Performance opérationnelle_dauphine2007 - CEREG
Performance opérationnelle_dauphine2007 - CEREG
Performance opérationnelle_dauphine2007 - CEREG
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
des changements structurels à long terme sur les assises financières des entreprises<br />
émettrices, ce qui justifie notre étude de l’impact de cette décision sur leur structure<br />
financière.<br />
Tableau 3 : Récapitulatif des indicateurs utilisés<br />
Item<br />
Numérateur<br />
woldscope<br />
Rentabilité opérationnelle<br />
Ebit<br />
WC18184<br />
ou<br />
ou<br />
Dénominateur<br />
Item<br />
worlscope<br />
Indicateur de<br />
performance<br />
Total des actifs WC02999 Rentabilité économique ROA<br />
Total des actifs ajustés<br />
pour les cashs<br />
WC02999<br />
(-) WC02001<br />
Rentabilité économique<br />
ajustée pour les cashs<br />
Notation<br />
ROA cash adj<br />
Ebitda<br />
WC18198 Chiffre d’affaires WC02649 Rentabilité commerciale ROS<br />
Rotation des actifs<br />
Chiffre<br />
d’affaires<br />
WC02649 Total des actifs WC02999 Rotation des actifs A turnover<br />
Opportunités de croissance future<br />
Capitalisation<br />
Valeur comptable des<br />
Opportunités de<br />
WC08001<br />
WC05491<br />
boursière<br />
capitaux propres<br />
croissance<br />
MtoB<br />
Politique d’investissement<br />
Dépenses<br />
Politique<br />
WC04601 Total des actifs WC02999<br />
d’investissement<br />
d’investissement<br />
CE/TA<br />
Structure financière<br />
Total des dettes WC03255 Total des actifs WC02999 Structure financière TD/TA<br />
5.3. Le choix d’une norme<br />
La rentabilité d'une entreprise est un bon indicateur de l'efficacité de l'entreprise dans le<br />
cadre de sa fonction de production. Toutefois, son calcul doit s'accompagner d'une<br />
comparaison de son niveau avec celui d’une norme. En effet, une entreprise peut très bien<br />
être rentable sur le plan opérationnel, mais révéler un niveau de rentabilité inférieur à celui<br />
de son secteur d'activité ou à des entreprises de tailles comparables, ce qui tendrait à<br />
démontrer son manque de compétitivité.<br />
La norme est déterminée comme la rentabilité d’un étalon qui peut revêtir deux formes :<br />
soit une entreprise de contrôle soit un portefeuille de référence. Cet étalon est sélectionné<br />
selon des critères définis à l’avance de sorte que sa rentabilité mime la rentabilité de<br />
l’entreprise en l’absence de l’événement étudié (en l’occurrence l’émission d’OC). La<br />
rentabilité anormale (c’est-à-dire, la rentabilité liée à l’événement) s’exprime donc comme<br />
suit :<br />
( )<br />
AP = P − E P X<br />
(2)<br />
it it it t<br />
Avec P it la rentabilité opérationnelle enregistrée pendant l’année t par la firme i objet de<br />
l’événement. ( it t )<br />
E P X correspond, théoriquement, à l’espérance de la rentabilité<br />
opérationnelle de la firme i en l’absence d’événement, connaissant l’information<br />
complémentaire X t disponible l’année t. Puisqu’elle n’est pas observable, cette rentabilité est<br />
approximée par celle d’un étalon P It.<br />
Afin de vérifier la robustesse de nos résultats, nous avons évalué la performance<br />
opérationnelle des émetteurs d’OC français en utilisant trois normes. La première, fournit<br />
une mesure de performance non ajustée. Elle ne requiert le recours à aucune entreprise<br />
comparable et suppose que la meilleure estimation de la rentabilité opérationnelle espérée<br />
importante que celle observée chez les entreprises émettrices d’actions ou d’obligations non convertibles (voir<br />
Bae et al. (2002) pour le contexte américain et Henot (2002) pour le contexte français)<br />
Copyright © 2007. Tous droits réservés. All rights reserved. 11