Systèmes Dynamiques Notes du cours de M2
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2.4. APPLICATION À LA PREUVE DU THÉORÈME DE VAN DER WAERDEN17<br />
mot <strong>de</strong> longueur p commençant par une lettre <strong>de</strong> I 1 et a ′ un mot <strong>de</strong> longueur<br />
p ′ commençant par une lettre <strong>de</strong> I 1 , on peut construire pour tout entier km<br />
un mot compatible <strong>de</strong> la forme aba ′ x où b est un mot <strong>de</strong> longueur km. Or<br />
ceci est toujours possible dès que k est assez grand puisque Λ 11 contient tous<br />
les multiples <strong>de</strong> m assez grands.<br />
La réciproque est laissée en exercice au lecteur.<br />
✷<br />
2.4 Application à la preuve <strong>du</strong> théorème <strong>de</strong> van<br />
<strong>de</strong>r Waer<strong>de</strong>n<br />
Nous nous proposons <strong>de</strong> démontrer par <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dynamique topologique<br />
le théorème suivant dû à van <strong>de</strong>r Waer<strong>de</strong>n :<br />
Théorème 2.4.1 (van <strong>de</strong>r Waer<strong>de</strong>n) Si Z = A 1 ∪ · · · ∪ A p est une partition<br />
<strong>de</strong> Z il existe i ∈ {1, . . . , p} tel que A i contienne <strong>de</strong>s progressions<br />
arithmétiques <strong>de</strong> longueur arbitraire i.e : pour tout r ∈ N il existe a, b ∈ Z<br />
tels que a, a + b, . . . , a + (r − 1)b appartiennent à A i .<br />
La preuve <strong>du</strong> théorème précé<strong>de</strong>nt est basée sur un théorème <strong>de</strong> récurrence<br />
multiple :<br />
Théorème 2.4.2 Si (X, d) est un espace métrique compact et T un homéomorphisme<br />
<strong>de</strong> X il existe x ∈ X tel que pour tout r ≥ 1<br />
inf max d(x, T in x) = 0.<br />
n≥1 1≤i≤r<br />
Démonstration.— La preuve se fait par récurrence sur r ≥ 1.<br />
i) Si r = 1 nous avons vu que le résultat est vrai : si K est un ensemble<br />
minimal <strong>de</strong> X, tout point x <strong>de</strong> K est d’orbite <strong>de</strong>nse dans K et en particulier<br />
r{ecurrent.<br />
ii) Notons K un ensemble minimal fixé et notons pour r ≥ 1, E r l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s x ∈ K pour lesquels<br />
inf max d(x, T in x) = 0.<br />
n≥1 i≤r<br />
Lemme 2.4.1 Si E r est un G δ -<strong>de</strong>nse <strong>de</strong> K alors il en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> E r+1 .