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Rééducation et réadaptation de l'adulte brûlé - SFETB

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Kinésithérapie<br />

RÉÉDUCATION ET RÉADAPTATION DE L’ADULTE BRÛLÉ<br />

26-280-C-10<br />

15 Palmes commissurales séquellaires.<br />

16 « Ficelle » (peau saine entre <strong>de</strong>ux zones <strong>brûlé</strong>es)<br />

suivant le pilier antérieur <strong>de</strong> l’aisselle.<br />

15<br />

17 Placard rétractile thoraco-scapulo-cervico-facial<br />

avec éversion labiale constante (statique) <strong>et</strong> attraction<br />

palpébrale inférieure.<br />

16<br />

17<br />

18 19A 19B<br />

20A<br />

20B<br />

18 Inocclusion palpébrale bilatérale<br />

lors <strong>de</strong> la ferm<strong>et</strong>ure oculaire forcée<br />

(rétraction en ouverture).<br />

19 Rétraction cutanée jugale modérée<br />

au repos (A) qui s’accentue à<br />

l’ouverture buccale (B) (bri<strong>de</strong>s dynamiques).<br />

20 Bri<strong>de</strong>s axillaires dynamiques<br />

(A) visibles seulement lors <strong>de</strong> l’élévation<br />

<strong>de</strong> l’épaule venant alors écraser<br />

la glan<strong>de</strong> mammaire (B).<br />

sous immobilisation <strong>et</strong> mise en tension <strong>de</strong> la zone concernée<br />

[19, 22, 34, 38, 55] . Les rétractions linéaires peuvent également disparaître<br />

par une simple plastie en Z venant briser <strong>et</strong> désorienter la bri<strong>de</strong> (fig<br />

13) [69, 77] .<br />

On distingue [2] différents types <strong>de</strong> rétractions unidirectionnelles (ou<br />

bri<strong>de</strong>s) en zone <strong>brûlé</strong>e appelées cor<strong>de</strong>s (fig 14) ou palmes au niveau <strong>de</strong>s<br />

commissures (fig 15) <strong>et</strong> ficelles en zone saine (fig 16). Les rétractions<br />

multidirectionnelles sont appelées placards (fig 17). Les attractions <strong>de</strong><br />

zone saine [69] peuvent donner, comme les rétractions cicatricielles ellesmêmes,<br />

<strong>de</strong>s éversions <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ectropions (fig 17). Les rétractions<br />

orificielles en ferm<strong>et</strong>ure se traduisent par l’impossibilité d’ouvrir ou en<br />

ouverture, empêchent alors la ferm<strong>et</strong>ure qui, au niveau <strong>de</strong> l’œil (fig 18),<br />

aboutit à une lésion cornéenne. Ces déformations ne sont d’abord<br />

visibles que lors <strong>de</strong> la mise en tension <strong>de</strong> la peau, comme au niveau <strong>de</strong> la<br />

face lors <strong>de</strong> la réalisation d’une mimique. On parle <strong>de</strong> bri<strong>de</strong>s dynamiques<br />

(fig 19A, B, 20A, B) qui peuvent <strong>de</strong>venir permanentes d’autant plus que<br />

la peau alentour est adhérente ou peu extensible. Les rétractions sont<br />

surtout l’apanage <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxième profond <strong>et</strong> troisième <strong>de</strong>grés<br />

traitées par cicatrisation dirigée [19, 34] , mais également lors <strong>de</strong> couverture<br />

chirurgicale. Le risque rétractile concerne par ordre décroissant : les<br />

page 7

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