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Performance opérationnelle_dauphine2007 - CEREG

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( it t )<br />

E P X d’une entreprise pendant une année t est tout simplement sa rentabilité<br />

opérationnelle de l’année t-1. Plus formellement :<br />

( it t ) Pi ,( t − 1)<br />

E P X<br />

= (3)<br />

Les deux autres normes utilisées dans cette étude reposent chacune sur l’utilisation des<br />

firmes de contrôle. Pour la première norme, la firme de contrôle a été sélectionnée selon le<br />

critère croisé « appartenance sectorielle 16 , rentabilité économique passée 17 ». Ainsi, chaque<br />

entreprise émettrice est appareillée avec une entreprise de contrôle relevant du même secteur<br />

d’activité et minimisant l’écart absolu de rentabilité économique avec l’entreprise émettrice<br />

pendant l’année -1.<br />

En effet, selon (Barber et Lyon 1996), la logique qui sous-tend l’utilisation des deux<br />

critères d’appairage « appartenance sectorielle, performance passée » c’est de contrôler les<br />

variations sectorielles de la rentabilité opérationnelle et de neutraliser l’effet de retour à la<br />

moyenne 18 (mean reverting) susceptible d’affecter cette dernière.<br />

Pour ce qui concerne la deuxième norme, l’entreprise de contrôle a été sélectionnée selon<br />

le critère croisé « taille, rentabilité économique passée ». Dans ce cas, on procède en deux<br />

temps. Dans un premier temps, on construit un portefeuille composé de toutes les<br />

entreprises de contrôle dont la taille (mesurée par le total des actifs) oscille entre 70% et 130%<br />

de celle de l’émetteur. À partir de ce portefeuille, nous avons choisi dans un deuxième temps<br />

l’entreprise dont la rentabilité économique est la plus proche de celle de l’émetteur. 19<br />

Deux modèles de mesure de performance sont mis en œuvre pour estimer la norme en cas<br />

de recours à l’entreprise de contrôle.<br />

Le premier modèle est de nature statique. Il mesure la performance opérationnelle en<br />

soustrayant la rentabilité opérationnelle de l’entreprise de contrôle P It de celle l’entreprise<br />

émettrice P it. Plus formellement :<br />

( )<br />

E P X<br />

it t It<br />

= P<br />

(4)<br />

Par contre, le deuxième modèle est un modèle dynamique où la performance<br />

opérationnelle correspond à l’écart entre la variation de la rentabilité opérationnelle de<br />

l’émetteur entre l’année t et l’année t-1, et celle de l’entreprise de contrôle sur la même<br />

période.<br />

( −<br />

,( −1) ) ( −<br />

,( −1)<br />

)<br />

AP = P P − P P<br />

(5)<br />

it it i t It I t<br />

En se référant aux relations (2) et (5), on peut écrire :<br />

( ) ,( −1)<br />

E P X = P +∆ P<br />

(6)<br />

it t i t It<br />

16 La classification sectorielle retenue est la nomenclature ICB "Industry Classification Benchmark" de Dow<br />

Jones Indexes & FTSE, lancée en janvier 2005 en remplacement du Système de Classification FTSE.<br />

17 Par rentabilité économique passée, on entend la rentabilité économique mesurée par le ratio Ebitda/TA à la fin<br />

de l’année fiscale -1.<br />

18 Cet effet a été largement documenté dans la littérature comptable. Ainsi, Penman (1991) et Fama et French<br />

(1995) montrent que certaines mesures de rentabilité des capitaux propres suivent un processus de retour à la<br />

moyenne qui est relativement lent.<br />

19 Dans leurs simulations, Barber et Lyon (1996) ont testé plusieurs combinaisons de variables de contrôle<br />

(secteur d’activité ; taille ; secteur d’activité et performance passée ; taille et performance passée ; secteur<br />

d’activité et taille) et montrent que la méthode d’appairage qui contrôle à la fois pour l’effet taille et l’effet de<br />

retour à la moyenne, fournit des tests bien spécifiés et puissants même si elle ne prend pas en considération<br />

l’appartenance sectorielle de l’entreprise.<br />

Copyright © 2007. Tous droits réservés. All rights reserved. 12

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