La Vague N.4 - A3P
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A l’origine des meilleures techniques de prélèvement,<br />
l’EFS de Jean-Jacques Huart (N° 5 en<br />
Europe) dans son cadre architectural qui mélange<br />
la tradition et l’innovation peut se vanter d’être à<br />
l’origine à la fois pour la transformation et pour les<br />
analyses du «state of the art» de la technologie<br />
mondiale (fractionnement plasmatique, chromatographie,<br />
inactivation, nanofiltration, laboratoire<br />
modulable…). Nous devons remercier l’ensemble<br />
de son personnel pour sa réception didactique et<br />
très documentée.<br />
Le dîner de gala à Achelles était typique d’<strong>A3P</strong> :<br />
cadre, qualité, quantité et convivialité.<br />
Deuxième jour à 9h les Rencontres ont pu reprendre<br />
avec toujours une attention semblable et les<br />
mêmes esprits affûtés que la veille.<br />
Mme Bienati de Bayer Italie a abordé une question<br />
un peu ésotérique pour les microbiologistes : le<br />
fameux CFR 21 partie 11 c'est-à-dire la validation<br />
de l’électronique des machines. Il semble que la<br />
logique l’est emportée et que le fabricant du Biolog<br />
Microlog 3 et l’utilisateur aient trouvé un<br />
point d’équilibre de validation qui rende son utilisation<br />
routinière aisée.<br />
Richard Antonelli de Genolife a abordé un problème<br />
à la fois médiatique et préoccupant : la détection<br />
des Legionnelles et en particulier la<br />
«Legionella Pneumophila» qui nous guette dans<br />
les douches et les climatisations non entretenues.<br />
Son système par PCR (Polymerase Chain<br />
Reaction) permet d’analyser les prélèvements<br />
dans un temps très court et est donc un outil de<br />
prévention qui peut être utilisé dès à présent dans<br />
les hôpitaux et autres maisons de retraite<br />
Poursuite des ateliers interactifs des partenaires<br />
d’<strong>A3P</strong>.<br />
Anne-Elise Feuillet de Faure Ingénierie nous a<br />
rendu les résultats des prestations de service de<br />
l’utilisation du ChemScan RDI, attractifs pour à la<br />
fois le contrôle de l’eau ultra-pure et l’eau des<br />
tours de refroidissement. Faure Ingénierie dans sa<br />
salle blanche de démonstration a mis au point une<br />
méthode de contrôle de l’air avec le ChemScan<br />
RDI grâce à un bio-polymère de prélèvement.<br />
Le Dr John Marugg du Centre de Recherche de<br />
Nestlé à Vers Chez Les Blancs nous a présenté les<br />
méthodes de contrôle microbiologique et leurs<br />
validations implantées dans leurs usines pour leurs<br />
différents produits. Les aspects normatifs ont également<br />
été abordés.<br />
Dernier déjeuner en commun.<br />
Suite et fin des ateliers interactifs des partenaires<br />
d’<strong>A3P</strong> qui ont permis à l’ensemble des<br />
participants d’être informés.<br />
Un pas vers le futur est franchi par Arnaud Carlotti<br />
de Idmyk SA qui nous présente ses puces ADN permettant<br />
la détection qualitative de nombreuses<br />
espèces différentes de levures et moisissures dans<br />
des temps record. Des applications industrielles<br />
sont déjà en fonctionnement.<br />
<strong>La</strong> validation de l’acticité bactéricide et fongicide<br />
des désinfectants est un problème pratique que<br />
M. <strong>La</strong>bbé d’Allergan a résolu en utilisant l’ATP bioluminescence<br />
du Pallcheck de Pall Life<br />
Sciences. Les limites de détection et la validation<br />
de l’appareil vis-à-vis des méthodes conventionnelles<br />
on été passées en revue.<br />
Mme le Dr Vialette de l’Institut Pasteur de<br />
Lille qui a conclu les 3 es Rencontres <strong>A3P</strong> de<br />
Microbiologie nous a parlé de la détection de la<br />
pathogénicité d’organismes naturellement pathogènes<br />
dans les aliments et génétiquement modifiés<br />
par codage de protéines.<br />
Et maintenant nous attendons les 4 es rencontres<br />
prévues dans un an à la même période…» ■<br />
CONFERENCES<br />
Retrouvez tous les détails des conférences sur www.a3p.asso.fr<br />
Chris Randall<br />
randalc@wyeth.com<br />
John Reed<br />
john_reed@millipore.com<br />
L’incidence des<br />
réglementations sur la<br />
microbiologie<br />
pharmaceutique<br />
Chris Randall,<br />
Wyeth Manufacturing<br />
Résumé de conférence non<br />
communiqué. ■<br />
Using Validation<br />
Guidelines to facilitate<br />
the Regulatory<br />
Acceptance of Rapid<br />
Microbiological Test<br />
Methods<br />
John Reed,<br />
Millipore<br />
Voir compte rendu de l’atelier<br />
intéractif Millipore. ■<br />
Yves Cortez<br />
yves.cortez@afssaps.sante.fr<br />
Commission de<br />
normalisation ISO<br />
«Microbiologie-<br />
Produits Cosmétiques »<br />
Yves Cortez,<br />
AFSSAPS<br />
<strong>La</strong> première réunion de la<br />
commission internationale<br />
ISO, dénommée ISO/TC<br />
217 a eu lieu aux Pays-Bas<br />
à <strong>La</strong> HAYE en 2000.<br />
Différents sous-groupes y ont été créés, dont celui<br />
de «Microbiologie», l’ISO /TC 217 WG1. Au niveau<br />
français, a d’abord vu le jour la commission AFNOR<br />
S91K, puis le sous-groupe «Microbiologie »,<br />
AFNORS91KGT1, dont la première réunion a eu<br />
lieu à Montpellier-Vendargues sur le site de<br />
l’AFSSAPS . Ce groupe français composé de représentants<br />
de l’université, de l’AFSSAPS, de l’industrie<br />
cosmétique et des consommateurs s’est révélé<br />
rapidement très dynamique avec l’élaboration en<br />
2 ans de 8 normes portant sur la propreté microbiologique<br />
des produits cosmétiques. <strong>La</strong> délégation<br />
française, composée de 4 experts, a présenté ces<br />
normes au groupe international ISO, présidé par<br />
l’IRAN et composé de 11 pays participants. Ce<br />
groupe «Microbiologie-ISO », également très actif,<br />
a organisé 4 meetings, dont deux à Paris, un à<br />
Bruxelles et un à <strong>La</strong> Haye. Les normes présentées<br />
par la France ont été très appréciées et pratiquement<br />
adoptées en l’état par le groupe international<br />
; cinq sont à un stade très avancé de committee<br />
draft avant le vote international et 3 à un stade de<br />
working draft.<br />
L’objectif de cette commission de normalisation a<br />
été d’établir des méthodes microbiologiques plus<br />
adaptées à la cosmétologie avec l’introduction de<br />
milieux de culture et de réactifs adéquats. Ces<br />
méthodes peuvent également s’ouvrir vers des<br />
méthodes automatiques s’il a été prouvé qu’elles<br />
donnaient des résultats équivalents aux méthodes<br />
traditionnelles. Un choix existe entre les méthodes<br />
de numération et la méthode de détection (présence-absence)<br />
après enrichissement.<br />
Dans chaque norme technique a été introduite la<br />
validation du neutralisant qui permet de démon-