Vol. 18 - No. 3, Hiver 2005 - Www3.carleton.ca - Carleton University

torture sans l’accabler d’horreur. Nancy s’intéressait
à se renseigner sur les modules concernant le
développement communautaire. Mulugeta a suggéré
que Nancy regarde les ressources du CCVT.
Ken a mentionné que le Center for Victims of Torture
basé aux États-Unis a un site Web avec beaucoup
de ressources. Mulugeta a exprimé le désir
de rétablir le réseau. Kirby a parlé de sa préoccupation
avec l’instabilité du financement provincial.
VAST, a-t-elle expliqué, examinait le besoin
de financer le counselling plutôt que de compter
sur des bénévoles.
John a résumé les activités de ResCanNet au
cours des 10 dernières années. Il a mentionné
que traditionnellement ResCanNet a fait coïncider
ses réunions avec les consultations du
Conseil canadien pour les réfugiés (CCR). Il a
fait remarquer que la structure de coordination
ad hoc de ResCanNet était difficile à maintenir.
Dans le passé, la coordination avait été confiée
à tour de rôle à différents centres : RIVO,
VAST, et CCVT, chronologiquement. L’énergie
du début s’était estompée. John a suggéré
qu’engager quelqu’un pour faire une partie du
travail aiderait un peu.
La réunion s’est concentrée sur les méthodes de
communication établies ou proposées pour
ResCanNet. Ken et Adnan ont parlé du Bulletin.
Ce bulletin est publié dans INSCAN, bulletin de
la Division de ressources pour la recherche sur les
réfugiés à l’Université Carleton. INSCAN est un
trimestriel financé par Citoyenneté et Immigration
Canada et le seul bulletin bilingue national sur les
questions d’immigration et d’établissement publié
au Canada. INSCAN fournit régulièrement un espace
pour ResCanNet. Adnan a dit que le Bulletin
n’a pas donné toute sa mesure. Ken s’est fait l’écho
de ce sentiment, expliquant la difficulté de recueillir
des informations pour le Bulletin d’individus
à travers le pays.
Le groupe a discuté le rescannetlist,
un serveur de liste
lancé par Angelica Marin-Lira. On a suggéré à
Ken d’envoyer un message d’essai à partir d’un
vieux compte de l’Internet puisqu’il avait rapporté
des problèmes avec le serveur de liste
quand un courriel était envoyé à partir d’un
compte plutôt nouveau.
Mulugeta a parlé de la difficulté d’établir des
appels de téléconférence avec les membres de
ResCanNet. John a parlé d’une initiative en vue
d’organiser une conférence séparée pour
ResCanNet. Il a dit que le financement avait été
un obstacle.
La réunion a discuté le Conseil international pour
la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT)
et l’importance d’une accréditation auprès de
l’IRCT. On a noté que l’accréditation veut dire
adhésion à l’IRCT et le développement d’une voix
internationale cohérente. Mulugeta a dit qu’à
l’heure actuelle l’Amérique du Nord dispose de
deux membres au Conseil de l’IRCT et que Don
Payne, un Canadien, y siège. M. Payne est choisi
par les centres en Amérique du Nord accrédités
par l’IRCT. Citant M. Payne, Ken a fait savoir que
l’IRCT est en train d’examiner la question de
l’accréditation et que d’autres centres canadiens
pourront être admissibles advenant une plus grande
flexibilité à l’IRCT. Dans le cas de toute demande
de la part d’un centre, M. Payne ajouterait volontiers
une note sur la demande, attirant l’attention
sur la nécessité d’une approche flexible de la part
de l’IRCT. Plusieurs participants ont parlé des efforts
de l’IRCT pour améliorer la démocratie et la
gouvernance de l’organisation. Par exemple, on a
confié à un avocat le soin de rédiger des statuts
plus démocratiques. Récemment, l’IRCT a élaboré
un nouveau plan stratégique.
La réunion a décidé que ResCanNet a besoin de
visibilité pour attirer de l’énergie et des fonds.
Nancy a demandé pourquoi le réseau ne s’était pas
associé de plus près au CCR- par exemple en tant
que sous-comité de celui-ci. Mulugeta a répondu
que ResCanNet avait voulu plus d’indépendance
qu’il aurait eu comme sous-comité. Peter a dit que
le CCR a comme objectif d’inclure des questions
relatives aux survivants de la torture dans ses consultations.
La prochaine consultation aura lieu à
Fredericton au Nouveau-Brunswick en mai 2005.
Mulugeta a suggéré que les détentions seraient
peut-être un sujet pertinent. Comme personne ne
connaissait un centre à Fredericton s’occupant des
survivants de la torture, on a suggéré de contacter
un centre à Halifax concernant une session sur la
torture dans le cadre de la consultation.
Nancy a ajouté que les tâches donnent l’impulsion au
financement et aux ressources. Elle a demandé quels
projets nous pourrions avoir. On a dit que ResCanNet
a des objectifs politiques, thérapeutiques et éducatifs.
Ken a dit qu’il y a actuellement beaucoup de
questions graves sur lesquelles les membres du réseau
pourraient collaborer, dont le « nouveau visage
» de la torture vu les nouvelles récentes sur la
complicité des États-Unis. John a mentionné qu’il y
a quelques années le RIVO, en consultation avec des
membres du réseau, avaient élaboré des principes directeurs
relatifs à une audience plus compatissante
de la Commission de l’immigration et du statut de
réfugié du Canada (CISR) dans le cas des survivants
de la torture. Le RIVO est en train d’élaborer des principes
directeurs, des paramètres et des critères de cohérence
à l’intention de la CISR et du recours de
celle-ci aux évaluations et opinions psychologiques.
Le groupe s’est beaucoup intéressé à ce document.
John a assuré le groupe qu’il enverrait le document
La réunion a discuté le
Conseil international
pour la réhabilitation des
victimes de la torture
(IRCT) et l’importance
d’une accréditation
auprès de l’IRCT.
La réunion a décidé que
ResCanNet a besoin de
visibilité pour attirer de
l’énergie et des fonds.
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