Context N° 8-9 2010 - Assistant/e de direction (PDF ... - Sec Suisse

08-09 2010
Le magazine des employés de commerce
Postcode 1 SEC Suisse – CP 3072 – 2001 Neuchâtel
JAB
CH-2001 Neuchâtel
PP/Journal
Assistante de direction
Le brevet s’adapte
à la globalisation
Acheteur
Un métier toujours
plus complexe
Assurances
Les intermédiaires montrent
patte blanche
Spécial
perfectionnement
et carrière

L’ASSURANCE ONLINE COLLECTIVE DE LA SEC SUISSE.
EN FINIR MAINTENANT EN UN CLIC AVEC TOUTE CETTE
PAPERASSE ET ECONOMISER DES PRIMES.
En qualité de membre de la SEC Suisse, vous obtenez auprès de la caisse-maladie CPT,
leader dans le domaine de l’assurance online, plus de 25% de rabais sur les assurances
complémentaires. Pour des conseils personnels et sans engagement: 058 310 98 71. Ou calculez
votre prime simplement et rapidement sous www.secsuisse.kpt.ch.

Editorial
Un défi perpétuel:
l’adaptation des compétences
au marché du travail
Sommaire
Formation et perfectionnement 5
Assurances: les intermédiaires doivent montrer patte blanche
L’Autorité de surveillance des marchés financiers impose
des connaissances minimales attestées par un examen pour
être inscrit au registre.
Assistante de direction:
le brevet fédéral s’adapte à la globalisation 6
Dix ans après la dernière modification du règlement,
la commission des examens a remis l’ouvrage sur
le métier pour adapter ses exigences.
Séjours linguistiques: les pays anglophones ont la cote 8
Les séjours linguistiques n’ont pas été épargnés par la crise,
mais ont malgré tout mieux résisté que le tourisme classique.
Plus de 60% des personnes originaires de
l’Union européenne qui émigrent dans notre
pays sont des diplômés du secteur tertiaire.
Et ceci en pleine crise économique! C’est la
preuve que la Suisse manque cruellement de
personnel qualifié dans de nombreux domaines.
Notre tissu économique doit faire face à
des changements structurels en profondeur
car le secteur tertiaire est en constante progression.
Il est temps d’en prendre conscience,
d’accroître les investissements dans la formation
– notamment professionnelle – et de le
faire de manière plus efficace. L’avenir de la
Suisse en dépend.
Le monde du travail a subi des mutations
sans précédent au cours de ces dernières
années. Celles-ci sont illustrées par la mondialisation,
le progrès rapide des technologies
(au premier rang celles de l’information
et de la communication), l’évolution
des marchés financiers, les nouvelles stratégies
commerciales, les nouvelles pratiques
de gestion et les formes modernes
d’organisation du travail. Ces changements
ont pour corollaire que la production de
biens et de services est de plus en plus tributaire
des connaissances et des compétences.
L’exacerbation de la concurrence et
la rapidité des évolutions nécessitent de
disposer d’aptitudes pointues dans la résolution
des problèmes, à communiquer et à
maîtriser les langues étrangères. Ces compétences
doivent encore être optimalisées
dans le monde du travail.
Plusieurs articles de ce numéro spécial consacré
au perfectionnement et à la gestion des
carrières démontrent les efforts entrepris par
les organisations professionnelles, les entreprises
et les écoles pour adapter leurs filières
de formation aux nouvelles exigences imposées
par la mondialisation de l’économie.
Luc PYTHON
Secrétaire central de la SEC Suisse
Approvisionnement: acheteur, un métier toujours
plus complexe 10
Face aux exigences accrues des consommateurs,
les acheteurs doivent intégrer toujours plus de paramètres
dans leurs critères de sélection.
Portraits d’instituts de formation 11
Panorama d’offres de cours 14
Economie et carrière 15
Finance: prendre conscience de ses responsabilités
Suite à leurs déboires, les investisseurs qui ont fait fi
des règles élémentaires de bonne gouvernance
cherchent à se refaire une virginité.
Destin: au contact et au service des gens 17
A la fin de son apprentissage d’employé de banque,
Eric Boyer décida d’entreprendre des études de droit.
En bref 4
Justice en marche: Délai de congé et temps d’essai trop long 19
Assemblée des délégués: Mario Fehr confirmé au poste de président 20
Nouvelles de la centrale 21
Nouvelles des sections 22
context 08/09-2010

4
En bref
quoi de neuf
Amélioration des bourses d’étude
Le Conseil d’Etat neuchâtelois renforce le soutien
financier apporté par le canton dans le domaine
des allocations de formation en revoyant
à la hausse certains forfaits applicables au
calcul des bourses d’études. Les frais de repas
et de logement à l’extérieur seront mieux pris en
considération lorsque la poursuite des études
ne peut se faire dans le canton faute de formation
équivalente.
Poursuite des mesures d’insertion
des jeunes
Le canton de Vaud renouvelle en 2010 sa campagne
visant à créer des places d’apprentissage.
Les entreprises créant une nouvelle place recevra
une prime de 5000 francs et celles qui remplacent
un apprenti ayant achevé sa formation
un montant de 500 francs. En 2009, 1139 primes
avaient été versées aux entreprises qui avaient
créé une place d’apprentissage et 1551 primes à
celles qui reprenaient un apprenti.
Hautes écoles:
cogestion de tous les cantons
La Commission de la science, de l’éducation et
de la culture du Conseil des Etats a décidé que
même les cantons ne comptant pas une haute
école sur son territoire continueront à donner
leur avis sur les questions de formation au sein
de ces établissements dans le cadre de la Conférence
plénière. Et cela contre l’avis de la minorité
qui préférait déléguer cette compétence au
Conseil suisse des hautes écoles qui ne regroupe
que des délégués issus des cantons
abritant une haute école.
Nouveau règlement sur la formation
Le Conseil d’Etat vaudois vient d’adapter un
nouveau règlement d’application de la loi sur la
formation professionnelle. Les principaux changements
concernent le système de surveillance,
l’accréditation des écoles privées et la procédure
de validation des acquis en faveur de la formation
professionnelle.
Nouveau président
des écoles professionnelles
Directeur général du Centre professionnel du
Littoral neuchâtelois, Claude Alain Vuille vient
d’être élu président de la Conférence suisse des
directrices et directeurs d’écoles professionnelles.
Elu au comité en 2003, il était vice-président
de la conférence depuis 2006.
Amélioration de la libre circulation entre
les écoles supérieures
Le comité de la Conférence suisse des directeurs
de l’instruction publique a donné son
feu vert à la mise en consultation jusqu’au
30 novembre 2010 du projet d’accord intercantonal
sur les contributions dans le secteur
des écoles supérieures (AES). Cet accord
vise à régler la question financière des
personnes qui fréquentent une école supérieure
en dehors de son canton de domicile.
Dans un tel cas, ce dernier verse un montant
couvrant 50 à 60% du coût de la formation.
Pour les filières à plein temps, il varie,
en fonction du domaine des études, entre
2000 et 7000 francs par semestre. Le solde
est pris en charge par le canton où l’école a
son siège, l’étudiant ou, pour les études en
alternance, par l’employeur. Par rapport
aux dispositions en vigueurs, jusqu’ici, le
nouvel accord apporte des facilités aux étudiants
qui bénéficient désormais d’une
libre circulation entre toutes les filières,
quel que soit le canton où ils décident de la
suivre.
Cours pour gérants
de caisse de pension
L’Institut de formation en institutionnelle
et prévoyance professionnelle organise
des cours en vue de préparer les personnes
intéressées à passer l’examen menant au
diplôme fédéral de gérant de caisse de pension.
Les cours de cette filière de formation se
déroulent en principe d’avril jusqu’en mars
de l’année suivante. La phase d’enseignement
théorique se termine par le travail de
diplôme qui porte sur dix semaines à
compter de la fin des cours. Les matières
enseignées dans le cadre de cette filière
s’étendent du management et de l’organisation
jusqu’à la politique sociale en passant
par l’informatique, les placements,
l’économie financière et politique, la comptabilité
et les relations publiques.
Pour en savoir plus: www.coursifipp.ch
Les fusions ne sont pas la panacée
En Europe, moins de la moitié des entreprises
ont atteint leurs objectifs en terme
financier ou stratégique qu’elles s’étaient
fixées à l’occasion des opérations de reprise
ou de fusion qu’elles ont récemment
lancées, dévoile une étude du cabinet de
recrutement Hewitt.
Si l’accord intercantonal passe, les jeunes
auront plus de facilités à se former dans
d’autres cantons.
Les cantons établiront une liste des filières de
formation donnant droit à des aides financières
et seront garants que les dites filières répondent
à des conditions définies par l’ensemble
des cantons ayant adhéré à l’AES.
Les cours préparatoires aux examens ne
seront pas inclus dans cet accord. A l’avenir,
leur financement sera centralisé et assumé
par la Confédération.
Augmentation
chez les détaillants
Au premier trimestre 2010, le chiffre d’affaires
a augmenté de 1,6% dans le commerce
de détail. Le moteur de cette croissance a
été le secteur non alimentaire, qui a progressé
de 3%. Les plus forts taux de progression
ont été réalisés dans les articles de
sport et les jouets avec 5,9% ainsi que les
produits multimédias avec 5,7%. Le secteur
alimentaire a vécu une période de stagnation
(+0,8%), tiré vers la bas par les produits
frais, tout comme l’agencement intérieur,
alors que le secteur de l’habillement et de la
chaussure a également réalisé un bon score
(+3,5%). Si plusieurs secteurs se sont développés
positivement, c’est en raison d’importantes
campagnes de promotion lancées
par des distributeurs de produits multimédias
avec, bien souvent, des promotions à
prix extrêmement attrayants.
Plus de la moitié des entreprises ont reconnu
avoir perdu des décideurs et des
personnalités de talent au cours de la restructuration
qui s’en est suivie.
Pour en savoir plus: business-leader.ch
context 08/09-2010

Les intermédiaires doivent
montrer patte blanche
L’Autorité de surveillance des marchés financiers impose désormais des
connaissances minimales attestées par un examen pour exercer le métier
d’intermédiaire en assurances.
Pierre-Henri Badel
5
Assurances
Les intermédiaires en assurance doivent
désormais justifier d’un certain niveau de
connaissances pour être admis au registre
de la Finma.
Le trop grand flou qui régnait pendant
longtemps dans ce métier a incité
l’Autorité de surveillance des marchés financiers
(Finma) à instituer un examen
obligatoire aux intermédiaires actifs dans
le secteur des assurances. Ceux-ci devront
le réussir s’ils veulent pouvoir se faire enregistrer
sur la liste officielle établie par la
Finma, sorte de sésame pour tous ceux qui
entendent exercer ce métier et être reconnus
en tant que tel. En Suisse romande,
deux instituts de formation leur permettent
d’acquérir des connaissances de base
minimales en vue de passer cet examen. Il
s’agit en l’occurrence l’Ecole supérieure
d’assurance (ESA) de Lausanne et l’Institut
romand de formation en assurance
(Irfa).
Ce dernier propose à ses élèves de
concentrer l’essentiel de l’acquisition des
connaissances théoriques en mode présentiel,
et d’assimiler les notions plus
techniques à domicile. D’environ 7000
francs pour la formation de l’ESA qui est
principalement dispensée en mode présentiel,
la formation proposée par l’Ifra est
plus avantageuse. Le prix des cours sont
limités à 2500 francs, ce qui s’avère un
avantage pour ceux qui doivent assumer
eux-mêmes leurs dépenses de formation.
Les candidats ont ainsi la possibilité de
choisir l’une des deux voies selon leurs affinités.
Une plus large place à la formation
autodidacte
La formule proposée par l’Ifra englobe
cinq jours de formation répartis sur six
mois. Les élèves ne sont pourtant pas laissés
à leur propre sort pendant les périodes
d’auto-apprentissage. Un tuteur les assiste
et les accompagne durant cette période,
souligne Jacques Baudois, responsable pédagogique
à l’Institut romand de formation
en assurances.
Une telle formation est destinée,
quelle que soit la formule choisie, aussi
bien à des intermédiaires en assurances
dits non liés (à savoir des agents indépendants)
qu’à des intermédiaires liés, des
employés de compagnies d’assurance, des
personnes désireuses de se former au métier
ou de celles soucieuses de se perfectionner.
Elle s’adresse aussi aux personnes
qui ne possèdent par de certificat
fédéral de capacité. Il s’agit aussi de la première
marche pour ceux qui veulent gravir
les échelons de cette profession et qui
visent un brevet fédéral de spécialiste en
assurance.
Une plus grande rigueur
dans l’enseignement
La formation assurée par l’ESA est composée
de 15 modules, qui ont été conçus par
différents services de formation de compagnies
d’assurance. Ces modules sont regroupés
en trois blocs de cours. Un bloc de
cours dure entre deux et trois semaines,
chacun d’entre eux comprenant en général
trois jours de formation, un jour d’étude
personnelle et un jour dédié à la formation
sur le lieu de travail du candidat. Le jour
d’étude personnelle offre suffisamment de
temps pour travailler de manière autonome
les exercices de préparation et d’approfondissement.
Les questions que peut
se poser le candidat durant la phase d’étude
individuelle peuvent être adressées directement
au tuteur. Il faut compter 6900
francs pour la formation de l’ESA qui est
principalement dispensée en mode présentiel.
Ce montant ne compte pas le matériel
didactique nécessaire pour suivre les
cours.
Les participants ont la possibilité de
suivre la formation dans son intégralité
ou par module isolé au cas où le candidat
estime avoir des connaissances suffisantes
de la matière enseignées à l’intérieur
d’un ou de plusieurs de ces modules. Des
supports de cours permettent aux personnes
désireuses d’apprendre ou rafraîchir
ces connaissances en autodidacte. Ces
derniers sont également utilisés durant la
phase de préparation et d’approfondissement
des différents modules de formation.
Un règlement récemment remanié
Le nouveau règlement de l’examen d’intermédiaire
en assurances est entré en vigueur
au début de 2008. Parmi les principales
exigences qui sont liées à son
dépoussiérage, il faut surtout mentionner
que la note minimum pour réussir l’examen
s’élève désormais à 60 points et non
plus 55 comme auparavant. C’est dire que
les exigences ont été revues à la hausse
pour tenir compte de l’évolution correspondant
du métier.
Même si cette fonction d’intermédiaire
d’assurance ne débouche pas sur
un titre reconnu par l’Office fédéral de la
formation professionnelle et de la technologie
(OFFT), ceux qui ont réussi avec succès
les examens écrits et oraux de fin
d’étude peuvent demander l’inscription
au registre de la Finma, qui est le sésame
pour exercer ce métier de manière professionnelle
et qui sanctifie la reconnaissance
de ses compétences par ses pairs.
www.irfa.ch
www.hfvsa.ch
context 08/09-2010

6
Assistante de direction
Le brevet fédéral s’adapte aux
exigences de la globalisation
La commission des examens d’assistant et d’assistante de direction a actualisé
ses exigences à la demande de l’Office fédéral de la formation professionnelle
et de la technologie.
Pierre-Henri Badel
Les principaux changements intégrés au règlement des examens consistent dans
une nouvelle manière de traiter des études de cas et une orientation sur les processus
d’entreprises.
L
’évolution du monde des affaires et la
globalisation de notre société exige
une régulière remise en question du
contenu des savoirs dans tous les secteurs
de l’économie. Les fonctions d’intendance
au plus haut niveau de la direction des entreprises
sont en première ligne de cette remise
en question. C’est dans cette logique
que la commission d’examen du brevet fédéral
d’assistant et assistantes de direction
s’est préoccupée d’intégrer toutes les compétences
requises par les entreprises pour
exercer ce métier.
Lorsque les commissions d’examen
veulent adapter leurs règlements, elles
doivent effectuer préalablement, comme
le demande l’Office fédéral de la formation
professionnelle et de la technologie
(OFFT), une analyse de l’environnement
de travail réel des assistants et assistantes
de direction. C’est à partir de cette étude
que la commission a élaboré une consultation
interne touchant au règlement de
l’examen que doivent passer les candidats
et candidates pour se voir décerner le brevet
fédéral d’assistant ou d’assistante de
direction.
Une approche basée sur les processus
Le principe qui prévaut désormais pour
l’examen est que les candidats doivent davantage
prouver leurs compétences que
leurs connaissances. Cela signifie qu’il
porte sur la manière dont ils sont capables
d’effectuer des tâches plutôt que le savoir
théorique. C’est donc beaucoup plus la
maîtrise des processus de la gestion d’entreprise
qui sont mise en avant.
Il n’y aura pourtant pas de changements
fondamentaux dans les branches
principales que sont la communication,
l’informatique, l’économie et le droit. Par
contre, selon l’analyse des conditions de
travail réelles des assistants et assistantes
de direction en ce qui concerne en particulier
la gestion des ressources humaines
et la gestion de projets, les lacunes qui
existaient jusqu’ici ont été corrigées et feront
partie intégrante de l’examen. Pour
l’essentiel cependant, les problèmes exposés
aux candidats se présenteront sous la
forme d’études de cas.
Le nouveau guide du règlement d’examen,
qui vient d’être finalisé, précise que
les épreuves porteront sur sept tâches réparties
sur trois jours. Ces dernières se
rapportent aux compétences du profil
professionnel. Lors des examens, les compétences
seront regroupées dans les domaines
sus-mentionnées et servent à évaluer
les compétences professionnelles:
communication en langue maternelle et
en langue étrangère, organisation et gestion
de projet, gestion de l’information,
compréhension entrepreneuriale.
Le déroulement des examens modifiés
Les deux premières journées de l’examen
menant en brevet fédéral sont consacrées
aux travaux pratiques («mini cases») touchant
à l’ensemble des champs d’activité
des assistants et assistantes de direction.
L’évaluation porte en particulier sur les
compétences qu’ils maîtrisent dans ce domaine.
La première journée porte sur
deux travaux pratiques et une évaluation
individuelle.
La deuxième est articulée sur deux travaux
pratiques. Enfin, au cours de la troi-
context 08/09-2010

Exigences supérieures
au titre européen
Faisant preuve d’ouverture sur le plan
européen et désireux d’offrir le maximum
de chance en terme de mobilité
professionnelle avec nos pays voisins, la
commission des examens d’assistants
et assistantes de direction avait envisagé
de participer au projet européen
Euro Ast qui prévoit justement de définir
leurs compétences et connaissances minimum
en vue d’attribuer un titre européen
aux professionnels de cette discipline.
Au vu du niveau des exigences
requises à l’attribution de cette certification,
elle a pourtant renoncé à s’aligner
car, selon Kurt Graf, président de la
commission des examens, le niveau
d’exigence de la filière helvétique est
beaucoup plus élevée que ce qui se pratique
pour l’heure à l’étranger. «Cela
aurait dévalorisé la formation professionnelle
suisse si l’on s’était aligné sur
le cadre défini sur le plan européen» précise-t-il
en l’occurrence.
sième, les candidats doivent effectuer une
présentation en langue étrangère et se plier
à un examen oral dans le domaine du traitement
de l’information. Il s’agit dans ce
dernier cas d’expliquer de quelle manière
résoudre une tâche pratique dans ce domaine.
Les critères d’évaluation des épreuves
sont sélectionnés à partir d’un catalogue
standard et adaptés en fonction de
l’étendue des compétences des candidats.
Un soutien accru pour les cadres
Le guide du règlement d’examen du brevet
fédéral définit en particulier l’éten-
due des compétences que maîtrisent les
candidats. Selon ce document, ils doivent
être en mesure de préparer, si cela
leur est demandé, des données et des documents
tels que liste de budget ou de
chiffres d’affaires, projets et présentations
commerciales pour leurs supérieurs
ou de coordonner ces activités. Ils
doivent être aptes à rechercher ou collecter
des données nécessaires, les agréger,
effectuer des statistiques et élaborer une
documentation ou une présentation
idoine.
Le guide insiste sur le fait que les futurs
assistants ou assistantes doivent être
en mesure de préparer des données et
dossiers délicats pour leur supérieur ou de
coordonner leur traitement, mais surtout,
ce qui est nouveau, de bien connaître les
Les examens basés sur le nouveau règlement
devraient pouvoir se dérouler à partir de 2012.
processus des entreprises et les conséquences
que les différentes formes d’organisation
peuvent avoir sur les processus
de l’entreprise.
Ils doivent également maîtriser le niveau
d’intégration de l’entreprise dans
son environnement économique. A cela
s’ajoutent des compétences dans la gestion
du personnel et dans la manière de
créer un environnement de travail favorisant
l’éclosion des talents personnels et
socio-économiques au sein des employés.
Il n’est pas possible d’énumérer l’ensemble
des qualités et savoirs que doivent
posséder les candidats au brevet fédéral
tellement la liste est longue, mais on peut
en particulier relever celles qui ont trait à
la supervision de la formation des apprentis
et autres personnes en formation ou
suivant des phases de perfectionnement
professionnel. Tout comme les capacités
qu’ils doivent posséder pour organiser des
manifestations les plus diverses, préparer
des visites, réunions ou conférences.
Démarrage dès cet automne
Même si le nouveau règlement des examens
n’entrera probablement en vigueur
qu’à la rentrée 2011, les écoles peuvent
déjà tenir compte de ces changements
pour adapter leur enseignement à partir
de cet automne. Ces changements sont indispensables
pour que les élèves soient en
mesure d’affronter les examens débouchant
sur le brevet sans être désemparés.
Ils se feront progressivement dans tous les
établissements de formation. Ainsi, les
premiers examens répondant au nouveau
règlement pourraient se tenir en 2012, estime
Kurt Graf, président de la commission
des examens d’assistants et assistantes
de direction. D’ici là, la commission
d’examen va se pencher sur la préparation
d’une série d’examens type qui pourront
être analysés par les écoles de manière à
caler leur enseignement sur la nouvelle
approche insufflée par la commission des
examens et aux candidats à se préparer à
l’affronter dans les meilleures conditions.
Pour en savoir plus: www.examen.ch
7
Assistante de direction
Tu piges, t’économises!
Les chèques Reka à prix réduit peuvent être achetés
auprès du secrétariat de votre section ou régional.
Un budget de vacances décontracté grâce à l’argent Reka.
www.reka.ch
context 08/09-2010

8
Séjours linguistiques
Les pays anglophones
ont la cote
Le marché des séjours linguistiques n’a pas été épargné par la crise,
mais a malgré tout beaucoup mieux résisté que le tourisme classique.
Claude Duval
Les séjours linguistiques sont le meilleur moyen d’apprendre une langue étrangère.
Les agences spécialisées dans l’organisation
de séjours linguistiques regroupées
au sein de la Suisse Association
of Language Travel (Salta) ont une vision
mitigée quant à l’évolution de leurs activités.
Elles espèrent qu’à l’avenir, les entreprises
continuent à investir dans la formation
linguistique de leurs employés.
Elles craignent cependant que leurs
clients aient tendance à se tourner vers
des solutions plus économiques et que, de
ce fait, cela risque de se répercuter sur la
qualité des prestations. Avec comme principale
ombre au tableau, que la réputation
de cette filière active de formation soit
égratignée et provoque un recul de sa popularité.
Les coupes budgétaires pourraient
toucher non seulement les lieux de
villégiature, mais aussi la taille des groupes,
la qualité de l’hébergement, les budgets
alloués aux séjours, ainsi que le nombre
d’heures de formation.
L’anglais reste le langage de prédilection
Les séjours linguistiques effectués dans la
pays d’expression anglaise restent les plus
Les Suisses ont surtout été plus de 60% à préférer
les séjours linguistiques dans les pays anglophones
en 2009.
prisés. Leur part de marché atteint 62,4%
contre 68,4% un an auparavant, dévoile
l’enquête réalisée par la Salta auprès de ses
membres. C’est l’Angleterre qui reste la
terre d’asile par excellence des Suisses qui
désirent améliorer leurs connaissances
linguistiques. Les Etats-Unis (11,8%) ont repris
la deuxième place des destinations les
plus prisées à l’Australie, qui recule de
14,5% l’année précédente à 11% en 2009.
La deuxième langue la plus appréciée
est l’espagnol (10,4%), suivie du français
(9,2%). Certaines langues plus exotiques
telles que le chinois font également l’objet
d’un réel engouement.
L’effet de proximité est primordial
Sur le plan helvétique, la France revient
en force sur le marché. Sa part est en effet
passée de 8,5% en 2008 à 9,2% en 2009.
Cet engouement répond à une évolution
des habitudes que constatent les agences
spécialisées: avec la crise, les séjours
sont désormais plus courts et s’effectuent
dans des contrées moins lointaines.
Il y a pourtant des exceptions qui
confirment cette règle. C’est ainsi que les
clients qui optent par l’espagnol sont désormais
plus nombreux (5,5%) à préférer
l’Amérique du Sud à la Péninsule ibérique
(4,9%).
context 08/09-2010

Langue
Part de marché
Anglais 62,39%
Espagnol 10,44%
Français 9,16%
Italien 3,35%
Autres 14,67%
Les différentes parts de marché des langues
que les Suisses veulent apprendre
dans le cadre des séjours linguistiques.
(Source: Salta)
Ces chiffre sont à interpréter avec toutes
les réserves d’usage, en particulier du
fait que les Romands plombent naturellement
les statistiques des séjours en France
car ils n’ont aucune raison de s’y rendre.
Tout comme les Tessinois en Italie.
Un engouement accru des hommes
d’affaires pour les langues
Par rapport à l’année 2008, la structure de
la clientèle des agences spécialisées dans
les séjours linguistiques a évolué. C’est
ainsi que la part de marché des séjours
linguistiques destinés aux hommes (et
femmes) d’affaires a progressé. Elle atteint
4,9% contre 3,8% un an auparavant.
La part des quadragénaires a par contre
Destination Part de marché
Grande-Bretagne 17,98%
Etats-Unis 11,82%
Australie 10,96%
France 9,16%
Canada 7,17%
Amérique latine 5,53%
Malte 5,48%
Espagne 4,91%
Nouvelle-Zélande 3,90%
Italie 3,35%
Irlande 3,32%
Afrique du Sud 1,76%
Autres 14,67%
Classement des pays de destination des
Suisses s’inscrivant à l’étranger.
(Source: Salta)
régressé de 3,7 à 3%, tout comme celle des
écoliers qui ne représente plus que 7,3%
contre 8,7% un an plus tôt. La part du lion
(85,4%) revient toujours aux jeunes adultes
qui effectuent le plus souvent un séjour
linguistique à l’issue de leur formation.
Une totale immersion est très fructueuse
Les clients des agences spécialisées dans
les séjours linguistiques sont conscients
que c’est en se retrouvant dans une situation
de totale immersion que de tels séjours
sont les plus profitables. C’est la raison
pour laquelle ils choissent pour une grande
majorité d’entre eux (68,5%) une famille
d’accueil pour leur hébergement. Ce pourcentage
est cependant en légère baisse par
rapport à 2008 (71,4%). La location de studios
ou d’appartements devient par contre
toujours plus populaire. Cette formule est
passée de 23,5% en 2008 à 26,9% en 2009.
Un mode toujours plus polyglotte
Les agences restent assez confiantes
quant aux perspectives que leur offre
cette activité. Elles sont convaincues que
le perfectionnement linguistique est un
passage incontournable dans la vie professionnelle
et que l’évolution démographique
leur assure un bassin de population
toujours accru. D’autant plus que la
pression actuellement exercée sur les
prix en raison de l’exacerbation de la
concurrence sur ce marché rend les offres
attrayantes. Sans compter que les
exigences des entreprises en matière de
maîtrise des langues ne va pas faiblir, car
elles sont directement liées à la tendance
toujours plus accrue à la globalisation et
à la mobilité.
9
Séjours linguistiques
L’IREF, Fondation de FIDUCIAIRE SUISSE, a pour but la formation permanente des personnes
travaillant dans le domaine de la comptabilité et du conseil en général. Outre des
séminaires ponctuels, la Fondation propose des cours interentreprises aux apprenant(e)s
de la branche fiduciaire, des sessions pour employé(e) spécialisé(e) en fiduciaire, des
cours de préparation au brevet d’agent(e) fiduciaire et au MAS en fiduciaire et conseil
d’entreprise / Diplôme d’expert fiduciaire.
AV. DES BAUMETTES 11
1020 RENENS
TÉL. 021 671 30 25
FAX 021 671 30 26
INFO@IREF.CH
WWW.IREF.CH
Question formation,
faites le bon calcul
Prochaine session (2010 à 2013) :
BREVET D’AGENT(E) FIDUCIAIRE
Début des cours : 5 octobre 2010, inscription : 15 septembre 2010
Sessions suivantes (début 2011) : 2011 à 2013 MAS en fiduciaire et conseil d’entreprise /
Diplôme d’expert fiduciaire
Début des cours : mars 2011, inscription : 15 novembre 2010
2011 Formation pour employé(e) spécialisé(e) en fiduciaire
Début des cours : janvier 2011, inscription : 15 octobre 2010
Séance d’information pour brevet d’agent(e) fiduciaire :
Lundi 23 août, 18h00 : IREF, Renens (détails sur www.iref.ch)
Programme, informations, inscriptions :
www.iref.ch
context 08/09-2010

10
Approvisionnement
Acheteur:
un métier toujours plus complexe
Face aux exigences accrues des consommateurs, les acheteurs doivent intégrer
toujours plus de paramètres dans leurs critères de sélection.
Pierre-Henri Badel
La fluctuation des cours des matières
premières oblige les acheteurs à suivre
les cours au jour le jour.
La crise de la vache folle, les OGM et
les additifs pas toujours innocents
que l’on trouve dans notre assiette poussent
les consommateurs à plus de vigilance.
Depuis une dizaine d’années, la
traçabilité est sur toutes les lèvres et des
dizaines d’entreprises se font épingler
pour leurs méthodes de fabrication, le fait
que les sous-traitants font appel à de la
main-d’œuvre enfantine et que celle-ci vit
dans des conditions indignes.
Une prise de conscience récente
Cette évolution pousse plus que jamais les
consommateurs – et surtout les organisations
de protection des consommateurs –
à être plus regardant sur la provenance
des marchandises, les conditions dans
lesquelles elles sont produites et aux ingrédients
dont elles sont composées. Cela
ne touche pas que les produits agroalimentaires,
mais l’ensemble des biens de
consommation et d’investissement. Tout
cela oblige les distributeurs et importateurs
à former leurs acheteurs en conséquence.
Cette prise de conscience s’inscrit
pourtant dans le cadre d’une concurrence
toujours plus féroce entre distributeurs. Et
l’arrivée des grands discounters allemands
sur le marché suisse bouleverse les habitudes
des grandes surfaces helvétiques.
Des consommateurs toujours mieux
informés
Internet et les réseaux sociaux constituent
des sources d’information que les consommateurs
se sont appropriés et ont apprivoisés.
Les distributeurs imaginent déjà la
puissance de telles armes si elles venaient
à s’attaquer à certains comportements
considérés comme abusifs. Il n’y a qu’à
voir ce qui se passe avec les grands rassemblements
convoqués sur twitter pour
organiser des concerts sauvages ou des
beuveries improvisées. Le boycott d’une
marque ou d’une gamme de produits
pourrait être dévastateur pour une enseigne.
D’où l’importance que portent les
distributeurs à la formation de leurs employés.
«Si la fonction d’acheteur fut longtemps
considérée comme secondaire,
cette profession est aujourd’hui en plein
essor et acquiert une importante stratégique»
admet Damien Montavon, directeur
du Cefco, qui propose des cours de formation
à ce métier en Suisse romande depuis
des années.
Pour qu’une entreprise puisse offrir un produit au
meilleur coût, elle doit pouvoir s’approvisionner
aux meilleures conditions.
Une formation en cours d’emploi
Le premier cycle de formation du Cefco
dans le domaine de l’achat et d’approvisionnement,
qui est dispensé à Lausanne,
Genève et Neuchâtel, s’étale sur 33 soirs et
8 samedis, soit 196 périodes de 45 minutes.
Cette formation est ratifiée par un certificat
propre à cet institut. «Nous n’avons pas opté
pour une formation reconnue par la Confédération,
car, pour nous, le plus important
n’est pas la titre, mais les compétences réellement
acquises durant les cours» note Damien
Montavon. Et le succès semble être au
rendez-vous car les cours démarrent désormais
deux fois par années, aussi bien pour
ceux qui débouchent sur le certificat que le
diplôme, autre formation supérieure proposée
par le Cefco.
Dans son côté, l’Association suisse
pour l’approvisionnement et l’achat
(ASAA) propose depuis cet automne une
nouvelle filière de formation de spécialiste
d’achat/approvisionnement qui débouche
sur l’examen nouvelle formule ratifiée
par un brevet fédéral.
La première formation de l’ASAA de
spécialiste d’achat/approvisionnement
commence au début novembre 2010 à Lausanne.
Elle comprend 232 périodes de
cours réparties sur 29 jours (vendredi et samedi).
Il s’agit d’une formation en emploi
qui s’articule en un module de base constituant
un tronc commun avec les filières
des métiers de la logistique et des transports,
suivi de modules d’approfondissement
aux fonctions spécifiques de l’achat
et de l’approvisionnement. «Cette nouvelle
formation répond aux exigences accrues
qui permettent aux élèves de s’approcher
des formations européennes en vue d’offrir,
à terme, des équivalences» note Benoît
Lemonnier, responsable de l’ASAA.
Cette formation qui débouche sur un
brevet fédéral est fortement ancrée dans
la pratique. Avec comme prérequis pour
s’inscrire trois années d’expérience dans
la gestion de la chaîne d’approvisionnement
au moment de se présenter aux examens.
Pour en savoir plus:
www.cefco.ch
www.svme.ch
context 08/09-2010

CRPM
Ecole technique – Ecole des métiers
11
Agassiz 5
1003 Lausanne
(CP 369 – 1001)
Tél. 021 341 31 50
crpm@crpm.ch
www.crpm.ch
Rue de Sébeillon 12
1004 Lausanne
Tél. 021 316 77 12
Fax 021 316 77 00
secretariat.etml@vd.ch
www.etml-es.ch ou www.etml.ch
Portraits
Présentation générale
Le CRPM, leader romand de la
formation continue en management,
est un organisme sans but
lucratif, privé et autonome, dont
la mission est d’offrir aux dirigeants
et cadres une réflexion et
des outils pratiques leur permettant
de se développer et de
contribuer ainsi à l’évolution de
leur entreprise. Plus de 1000 cadres
suivent chaque année l’un
ou l’autre des séminaires proposés.
Offre de cours
Séminaires: ils couvrent les domaines
essentiels de l’activité du
manager: leadership, management,
projets, communication,
efficacité personnelle, marketing,
vente et finances. Ces multiples
facettes sont abordées
dans plus de 50 séminaires, dont
certains en anglais. Leur durée
varie entre 1 et 5 jours selon le sujet.
Cours supérieur pour manager
- CSM: ce parcours de formation
individualisé est axé sur le management
opérationnel. Le manager
établit un cursus sur mesure
composé de 6 à 10 modules
(18 jours), dont une partie en finance.
Il les suit à son rythme,
selon ses disponibilités et reçoit
un diplôme reconnu par les
chambres de commerce romandes.
Formation en entreprise,
conseil et accompagnement:
pour les entreprises souhaitant
des actions de formation plus
adaptées à leur réalité, le CRPM
peut les conseiller et les accompagner
dans le développement
et la mise sur pied de formations
sur mesure, en français et en anglais,
allant bien au-delà des
thématiques du programme.
Mandats: le CRPM assure également
des mandats de formation
complets confiés par des entreprises,
administrations ou associations
qui désirent sous-traiter
tout ou partie de leur service de
formation. C’est le cas notamment
de l’EPFL, du CRQP et de
Nestlé.
Cours de Direction d’Entreprise
- CDE: destiné aux dirigeants
de PME et cadres supérieurs
qui cherchent une
alternative courte à un executive
MBA, en français, le CDE
propose une approche globale et
stratégique du management,
avec un accent particulier sur les
problématiques des participants.
Il se déroule sur 28 jours
(7 x 4 jours) en résidentiel.
Séminaires de direction d’entreprise
– cde+: ces formations
continues pour dirigeants permettent
de découvrir de nouveaux
concepts de management
tout en rechargeant ses batteries.
Deux jours basés sur
l’échange et la pratique, animés
par des intervenants d’exception.
Académie des administrateurs
de sociétés – acad: ces séminaires
s’adressent aux membres ou
futurs membres de conseils
d’administration souhaitant
professionnaliser leur rôle d’administrateur.
Deux jours
d’échanges pilotés par des administrateurs
de renom.
Méthode et spécificité des formations
Représentant les entreprises romandes,
le CRPM assure une démarche
de formation continue
qui favorise les échanges entre
participants dans le respect de la
confidentialité et des individus.
Les cours sont constitués de
théorie, de jeux de rôle et
d’échanges d’expériences pratiques
entre managers ayant des
enjeux similaires. La majeure
partie du réseau des 150 animateurs
est composée de praticiens.
Le CRPM est fermement
attaché à cette interactivité fondée
sur les réalités de la vie de
l’entreprise, ce qui le distingue
des instituts de type académique
et fait l’originalité de ses méthodes
pédagogiques.
Présentation générale
L’ESVIG, Ecole Supérieure Vaudoise
d’Informatique de Gestion
créée en 1987, avec l’appui des
milieux économiques et du Canton
de Vaud, est une filière de
l’Ecole Supérieure de l’ETML.
Le diplôme délivré est reconnu
par la Confédération comme diplôme
d’informaticien-ne de
gestion ES.
Offre et durée des cours
La formation se déroule à Lausanne
sur 2 années à plein temps.
Un travail de diplôme est réalisé
en fin de 2 e année.
Les titulaires d’un diplôme
d’une école de commerce, d’un
CFC d’employé de commerce,
d’informatique ou de médiamaticien
sont admis à cette
formation sans examen préalable.
Méthode de formation
Les cours sont organisés en modules
et concernent les domaines
de l’informatique, de la gestion
d’entreprise et de culture
générale. Tous les modules doivent
être acquis et le travail de
diplôme doit être réussi pour obtenir
le diplôme final.
Dans tous les cours, une place
importante est consacrée aux
exercices pratiques.
En 2 e année, les étudiants réalisent
plusieurs projets dans les
domaines de la gestion d’entreprise
et du développement d’applications
informatiques.
La formation est assurée par des
professeurs expérimentés ayant
bénéficiés de formations pédagogiques
Spécificités de la formation
L’ESVIG est une bonne opportunité
pour des employés de commerce
d’orienter leur carrière
avec une solide formation en informatique.
En 1ère année, les étudiants employés
de commerce suivent une
formation de base en informatique
et les informaticiens suivent
des cours de comptabilité de
base pour une mise niveau. En
2 e année, tous les cours sont
communs.
L’enseignement est orienté vers
l’informatique de gestion et
concerne donc toutes les fonctionnalités
qui permettent à une
entreprise d’augmenter son efficacité,
sa qualité et sa visibilité
par l’utilisation de l’informatique.
L’informaticien de gestion développe
et exploite des systèmes
informatiques destinés à la gestion,
assure leur maintenance et
leur commercialisation.
Il travaille dans trois principaux
types d’entreprises: les sociétés
de services en informatique, les
entreprises utilisatrices ou réalisatrices
d’équipements informatisés.
Il est amené à exercer
dans divers domaines, comme
l’informatique de PME, les industries
de transformation, les
transports ou la santé. Il est capable
de satisfaire le besoin du
demandeur, de respecter les délais
et les coûts, de respecter des
critères de qualité et de communiquer,
notamment en anglais,
avec les différents services et les
utilisateurs finaux.
Le métier d’informaticien-ne de
gestion est accessible aussi bien
aux femmes qu’aux hommes et
les aspects humains sont très
importants pour la réalisation
de projets.
Les étudiants acquièrent par
cette formation une double compétence
en informatique et en
gestion d’entreprise ce qui leur
donne des compétences très recherchées
par les entreprises.
context 08/09-2010

12
Portraits
CIP
Centre interrégional
de perfectionnement
Centre de formation pour adultes
Les Lovières 13
2720 Tramelan
Tél. 032 486 06 06
Fax 032 486 06 07
cip@cip-tramelan.ch
www.cip-tramelan.ch
Perform
Perfectionnement professionnel
et formation continue
Rue Roger-de-Guimps 41
1400 Yverdon-les-Bains
Tél. 024 426 42 37
Fax 024 426 43 20
www.perform-as.ch
perform@perform-as.ch
Sanu
Formation
pour le développement durable
Rue Dufour 18
2500 Bienne 3
Tél. 032 322 14 33
Fax 032 322 13 20
sanu@sanu.ch
www.sanu.ch / www.brevet-sanu.ch
SEC Fribourg
Derrière-les-Remparts 20
(dès le 20.09.2010, Varis 1)
Case postale 1416
1701 Fribourg
Tél. 026 321 29 21
Fax 026 321 29 22
info@secfribourg.ch
www.secfribourg.ch
Présentation générale
Dans le domaine tertiaire, le CIP
propose des formations pour
adultes en rapport avec l’organisation
et le management d’entreprise.
Il offre également des formations
de développement
personnel et d’assessment. L’ensemble
des compétences de bureautique
fait aussi partie de ses
prestations.
Le CIP est encore une référence
pour la formation technique en
horlogerie et mécanique.
En parallèle aux activités de formation,
le CIP offre une infrastructure
et un équipement riche
et diversifié au travers de
salles de séminaire, d’un auditorium,
d’une médiathèque, d’un
restaurant, d’une halle de sport
et d’un hôtel 3 étoiles.
Offre et durée des cours
Pour découvrir notre offre de
formation, consultez notre site
internet ou contactez-nous par
téléphone.
La durée de nos cours est variable
et des offres ciblées peuvent
être élaborées pour des entreprises
ou des groupes spécifiques.
Méthode de formation
Nos méthodes de formation sont
adaptées à chaque situation particulière.
Le CIP applique pour
l’ensemble de ses domaines d’activités
la démarche de la «Roue
de Deming». Nous privilégions
toutefois de manière importante
la notion de transfert des
connaissance ou compétences
acquises, que ce soit dans le
contexte professionnel ou
privé.
Spécificités de la formation
Le CIP emploie ou collabore uniquement
avec des formateurs
d’adultes avérés. Il bénéficie de
partenariats privilégiés lui permettant
de fonctionner comme
laboratoire d’idées.
Présentation générale
Perform est un acteur de référence
de la formation continue
ainsi que du perfectionnement
professionnel. Le niveau de compétences
des collaboratrices et
collaborateurs engagés doit rester
élevé afin qu’ils (elles) puissent
mener à bien toutes leurs
missions.
Offre et durée des cours
• Langues: anglais, allemand,
suisse-allemand, espagnol,
russe
• Informatique: initiation Windows/Linux,
Vista, Word/Excel/PowerPoint/Access,
Internet/Outlook
• Brevets et diplômes: assistant(e)
de direction avec
brevet fédéral, logisticien en
stockage – formation modulaire
avec brevet fédéral, cadre
technique d’exploitation
ASC, utilisateur en informatique
SIZ
• Cours d’économie: droit, économie,
correspondance, procès-verbaux
• Management: gestion du personnel
• Cours techniques: électricité,
mécanique, soudage.
Méthode de formation
Perform transfère aux personnes
en formation les compétences
professionnelles nécessaires
à une bonne intégration dans le
monde du travail.
Les collaboratrices et collaborateurs
fournissent avec beaucoup
d’engagement des prestations de
qualité, marquées d’innovation,
de rigueur et d’humanisme. En
conjuguant leurs capacités intellectuelles
et créatrices, ils (elles)
visent à atteindre un niveau
élevé en matière de formation
continue. Ils (elles) favorisent
l’établissement de relations basées
sur l’écoute, la confiance, la
tolérance ainsi que le respect
mutuel, dans un climat multiculturel
et apolitique. Dans la
mesure du possible, ils (elles)
prennent en compte les attentes
et l’expérience des participants.
Présentation générale
Sanu offre de la formation en environnement
et développement
durable et présente une palette
d’offres en relation avec la pratique
et avec des méthodes d’enseignement
pour adultes. Les formations
proposées couvrent une
grande diversité de thèmes. Cet
institut organise également un
cours préparatoire de 1,5 an au
Brevet fédéral de «Spécialiste de
la nature et de l’environnement».
Offre et durée des cours
Brevet fédéral de spécialiste de
la nature et de l’environnement
La formation est dispensée en
cours d’emploi et comprend 75
jours organisés sous forme de
modules thématiques répartis
en 4 blocs: bases du développement
durable; gestion de projet
et communication; nature et
paysage; ressources environnementales.
Durant leur formation, les participants
ont l’occasion de se spécialiser
dans 6 domaines, tels
que mobilité, système de management
intégré, tourisme, etc.
Possibilité de mettre les éléments
de la formation en pratique
dans le cadre d’un travail de
projet.
Méthode de formation
Etudes de cas, travaux de groupe,
visites de terrain, etc.
La théorie et les connaissances
de bases sont transmises de manière
à favoriser une bonne compréhension
du domaine étudié.
La transmission du savoir, les
capacités de réalisation et les
compétences personnelles ont
donc une importance égale dans
ce cycle de formation.
• Certifié ISO 9001, ISO 14001 et
eduQua.
Spécificités de la formation
• Formation généraliste touchant
à tous les domaines de la
législation environnementale
• Orientation pratique
• Intervenants spécialistes
dans leur domaine.
Présentation générale
Notre centre de formation offre depuis
plus de trente ans des formations
dans les domaines commerciaux
supérieurs, commerciaux de
base, en langues, informatique et
bureautique, perfectionnement et
recyclage. Il répond aux exigences
de certification Eduqua. Chaque
année, plus de 250 élèves suivent
nos formations, encadrés par quelque
80 professeurs.
Offre de cours
• Cours d’informatique
• Cours de langues sur le site de
l’EPB Payerne
Allemand, anglais, italien
• Formation en comptabilité:
• Mise à niveau CFC
Certificat en comptabilité financière
Certificat en comptabilité de
gestion
• Brevet fédéral de spécialiste
en finance et comptabilité
• Sachbearbeiter/in Rechnungswesen
• Brevet fédéral d’assistante de
direction
• Certificat d’assistant en gestion
du personnel
• Brevet fédéral de spécialiste
en gestion du personnel.
Ces cours sont dispensés principalement
le soir en semaine et le
samedi matin.
Méthode de formation
La presque totalité des cours préparent
à des certifications officielles
et reconnues. Certaines formations
sont dispensées sous forme
modulaire. La filière en comptabilité
permet, après acquisition de
très bonnes connaissances de
base, d’obtenir un Certificat SEC
Suisse de comptable spécialisé en
comptabilité financière. Une
deuxième étape permet d’obtenir
un certificat SEC Suisse de comptable
spécialisé en comptabilité de
gestion. Une troisième étape permet
de décrocher le brevet fédéral
de «Spécialiste en finance et
comptabilité». Nos formations répondent
aux critères d’une formation
duale, accompagnant une
pratique professionnelle.
context 08/09-2010

SEC Lausanne /
SEC Formation
Rue Centrale 6
1003 Lausanne
Tél. 021 312 93 47
Fax 021 312 99 35
formation@seclausanne.ch
www.seclausanne.ch
Présentation générale
La SEC Lausanne est présente
depuis plus de 125 ans dans le domaine
commercial.Son centre de
formation est au bénéfice du label
eduQua. Il garantit et développe
sans cesse la qualité de ses cours
dans les domaines suivants:
• Economie d’entreprise (ESeco
– école supérieure d’économie
reconnue par la Confédération)
• Management et administration
• Ressources humaines
• Finance et comptabilité
• Vente et marketing.
Offre des cours
Pour permettre à chacun de développer
son identité professionnelle
et de mener son projet
de formation avec succès, le centre
de formation de la SEC Lausanne
inclus dans ses prestations
:
• un entretien d’orientation et
de conseil personnalisé
• l’accès au réseau de la plus
grande association professionnelle
des employés du
domaine tertiaire
• une proximité et une disponibilité
de son équipe durant
toute la formation
• la possibilité de régler la formation
en plusieurs versements,
sans frais
Méthode et spécificités de formation
Pour favoriser le développement
et la formation continue des employés,
les cours se déroulent
principalement en dehors des
horaires de travail.
La SEC Lausanne prend en considération
dans son offre de formation:
la possibilité de valider les
connaissances acquises au travers
d’une certification officielle,
le plus souvent fédérale et une
approche pragmatique, avec des
chargés de cours issus du monde
professionnel possédant d’excellentes
connaissances de leur propre
domaine d’activité; ainsi que
des compétences méthodologiques
et pédagogiques.
Virgile Formation
Quai Maria-Belgia 18
1800 Vevey
Tél. 021 921 19 62
www.virgile.ch
Présentation générale
Fondation agréée par le Service
de la Formation Professionnelle
du canton de Vaud, l’OFFT et
certifiée Eduqua, Virgile Formation
est actif depuis plus de 15
ans, plus particulièrement dans
les domaines de la comptabilité,
du controlling, de l'économie, de
l'informatique et des langues.
Offre des cours
Dès cet automne, Virgile Formation
propose une nouvelle formation
préparant au Diplôme
Fédéral «Economiste d’entreprise
ES».
Les économistes d’entreprise
dipl. ESE sont des généralistes
de l’économie d’entreprise qui
disposent de compétences étendues,
liées à des expériences
pratiques en économie et en gestion.
Ils prennent la responsabilité
et la direction des PME ou
des grandes entreprises pour ce
qui concerne la direction opérationnelle,
les processus de production
ou les processus d’accompagnement.
Méthode de formation
La formation en cours d'emploi
conduisant au Brevet Fédéral de
«Spécialiste en finance et comptabilité»
(Vevey, Lausanne, Genève
et Sion) est proposée sur 2
ou 3 ans. Ces deux filières répondent
aux besoins de formation
en comptabilité et gestion, et
permettent de préparer plus de
500 candidats aux examens fédéraux.
Spécificité de la formation
Une formation professionnelle
supérieure permet de se présenter
aux examens du Diplôme Fédéral
«Expert en finance et en
controlling».
ECOLE SUPERIEURE D’ECONOMIE ESE
DIPLOME FEDERAL
Institut Romand de Formation en Assurance
Pourquoi choisir cette formation ?
Pour répondre aux challenges professionnels du
monde de demain et disposer d’un savoir-faire
performant, se créer un large réseau de professionnels
actifs dans tous les domaines et obtenir
une qualification reconnue.
Formation proposée en emploi sur 6
semestres (3 ans) à Lausanne.
Cours les lundis et jeudis soir de 18h00 à
21h15 + 1 à 2 samedis par mois de 08h30 à
17h00.
Prochaine session : du 25 septembre 2010
au 21 septembre 2013.
Tél 021 921 19 62
Centre certifié
www.virgile.ch
L'IRFA met à
disposition de sa
clientèle une
équipe
d'enseignants
motivée pour la
formation
supérieure (brevet)
et tous autres
types de formation
spécifique
IRFA, Case postale 82, 1762 Givisiez
Internet : www.irfa.ch
13
Portraits
context 08/09-2010

14
Résumé des formations indiquées dans les portraits publicitaires des pages 15 à 17
Panorama
COURS DISPENSÉS CPI CRPM ETML Perform Sanu SEC Fribourg
Banque/Commerce/Vente
Assistant de direction X X
Employé de commerce
X
SEC
Lausanne
Virgile
Conseiller de vente X X
Cours pour enseignants
X
Gestionnaire de PME X X
Gestion de projet X X
Logisticien en stockage X X
Markom
X
Economie/Assurances/Finance
Comptable spécialisé X X
Comptabilité niveau CFC X X X
Economiste d’entreprise X X
Spécialiste en finance et comptabilité X X
Environnement
Spécialiste de la nature
et de l’environnement
X
Informatique
Bureautique X X X
Certification U-CH
ECDL
X
X
Internet/Outlook X X
Informaticien de gestion
X
Utilisateur PC
X
Langues
Allemand X X
Anglais X X
Français
X
Espagnol
X
Italien
X
Suisse-allemand
X
Management/RH/Droit
Assistant en gestion du personnel X X
Assurances sociales
Conseiller en personnel
X
X
Cours de cadre X X
Développement personnel X X
Droit du travail
X
Management X X X
Psychologie
X
Responsable en ressources humaines
Secrétaire juridique
X
X
Spécialiste en gestion du personnel X X
Technique
Cadre technique d’exploitation
Soudage, mécanique, électricité
X
X
context 08/09-2010

La finance prend conscience
de ses responsabilités
Suite à leurs déboires, les investisseurs qui ont fait fi des règles
élémentaires de bonne gouvernance cherchent à se refaire une virginité.
Ou en tout cas à redéfinir leurs modèles d’affaires.
Pierre-Henri Badel
15
Economie
Photo: UBS
réseaux et des marchés émergeants de
l’organisation Principale for Responsible
Investment lors de la conférence BRIC
2010 organisée récemment à Genève par
l’organisation Jetfin.
Les pays émergeants prennent
conscience de leurs responsabilités
Spécialement dédié aux pays émergeants
regroupés que sont le Brésil, la Russie,
l’Inde et la Chine (BRIC), ce séminaire a
éclairé les à-priori tenaces d’un jour très
différent.
A l’exception de la Russie qui est le
plus mauvais élève de la classe, les autres
pays de ce groupe déploient des efforts
Les six principes du PRI
Des investissements spéculatifs ont conduit l’Etat à sauver des grandes banques
de leur faillite aurait entraîné toute l’économie vers le bas.
La victoire des actionnaires et de leurs
représentants lors de la dernière assemblée
générale de l’UBS marque un
tournant dans le regard que portent les
propriétaires des sociétés anonymes sur
la rémunération de leurs dirigeants. Elle
illustre bien que l’on se trouve aujourd’hui
à un tournant dans les rapports entre la
société et la grande finance, même si la
sortie de crise incite certains à reprendre
rapidement leurs anciennes habitudes.
Une idée qui fait son chemin
Il n’en reste pas moins que le principe
d’investissement responsable commence
à se répandre parmi les Fonds de placement,
car les sociétés qui les appliquent
sont plus à l’abri des soubresauts de la finance
et de la fronde des actionnaires. Par
ailleurs, les valeurs défendues par l’organisation
Principale for Responsible Investment
(PRI), qui dépend de l’ONU gagnent
en audience sur les marchés.
Jusqu’ici, pas moins de 715 investisseurs
Le principe du développement responsable
s’inscrit dans le cadre d’une plus grande stabilité
de l’économie.
ont signé la charte du PRI, ce qui correspond
à un volant d’investissements atteignant
21 trillions de dollars. Et le nombre
de signataires de cette charte éthique, qui
n’étaient qu’une centaine voici quatre
ans, progresse chaque année, tout comme
le montant des investissements répondant
à ces critères.
C’est ce qu’à reconnu Narina Mnatsakanian,
responsable du recrutement, des
1. Nous englobons les critères environnementaux,
de responsabilité sociale
et de bonne gouvernance dans
l’analyse des investisseurs et le processus
de prises de décision
2. Nous tenons le rôle de détenteur actif
et incorporons les critères environnementaux,
de responsabilité sociale
et de bonne gouvernance dans
les règles et la pratique propriétaire
3. Nous obtenons des renseignements
sur les questions environnementales,
de responsabilité sociale et de
bonne gouvernance auprès des entités
dans lesquelles nous investissons.
4. Nous faisons la promotion en vue de
l’acception et le l’implémentation
des principes de l’investissement
responsable parmi les investisseurs
5. Nous travaillons en collaboration en
vue d’améliorer notre efficacité dans
l’implémentation de ces principes
6. Nous rendons compte de nos activités
en progrès dans l’implémentation
des principes.
context 08/09-2010

16
Economie
étonnants pour se défaire de cette tentation.
Ils sont devenus conscients que leur
développement sur le long terme dépend
directement de leur capacité à assimiler
les trois grands principes du développement
responsable, à savoir la protection
de l’environnement, la responsabilité sociale
et la bonne gouvernance.
«J’estime qu’une telle approche s’inscrit
dans le cadre d’une plus grande stabilité
de l’économie» a relevé Pierre Lavaud,
fondateur et directeur de la société Jetfin,
et organisateur de la conférence. «Ces réflexions
viennent au bon moment, car
c’est toujours après les crises que les gens
se remettent en question. On n’a jamais
autant parlé de développement durable
qu’au cours de l’année dernière… Il s’agit
d’une tendance lourde et cela provoque
un véritable mouvement de fond» a-t-il
poursuivi.
Pour ce qui est de l’Inde, le scandale
lié à la société informatique Satyam, dont
l’ancien patron purge plusieurs années de
prison, démontre bien que l’on assiste à
une réelle prise de conscience des autorités
et de la justice, a rappelé à cette occasion
Narina Mnatsakanian. Elle reconnaît
que les choses bougent aussi en Chine.
Des patrons d’entreprises peu scrupuleux
ont été jetés en prison et même condamné
à mort pour avoir eu des agissements
amoraux.
Pour sa part, elle souligne aussi le fait
que la bourse de Johannesburg est maintenant
très active dans le secteur des investissements
responsables.
Partout, les choses commencent
à bouger
Plusieurs fonds d’investissement signataires
de la charte sont venus témoigner
de leur engagement dans ce domaine au
cours de ce congrès. C’est ainsi que Seth
Freemann, d’EM Capital Management, a
précisé que sa société est très active, en
particulier en Inde. Elle y analyse, sur
mandat de sociétés américaines, le comportement
des entreprises locales en vue
de les recommander ou non à des partenaires
financiers.
Pour lui, le fait d’adopter de bonnes
pratiques s’avère déterminant dans ses
critères de sélection. «Dans ces pays, les
milieux de la corruption qui exploitaient
la main-d’œuvre a représenté un avantage
pendant de nombreuses années, mais
cela commence à bouger» reconnaît-il.
Pour s’en assurer, il faut pourtant avoir
des inspecteurs sur place et très bien
connaître le marché local, ce qui est aussi
un investissement important si l’on veut
s’assurer de ces bonnes pratiques.
Pour Narina Mnatsakarian, la lutte
contre les mauvaises pratiques passe par
la mise sur pied de groupes de travail en
vue de rendre les entrepreneurs conscients
de l’importance des principes de la res-
Salaires abusifs, pas pour tous!
ponsabilité des investisseurs. De telles actions
sont une première étape vers la rédemption.
Même en Russie ou, selon elle
«les choses peuvent changer».
Une stratégie gagnante
Ces contrôles sont toujours plus drastiques
et les entrepreneurs locaux commencent
à avoir peur d’être pris à leur propre
piège. Sans compter que bon nombre
de ces engagements ont des retombées financières
positives sur le long terme.
Pour Alex Neve, du Fonds néerlandais
Robeco, qui a signé la charte de l’investissement
responsable de l’ONU en 2006,
«l’analyse macro-économique est extrêmement
importante dans les marchés
émergeants.» Selon lui, elle est essentielle
dans la sélection des actions.
«Nous obtenons un rendement de 6%,
ce qui est la preuve que cela marche,
même en période de crise» soulève-t-il. «Il
y a bien certains risques dans les marchés
émergeants, mais la situation varie d’un
pays à l’autre.»
Tirer à boulets rouges sur les bonus n’est pourtant pas une attitude responsable quand
il s’agit de compléments de salaires accordés aux employés de banque en récompense
de leurs efforts à bien gérer leur établissement, et quand ils sont compris comme un
complément à leur salaire. Ceux qui s’élèvent contre les bonus ne doivent pas perdre
de vue cet aspect des choses et éviter d’en faire un combat de principe sans peser les
réels enjeux en cause. Nombreux sont les employés de banque qui souffrent actuellement
de la situation dans laquelle les dirigeants les ont placés et ne reconnaissent pas
en eux ceux qui avaient tant peiné pour élever la réputation de la place financière suisse
à ce qu’elle avait représenté avant que n’éclatent ces malencontreuses affaires.
Séjours linguistiques
OFFRE SPECIALE!
Séjours linguistiques 2011 au prix de 2010!
Tél. gratuit: 0800 310 320
www.boalingua.ch
context 08/09-2010

Au contact
et au service des gens
17
Destin
L’envie d’apprendre a toujours habité Eric Boyer, avocat et notaire à Sierre.
A la fin de son apprentissage d’employé de banque, il décida d’entreprendre des
études de droit.
Clairemonde Hirschmann
Photo: Clairemonde Hirschmann
«On nous avait fait comprendre d’emblée
que cet effectif allait fortement diminuer
au terme des deux premiers semestres et
qu’il fallait s’attendre à un taux d’échecs
de 80%, ce qui ne manqua pas de se produire.
«L’entrée en matière n’était pourtant
pas très encourageante!» raconte-t-il.
Il fallait donc faire preuve d’une certaine
dose de volonté et peut-être d’inconscience
pour franchir les diverses étapes
que comptaient ce cursus. «Mon travail de
fin d’étude portait sur la sanction pénale
pécuniaire de l’amende et des joursamende,
un sujet très actuel» relève Eric
Boyer.
Eric Boyer apprécie sa profession qui le met quotidiennement en contact
et au service des gens.
«
C’est déjà au cours de la deuxième
année de mon apprentissage d’employé
de banque que j’ai éprouvé l’envie
de poursuivre une autre formation. J’étais
curieux, j’avais envie de comprendre, je
posais des questions» se rappelle Eric
Boyer.
Un peu de volonté
«Mes parents m’ont laissé toute la liberté
de choisir ma voie. Ainsi, après avoir accompli
trois années d’apprentissage
auprès de la feue Banque Populaire
Suisse et obtenu mon CFC, je suis entré
dans une école préparant à l’entrée à
l’Université de Genève. J’aurais pu quitter
mon emploi et me lancer dans ces études
avant, mais je voulais terminer ce
que j’avais commencé, ce que je n’ai jamais
regretté» souligne Eric Boyer.
S’il a opté pour le droit, c’est qu’il
n’imaginait pas apprendre l’économie sur
des bancs d’université. Il ne se sentait pas
non plus attiré ni par les sciences ni par
les lettres. «C’est ainsi guidé par la logique
de l’utilité que j’ai opté pour le droit, estimant
qu’il constituait une bonne base de
connaissances pour démarrer une vie
professionnelle» rapporte-t-il.
Ce raisonnement pragmatique a dû
être tenu par bon nombre de ses collègues
de banc puisque Eric Boyer se retrouva
dans une volée de quelque 450 étudiants.
Retour au bercail
«Une fois ma licence en poche, il me restait
à projeter la suite car je savais que si je
m’en contentais, j’aurais toujours des avocats
devant moi» analysa-t-il. C’est pourquoi
il décida d’accomplir un stage professionnel
au sein d’une étude, ce qu’il
entreprit une fois de retour en Valais.
Il en retira de l’expérience, des souvenirs,
des examens et une certaine première
approche au contact de la réalité
des professions d’avocat et de notaire. Il
faut savoir qu’en Valais, ces deux professions
peuvent être pratiquées conjointement,
chacune d’elles donnant lieu au
passage d’un important examen.
«Tout ce qui est acquis constitue un atout supplémentaire
et un enrichissement personnel qui
donne de la satisfaction et de l’intérêt à la vie».
Eric Boyer ouvrit ensuite sa propre
étude alors qu’il était âgé de 31 ans. Dans
l’exercice de sa profession, il apprécie surtout
de pouvoir rendre service à ses clients.
«Pour exercer ce métier, il faut surtout
aimer le contact avec les gens» insiste-t-il.
De plus, son activité est très diversifiée car
on s’adresse à lui tant pour acquérir un
context 08/09-2010

18
Destin
bien immobilier, le vendre, établir un
pacte successoral, que pour liquider une
succession, rédiger des conventions, expliquer
ce qu’est une servitude, divorcer
ou fixer le montant d’une pension alimentaire.
Un rôle d’intermédiaire
Le fait d’avoir effectué un apprentissage
d’employé de banque permet en outre à
Eric Boyer de maîtriser les bases de la
comptabilité. «Cela m’est utile tant pour
gérer mon étude que pour éclairer mes
clients sur la signification de certains termes
particuliers» reconnaît-il.
Ce juriste se donne également pour tâche
de leur éviter autant que faire se peut
de passer au tribunal. «Mieux vaut que des
parties adverses trouvent un accord à
l’amiable plutôt que de se retrouver face à
des juges. Une décision de justice génère
souvent des frustrations alors que si l’on
parvient à exprimer et à écouter les divers
arguments en présence, on trouve souvent
une solution dont les résultats seront
en fin de compte plus satisfaisants pour
chacune des parties» estime-t-il.
«La principale difficulté que je rencontre
au quotidien consiste à savoir
jusqu’où il faut expliquer le droit et quant
il vaut mieux s’arrêter. La loi est parfois
complexe et trop vouloir la simplifier ou
la vulgariser risque en effet d’en modifier
le sens» rapporte-t-il, fort de son expérience.
Saisir les chances de se former
Quant à l’évolution de notre société et à la
complexité des législations sensées lui
donner un cadre et limiter ses dérives,
Eric Boyer reconnaît que l’on ne pourra
plus aller sans fin dans ce sens. L’empire
romain lui-même s’est enferré à son époque
dans l’excès de législations.
Cette surenchère ne l’a finalement pas
empêché de disparaître» rappelle-t-il. De-
puis qu’il pratique, il constate en tout cas
qu’il lui faut aujourd’hui plus de temps
pour traiter et liquider un dossier qu’au
début de sa carrière.
D’autre part, les gens peuvent parfois
se montrer très opiniâtres en se méfiant
d’une première décision de justice.
«Autrefois, on admettait fréquemment
une telle décision sans la contester, ce qui
n’est plus forcément le cas. De nos jours,
les gens n’hésitent plus guère à recourir
contre le premier seuil de juridiction» remarque-t-il.
Avec du recul et l’expérience accumulée,
Eric Boyer n’a jamais regretté d’avoir
poursuivi des études au-delà de sa formation
initiale. «Ma motivation, c’était l’envie
d’en savoir un peu plus. Tout ce qui est
acquis constitue un atout supplémentaire,
un enrichissement personnel qui
donne du plaisir et de l’intérêt à la vie. Profitons-en!»
Le magazine des employés
du tertiaire
Votre cadeau
Tout nouvel abonné reçoit:
1 brochure de la SEC Suisse*
ou 1 conseil juridique gratuit
➜ vous renseigne de manière approfondie sur tout
ce qui a trait au monde du commerce et de la
vente.
➜ vous esquisse les développements et les tendances
dans la formation professionnelle et le
perfectionnement.
➜ publie régulièrement des articles
de fond, des interviews et des rapports relatifs
à la politique socio-économique et au travail.
➜ présente les activités
de la SEC Suisse.
SEC Suisse
Context
3, rue Saint-Honoré
case postale 3072
2001 Neuchâtel
tél. 032 721 21 37
info@secsuisse.ch
□
Nom:
Je m’abonne à Context pour une année au prix de Fr. 46.– pour 9 numéros.
En vous abonnant à Context, vous recevrez comme cadeau de bienvenue, à choix (cochez la case désirée)
□ la brochure suivante:*
□ un bon pour un conseil juridique gratuit auprès du service juridique de la SEC Suisse relatif
à des questions de travail ou d’emploi.
Prénom:
Abonnez-vous !
Adresse:
Date et signature:
NPA, Lieu:
* La liste des brochures est disponible sur le site Internet de la SEC Suisse (www.secsuisse.ch)
Si le choix de la brochure n’est pas spécifié, l’éditeur se réserve le droit de choisir celle qui sera offerte.
context 08/09-2010

Justice en marche
Délai de congé et temps d’essai trop long
19
Conseils
Pascal a demandé l’observation du délai de
congé de trois mois, en invoquant que le
temps d’essai ne pouvait, de par la loi, pas
être supérieur à trois mois.
Pascal a commencé son engagement le
1 er décembre 2009 en qualité d’analyste de
gestion, alors que le contrat avait déjà été signé
le 2 novembre précédent. Ce document
prévoyait un salaire annuel brut au montant
de 90 000 francs pendant les six premiers
mois de travail et de 100 000 francs
dès le septième mois, payable en douze
tranches mensuelles. Le contrat prévoyait
aussi une période d’essai de six mois durant
laquelle le délai de congé était d’une semaine.
Par la suite, le congé devait être de
trois mois, pour la fin d’un mois. L’employeur
a résilié le contrat le 5 mai 2010.
Le temps d’essai ne saurait dépasser
trois mois
Selon la loi (335b CO), chaque partie peut résilier
le contrat de travail à tout moment
pendant le temps d’essai, moyennant un
délai de congé de sept jours. Le premier
mois est considéré comme temps d’essai,
mais les parties qui le souhaitent peuvent
prévoir des dispositions différentes, à
condition que le temps d’essai ne dépasse
pas trois mois.
Toujours selon la loi, après le temps d’essai, le
contrat peut être résilié pour la fin d’un mois
moyennant un délai de congé d’au moins un
mois pendant la première année de service.
Le contrat prévoyait un temps d’essai
trop long
Le contrat conclu le 2 novembre ne respecte
pas la loi puisqu’il prévoyait un temps d’essai
de 6 mois. En d’autres termes, il prévoyait
que dès la fin du 3 e mois de travail,
Nicole de Cerjat,
juriste, responsable
du service juridique
au secrétariat romand
de la SEC Suisse,
Neuchâtel
donc à l’échéance du temps d’essai maximum
légal, et jusqu’à la fin du 6 e mois, le délai
de congé pouvait toujours être fixé à une
semaine.
En l’espèce, les trois premiers mois de travail
correspondaient à décembre, janvier et
février. Mai 2010 (en l’occurrence, date de
résiliation du contrat) correspondait au
sixième mois de travail. Selon la loi, la résiliation
a dès lors été prononcée en dehors
du temps d’essai.
Un contrat contraire au droit doit être modifié
au plus près de la volonté des parties
Selon la jurisprudence, un contrat doit être
complété par le juge lorsque les parties ont
convenu d’un temps d’essai trop long et dès
lors d’un délai de résiliation trop court dans
le laps excédentaire. Toutefois, le complètement
doit s’effectuer en tenant compte de la
volonté des parties. Dans notre cas, il est
présumé que les parties ont voulu un délai
de résiliation le plus court possible. Selon la
loi, ce délai s’élève à un mois au minimum
pendant la première année de service.
Ce délai d’un mois devait donc être respecté
si l’une des parties désirait résilier le contrat
durant le mois de mars, avril ou mai 2010. Si
la résiliation était intervenue à partir du mois
de juin, le contrat s’appliquait de nouveau et
le délai de congé serait passé à 3 mois.
SEC Suisse
service juridique
Case postale 3072
2001 Neuchâtel
Tél. 0848 810 910 (membres)
Tél. 0901 555 717
(non-membres Fr. 2.50/min)
Retrouvez tous les textes de la rubrique
«Justice en marche»
sur notre site Internet: www.secsuisse.ch
context 08/09-2010

20
Assemblée des délégués
Mario Fehr confirmé au poste
de président
Lors de l’assemblée du 12 juin qui s’est tenue à Liestal, les délégués de la SEC Suisse
ont reconduit Mario Fehr à la présidence de l’association.
«La SEC Suisse devra, à l’avenir, relever
de défis» a reconnu Mario Fehr, président
de l’association.
Depuis son arrivée à la présidence en
2006, Mario Fehr a assaini les finances
de la Société Suisse des employés
de commerce. Il engagea un processus
stratégique qui permit de la profiler clairement.
La présence de la SEC Suisse dans
le monde politique a été renforcée.
«La SEC Suisse devra, à l’avenir, relever de
sérieux défis», a relevé Mario Fehr lors de
son allocution devant les délégués. «Il
s’agit de contrer tous ceux qui, en cette période
de crise, tentent de rogner sur les
prestations dans le secteur de la formation»
affirma-t-il à cette occasion.
Ratification du rapport annuel
et des comptes
Les délégués ont approuvé le rapport annuel
à l’unanimité. Les comptes annuels
2009 ont bouclé avec un bénéfice de
102 000 francs, ce qui s’avère nettement
mieux que ce qui était prévu au budget.
La décharge a aussi été accordée au
comité pour sa gestion. Sascha M. Burkhalter,
délégué aux finances, a relevé que
les mesures d’économies engagées par le
secrétariat central ont permis de réduire
les dépenses de manière durable de 10%
par rapport à l’année précédente.
Le budget pour 2010 avait déjà été approuvé
lors de l’assemblée des délégués de
2009. Il prévoyait un bénéfice de 98 000
francs après impôts. Un résultat comparable
(96 000 francs) est prévu dans le
plan financier 2011. Les délégués l’ont approuvé
à l’unanimité. La fiduciaire BDO
Visura a été confirmée dans sa fonction
d’organe de contrôle.
Allocution et résolution
sur la place financière suisse
En plus des questions d’ordre statutaire,
l’essentiel des débats a porté sur l’avenir
de la place financière suisse. Dans son allocution,
Claude Janiak, conseiller national,
a esquissé ses contours: un haut niveau
de spécialisation, plus de prestations
de conseil, importance capitale de la
confiance et de la stabilité. Les points relevés
par Claude Janiak coïncident avec
les résolutions ratifiées par les délégués.
La SEC Suisse invite les banques à maintenir
les employés à leur poste en améliorant
leur motivation grâce à un système
d’indemnisation massif, à investir dans le
perfectionnement et à conserver des emplois
de haut niveau qualitatif en Suisse.
Les délégués ont demandé que l’on
adresse une requête au Parlement en vue
de régler définitivement la question des
établissements trop grands pour faire
faillite ainsi que d’aider à liquider la question
du contrat avec les Etats-Unis.
Josef Kälin nommé membre d’honneur
L’assemblée des délégués a ratifié la proposition
consistant à nommer Josef Kälin
au statut de membre d’honneur de la SEC
Suisse en reconnaissance de ses services
rendus pour le département d’édition de
la SEC Suisse. Il en fut le directeur depuis
1990. Sous sa conduite, les activités d’édition
se sont développées avec succès et
ont atteint une grande renommée. Les
outils pédagogiques et les livres spécialisés
de qualité contribuèrent à l’amélioration
de la formation commerciale.
Résolution de l’assemblée des délégués
Pour une place financière d’avenir avec ses employés
La SEC Suisse exhorte les entreprises, associations et le législateur à créer les conditions
d’un modèle bancaire exemplaire et à élaborer une politique active en matière
de personnel et de formation. Les éléments incontournables de cette stratégie sont:
1. Des salaires et bonus excessifs pour les cadres supérieurs engendrent de plus en
plus de sentiments de frustration et de démotivation chez les salariés.
2. Les prestataires de services financiers ne doivent en aucun cas externaliser les postes
de travail à l’étranger (outsourcing/offshoring) en vue d’améliorer leurs bénéfices
à court terme, car cela engendre une perte de savoir-faire. Ils doivent plutôt
maintenir les emplois en Suisse.
3. Le niveau de la formation et du perfectionnement dans le secteur financier doit être
amélioré. Il faut renforcer les apprentissages en mode dual axés sur la pratique.
4. Il faut soutenir les qualifications individuelles et l’employabilité transversale des
salariés de manière ciblée et durable au moyen de mesures appropriées.
5. Les fluctuations du marché doivent être absorbées en mettant en place des modèles
de travail flexibles.
6. L’identification du personnel doit être renforcées en mettant sur pied des commissions du
personnel et en établissant une collaboration obligatoire avec les partenaires sociaux.
7. Il faut résoudre les questions liées à la problématique des entreprises trop grandes
pour faire faillite et aux excès dans les bonus.
context 08/09-2010

21
Moitié prix pour les chômeurs
Dans le cadre du programme
d’impulsion anti-crise, le Fonds
social de la SEC Suisse subventionne
un rabais de 50% sur les
séminaires de la SEC (formation
d’une journée, de deux jours ou
séminaires dispensés en soirée)
à tous ses membres au chômage,
pour autant que la finance de
participation à des formations
n’est pas déjà pris en charge par
l’assurance chômage. La subvention
n’excédera pas 500
Rejetez la révision
de l’assurance chômage
Il est impératif de refuser le projet
de révision de la loi sur l’assurance
chômage telle qu’elle a été
décidée par le Parlement. Cette
proposition va en effet bien audelà
d’un simple démantèlement
des prestations, elle englobe une
augmentation de la durée pendant
laquelle l’assurer doit contribuer
financièrement à la caisse
de chômage pour pouvoir bénéficier
des prestations de celle-ci.
Par ailleurs, la durée d’indemnisation
sera réduite. Cela touchera
tout particulièrement les jeunes
de moins de 25 ans sans charge
En dépit du mandat explicite du
Parlement. Le Conseil fédéral ne
veut pas défiscaliser les frais engagés
par les salariés et indépendants
qui suivent des cours de
perfectionnement en vue d’accéder
à une promotion sur le plan
professionnel. La réglementation
nationale prévoit de limiter les
déductions à un montant de 4000
francs, ce qui manque totalement
de réalisme. La SEC Suisse
rejette la solution proposée par le
Conseil fédéral et lui demande de
revoir sa copie.
Cela fait des années que la SEC
Suisse se bat en faveur d’une défiscalisation
des coûts de formation
et de perfectionnement. Ac-
francs par année civile, et elle
est accordée sur les séminaires
qui se déroulent en 2010 et 2011.
Elle n’est pas accordée sur le
cours de préparation à un brevet,
diplôme ou certificat. Les
membres intéressés doivent se
renseigner et déposer une demande
formelle auprès de sa
section.
Pour tout renseignement complémentaire:
www.secsuisse.ch
de famille qui ne recevraient plus
que pendant 200 jours et plus 400
comme c’était le cas auparavant.
Les écoliers et les étudiants bénéficieraient
quant à eux plus de
90 indemnités journalières
contre 200 après un délai d’attente
de six mois. Ils sont pour
ainsi dire exclus de la protection
de l’assurance chômage. Pour
corser le tout, les jeunes de moins
de 30 ans sans enfant devront à
l’avenir accepter n’importe quel
travail même s’il ne correspond
pas à leurs qualifications et à leur
expérience.
Une solution
sur le dos du perfectionnement
tuellement, les frais de formation
continue sont totalement déductibles
sur le plan fiscal quand ils
cadrent avec la profession exercée.
Par contre, ce n’est pas le cas
quand ils sont destinés à améliorer
le statut hiérarchique professionnel
des candidats. De nombreuses
personnes décidées à
améliorer leur niveau de formation
en se lançant dans des formations
professionnelles supérieures,
doivent supporter
elles-mêmes ces coûts. Ceux qui
investissent sur leurs deniers
personnels pour se perfectionner
professionnellement doivent au
moins pouvoir déduire ces frais
dans leur déclaration d’impôt.
Inciter les adultes à se former
Le Festival de la formation se déroulera dans toutes les régions du
pays les 10 et 11 septembre. Le coup d’envoi de cette manifestation
nationale a été donné le 6 septembre à St-Gall et le 8 à Nyon. Au total,
24 cycles de manifestation se dérouleront dans différentes
régions de Suisse. Ainsi, comme fil conducteur, l’apprentissage tout
au long de la vie. Des sessions de formation gratuites seront proposées
à tous les publics, quelque soit leur niveau de formation.
www.festivalformation.ch
La TVA sur la formation est un non-sens
économique
Les investissements dans le capital
humain doivent être soutenus
par des mesures d’incitation
fiscale et non pas être
entravés. La SEC Suisse s’insurge
contre le projet du Conseil
fédéral de soumettre la formation
et le perfectionnement à la
TVA en vue d’instaurer un taux
unique. Une telle attitude est
d’autant plus incompréhensible
que la compétitivité de
l’économie suisse profite directement
du haut niveau de for-
En dépit de la concurrence accrue
que l’on constate entre les
distributeurs présents sur le
marché suisse – en particulier
avec l’arrivée des discounters allemands
– la Coop a prolongé la
durée de validité de la CCT négociée
avec la SEC Suisse et les
autres partenaires sociaux du
grand distributeur suisse. Cette
convention collective de travail
est généreuse en ce qui concerne
les vacances et les congés, la protection
en cas de maladie et d’ac-
Nomination au conseil de surveillance
du département d’édition
mation et de compétence de sa
main-d’œuvre.
Si ce projet passe, la formation
professionnelle supérieure, en
large mesure financée par les
participants, serait fortement
touchée par cette mesure. La
SEC Suisse va se battre contre ce
projet. Les milieux politiques ne
peuvent pas engager les citoyens
à se former et d’autre part sanctionner
un tel comportement en
les délestant au passage avec
l’impôt sur la valeur ajoutée.
Prolongation de la CCT avec la Coop
cident ainsi que la prévoyance
professionnelle qui dépasse les
exigences légales minimales.
La SEC Suisse estime pourtant
qu’il existe encore une marge de
négociation possible pour la protection
sociale des employés
payés à l’heure qui travaillent
selon un horaire réduit, et espère
que des améliorations puissent
être obtenues avant que le
délai de validité de la prolongation
n’arrive à échéance en
2012.
Michèle Rosenheck a été nommée
au conseil de surveillance
du département d’édition. Très
bonne spécialiste du paysage de
la formation commerciale, elle
possède toutes les qualifications
pour exercer cette fonction et dispose
d’un vaste réseau de connaissances
dans ce domaine. Le
conseil de surveillance est présidé
par Bruno Schmid (Lucerne)
et se compose aussi de René Portenier,
recteur de la Business
School de la section zurichoise de
la SEC Suisse, ainsi que du secrétaire
général Peter Kyburz.
Nouvelles de la centrale
context 08/09-2010

22
Nouvelles des sections
Genève
Tél. 022 310 35 22
info@sec-ge.ch
Voyagez meilleur marché
Les membres de la SEC Genève bénéficient
d’un rabais de 5% sur les abonnements
demi-tarif, les abonnements
généraux et les cartes journalières accompagnant
les abonnements demitarif.
Il suffit de demander des bons
CFF d’un montant de 150, 250, 350 et
500 francs au secrétariat. Ces rabais
sont aussi valables pour les membres
de leur famille qui habitent sous le
même toit. Il n’y a pas de limitation de
montant. Vous pouvez ainsi économisez
des centaines de francs.
Assemblée générale 2010
Après une visite guidée passionnante
du musée d’ethnographie de Genève,
l’assemblée générale a approuvé
les comptes qui bouclent
avec un bénéfice réjouissant de
14 567,60 francs. La SEC Genève est
bien connue auprès des institutions
cantonales mais pas assez auprès du
grand public. La section continue de
chercher une visibilité parmi les jeunes
en formation en participant à de
nombreuses manifestations à leur intention.
L’année 2009 n’est pas une
année de réélection des membres et
des vérificateurs des comptes. Le comité
est composé de Betty Gamrasni,
Ludovic Brûlé, Norbert Genoud, François
Jung, Luc Python (président),
Gérard Schmitt (caissier). Pierre Roux
et Olivier Loosli fonctionnent comme
vérificateur des comptes.
Devenez commissaire
d’apprentissage
Durant l’apprentissage de commerce,
chaque apprenti/e est suivi par
un commissaire d’apprentissage
qui veille au bon déroulement de sa
formation. Si vous travaillez dans le
domaine commercial et que vous
possédez un certificat fédéral de
capacité (CFC), cette activité valorisante
peut vous intéresser. Conditions:
être ou devenir membre de la
SEC Genève.
Intéressé? Eric Wenker, secrétaire
de la SEC Genève vous renseigne
volontiers.
Lausanne
Tél. 021 312 93 47
membres@seclausanne.ch
Nouveaux économistes d’entreprise
ES
Dix nouveaux économistes d’entreprise
ES ont achevé leur formation
en 2010. Il s’agit de Sébastien Anger,
Nicolas Bezençon, Daniel Da
Silva, Albin de Miéville, Stefan
Gatschet, Richard Lanz, Jérôme
Mégroz, Romain Miceli, Shiprim
Purelku, Simon Wagnières. La cérémonie
de remise de diplôme se déroulera
à l’EJMA au Flon le 15 septembre
prochain dès 18h00.
Rentrée de l’école supérieure
d’économie
Les effectifs de la session
2010/2013 sont complets. Les personnes
intéressées sont priées de
prendre contact avec le secrétariat
pour la rentrée de l’automne 2011.
La bourse, comment ça marche?
Cette nouvelle formation est destinée
aux personnes souhaitant
mieux connaître et comprendre le
fonctionnement et les outils des
marchés boursiers. Ce séminaire ne
nécessite aucune connaissance
préalable dans ce domaine. Les sessions
sont prévues sur deux soirées
dès le mois d’octobre prochain. Ne
tardez plus pour vous inscrire car
les places sont limitées.
Mémento 2010
Nouveaux collaborateurs
au secrétariat
Depuis le 1 er août, Ana Akbulut suit
une formation en vue d’obtenir un
CFC de commerce voie E. Elle est
rejointe par Granit Zeqiri qui effectue
sa maturité professionnelle
commerciale dès le 1 er septembre.
Sion Valais-Wallis
Tél. 027 203 55 65
sec-valais@netplus.ch
Chèques Reka
Vous pouvez obtenir pour 600
francs par année de chèques Reka
avec un rabais de 10%. A commander
durant les jours d’ouverture
auprès du secrétariat ou par e-mail.
Bons CFF
Prochaines dates pour les commandes
des bons CFF: 19 et 30 septembre,
14 et 28 octobre 2010.
Cours d’appui pour apprentis
et art. 32.
Renseignements auprès de secrétariat.
Mardi 14 septembre, Lausanne
Accroître son intelligence émotionnelle
Renseignements et inscriptions:
www.management-training-coaching.ch
Mercredi 22 et jeudi 23 septembre, Berne
4 e congrès HR Swiss
Renseignements et inscriptions: www.hr-swiss-congress.ch
Jeudi 23 septembre, Paudex
L’accueil téléphonique, vitrine de l’entreprise
Renseignements et inscriptions: www.romandieformation.ch
Mercredi 29 et jeudi 30 septembre 2010, Genève
Salon RH
Renseignements et inscriptions: www.salon-rh.ch
Mardi 5 au dimanche 10 octobre 2010, Lausanne
Salon des métiers et de la formation
Renseignements et inscriptions: www.metiersformation.ch
Samedis 9 et 16 octobre, Lausanne
La bourse, comment ça marche?
Renseignements et inscriptions: www.seclausanne.ch
Mercredi 20 octobre 2010, Fribourg
La durabilité dans les achats et la chaîne d’approvisionnement
Renseignements et inscriptions: www.sanu.ch
Mercredi 27 au vendredi 29 octobre, Bâle
Worlddidac: Tout le marché de la formation
Renseignements et inscriptions: www.worlddidacbasel.com
Jeudi 28 octobre, Fribourg
Identité en image: les facteur du succès?
Renseignements et inscriptions: www.cadres.ch
édition française
Editeur
SEC Suisse
Société suisse
des employés de commerce
Hans Huber-Strasse 4, case postale
8027 Zurich. Tél. 044 283 45 45
Secrétariat romand
SEC Suisse
Société suisse
des employés de commerce
3, rue Saint-Honoré, case postale 3072
2001 Neuchâtel, tél. 032 721 21 37
Fax 032 721 21 38
info@secsuisse.ch – www.secsuisse.ch
Directeur de la publication
Luc Python
Rédaction
Les Editions du Couchant SA
44, rte de Divonne, 1260 Nyon
Tél. 022 361 90 25, fax 022 362 05 13
Pierre-Henri Badel, rédacteur en chef
phbadel@ch.inter.net
Claude Bieri, Florence Déruaz,
Clairemonde Hirschmann
Publicité
JMB Publicité
Jean-Maurice Bloch
243, rte des Fayards
1290 Versoix, tél. 022 950 05 81
Fax 022 950 05 83
jmb@span.ch
Parution
Mensuelle (9 numéros par an)
6500 exemplaires
Tirage vendu selon REMP:
4140 exemplaires
Conception graphique
Partner & Partner AG
www.partner-partner.com
Réalisation et impression
Imprimerie Saint-Paul, Fribourg
ISDN 026 429 06 26
ISSN 1424 – 5353
Abonnements
Suisse: 12 mois Fr. 46.–
context 08/09-2010

Vous avez trois bonnes raisons
d’adhérer à la SEC Suisse
creativ collection
Comptant quelque 55000 adhérents, la Société suisse des employés de commerce est la plus importante association de défense des intérêts
des employés de bureau et de la vente. Elle s’engage en faveur de conditions de travail équitables, pour la formation et le perfectionnement et
apporte son appui à ses membres pour tout ce qui touche à leur profession et à leur carrière.
1
2
3
Conseils juridiques gratuits
Avez-vous une question au sujet de votre certicat de travail? Cherchez-vous un éclaircissement en ce qui concerne votre délai de
congé? La SEC Suisse dispose de juristes compétents qui offrent d’aider ses membres de manière discrète et gratuitement. La cotisation
englobe une protection juridique. Vous trouverez des informations complémentaires dans le règlement de l’association.
Des conseils et des informations sur votre profession
Votre salaire est-il adapté à votre travail et à vos compétences? Changer d’emploi vous ferait-il avancer? Les conseillers de la SEC
Suisse vous aideront à mieux connaître votre environnement professionnel. Si vous avez des questions au sujet de votre profession
ou carrière, ils vous conseillent de manière objective et compétente.
Perfectionnement
Ressources humaines, comptabilité, langues: l’éventail des possibilités de perfectionnement est large. La SEC Suisse vous aide à
sélectionner la lière de perfectionnement qui vous convient. Et ne perdez jamais de vue le plus important: en tant que membre, vous
bénéciez de rabais substantiels auprès de certains centres de formation!
Je désire progresser dans ma profession et adhérer à la SEC Suisse:
Madame
Monsieur
*Prénom/Nom :
*Rue/n°:
Tél. (durant la journée):
Adresse e-mail:
Fonction:
*NPA/localité:
Tél. privé:
*Date de naissance:
Employeur/lieu:
Pour les apprentis:
Profession:
Date de n d’apprentissage:
Ecole/localité:
Section désirée:
*Lieu/Date:
*Signature:
*Mention obligatoire
A renvoyer à: SEC Suisse, Rue St-Honoré 3, case postale 3072, 2001 Neuchâtel
Les adhésions peuvent aussi être transmises par Internet à l’adresse: www.secsuisse.ch