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Systèmes Dynamiques Notes du cours de M2

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4.1. HOMÉOMORPHISMES DU CERCLE 49<br />

et comme ˜µ est F -invariante et que F est un homéomorphisme (monotone)<br />

on a ˜µ([F (0), F (x)]) = ˜µ([0, x]) si bien que<br />

H(F (x)) = F (x) + λ<br />

où λ = ˜µ([0, F (0)]). Mais comme le nombre <strong>de</strong> rotation est invariant par<br />

semi-conjugaison on dé<strong>du</strong>it <strong>de</strong> cela que λ = ρ(F ).<br />

L’application H est surjective puisque H(k) = k pour tout entier k et elle<br />

est strictement croissante si µ charge tout ouvert.<br />

✷<br />

Remarques 1) On dit que (T, R ρ(f) ) est un facteur <strong>de</strong> (T, f).<br />

2) Il est commo<strong>de</strong> <strong>de</strong> considérer que T = [0, 1]/ ∼ où ∼ est l’i<strong>de</strong>ntification<br />

<strong>de</strong> 0 et <strong>de</strong> 1 et <strong>de</strong> voir h comme une application continue croissante au sens<br />

large <strong>de</strong> [0, 1] dans lui même et telle que h(0) = 0, h(1) = 1.<br />

3) Supposons que le support <strong>de</strong> µ ne soit pas égal à T. Son complémentaire<br />

est un ouvert qui possè<strong>de</strong> ainsi un nombre dénombrable <strong>de</strong> composantes<br />

connexes. Si I est l’une d’entre elles h est constante sur I. Réciproquement,<br />

si I est un intervalle sur lequel h est constante alors I est inclus dans le<br />

support <strong>de</strong> µ<br />

4) Si I = (a, b), J = (c, d) sont <strong>de</strong>ux composantes connexes distinctes et si on<br />

suppose par exemple (a, b, c, d) bien ordonné on a b < c car sinon {b} serait un<br />

point isolé dans le support <strong>de</strong> µ et serait un atome. On a µ([b, c]) > 0 car sinon<br />

(a, d) serait inclus dans le support <strong>de</strong> µ et I ne serait pas une composante<br />

connexe <strong>du</strong> complémentaire <strong>de</strong> suppµ. On a donc h(c) = h(b) + µ([b, c]) ><br />

h(b). On voit donc que les composantes connexes <strong>de</strong> O µ sont in<strong>de</strong>xées par<br />

leurs h-hauteur.<br />

5) Notons O µ le complémentaire <strong>de</strong> suppµ. C’est un ouvert qui est invariant<br />

par f (puisque le support <strong>de</strong> µ est f-invariant). Si I est une composante<br />

connexe <strong>de</strong> O µ alors pour tout k ∈ Z, f k (I) est une composante connexe<br />

<strong>de</strong> I qui est toujours disjointe <strong>de</strong> I car h|f k (I) = h|I + kρ(f) mod 1 et<br />

ρ(f) /∈ Q. Par conséquent, toute composante connexe <strong>de</strong> O µ est un ensemble<br />

errant.<br />

6) Notons I µ l’ensemble dénombrable <strong>de</strong>s composantes connexes <strong>de</strong> O µ et D µ<br />

l’union <strong>de</strong>s ∂I, pour I variant dans I µ . Alors, D µ est un ensemble dénombrable<br />

et il est invariant par f puisque si x ∈ ∂I, I ∈ I µ on a f(I) ∈ I µ et<br />

x ∈ ∂(f(I)).<br />

Lemme 4.1.3 Soit h : [0, 1] → [0, 1], h(0) = 0, h(1) = 1 une application<br />

continue croissante. Notons O l’ouvert sur lequel h est localement constante,

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