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Vision et stratégies industrielles et commerciales du Burundi

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Illustration 5— L’opinion des intervenants révèle un niveau de confiance faible 11<br />

Pro<strong>du</strong>cteurs<br />

• Absence de cadre de concertation<br />

• Baisse des prix aux pro<strong>du</strong>cteurs<br />

• Corruption dans la gestion des fonds<br />

des coopératives<br />

• Accès difficile au financement<br />

• Amenuisement des terres agricoles lié à<br />

la pression démographique<br />

Gouvernement<br />

• Absence de cadre de<br />

concertation<br />

• Faible capacité humaine <strong>et</strong><br />

institutionnelle<br />

• Manque de confiance <strong>du</strong><br />

secteur privé<br />

• Dépendance accrue vis-àvis<br />

des partenaires au<br />

développement<br />

• D<strong>et</strong>te extérieure accrue<br />

Manque de<br />

collaboration<br />

Le gouvernement<br />

est vu comme<br />

contrainte à<br />

l’entreprise<br />

Les entreprises <strong>et</strong><br />

les pro<strong>du</strong>cteurs<br />

ne sont pas<br />

compétitifs<br />

Manque d’une<br />

vision claire <strong>et</strong><br />

commune<br />

Secteur Privé<br />

• Absence de cadre de<br />

concertation<br />

• Manque d’une forte<br />

institution <strong>du</strong> secteur<br />

privé<br />

• Peur de l’intégration<br />

régionale<br />

• Augmentation des<br />

charges fiscales <strong>et</strong><br />

opérationnelles<br />

• Accès difficile au<br />

financement<br />

Société Civile<br />

• Absence de cadre de concertation<br />

• Chômage<br />

• Corruption chronique<br />

• Instabilité politique <strong>et</strong> insécurité<br />

• Manque d’esprit de compétitivité<br />

Ce manque de collaboration se reflète aussi dans l’économie rurale. Seulement 16% des caféiculteurs sont<br />

membres d’une association, <strong>et</strong> ces associations sont très p<strong>et</strong>ites, (voir Illustration 6). Cependant, ces<br />

associations ont eu une croissance rapide <strong>et</strong> il y a un renforcement gra<strong>du</strong>el de la fédération des<br />

in<strong>du</strong>stries qui assure que la voix des planteurs de café soit enten<strong>du</strong>e <strong>et</strong> en même temps, encourage<br />

beaucoup d’autres à devenir membres. Dans l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> thé, moins de 25% des théiculteurs sont<br />

membres d’associations. Un des problèmes majeurs est la gestion efficace de ces associations, pour<br />

qu’elles deviennent utiles pour leurs membres : capables de leur trouver des fonds pour acquérir<br />

des engrais <strong>et</strong> autres intrants, d’appuyer leurs membres à travers des formations <strong>et</strong> de les<br />

représenter dans les usines locales.<br />

11<br />

Source: Sondage <strong>du</strong> Groupe OTF <strong>et</strong> Entrevues des intervenants, Octobre-Novembre 2007 n=41<br />

16

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