10.01.2015 Views

Systèmes Dynamiques Notes du cours de M2

Systèmes Dynamiques Notes du cours de M2

Systèmes Dynamiques Notes du cours de M2

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3.3. LIENS AVEC LA DYNAMIQUE TOPOLOGIQUE 33<br />

et est un espace convexe compact pour la topologie faible*. Par récurrence on<br />

construit M p qui est l’ensemble non vi<strong>de</strong> convexe compact pour la topologie<br />

faible* constitué <strong>de</strong>s mesures ν ∈ M p−1 telles que 〈µ, φ p 〉 = sup ν∈Mp−1<br />

〈ν, φ p 〉.<br />

Notons M ∞ l’intersection <strong>de</strong>s M p , p ≥ 0. C’est toujours un ensemble non<br />

vi<strong>de</strong> convexe compact pour la topologie faible*. Démontrons qu’il est constitué<br />

<strong>de</strong> points extrémaux. Supposons par l’absur<strong>de</strong> que ce ne soit pas le cas<br />

et que l’on ait une écriture µ = tµ 1 + (1 − t)µ 2 avec 0 < t < 1. Il est facile<br />

<strong>de</strong> voir que pour tout p, 〈µ, φ p 〉 = 〈µ 1 , φ p 〉 = 〈µ 2 , φ p 〉 (utiliser la définition <strong>de</strong><br />

M p ) et comme la suite φ p est <strong>de</strong>nse dans C 0 (X) on a µ = µ 1 = µ 2 .<br />

✷<br />

3.3.2 Points génériques<br />

Supposons que (X, d) soit un espace métrique compact, et soient T une<br />

transformation mesurable sur X, µ une mesure T -invariante ergodique et<br />

(φ k ) k≥0 une suite <strong>de</strong> fonctions continues sur X <strong>de</strong>nse dans C 0 (X). Le Théorème<br />

<strong>de</strong> Birkhoff nous apprend qu’il existe un ensemble E k <strong>de</strong> µ-mesure 1<br />

tel que pour tout x ∈ E k , (1/n)S n φ k (x) converge vers ∫ φ X kdµ. L’ensemble<br />

E = ∩ k E k est <strong>de</strong> µ-mesure 1 et comme la suite <strong>de</strong>s φ k est C 0 -<strong>de</strong>nse dans<br />

C 0 (X), il est clair que pour toute φ ∈ C 0 (X) et tout x ∈ X, la suite<br />

(1/n)S n φ(x) converge également vers ∫ φdµ. On dit que l’ensemble E est<br />

X<br />

un ensemble générique pour (T, µ).<br />

Un corollaire <strong>du</strong> résultat précé<strong>de</strong>nt est le suivant :<br />

Corollaire 3.3.2 Si µ et ν sont <strong>de</strong>ux mesures <strong>de</strong> probabilité T -invariantes<br />

et ergodiques elles sont mutuellement singulières 2 ou égales.<br />

Démonstration.— Supposons que ce ne soit pas le cas. L’intersection E <strong>de</strong><br />

l’ensemble <strong>de</strong>s points réguliers <strong>de</strong> µ et <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s points réguliers <strong>de</strong> ν<br />

est alors <strong>de</strong> µ-mesure et <strong>de</strong> ν-mesure positive. Pour toute fonction continue<br />

φ et x ∈ E, on a donc convergence <strong>de</strong> (1/n)S n φ(x) vers ∫ φdµ et ∫ φdν.<br />

X X<br />

Par conséquent, µ = ν.<br />

✷<br />

3.3.3 Unique ergodicité<br />

Définition 3.3.2 On dit qu’un système dynamique (X, T, µ) est uniquement<br />

ergodique, si µ est l’unique mesure <strong>de</strong> probabilité invariante par T .<br />

2 pour tout borélien, µ(A) > 0 implique ν(A) = 0 et ν(A) > 0 implique µ(A) = 0

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!