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La Vague N.4 - A3P

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CONFERENCES<br />

trer la capacité de micro-organismes à croître dans<br />

le produit cosmétique contrôlé.<br />

<strong>La</strong> première norme, la 21148 cd (committee draft),<br />

décrit les recommandations générales pour effectuer<br />

ces contrôles.<br />

<strong>La</strong> norme 21149 cd traite des méthodes de numération<br />

des bactéries aérobies mésophiles, en boîte<br />

de pétri, après incubation à 32°C, ainsi que d’une<br />

méthode de détection (présence-absence) après<br />

enrichissement sur milieu non sélectif. <strong>La</strong> validation<br />

du neutralisant est effectuée par mélange d’un<br />

inoculum calibré de Staphylococcus aureus et<br />

d’un inoculum calibré de Pseudomonas aeruginosa<br />

avec l’échantillon neutralisé. <strong>La</strong> validation<br />

est positive s’il y a mise en évidence d’une croissance<br />

supérieure ou égale à 50% par rapport à un<br />

témoin germe.<br />

<strong>La</strong> 16212 wd (working draft) traite des méthodes<br />

de numération des levures et moisissures, en boîte<br />

de pétri, après incubation à 25°C.<br />

Les normes 22717cd (Pseudomonas aeruginosa),22718cd<br />

(Staphylococcus aureus), 21150 cd<br />

(Escherichia coli), 18416 wd (Candida albicans)<br />

ont, pour principe, un enrichissement sur un<br />

bouillon non sélectif suivi d’un isolement sur une<br />

gélose sélective et d’une confirmation par des tests<br />

d’identification appropriés.<br />

<strong>La</strong> dernière norme travaillée est la 18415wd. Elle<br />

traite de la détection globale, dans le cas de faibles<br />

niveaux de contamination, des 4 micro-organismes<br />

spécifiés cités ci-dessus ainsi que de germes non<br />

spécifiés. Le principe consiste à faire un enrichissement<br />

en bouillon non sélectif suivi d’un isolement<br />

sur une gélose non sélective et d’une confirmation<br />

sur des kits d’identification appropriés. ■<br />

Eric A. Petat<br />

acm.epm@wanadoo.fr<br />

<strong>La</strong> sous-traitance<br />

en microbiologie<br />

Eric A. PETAT,<br />

ACM PHARMA<br />

<strong>La</strong> volonté de l’industrie<br />

pharmaceutique pour<br />

externaliser de nombreuses<br />

activités périphériques<br />

se poursuit depuis ces dernières<br />

années rejoignant<br />

en cela la politique des<br />

autres grands secteurs<br />

industriels tels que l’automobile, l’aéronautique ou<br />

l’électronique. Les opérations de contrôle analytique<br />

sont particulièrement concernées par cette<br />

tendance avec une spécificité toute particulière<br />

puisque le plus souvent ces contrôles contribuent à<br />

la libération d’un lot pharmaceutique.<br />

Le contrôle microbiologique sous-traité, qu’il<br />

concerne l’amont en production ou le contrôle<br />

libérateur final, n’échappe pas aux règles générales<br />

qui régissent les relations entre donneur d’ordre<br />

et sous-traitant. Les obligations réciproques<br />

relèvent du fonctionnement général des contrats<br />

d’entreprise où l’indépendance du prestataire est<br />

source de sa responsabilité, responsabilité qui<br />

s’exercera aux plans juridique, pénal, disciplinaire<br />

et naturellement pharmaceutique.<br />

Les attentes du donneur d’ordre en microbiologie<br />

sont très variables selon les activités sous-traitées :<br />

contrôles en amont ou pendant les phases de R&D,<br />

contrôles de matières premières ou en cours de<br />

process, contrôles des eaux et de l’environnement,<br />

contrôles libérateurs. Cette diversité exige de la<br />

part du sous-traitant un grand domaine d’expertise<br />

microbiologique et une réelle faculté d’adaptation.<br />

<strong>La</strong> nature biologique des analyses et le caractère<br />

intrinsèquement instable des échantillons renforcent<br />

l’exigence d’une réflexion approfondie (transport,<br />

stockage, méthode) préalable à la mise en<br />

place du partenariat pour garantir la qualité et la<br />

fiabilité des résultats.<br />

Les moyens mis en œuvre par le sous-traitant en<br />

termes d’équipement, d’assurance qualité, de relations<br />

humaines et de compétences seront le point<br />

de départ indispensable pour réussir un partenariat<br />

où les relations entre donneur d’ordres et soustraitant<br />

sont basées sur le respect des contraintes<br />

de chacun.<br />

Après l’élaboration du contrat, du cahier des charges,<br />

et la connaissance mutuelle des partenaires<br />

souvent initiée au cours d’un audit, une relation de<br />

confiance s’établit entre les partenaires. Au-delà<br />

des inévitables contraintes de mise en place<br />

(réglementaires, logistiques…), l’entreprise qui<br />

choisit l’externalisation retire un gain significatif<br />

en termes d’expertise, d’accessibilité à des méthodes<br />

spécifiques, de réactivité et de souplesse qui<br />

font de la microbiologie une activité de contrôle<br />

souvent sous-traitée. ■<br />

Joëlle Sobhane<br />

joelle.sobhane@eubiomerieux.com<br />

Perméabilité comparée<br />

des emballages<br />

des milieux de culture<br />

aux agents de<br />

bio-décontamination<br />

des isolateurs<br />

Joëlle Sobhane,<br />

bioMérieux<br />

L’Isotechnie est une technologie<br />

très répandue dans<br />

l’industrie pharmaceutique,<br />

en production, pour le contrôle de stérilité et la<br />

recherche et développement.<br />

L’évaluation de la contamination microbiologique<br />

des isolateurs est réalisée quotidiennement en utilisant<br />

des milieux de culture qui sont introduits<br />

directement dans l’isolateur et qui subissent le<br />

cycle de bio-décontamination.<br />

<strong>La</strong> qualité nutritive des milieux de culture doit être<br />

conservée afin d’écarter tout risque de faux négatifs.<br />

Pour garantir cette fertilité, il est important<br />

d’éviter tout contact entre les milieux de culture<br />

et les agents de bio-décontamination en utilisant<br />

un emballage imperméable.<br />

Une évaluation de la fertilité des géloses de<br />

contact a été effectuée après un traitement à l’acide<br />

peracétique ainsi qu’une comparaison de la<br />

fertilité obtenue entre les géloses de contact en triple<br />

ensachage cellophane et les géloses de contact<br />

en emballage spécifique imperméable (figure).<br />

Soudure<br />

étanche<br />

Dessicant<br />

Aluminium imperméable<br />

Cellophane<br />

Eclaté de<br />

l’emballage<br />

spécifique<br />

imperméable<br />

<strong>La</strong> société Aventis Pasteur (Marcy l’Etoile, France)<br />

a réalisé le traitement des géloses de contact à l’acide<br />

peracétique dans leur isolateur de contrôle<br />

qualité.<br />

Après avoir été ensemencées par étalement, dans<br />

un délai de 6 heures, à partir d’un inoculum de 10<br />

à 100 UFC, les géloses ont été incubées pendant 72<br />

heures à 28°C - 32°C. A la fin de l’incubation, une<br />

numération des colonies obtenues sur chaque<br />

boîte a été réalisée.<br />

Souches étudiées % de récupération % de récupération<br />

Irradiée ISOLATOR irradiée<br />

Aspergillus Niger<br />

ATCC 16404 121% 88%<br />

Bacillus subtilis<br />

ATCC 6633 106% 110%<br />

Pseudomonas aeruginosa<br />

ATCC 9027 33% 62%<br />

Candida albicans<br />

ATCC 10231 111% 96%<br />

Escherichia coli<br />

ATCC 8739 46% 94%<br />

% de récupération = Nombre moyen de colonies sur 12 boîtes<br />

ayant subi le cycle de décontamination / Nombre moyen<br />

de colonies sur 12 boîtes n’ayant pas subi le cycle de décontamination<br />

x 100.<br />

Selon les procédures qualité internes, le pourcentage<br />

de récupération doit être ≥ à 50%. Cette<br />

valeur tient compte d’un inoculum faible.<br />

Les pourcentages de récupération inférieurs à 50%<br />

obtenus pour les souches d’Escherichia coli et de<br />

Pseudomonas aeruginosa avec les géloses de<br />

contact en triple ensachage cellophane ont permis<br />

de mettre en évidence la perméabilité de la cellophane<br />

à l’acide peracétique ; perméabilité responsable<br />

de la diminution de la fertilité des géloses.<br />

Cette étude démontre que seul un emballage spécifique<br />

imperméable à l’acide peracétique permet<br />

de garantir un pourcentage de récupération<br />

conforme à la spécification attendue. Ainsi, cet<br />

emballage imperméable assure une fertilité optimale<br />

garantie jusqu’à l’intérieur de l’isolateur. Ce<br />

maintien de la fertilité des géloses permet d’éviter<br />

tout risque potentiel de faux négatif. ■<br />

Retrouvez tous les détails des conférences sur www.a3p.asso.fr<br />

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