2007 - Bruxelles Formation

Qu’est-ce que BRUXELLES FORMATION
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1.6.2. Le contrat pour l’économie et l’emploi à Bruxelles (2005-2010)
Issu de la déclaration de politique générale du gouvernement bruxellois, le contrat pour l’économie
et l’emploi est un outil politique qui vise, sur une durée de 5 ans :
• la réduction du taux de chômage à Bruxelles par la création d’emplois et par l’intégration
dans les emplois vacants de Bruxellois via le renforcement du processus de formation,
• le redéploiement de la région de Bruxelles-Capitale en remettant l’entreprise au cœur des
préoccupations de la ville.
Ce contrat a été élaboré conjointement avec les partenaires sociaux bruxellois et les membres du
gouvernement de la Région. Une cellule de suivi et d’évaluation du contrat a été constituée au sein
du ministère de la Région de Bruxelles-Capitale.
Le plan de développement de Bruxelles Formation (p.11) s’inscrit clairement dans les priorités
établies dans le contrat pour l’économie et l’emploi.
1.7. L’environnement bruxellois
Pour rappel, l’emploi est une matière régionale. A Bruxelles, cette matière «bilingue» est gérée
par la Région de Bruxelles-Capitale. Elle concerne les travailleurs et les demandeurs d’emploi,
francophones ou néerlandophones. Matière communautaire, la formation professionnelle relève
de la Cocof pour les Bruxellois francophones, de la Communauté flamande et de la Vlaamse
Gemeenschap Commissie pour les Bruxellois néerlandophones.
1.7.1. L’emploi à Bruxelles
L’environnement socio-économique bruxellois est contrasté. La Région de Bruxelles-Capitale est
une des régions les plus riches d’Europe mais Bruxelles produit aussi exclusion, chômage et
pauvreté. Le taux de chômage à Bruxelles est de l’ordre de 20%.
L’emploi bruxellois est essentiellement tertiaire. Bruxelles utilise des travailleurs hautement
qualifiés; près d’un poste de travail sur deux est occupé par un diplômé de l’enseignement
supérieur. Ce phénomène engendre à la fois une surqualification à l’embauche et une exclusion
du travailleur peu qualifié.
Le phénomène dit de la « navette » nuit à l’emploi occupé par les Bruxellois. De nombreux Wallons
et Flamands travaillent dans la capitale alors que seuls 15% des Bruxellois occupent un emploi en
dehors de Bruxelles.
Le chômage bruxellois, plus important que dans les deux autres régions, est essentiellement
celui des personnes peu qualifiées, des jeunes (35 %) et des personnes d’origine étrangère. La
discrimination à l’embauche à l’égard des candidats non européens est une réalité.
Bruxelles compte aussi le taux le plus élevé de chômeurs diplômés de l’enseignement supérieur
et universitaire.