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- Impossibilité à varier les techniques utilisées et à justifier leur choix (rigidité<br />

technique)<br />

- Discours technologique formel qui ne résout pas les besoins <strong>de</strong> justification <strong>de</strong> la<br />

pratique.<br />

- Rôle technologique attribué au graphe et au tableau <strong>de</strong> valeurs d’une fonction.<br />

- Echec dans les essais <strong>de</strong> motiver l’introduction <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> limite.<br />

Pour Bosch et Gascon, l’OM « à enseigner » dans cet exemple se compose d’éléments<br />

provenant <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux OM savantes : « celle qui répond au problème du calcul <strong>de</strong> la limite d’une<br />

fonction élémentaire basée sur une "algèbre <strong>de</strong>s limites", dont elle emprunte le bloc pratique,<br />

et celle qui répond au problème <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> la limite d’une fonction élémentaire, basée<br />

sur la définition ε − δ ou sur la convergence <strong>de</strong> suites <strong>de</strong> réels, dont elle emprunte le bloc<br />

technologico-théorique ». (ibid.,). Le manque <strong>de</strong> matériel technologique dans l’institution<br />

d’enseignement considérée, entraine une faiblesse au niveau <strong>de</strong>s liens entre les OMP<br />

enseignées, les empêchant <strong>de</strong> s’intégrer dans une OML relativement complète. Notons que<br />

pour les auteurs, la notion <strong>de</strong> « complétu<strong>de</strong> » reste relative. On ne peut, selon eux, parler<br />

d’une OML « complète » ou « incomplète » <strong>de</strong> façon absolue, il s’agit plutôt d’une question<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> complétu<strong>de</strong> : il existe <strong>de</strong>s OML plus ou moins complètes que d’autres en fonction<br />

<strong>de</strong> leurs possibilités à répondre aux indicateurs explicités ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

2. Dans le Supérieur<br />

A l’université (U), en revanche, on commence dès le début par l’étu<strong>de</strong> d’organisations<br />

mathématiques régionales (OMR), dont la présentation est concentrée, par raison d’économie,<br />

sur la théorie Θ . On ne cherche pas à utiliser les éléments technologiques ou théoriques<br />

enseignés pour intégrer les OMP disponibles (ou préalablement étudiées dans (S)), dans <strong>de</strong>s<br />

OML relativement complètes. On suppose souvent que les OML évoquées dans (U) sont<br />

disponibles avec un <strong>de</strong>gré suffisant <strong>de</strong> complétu<strong>de</strong> et qu’il n’y a pas <strong>de</strong> nécessité <strong>de</strong><br />

« <strong>de</strong>scendre aux détails » (Bosch et al., 2004). Ceci conduit à réduire l’opération<br />

d’enseignement/apprentissage <strong>de</strong>s mathématiques dans (U) à une opération<br />

d’enseignement/apprentissage <strong>de</strong> théories. Le bloc pratico-technique [ T / τ]<br />

se trouve le plus<br />

souvent déconnecté du bloc technologico-théorique [ θ / Θ]<br />

; son développement est considéré<br />

comme une activité secondaire dans le processus didactique global, jouant un rôle auxiliaire<br />

dans l’apprentissage <strong>de</strong>s théories.<br />

Pour Bosch et al. (ibid.), ceci est un signe <strong>de</strong> malentendu entre les institutions (S) et (U),<br />

constituant un obstacle d’origine didactique important qui provoque un dysfonctionnement<br />

dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mathématiques à l’entrée <strong>de</strong> l’université. On ne peut attendre <strong>de</strong>s étudiants<br />

qu’ils construisent spontanément par eux-mêmes <strong>de</strong>s OML relativement complètes, si cellesci<br />

ne sont pas construites dans une institution (S ou U). Pour cette raison, une <strong>de</strong>s principales<br />

conclusions pratiques du travail <strong>de</strong> ces auteurs est <strong>de</strong> souligner la nécessité d’établir <strong>de</strong>s liens<br />

entre les institutions (S) et (U), et que celles-ci prennent en charge la construction d’OML<br />

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