LA NATURE FAIT BIEN LES CHOSES - SCA Forest Products AB

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« Il est essentiel de montrer la beauté de la nature. On prend soin de ce que l’on voit et que l’on apprécie » KJELL GUSTAVSSON sa beauté. On prend soin de ce que l’on voit et de ce que l’on apprécie. En fin de compte, cela peut pousser à s’engager davantage en faveur de la protection de l’environnement. C’est la même chose pour toutes les formes d’art : la littérature, le cinéma, le théâtre. On veut être ému et surpris. C’est en tout cas le but de notre magazine. » DIFFUSION UNIVERSELLE La beauté de la nature et la cruauté de l’homme... Toutes les choses terrestres ont une histoire. Le National Geographic la raconte. Des reportages bien informés traitent de sujets comme la nature, la science, les hommes, les animaux, les voyages d’exploration, la géographie, l’histoire. Le mensuel sort dans 14 pays, sa diffusion atteint les 10 millions d’exemplaires et 45 millions de lecteurs. Les signatures les plus célèbres braquent leur objectif sur la réalité et la montre sous tous les angles. Le résultat peut être merveilleux comme dans Camera Natura, mais il peut être aussi tumultueux qu’un journal télévisé dans le cas de reportages sur la famine, un accouchement, les cerisiers en fleur au Japon ou un volcan qui crache ses entrailles. Le magazine est fondamentalement orienté vers les sciences naturelles. La National Geographic Society, qui le publie, a été fondée il y a 115 ans et compte aujourd’hui 10 millions de membres. La fondation a financé plus de 6 400 expéditions scientifiques et projets de recherche. Selon le service marketing, la revue attire le même type de lecteurs dans tous les pays, en majorité des hommes dont le niveau d’éducation dépasse largement la moyenne. Beaucoup occupent des postes à responsabilités, ont beaucoup voyagé et sont férus de technique. Ce profil correspond bien à Peter Finsterer, qui habite à Munich, en Allemagne. Physiothérapeute de formation, il est co-propriétaire d’un centre de remise en forme très fréquenté. Sa femme Petra travaille pour une maison de couture italienne et leurs filles Teresa, 11 ans, et Sophia, 9 ans, vont à l’école. Peter Finsterer lit le National Geographic de temps en temps. En revanche, il achète le magazine allemand Geo presque tous les mois. Sa diffusion tourne autour de 503 000 exemplaires et ses lecteurs sont fidèles. Le titre se maintient plutôt bien en dépit de la mauvaise conjoncture actuelle et se défend contre la concurrence de l’édition allemande du National Geographic qui est publié par le même groupe de presse, Gruner + Jahr. UN PÉDAGOGUE « VERT » Geo regorge de reportages et de photos choc sur d’autres pays et cultures. Il publie aussi des articles sur la médecine, les biotechnologies, la psychologie et les technologies. « C’est très enrichissant par rapport à mon niveau de connaissances, reconnaît Peter Finsterer qui lit régulièrement le mensuel depuis plus de 20 ans. Les articles scientifiques sont toujours très intéressants. En outre, j’apprends toujours quelque chose. D’habitude, je me plonge dans la rubrique ‘Geoskop’ qui répertorie les dernières découvertes dans plusieurs domaines. Professionnellement, je tire parti du contenu. Par exemple, je lis un article sur la façon dont différents peuples, en particulier les hommes, supportent la douleur car je pratique dans mon travail quotidien des sophrothérapies comme l’acupuncture. » Pendant ses loisirs, la famille est active. Elle aime se promener dans la nature, faire des randonnées en montagne, skier, nager... Cet intérêt pour la nature va de conserve avec une certaine conscience écologique. « Nous tentons d’avoir le minimum d’impact possible sur l’environnement. Mais ce n’est pas facile de savoir si on fait bien à chaque fois. Que faire : prendre le train ou la voiture ? L’essence nuit-elle davantage à l’environnement que l’électricité qui provient de centrales nucléaires. Geo nous fournit toute une documentation pour argumenter car il publie des articles qui informent et évaluent d’un œil critique le travail effectué dans ce domaine. » ÉTHIQUE DES MAGAZINES DE PRESTIGE Les questions relatives à l’environnement engagent des millions de personnes. Les mouvements écologistes grossissent en nombre et ceux qui y adhèrent reçoivent un bulletin spécial par la poste. Pour ceux qui les rédigent, le papier de ces magazines est plus qu’une question de conscience, c’est une question de principe. Quand on compte des millions de membres et encore plus de lecteurs à travers le monde, mieux vaut montrer l’exemple. Le WWF, le Fonds mondial 8 SCA Customer Magazine 2/2003 Graphic Paper
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pour la nature, est aujourd’hui avec près de cinq millions d’adhérents la plus grande association de protection de la nature du monde. SNF, l’association suédoise pour la protection de la nature, est la première organisation écologiste de Suède. Elle compte 160 000 membres. « Nous devons vivre selon nos principes, explique Carl-Axel Fall, rédacteur en chef du magazine de la SNF, Sveriges Natur. Nous menons des campagnes, par exemple pour sauver des espèces et la mer Baltique. Et nous nous occupons aussi des questions liées à la forêt et au papier. » Sveriges Natur et le BBC Wildlife Magazine sont les premières publications à avoir adopté un papier certifié FSC (Forest Stewardship Council), un papier qui satisfait à des critères très exigeants. À la différence du titre suédois, la revue britannique de la BBC est un magazine grand public qui tire à plusieurs millions d’exemplaires. Ce mensuel publie des articles sur les animaux, la « Appelez-nous quand vous aurez quelque chose à nous proposer » APPEL LANCÉ PAR 36 RÉDACTEURS EN CHEF À L’INDUSTRIE PAPETIÈRE. Vouloir et savoir TOUT A COMMENCÉ par un appel lancé par 36 rédacteurs en chef de la presse suédoise. Ensemble, ils achètent 7 700 tonnes de papier par an et souhaitaient fabriquer le produit le plus écologique possible. Mais ils ne trouvaient pas le papier adéquat. Ils ont donc demandé aux papetiers de leur produire un papier à partir de pâte certifiée FSC, sans chlore (TCF), en ménageant au maximum les ressources et en limitant les émissions nocives (labels Bra Miljöval ou Cygne nordique). Le prix devait être raisonnable. « Appelez-nous quand vous aurez quelque chose à nous proposer », écrivaient-ils en conclusion. « En fait, ce papier faisait déjà partie de la gamme SCA, explique Christer Fält, directeur environnement de la papeterie d’Ortviken. Les papiers magazine LWC GraphoCote, GraphoLux et GraphoMatt satisfont à tous les critères FSC, TCF et du Cygne. » SCA a donc répondu à l’avis de recherche. L’association suédoise pour la protection de la nature (SNF) et Roger Olsson, alors rédacteur en chef du magazine Sveriges Natur de la SNF, étaient prêts à examiner l’entreprise sous toutes les coutures. Un consultant a été prié de faire un audit environnemental. Les coutures ont tenu et le papier aussi. « Nous répondions même à tous les critères ou presque du label Bra Miljöval de la SNF », affirme Christer Fält. La papeterie d’Ortviken fournit donc tout le papier de la première association écologiste de Suède. À l’heure actuelle, SCA livre du papier FSC à une douzaine de publications en Europe. « SCA est le seul à avoir ce profil écologique, ce qui en fait pose un problème. Nous aimerions bien que l’offre augmente sur le marché pour ce type de papier. » SCA Customer Magazine 2/2003 Graphic Paper 9
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