une formation.
Bien sûr il y a des règles de base à
apprendre ». Et c’est d’ailleurs
ce qu’elle compte faire prochainement
afin d’ajouter la
décoration d’intérieur à son
arc.
DE LA CRÉATION
AU COACHING
« Souvent mes clients me demandent
de venir voir leur intérieur
afin que je leur donne des conseils
dans le choix de tableaux ou d’objets
déco ». explique-t-elle. En
attendant, l’amatrice de belles
choses apprécie sa nouvelle
vie et son travail d’artisan,
« qui continue de me fasciner et
de me surprendre par l’association
des matières, des couleurs, de
l’or et du platine ». Pas d’effets
de mode dans ses créations.
L’objet naît au hasard de son
inspiration et progresse au fil
des cuissons. Comme pour
ses toiles, où elle choisit une
gamme de couleurs avant de
se « lâcher ». Chaque année,
Véronique Gerber organise
des portes-ouvertes dans son
atelier, en mai et décembre,
associant également des
amies artistes qui fournissent,
comme elle, un travail de précision
et de qualité.
• SITE • www.veronique-gerber.com
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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JURIDIQUE
43
>> ENTREPRISES EN DIFFICULTÉS
Informer et accompagner les entreprises en difficultés: la mission de la cellule de
soutien de la CCI Strasbourg et du Bas-Rhin. Une démarche d’assistance qui peut
déboucher sur la médiation du crédit.
INDICES
JUILLET-AOÛT 2009
• Indice trimestriel du coût de
la construction Insee 4 e trimestre
2008 : 1 523, soit une
augmentation de 3,32 %
sur un an
• Indice trimestriel des loyers
commerciaux 4 e trimestre
2008 : 103,01 soit une augmentation
de 4,16 % sur un an
• Indice de référence des
loyers du 1 er trimestre 2009 :
117,70 soit une augmentation
de 2,24 % sur un an
• Taux d’intérêt légal 2009 :
3,79 %
• Indice des prix à la consommation,
mai 2009 : 119,43
• SMIC à compter du 1 er juillet
2009 :
Taux horaire brut : 8,82 €
Taux mensuel brut pour 151,67
heures : 1 337,73 €
• Plafond mensuel Sécurité
Sociale 2009 :2859 €
• Plafond annuel Sécurité
Sociale 2009 : 34 308 €
Depuis toujours attentif
à conseiller les entreprises
en difficulté, le
service juridique de la
CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin a réagi
face à la crise en créant une
cellule de soutien aux entreprises.
Concrètement, la procédure
démarre par un appel
de l’entreprise à la cellule
de la CCI. Celle-ci examine
les difficultés et détermine
si elles sont d’ordre structurel
ou conjoncturel. « Dans
le second cas, précise Élise
Fiorese, l’une des juristes, si
l’entreprise est viable et que le
dépassement d’un blocage avec
une banque permet de sauver
l’entreprise, nous l’orientons vers
la médiation du crédit ». Fondé
sur le principe qu’aucune
entreprise ne doit rester seule
face à ses difficultés, ce dispositif
se déploie dans chaque
département sous l’égide des
directeurs de la Banque de
France. À Strasbourg, Sylvie
Deprugney encadre ce « pôle
médiation » et c’est donc vers
elle et son équipe qu’Élise
Fiorese envoie les entreprises
concernées par cette procédure
après les avoir éventuellement
aidées à remplir leur
dossier sur Internet, puisqu’il
s’agit-là de la première démarche
obligatoire.
PLUS DE 65 %
D’ISSUES POSITIVES
« Ce dossier fait l’objet d’un
accusé de réception immédiat,
enchaîne Sylvie Deprugney
et nous déterminons
son éligibilité
à la médiation
dans les 48
heures, souvent
après avoir pris
contact avec le
demandeur pour
obtenir des infor-
mations supplé-
mentaires. » Une
fois l’éligibilité
déclarée, le correspondant
ban
caire de l’entre
prise est contacté
de même que l
partenaire affect
à la médiation a
sein de l’établissement
– il y en a un désigné
pour chaque organisme bancaire
du département – et
la procédure est ainsi entamée
dans les meilleurs délais.
La banque a alors cinq jours
pour faire connaître sa position
et des négociations sont
entamées si nécessaires.
« C’est la phase la plus longue,
précise Sylvie Deprugney,
les réticences peuvent venir des
financeurs mais il est aussi par-
fois difficile d’obtenir des plans
de trésorerie ou des prévisionnels
d’activité dela part des entreprises.
En ce qui concerne les dossiers
plus importants qui impliquent
notamment plusieurs partenaires
bancaires, nous organisons des
réunions à la Banque de France
avec ceux-ci, les chefs d’entreprises
et OSÉO. » En Alsace,
plus de 65 % des dossiers
se concluent positivement.
SOUTIEN AUX
ENTREPRISES
EN DIFFICULTÉS
> Vous rencontrez ou craignez des difficultés liées à la crise économique
qui pourraient remettre en cause la pérennité de votre entreprise.
Avant toute chose, veillez à maintenir le dialogue avec vos partenaires
et ce avant même les premières difficultés.
Un chiffre qui correspond à la
moyenne nationale.
En chiffres
• 309 dossiers reçus de
novembre 2008 au 7 juin 2009
(dans une proportion quasi
équivalente pour le Bas-Rhin et
le Haut-Rhin)
• 279 ont été déclarés éligibles,
30 inéligibles.
• Sur ces 279, 154 ont été
traités et 125 sont en cours de
traitement.
CONTACT
CCI
Cellule de soutien
03 88 75 25 24
juridique@strasbourg.cci.fr
• SITE • www.mediateurducredit.fr
• CONTACT BANQUE DE FRANCE •
Sylvie Deprugney
sylvie.deprugney-barthelemy@banquefrance.fr
03 88 52 89 30
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

44
JURIDIQUE
>> CUMUL EMPLOI RETRAITE
Le principe d’interdiction de cumuler
sa retraite avec une autre activité
subit depuis quelques années de
nombreuses dérogations. En effet,
depuis 2004, cumuler sa pension
de retraite avec d’autres revenus
d’activité est légal sous réserve de
respecter certaines conditions :
- des ressources inférieures à la
moyenne des trois derniers salaires,
ou à 160 % du SMIC
- respecter un délai de six mois
avant de reprendre une activité
chez son ancien employeur. Depuis
le 1 er janvier 2009, un nouvel assouplissement
a été introduit par la
Loi de Financement de la Sécurité
Sociale complétée par une circulaire
interministérielle. Il s’agit d’un
cumul libéralisé visé à s’appliquer
à tous les régimes d’assurance
vieillesse, à l’exclusion du régime
des exploitants agricoles répondant
à des règles spécifiques.
Ainsi, pour en bénéficier, l’intéressé
doit avoir cessé toute activité et
liquidé la totalité de ses pensions
personnelles de retraite des régimes
de base et complémentaires.
Il doit également remplir les conditions
liées à l’âge (pour rappel avoir
au moins 60 ans et disposer de 160
à 164 trimestres ou avoir au moins
65 ans).
Si toutes ces conditions sont remplies,
il n’y a plus lieu d’appliquer le
plafond de ressource et le délai de
six mois précités.
Article 88 de la loi n°2008-1330 et circulaire
interministérielle DSS/ 3A 2009-45 du 10 février
2009
>> UTILISATION DU VÉHICULE DE L’ENTREPRISE
Un salarié ne peut pas utiliser un
véhicule de l’entreprise pour ses
besoins personnels sans l’autorisation
de son employeur ou sans
disposition particulière dans son
contrat de travail. L’usage du véhicule
à des fins privés peut être
considéré comme une faute et justifier
des sanctions. Toutefois, selon
la Cour de cassation, il appartient
aux juges de déterminer l’existence
d’une faute et sa qualification en
>> CRÉDITS DE TVA
fonction des circonstances qui ont
poussé le salarié à agir de la sorte.
En l’espèce, un salarié avait utilisé
un véhicule de l’entreprise pour
accompagner son frère impliqué
dans un accident de la circulation.
Au vu du contexte, les juges ont
considéré que le licenciement du
salarié était sans cause réelle et
sérieuse, malgré la faute.
Cass. Soc. 29 avril 2009 n°07-42.293
Les entreprises assujetties à la TVA
peuvent sous certaines conditions
demander le remboursement du
crédit de TVA. Il s’agit des cas où
le montant de la TVA déductible est
supérieur à celui de la TVA collectée.
En principe ce remboursement
se fait annuellement mais pour
faciliter la trésorerie des entreprises
depuis l’apparition de la crise,
un décret du 29 janvier étend cette
possibilité aux entreprises déclarant
mensuellement leur chiffre d’affaires,
leur permettant ainsi d’obtenir
un remboursement mensuel.
Toutefois, pour que cette mesure
s’applique, le crédit de TVA devra
alors être supérieur à 760 euros. Si
des entreprises qui ne déclarent pas
encore mensuellement leur chiffre
d’affaires souhaitent opter pour
cette possibilité et ainsi bénéficier
du remboursement mensuellement,
le choix doit être effectué au plus
tard dans le mois qui précède la
première déclaration mensuelle.
Instruction fiscale n°11 du 4 février 2009.
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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INDUSTRIE
45
>> RSI VIDEO TECHNOLOGIES
Sami Saad a créé RSI Video Technologies en février 2000 à Strasbourg-
Cronenbourg. Depuis 2008, la société spécialisée dans la fabrication d’alarmes
anti-intrusion sans fils est installée à Strasbourg-Koenigshoffen, dans des locaux
plus adaptés à un effectif qui a triplé.
Nous employons une cinquantaine
de personnes
en France, dont six
à Paris », explique
Sami Saad, président
directeur général de
RSI Video Technologies. Ses
trois premières années d’activité
ont été consacrées à la
recherche et développement.
Les produits - alarmes sans fil
avec caméras intégrées - ont
été entièrement conçus et
dessinés en interne. Vendus
en grands volumes à des
sociétés de télésurveillance,
ils sont intégrés dans une
prestation complète de sécurité
anti-intrusion destinée
aux particuliers et aux surfaces
professionnelles allant
jusqu’à 800 m2. Ce qui distingue
RSI par rapport à la
concurrence est la levée de
doute événementiel, réalisée
grâce à une caméra intégrée.
Les intrusions sont décelées,
enregistrées et transmises
en 30 secondes au centre de
gardiennage ou au client, par
téléphone ou via Internet. « Il
faut savoir que 98 % des alarmes
reçues ne correspondent pas à de
vraies intrusions, souvent causées
par les mouvements des animaux
de compagnie », explique Sami
Saad. Comme l’opérateur de
télésurveillance a interdiction
de faire appel aux forces
de l’ordre s’il n’a pas de
preuve visuelle d’effraction, il
CONCEPT Les produits RSI allient technologie et design
a l’obligation - sans le système
RSI - d’envoyer un opérateur
sur site, ce qui représente
un coût élevé pour le client
et un service dégradé. « Nos
alarmes permettent de détecter
jusqu’à 24 mouvements ».
Depuis la première génération
d’alarmes lancée début
2003, l’entreprise connaît une
croissance moyenne annuelle
de 50 % par an. La France ne
représentant que 3 % du marché
mondial, Sami Saad s’est
tourné vers l’international
dès 2005, avec une deuxième
génération d’alarmes. Depuis
début 2009, il réalise près de
2/3 de son chiffre d’affaires
sur des marchés mondiaux:
Espagne, Angleterre, Suisse,
Benelux, Asie, ou encore sur
le marché nord-américain où
une filiale a été créée fin 2005
et enregistre une très forte
croissance.
UN EFFORT R&D
CONSTANT
Pour se démarquer sur un
marché mature occupé par
de gros intervenants, Sami
Saad mise sur l’innovation:
« le fait de se distinguer est vital.
Nos produits doivent présenter
des avantages techniques et des
fonctionnalités qui collent au plus
près aux besoins du moment ».
Lors du Parcours du Design,
RSI a exposé ses produits
de troisième génération à la
CCI. Ils ont été spécialement
© Benoît Linder/French co
conçus et « designés » pour
répondre au contexte économique
difficile. Avec plus de
fonctionnalités, ils sont devenus
moins chers. « L’opération
de « redesign to cost » consistait
à reprendre tous les blocs fonctionnels
et vérifier comment on
pouvait optimiser les processus de
fabrication et surtout simplifier
l’utilisation par la société de surveillance.
Nos nouveaux produits
fonctionnent sur pile d’une durée
de vie de quatre ans et peuvent
être installés par un commercial,
ce qui diminue aussi le coût de la
prestation globale. Pour que nos
clients reconnaissent automatiquement
les produits avec levée
de doute RSI, nous avons voulu
leur donner une forte identité par
le design cosmétique. Cette foisci,
nous avons fait appel à un
partenaire extérieur, Innovation
In Design. RSI essaie de produire
les produits les plus petits
possibles dans des boîtiers de
faible volume et extérieurement
attrayants et porteurs d’identité.
Il fallait également réaliser des
choix techniques permettant de
réduire les impacts sur l’environnement
aux différentes étapes de
leur vie, de la matière première
à l’utilisation, en passant par
le transport ». L’assemblage
des produits RSI est soustraité
en Alsace - Asteel
électronique à Dutlenheim,
Thealec à Rosheim et Sony
à Ribeauvillé - ce qui permet
aussi de réduire l’impact du
transport. « Il nous faut aussi
tenir compte de ces critères auxquels
les clients seront de plus
en plus attentifs à l’avenir »,
conclut Sami Saad.
• SITE • www.rsivideotech.com
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

46
INDUSTRIE
>> ARI ALSACE
Pour plus
En Alsace, l’Agence Régionale de
l’Innovation a une double mission :
• favoriser les transferts de technologies
en développant la collaboration
entre les entreprises régionales
et les centres techniques, les
laboratoires de recherche publics
ou parapublics.
• développer la capacité d’innovation
et la compétitivité des entreprises
régionales.
Parce qu’elle souhaite être toujours
plus proche des entreprises alsaciennes,
l’ARI a renforcé sa présence
sur le territoire en ouvrant en
avril un bureau à Mulhouse.
• CONTACT • Séverine Thelier
06 31 46 81 53
s.thelier@ari-alsace.eu
www.ari-alsace.eu
>> DU BUSINESS GRÂCE AU RÉSEAU
Comment augmenter son
chiffre d’affaires par la
pratique des réseaux
et des partenariats? La
question sera au cœur de
la conférence du Forum
des Réseaux organisée
le 30 septembre 2009
par les CCI d’Alsace
dans le cadre du salon
FISTexpo (du 29 septembre
au 1 er octobre).
Le réseau relationnel
s’impose, en effet, aujourd’hui
comme le plus fort levier de
développement. Plus particulièrement
en temps de crise,
les entreprises développent
de nouveaux types d’échanges
centrés sur l’optimisation
des coûts. S’adosser à un
partenaire peut être source
d’économies et de synergies
pour une entreprise. Encore
faut-il maîtriser les méthodes
et les outils pour mettre le
réseau au service de la croissance.
Pour les dirigeants de
PME/TPE, les indépendants
et les auto-entrepreneurs, qui
n’ont souvent pas le temps de
se former, les CCI d’Alsace
proposeront une conférence
interactive, des témoignages
d’entreprises et une séance de
« speed business meeting ».
L’occasion pour les entrepreneurs
de profiter en
un temps limité des
meilleures pratiques
du « réseauteur d’af-
faires ». La rencontre
est souvent un déclic
et peut susciter la
création d’un courant
commercial. Vision
confirmée par le consultant
Alain Bosetti qui mettra en
évidence le 30 septembre les
opportunités économiques
engendrées par les réseaux
relationnels.
• EN SAVOIR PLUS •
www.placedesreseaux.com/index.html
Découvrez un subtil équilibre entre
Traiteur-Organisateur de réception
Le Bureau Gourmand
la tradition, l’évolution et la modernité
Le Château de Pourtalès
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>> CCI
Soutien à l’innovation
Profitant de la Semaine de l’Innovation
qui s’est tenue en juin, les CCI
d’Alsace se mettent au service des
PME pour :
• stimuler l’innovation : informer,
former, promouvoir les idées
• faire émerger des projets innovants
: réaliser en entreprises des
diagnostics innovation
• accompagner les chefs d’entreprise
dans le management de leurs
>> RÉGION ALSACE
Diagnostic de l’innovation
Dans le cadre de la mise en œuvre
des programmes FEDER (2007-
2013), la Commission Européenne a
encouragé les régions à réaliser un
diagnostic régional de l’innovation.
L’objectif est de consolider la stratégie
dans ce domaine, fondée sur une
analyse des besoins et des compétences
des acteurs ainsi que sur
l’évaluation des politiques menées.
innovations : les aider à structurer
leurs démarches et les orienter vers
les meilleurs partenaires.
Devenez, vous aussi, acteur de
l’innovation en Alsace, partagez
votre expérience sur l’Espace
Entrepreneurs du site
Alsaceinnovation et comptez sur
tout un réseau d’experts disponibles
pour vous accompagner.
• SITE • www.alsaceinnovation.com
La Région Alsace s’est rapidement
engagée dans cette démarche et
pilote depuis 2008 le diagnostic.
Il se poursuit en 2009 et donnera
lieu à une présentation publique
en fin d’année. L’analyse critique
des actions devrait donc fortement
influencer la future stratégie.
• SITE • www.region-alsace.eu
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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COMMERCE
47
>> BALLY
Les collections de la célèbre marque suisse de chaussures ont évolué ces dernières
années. À la tête de ce changement de style, Brian Atwood, nommé directeur
artistique en 2007.
Si Bally n’a pas abandonné
quelques-unes
des chaussures qui
ont fait sa réputation
mocassins et escarpins
de facture classique,
la marque, fondée en
1851, a fortement diversifié
ses modèles. En cette saison
d’été, elle ose les couleurs
vives et les talons très hauts.
« L’offre a évolué, surtout chez
les femmes. Le but est de conquérir
une clientèle plus jeune et de
lui proposer des modèles correspondant
à ses goûts », affirme
Stéphanie Krauss, responsable
du magasin Bally à Strasbourg.
Si la direction autrichienne de
Bally a choisi l’option modernité,
« la qualité et le confort
restent de mise. Nos peaux sont
exceptionnelles. Et puis le service
en magasin doit être irréprochable
», explique Stéphanie
Krauss. En plus des chaussures,
Bally confectionne également
des sacs à main. Trois ou
quatre exemplaires de chacun
des modèles sont exposés en
boutique. En France, Bally
compte cinq boutiques, celle
NOUVEAU DESIGN La marque se relooke
de Strasbourg existe depuis
les années 20. « Dans le monde,
le réseau est dense, avec 750 boutiques.
Dans les pays de l’Est et
en Asie, la marque dispose d’une
très forte notoriété », rajoute-telle.
Un peu moins en Europe
où Bally veut étoffer sa position
dans le haut de gamme.
D’où des investissements de
plus en plus importants dans
la communication.
• CONTACT •
Boutique Bally à Strasbourg
17 rue de la Haute Montée
03 88 21 51 70
© Benoît Linder/French co
>> OBSERVATOIRE
DU COMMERCE
La CUS passée
à la loupe
Depuis plusieurs années, la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin a mis
en place un observatoire destiné à
analyser l’offre commerciale et les
habitudes de consommation des
ménages bas-rhinois. En 2009, la
CCI a souhaité compléter ces informations
par une mesure de l’activité
commerciale et s’est plus particulièrement
penchée sur l’évolution
du chiffre d’affaires des commerce
de la CUS. Selon l’enquête, portant
sur le 1 er trimestre 2009, trois commerçants
sur quatre affirment avoir
ressenti les effets de la conjoncture
économique actuelle, qui se
sont concrétisés par une baisse du
panier moyen, de la fréquentation
ou du chiffre d’affaires. 46,8 % des
personnes interrogées estiment que
le chiffre d’affaires du premier trimestre
2009 a baissé par rapport
à l’année dernière pour la même
période, tandis que 29,2 % disent
qu’il a augmenté. Les prévisions
pour le second trimestre semblent
moins sombres, les avis étant plus
partagés entre les optimistes qui
prévoient une hausse de leur activité
(24,2 %) et les pessimistes qui
tablent sur le contraire (31,2 %). La
grande majorité d’entre eux jugent
toutefois que les soldes d’hiver ont
eu les résultats escomptés. Quant
aux soldes flottants, seuls 14,3 %
déclarent avoir eu recours à ce
récent dispositif.
• EN SAVOIR PLUS •
www.alsaeco.com/observatoires/
tendances-commerce-cus
CONTACT
CCI
Caroline Fritsch
03 88 75 25 61
panel-commerce
@strasbourg.cci.fr
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48
COMMERCE
>> VITRINES DE STRASBOURG
« Le client ne change pas, il réagit, c’est aux commerçants de s’adapter », lançait
Georges Chétochine, chroniqueur radio et tv, devant un parterre nombreux de
commerçants présents à l’assemblée générale des Vitrines de Strasbourg.
Actuellement, personne ne
sait comment et quand la
crise va finir. Ce que l’on
sait, c’est que les gens
apprennent à être des
consommateurs fourmis
et non cigales. Et ils doivent faire
face àdes peurs de perdre de
leurs avantages. Ils sont frustrés
et peuvent devenir agressifs. Ils
pensent menaces, précarité, har-
cèlement, n’ont plus confiance.
Aux commerçants de déployer
toute leur énergie pour surtout
ne pas abonder dans leur sens et
les rendre sur-frustrés. » Parfois
décapant, mais toujours positif,
Georges Chetochine fut
sans ambiguïté: « les commer-
çants ont une mauvaise approche
du consommateur et de la crise ».
Selon lui, la crise psychologique
est plus importante
que la crise économique. Et
d’expliquer : « nous avons tous
SERVICE Georges Chetochine incite les commerçants à développer
accueil et service
trois cerveaux : le reptilien, qui
correspond à nos besoins primaires
- manger, dormir, crier,
attaquer -, le limbique, lieu des
émotions et le neurocortex, cer-
veau de l’intelligence. Le consommateur
fonctionne à partir de
ces trois cerveaux. En période
© Henri Parent
de crise, c’est notre reptilien qui
est en route. L’important pour le
commerçant est de bien prendre
en compte cecomportement, c’està-dire
la réaction à une situation,
qui correspond à la perception de
l’environnement. Il faut savoir
que dans une société d’hyperconsommation,
le consommateur fera
la différence par le prix. D’où le
succès du hard discount: des prix
bas, pour deux ou trois produits
d’une même gamme. Terminé, le
choix multiple: il ne rend plus
le consommateur heureux. Car
choisir c’est renoncer, passer à côté
d’autre chose - ce qui est frustrant.
En diminuant le choix, vous
faciliterez la décision d’achat. »
Parmi les autres recommandations
de Georges Chetochine,
« pas de messages négatifs, ne
pas conforter le consommateur
dans son état de déprime lié à
une morosité générale, miser sur
l’accueil: souriez, dépensez un peu
d’énergie pour que le consommateur
n’ait pas peur, donnez-lui de
l’émotion positive », a-t-il lancé.
Son credo: optimisme, service
et authenticité. Ajoutant:
« on est rentré dans une économie
psychique, ce qui intéresse les gens
est la jouissance immédiate, sans
contrainte. Ce sont des compensations
émotionnelles ».
Georges Chetochine, consultant, est spécialisé
dans l’analyse et l’étude des changements de
comportement. Son dernier ouvrage est « le
blues du consommateur ».
Chèques cadeaux, site Internet, communication renforcée
en France et en Allemagne, reconduction des
événements-phares comme la fête des vendanges
et Strasbourg capitale de Noël avec beaucoup de
nouveautés… Les Vitrines de Strasbourg continuent
d’afficher leur dynamisme. Avec plus de 700 membres,
c’est la plus grande association de France
en termes d’adhérents. Un tout nouvel adhérent:
Monsieur Bricolage, installé à la place d’Alice, rue
du 22 novembre. En interpellant par ailleurs les élus
de la municipalité par rapport au danger que représenterait
pour tout le commerce existant la création
d’un centre commercial adossé à l’Eurostadium
(projet annulé entre-temps suite à la défection du
groupe immobilier Hammerson). Les commerçants
ont également affiché leurs préoccupations liées à
l’accessibilité de la ville, faisant suite à l’annonce de
la suppression du parking de la place du Château.
« Il est primordial de préserver et d’améliorer l’accès
à nos commerces par une pluralité des modes
de transports. Il faut maintenir une offre de stationnement
et proposer une alternative. ». Présent à la
réunion, Robert Herrmann a souligné l’attachement
de la ville au commerce, élément structurant, et
suggéré d’attendre que le
propositions soient faites
pour le premier point, avant
d’analyser ensemble le projet.
Concernant la suggestion
de construire un nouveau
parking il s’est montré plus
réservé, soulignant la baisse
sensible de l’occupation des
parkings. Le dialogue est
ouvert.
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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49
>> FERME GOETTELMANN
Bien que déjà très pris par la gestion de son exploitation agricole, Patrick
Goettelmann vient d’ouvrir une boutique de produits du terroir à Meistratzheim.
Même scénario chaque
samedi matin au marché
des producteurs,
Place du marché aux
poissons à Strasbourg. Il y a
foule devant le stand de la
Ferme Goettelmann. Et les
commandes fusent: dindes,
canards, pintades, poulets,
charcuteries. « Nous sommes
présents sur une quinzaine de
marchés de la région, à Sélestat,
à Erstein, à Rosheim… », explique
Patrick Goettelmann.
VOLAILLES, CONFITS,
MAGRETS, PÂTÉS,
PORC FERMIER
La maison est spécialisée
dans le porc fermier et les
produits à base de volailles
qu’elle vend depuis peu dans
son magasin, rue Principale à
Meistratzheim. « Une boutique
de 90 m2 idéalement placée a été
spécialement aménagée. Elle est
ouverte tous les jours, hormis
le dimanche et le lundi. Vous y
trouverez près de 300 références:
des articles des agriculteurs
voisins et amis (produits laitiers,
truites, vins, etc.) et aussi naturellement
les nôtres. » La raison
de cette ouverture est simple :
« nous voulions présenter notre
savoir-faire et nos produits. La
qualité est notre préoccupation
constante. » Les produits vendus
dans la boutique sont
issus de l’exploitation proche.
« Les volailles sont nourries
avec des céréales que nous
TERROIR Des produits de la ferme en magasin
produisons. La transformation
(abattage, découpe, cuisson…)
est effectuée sur place. » Patrick
Goettelmann mise aussi sur le
bouche-à-oreille pour séduire
une clientèle qu’il espère de
plus en plus nombreuse.
• CONTACT •
309 rue Principale à Meistratzheim
03 88 95 56 24
© Benoît Linder/French co
>> NODUS
Des chemises aux t-shirts, Nodus habille les hommes. Une boutique a été
inaugurée à Strasbourg en novembre 2008.
Située dans la très passante
et piétonnière rue
des Hallebardes, la boutique
Nodus est avant
tout un royaume de chemises.
Les classiques bleu pâle
côtoient les très colorées et
les brodées. Toutes ayant en
commun « la belle qualité des
tissus, coton ou lin et le souci des
détails », affirme Marie-Sophie
Ritter, la gérante de la boutique
de Strasbourg. Nodus
propose aussi des cravates,
des boutons de manchettes,
des maillots de bain et
« depuis peu des t-shirts, soyeux
et faciles à repasser ». Plus de
CHEMISES Pour tous les goûts
six mois après l’ouverture,
Marie-Sophie Ritter tire un
bilan positif de l’implantation
strasbourgeoise, malgré une
conjoncture en berne. « Nous
avons une réelle demande. Et
© Nodus
puis l’emplacement contribue à
nous faire connaître. » Touristes,
parlementaires, habitants de
la région constituent le gros
de la clientèle. « En matière
d’habillement, les hommes sont
peut-être plus fidèles que les
femmes. Notre but aujourd’hui
est de faire basculer les habitués
des tenues classiques vers des
choses plus colorées, vers la fantaisie.
» Sans omettre le chic et
le bon goût.
• CONTACT •
29 rue des Hallebardes
03 88 16 32 50
www.nodus.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

50
CRÉATEURS
>> ARNAUD LE CONTE, LGL, ILLKIRCH
Changer les comportements dans l’entreprise et optimiser l’utilisation des nouvelles
technologies via le management de la connaissance: l’objectif d’Arnaud Le Conte,
créateur de LGL.
Il a créé sa société en septembre
2007, après sept
années passées dans des
sociétés de services en
ingénierie informatique
- SSII. « Développeur, ingénieur
d’études, architecte mentor
qualité, j’avais fait le tour de mon
métier. Pour avoir participé à des
projets de grande envergure, j’ai
eu envie de faire la même chose,
avec une approche d’expertise
consulting. Je me suis orienté vers
le knowledge management. »
CAPITAL HUMAIN
Le credo d’Arnaud Le Conte:
privilégier l’aspect capitalisation
des connaissances autour
d’un projet. Des connaissances
qui sont à la fois bien
codifiées par des documents
structurés et tacites, « présentes
dans le cerveau de chaque
collaborateur de l’entreprise ».
Plutôt que de faire appel
à un expert technique, on
puise dans l’information déjà
disponible, en donnant aux
gens la possibilité de s’exprimer.
Le knowledge management
permet de pratiquer le
participatif et le collaboratif.
« Dans un contexte de crise, un
salarié impliqué sera d’autant
plus motivé et proactif ».
Après avoir créé son entreprise,
LGL (Le Conte Génie
Logiciel) en septembre
2007, Arnaud Le Conte a
embrayé avec une première
mission chez Alcatel Lucent.
CAPITALISATION Le knowledge management se base
sur les connaissances des employés
L’étude lui a été confiée
par un intermédiaire, Abase
(Lingolsheim), avec lequel
il continue d’intervenir en
qualité de consultant sur un
projet innovant: Go First.
PARTAGE
DE CONNAISSANCES
Sur le même principe collaboratif,
Arnaud Le Conte s’est
orienté vers le web 2.0 et le
wiki d’entreprise. Une base
de connaissances à moindres
coûts. « Le wiki est un outil collaboratif
simple mais puissant,
qui a donné lieu à de beaux projets
comme l’encyclopédie en ligne
Wikipedia. Il s’agit d’un site web
dynamique, que tout le monde
peut modifier. En contrôlant
évidemment les informations qui
sont publiées ». De la prestation
de conseil, Arnaud Le Conte
est passé fournisseur, en partenariat
avec la société qui a
créé le logiciel. « On peut écrire
un document à plusieurs mains et
l’éditer, avec plus de fonctionnalités
propres à une organisation ».
Il s’agit de bien structurer
l’information - documents
techniques, de travail, projets,
contacts, etc. - afin que
les membres de l’entreprises
y accèdent plus facilement.
La première étape consiste
à analyser les besoins et les
attentes du client. Ensuite,
une proposition lui sera faite,
© Benoît Linder/French co
implémentée sur un wiki
d’entreprise qui sert de base
de connaissances. Cette proposition
sera « customisée »
selon les attentes des clients.
Ensuite, Arnaud Le Conte
suit l’évolution du projet et
réalise le support. L’avantage
de ce mode collaboratif permet
une meilleure communication
dans l’entreprise et
rejoint l’idée de communauté
avec un partage de connaissances
accru.
COMMUNAUTÉS
Pour se faire connaître, Arnaud
Le Conte mise sur le bouche-à-oreille
et les réseaux
comme Viadeo, le club business
Alsace et la communauté
Jeunes Entreprises de la CCI.
Il participera, en partenariat
avec son éditeur de wiki, au
prochain salon FISTexpo. Ce
qu’il déplore: l’accès difficile
aux appels d’offres publics.
« On n’est pas assez aidé, pourtant
dans une petite structure nous
avons l’avantage d’être flexibles.
Nous pouvons aussi nous regrouper
», souligne-t-il.
• CONTACT • www.lgl-consulting.fr
CONTACT
CCI
Espace Entreprendre
June Marchal
03 88 75 24 25
CE QUE LUI A APPORTÉ LA CCI
« Une aide précieuse pour structurer
mon offre. Membre du club des
créateurs, j’apprécie de participer aux
réunions mensuelles ; c’est important
lorsque l’on est jeune créateur de ne
pas rester isolé ».
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

52
CRÉATEURS
>> SOPHIA SAUGERA, BIOTIQUE À MOLSHEIM
Né le 27 octobre 2008, le magasin de produits biologiques Biotique a ravi les
habitants de Molsheim. Hormis les deux commerces proposant compléments
alimentaires ou huiles essentielles, il n’existait aucune offre alimentaire bio.
À l’origine du magasin, Sophia Saugera, convaincue et adepte incorruptible du bio
et de la biodynamique.
CONVAINCUE Sofia Saugera est une adepte du tout bio
Titulaire d’un bac littéraire,
la jeune femme a
travaillé pendant dixhuit
ans dans le monde
de l’entreprise, pratiquant
couramment l’anglais
et l’espagnol. « J’avais
fait le tour de la question et commençais
à m’ennuyer », raconte
Sophia Saugera. Devenue
« trop chère » sur le marché,
elle choisit de créer une entreprise,
à partir d’une analyse
des métiers ou secteurs qui la
passionnent. « Je me suis déterminée
sur le produit bio. Après la
réunion d’information de la CCI,
j’ai suivi la formation de cinq
jours avant de monter mon dossier
». Une étude de marché
complète - produits, concurrence,
zone de chalandise,
etc. - l’a conduite à Molsheim,
où l’offre en produits alimentaires
bio était inexistante…
et attendue. Un local idéal,
situé en plein centre, rue de
Saverne, lui a permis d’organiser
ses rayons de manière harmonieuse,
sur quelque 80 m2.
Quelques coups de pinceau
ont suffi à rafraîchir les lieux,
laissés à l’abandon depuis trois
ans. Y sont soigneusement
agencés le rayon fruits et légumes
frais, les réfrigérateurs
accueillant produits laitiers,
viandes et charcuteries bio, les
produits d’épicerie, les cosmétiques
et les produits d’entretien.
On y trouve même un
rayon d’alimentation et d’hygiène
pour animaux. La seule
chose qu’elle ne vend pas est
le complément alimentaire
- présent à quelques pas de
chez elle.
UN MAXIMUM DE
FOURNISSEURS LOCAUX
C’est parce qu’elle est une
adepte du bio depuis vingt
ans et qu’elle s’alimente uniquement
en bio que Sophia
Saugera a réussi à se créer
rapidement un carnet de fournisseurs
de qualité. « Pour les
fruits et légumes frais, je travaille
auprès d’un seul grossiste, passe
mes commandes par fax. Pour
le pain, livré tous les jours, les
laitages et la viande, je travaille
en majorité avec des producteurs
alsaciens. Pour les bananes, les
mangues ou les fruits de la passion,
je vais au-delà. Je fais ma
sélection à partir de la qualité
et de l’éthique des fournisseurs,
vérifiant minutieusement les
composants des produits. Même
les produits labellisés peuvent
intégrer des substances toxiques
dans un seuil de quantité toléré.
Je choisis ceux qui en ont le strict
minimum, voire pas du tout. Je
fais également très attention aux
prix, afin de me positionner par
rapport aux grandes surfaces
concurrentes ».
EFFETS SUR LA SANTÉ
Beaucoup de ses clients sont
convaincus par le bio, mais
trouvent que les prix sont trop
élevés. Même si on consomme
moins en quantité. Ils sont
© Benoît Linder/French co
pourtant de plus en plus nombreux
à se montrer affolés
par le nombre grandissant de
maladies, allergies ou cancers,
et se tournent vers ce
qu’ils considèrent comme
une hygiène de vie. Parfois ils
démarrent par l’un ou l’autre
produit, par exemple les produits
d’hygiène exempts de
parabènes.
SATISFAIRE LE CLIENT
En créant son commerce,
Sophia Saugera a trouvé
son harmonie. « Mon salaire,
c’est d’abord la satisfaction
de mes clients », dit-elle en
souriant. Ceux-ci apprécient
son sérieux. Sa connaissance
des différentes composantes
des produits, sa passion
de l’écologie et des énergies
renouvelables, son orientation
vers la médecine dite
alternative - homéopathie,
acupuncture, phytothérapie,
ostéopathie - sont autant de
« plus ». Biotique construit sa
réputation sur un mode de vie
sain, dans lequel « l’alimentation
est la clé de tout ».
• CONTACT •
9 rue de Saverne à Molsheim
Du lundi au vendredi de 9 h à 19 h
03 88 16 05 35
CONTACT
CCI
Espace Entreprendre
June Marchal
03 88 75 24 25
CE QUE LUI A APPORTÉ LA CCI
« Énormément de conseils, une
orientation vers les organismes
susceptibles de m’aider financièrement
- j’ai obtenu un prêt d’honneur et une
garantie - et un suivi exceptionnel ».
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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KARLSRUHE
53
>> ENQUÊTE RÉGIONALE
Le sondage de la CCI de Karlsruhe, qui mesure
le climat des affaires, affiche des résultats mitigés.
Certains entrepreneurs gardent le moral, d’autres
moins.
Les deux tiers des
chefs d’entreprises de
Karlsruhe et sa région
jugent satisfaisante la
situation économique
dans laquelle ils se trouvent.
Un relatif optimisme
qui vaut aussi pour le futur :
la moitié des mêmes chefs
d’entreprises mise sur une
légère progression, ou en
tout cas au moins sur un
maintien, de leur carnet de
commandes.
LES EFFETS DE LA CRISE
« Comme ses voisins, la région
de Karlsruhe a subi les effets
de la crise économique et financière
», affirme le président
de la CCI de Karlsruhe. « Il
y a heureusement des indicateurs
positifs : la baisse du prix de
l’énergie, un taux d’inflation
contenu, la bonne tenue de la
consommation des ménages et la
légère augmentation des carnets
de commandes dans le secteur
de la production, et ceci pour
la première fois depuis août
2008. » Autre son de cloche
dans l’univers des services,
du commerce de détail et de
la construction : si certains
dirigeants affirment que l’état
de santé de leur PME ne leur
inspire pas d’inquiétude particulière,
d’autres, plus nombreux,
envisagent l’avenir
avec pessimisme. L’industrie
demeure toutefois le secteur
le plus malmené et fragilisé
par la conjoncture.
DES DIRIGEANTS
ATTENTISTES
Les attentes des entrepreneurs
pour les douze prochains
mois sont donc teintées
de scepticisme, sans
être pour autant aussi pessimistes
qu’en début d’année.
12 % des chefs d’entreprises
interrogés comptent sur une
augmentation de leurs activités,
42 % sur la stagnation
de celles-ci. Quant aux pessimistes,
ils représentent
46 % (contre 53 % début
2009). Si le moral des patrons
oscille entre confiance et
espérance, celui des salariés
est largement plus entamé.
Le recours au chômage partiel
se multiplie, 20 % des
PME le pratiqueraient et
17 % prévoient de l’utiliser
occasionnellement.
(Enquête réalisée au printemps)
• CONTACT •
gabriela.blume@karlsruhe.ihk.de
3 rue du Maire Kuss • 67000 Strasbourg
Tél. 03.88.32.80.80 • fax 03.88.23.05.37
e-mail : h1813@accor.com
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

54
DÉCOUVERTES
>> PASSEPORT GOURMAND BAS-RHIN
>> L’ENVELOPPE PAPIER PAPER MAIL
Pour cette édition
2009/2010, le
Passeport Gourmand
vous ouvre les portes
de plus de 80 restaurants
partenaires du
Bas-Rhin, sélectionnés
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rapport qualité-prix. Vos
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à quatre et 20 % à cinq ou
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et boissons. Le « plus »
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ns ces établissements.
ne deuxième édition a
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entre-Alsace, regroupant
7 restaurants. Prix du
Passeport : 55 €.
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mailing direct se révèle un excellent
média. L’enveloppe papier 100 %
recyclable certifiée par l’écolabel
NF Environnement offre une double
garantie : la qualité d’usage d’après
une sélection rigoureuse des
papiers pour leurs propriétés écologiques
et leur tenue et la limitation
de l’impact des produits sur l’environnement
: papier issu de forêts
>> SORTIES NATURE
gérées durablement, réduction de
l’utilisation de produits chimiques
et limitation des rejets dans l’air
et l’eau. L’enveloppe papier est un
support de communication promu
par les papetiers membres de l’association
Paper Mail, tous fortement
engagés dans la gestion durable de
la ressource forestière. Parmi eux,
UPM Stracel à Strasbourg.
• SITE • www.papermail.org
>> ADRESSES UTILES
es gîtes du Bas-Rhin
Des sommets vosgiens
à la plaine
rhénane, partez à
la découverte de
paysages pittoresques
et de villages
chargés d’histoire en
faisant étape ou en
vous fixant pour un
séjour plus long dans
un Gîte de France. De
nombreux propriétaires
vous proposent une
>> OUVRAGE
L’Angleterre, une autre culture
« Deux ou trois choses que je sais
de l’Angleterre » est le titre de
ce livre écrit par
Pascale Netter-
Roubaud, consultante
en marketing
chez Conjonxion à
Strasbourg. Publié
à la suite d’un
séjour de quatre
ans à Londres, il
met en avant au
travers d’anecdotes
amusantes, tendres
formule en gîte rural intént
différents services
prestations. Dans ce
ide spécial Bas-Rhin,
28 adresses, la présention
des régions, des
ées de séjour à thème,
s conditions de réseration,
etc.
• CONTACT •
Relais départemental
du tourisme rural
03 88 75 56 50
www.gites67.com
ou pittoresques, ce qu’elle qualifie
« d’immense fossé culturel
existant entre les Anglais et
Français». Et aussi des
onses à des questions
e vous pourriez vous
ser : pourquoi les Anglais
oivent debout, comment
n brille dans les dîners
fficiels, pourquoi les suporters
de Chelsea mérient
leur réputation, etc.
Aux Éditions Bénévent,
115 pages, 13,50 €.
>> VOSGES DU NORD
Le Carnet du Parc
L’Alsace est riche en milieux naturels
très divers (milieux humides,
collines calcaires sous vosgiennes,
Vosges gréseuses du Nord, paysages
de montagne dans le massif
des Vosges). Les faire découvrir en
douceur pour mieux les protéger,
sensibiliser le public, tel est l’objectif
de Carmen Kuhne, animatrice
nature, environnement et patrimoine
et créatrice d’une entreprise
dans l’écotourisme. Des découvertes
à pied, multidimensionnelles, en
petits groupes (maximum 15 personnes)
sur toute l’Alsace et toute
l’année.
• CONTACT • 03 88 69 30 69
ou 06 07 95 25 83
kuhnes@evc.net
>> GOLF FUTÉ
Ce Petit Futé dédié au
golf présente à la fois les
parcours de golf en France
et toutes les bonnes
adresses pour séjourner
autour des golfs : hôtels,
restaurants, etc. L’ouvrage
s’adresse à tous les golfeurs,
qu’ils soient initiés ou
non. Les premières pages
nt consacrées à la décourte
du golf à son histoire,
u langage du golf. Classés
ar région, sans oublier les
OM-TOM, les quelque
00 golfs sélectionnés font
objet d’un commentaire
précis et pointu. 384 pages,
20 cartes, 152 photos. Prix
public : 17,95 €.
Véritable sésame pour la découverte
des Vosges du Nord, cette
brochure recense les actions du
Parc et des sorties de découverte
accompagnée. Rencontres culturelles,
animations terroir, musées,
châteaux, ateliers créatifs, découverte
de la nature, circuits archéologiques
et littéraires, etc. Le Carnet
du Parc est diffusé auprès des offices
de tourisme de la région et à la
Maison du parc à La Petite Pierre.
Téléchargeable sur Internet.
• SITE •
www.parc-vosges-nord.fr
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
www.strasbourg.cci.fr

TEMPS FORTS
55
>> FOIRE EUROPÉENNE DE STRASBOURG
« FENÊTRE OUVERTE SUR LE LIBAN »
Invité d’honneur
de cette 77 e foire
européenne, le
Liban, dans une
ambiance des
mille et une nuits
et de parfums
d’Orient… Un village
traditionnel sera
reconstitué dans le
hall 2, composé de
boutiques colorées
et d’un marché aux
délicieuses senteurs
d’épices.
Seront présents au Parc Expo, des exposants
de tous secteurs : ameublement,
habitat, mode, beauté, artisanat - avec
le toujours très visité Pavillon K, vitrine du
savoir-faire alsacien - et de nombreux
institutionnels. Côté sports, près de 50
clubs, associations et ligues sportives
d’Alsace proposeront démonstrations et
>> BIOBERNAI’09
LE SALON DE L’AGRICULTURE BIO ALSACIENNE
Pour cette sixième édition, Alsace Bio*
et l’Opaba* ont choisi de réunir les
agriculteurs, les transformateurs et distributeurs
de la filière biologique
alsacienne autour
de la thématique de
la biodiversité.
La consommation
de produits bio ne
connaît pas la crise
en France ! Après
avoir augmenté de
plus de 25 % en 2008,
elle poursuit sa lancée
en 2009. Les magasins
bio continuent d’ouvrir,
en Alsace aussi, la troisième
région en termes
de reconversion agricole
bio. « Une valeur sûre »
souligne-t-on à l’Opaba
qui a choisi pour cette
nouvelle édition du salon BiObernai
la thématique de la biodiversité. « L’une
des causes de l’adaptabilité des règnes
minéral, végétal et animal aux conditions
parfois difficiles » que propose
l’environnement naturel. Quelque 200
exposants sont attendus pour animer
stands et conférences thématiques
sur les enjeux du bio, l’agriculture,
l’urbanisme, l’industrie, l’éco-tourisme,
l’énergie et l’habitat. Cette année, un
espace bien-être organisé comme un
voyage à travers le monde présentera
les techniques propres à chaque pays :
11, 12 et 13 septembre 2009
iations. Attirant
puis 2001 un
mbre croissant
visiteurs, le
oncours Léne
régional de
trasbourg acueillera
quelque
50 inventions.
Cette année,
e Jardin des
Délices mettra
les métiers de
a bouche et les
formations professionnelles à l’honneur.
La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
présentera ses actions dans le hall
des institutions.
De 10 h à 19 h, nocturnes les samedis
jusqu’à 22 h.
• SITE • www.foireurop.com
Chine et Japon avec Shiatsu, Feng
Shui, Réflexologie… Inde avec Yoga,
Ayurveda, Occident avec sophrologie,
kinésiologie… Également,
space mode et stylisme
c une dizaine de stands
més par des créateurs
revendeurs de bijoux,
cessoires, chaussu-
… des défilés de mode
ux fois par jour, difféntes
animations artistiues
et des ateliers pour
s enfants. Au Parking
es Remparts, au sud
u centre-ville. De 10 h
20 h les vendredi et
amedi, de 10 h à 19
h le dimanche. Tarif :
3,50 € valable sur les
trois jours, vendredi
entrée gratuite.
• CONTACT • www.biobernai.com
9
La Biodiversité
w w w . b i o b e r n a i . c o m
Imprimé sur papier certifié,
*Alsace Bio, société de promotion de filière
créée par des producteurs alsaciens pour gérer
et développer la marque commerciale Alsace
Bio, en collaboration avec tous les organismes
régionaux impliqués dans la filière.
*Opaba, Organisation professionnelle de
l’agriculture biologique en Alsace et syndicat
professionnel rassemblant les agriculteurs alsaciens,
dans le but de développer une agriculture
biologique de qualité, accessible à tous. Elle
est également ouverte aux transformateurs et
distributeurs.
Un salon riche
en contacts potentiels
Un salon riche en événements
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56
TEMPS FORTS
>> ENIGMATIS, JEU DE PISTE CULTUREL
À RIBEAUVILLÉ
Pour cette deuxième édition, les créateurs
du parc Enigmatis, Christian Hahn
et Hervé Aeschbacher
(Theim Productions) on
choisi la thématique de
mondes irréels. « Se
méfier des apparences
» est le mot d’ordre
qui guidera les visiteurs
du jeu de piste.
Ce sont les chercheurs
du CNRS qui ont apporté
leur concours
dans l’élaboration des
questions relatives
aux illusions d’optique.
S’AMUSER
ET APPRENDRE
Course au trésor,
chasse aux énigmes,
« l’objectif est d’appren
dre aux enfants à réfléchir ». Basé sur
les légendes d’Alsace, le jeu marie les
illusions optiques de deux mondes : la
lumière avec des elfes, des nains et des
géants, l’obscurité avec les figures de
SPA • PISCINE INTÉRIEURE • SOINS
à partir de
65€/pers*
en séminaire non résidentiel
219€/pers*
en séminaire résidentiel
(*conditions sur simple demande)
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séminaire de 200m 2
modulable et inondée de lumière.
la nuit, diables et sorcières. L’ensemble
s’appuyant sur les légendes d’Alsace.
La mascotte du parc, moteur
de la chasse au
résor, compagnon
de route des enfants
et des parents est
n sympathique lun-manga
en habit
ouge. Un spectacle
environ 20 minutes
ra produit sept fois
r jour (dont deux en
emand) par la comgnie
des Elastonau-
. La buvette revisitée
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ans 6,50 € et gratuit pour
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Email : cheneaudiere@relaischateaux.com - Site : www.cheneaudiere.com
ANIMATIONS
29 août
Deux nouvelles productions sont proposées
par le Théâtre du Peuple : « Un
Cœur Mangé », voyage yg épique pq au cœur
du Moyen-Âge, coécrit par Pierre Guillois
et Guy Benisty et « Gilles, cabaret poétique
» avec la Compagnie de l’Oiseau-
Mouche (Roubaix) et le clown Gilles
Defacques du Prato (théâtre international
de quartier, Lille).
• SITE • www.theatredupeuple.com
Jusqu’au 13 septembre
Tout l’été, au départ de la gare de Sélestat,
la navette du Haut-Koenigsbourg
assure une desserte régulière du Château
du Haut-Koenigsbourg. Des horaires
cadencés sur l’arrivée des trains TER
en provenance de Strasbourg, Colmar,
Mulhouse, à raison de six allers-retours
quotidiens. Pratique et économique : le
prix du ticket est de 4 € pour un adulte,
2 € pour les moins de 18 ans. Permet
également de rejoindre la Volerie des
Aigles, la Montagne des Singes et
Cigoland.
• SITE • www.haut-koenigsbourg.fr
Du 31 août au 6 septembre
à Rust (Allemagne)
Dès l’entrée du parc, le public sera accueilli
par des chevaliers et leurs majestueuses
montures. Près d’une trentaine
de stands présenteront des artisans à
l’œuvre : orfèvre, cordonnier, cordier,
tonnelier, potier, menuisier, etc.
• SITE • www.europapark.fr
Du 18 septembre au 3 octobre
à Strasbourg
« Richesse, diversité et ouverture » : le
fil conducteur de cette 27 e édition du
festival Musica, avec 35 concerts et
spectacles prévus dans différents lieux
strasbourgeois.
• SITE • www.festival-musica.org
Pour ceux qui restent à
Strasbourg
Plus de 400 m² de terrasses au bord de
l’eau, six cafés et restaurants ouverts
sept jours sur sept, 400 mètres de
promenade ombragée au fil de l’eau,
des transats mis à disposition, etc. Et
un spectacle aquatique « au cœur des
étoiles » offert tous les soirs aux promeneurs.
À 22h30 jusqu’au 31 juillet et
à 22 h du 1 er au 23 août.
• SITE • www.rivetoile.com
Du 14 octobre au 30 novembre
Lors de cette exposition, Nicolas Morin,
lauréat du premier concours d’art
contemporain pour les artistes utilisant le
verre, recevra son prix, doté de 5 000 €.
Ce concours a été initié par l’ESGAA
– European Studio Glass Art Association,
qui est à l’origine de la manifestation
Strasbourg capitale du verre devenue
cette année la biennale internationale.
L’artiste a conçu un lecteur de disque
en verre gravé. En partenariat avec la
banque CIC Est.
• SITE • www.biennaleduverre.org
Dernières représentations
Les 25, 31 juillet et 1 er août
2009 à Villé
Le plus grand spectacle son et lumière
du Grand Est.
• SITE • www.reve-dete.com
Écomusée d’Alsace
Fêtes, expositions, médiations nocturnes,
etc. pour l’année de ses 25 ans, l’Éco-
musée d’Ungersheim a prévu un vaste
programme d’animations lié aux saisons.
Avec, pour « l’été rhénan », un bouillonnement
d’arts et de traditions populaires
- dans les maisons et chez tous les
artisans présents dans le village (en août)
et pour « l’automne gourmand », deux
week-ends consacrés à l’excellence au
village - métiers et arts du feu (week-end
des 5 et 12 septembre).
• SITE • www.ecomusee-alsace.fr
Du 5 septembre au 4 octobre
À travers toute l’Alsace.
• SITE • www.voix-romane.com
EXPOSITIONS
Jusqu’au 27 septembre à Bâle
70 tableaux, tant des œuvres de premier
plan mondialement célèbres que des toiles
peu connues présentent l’art de Van
Gogh, complétés par 40 chefs-d’œuvre
contemporains appartenant à la fameuse
collection du Kunstmuseum. Possibilité
de commander son billet en ligne.
• SITE • www.vangogh.ch/fr.html
Les 25 et 27 septembre
à Karlsruhe
Salon dédié à la médecine esthétique, à
la beauté et au bien-être.
• SITES • www.messe-karlsruhe.de
www.aesthetik-ka.de
LE POINT ÉCO • JUILLET-AOÛT 2009 • N° 275
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