Carte <strong>de</strong> situation <strong>de</strong>s jardins partagés sur l’aglomération grenobloise.Il s’agit d’explorer les métho<strong>de</strong>s spécifiques à mettre en œuvreà travers un dialogue entre les différents acteurs impliqués(habitants, bailleurs sociaux, services municipaux, experts,concepteurs). Cette recherche a ainsi pour objectif d’explorer<strong>de</strong>s leviers, <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d'actions, <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> développementurbain adéquats à une cohabitation optimisée <strong>du</strong> vivantavec son environnement en les croisant aux qualités d’ambiancevécues sur <strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> plus en plus constrastés.Jardins partagés Bache<strong>la</strong>rd, Grenoble (38)Photo M. ParisA partir d'un recensement ex-situ (données bibliographiqueset entretiens réalisés avec <strong>de</strong>s acteurs clefs) et in situ<strong>de</strong>s jardins partagés grenoblois, d'une expérience pédagogiquevisant à caractériser les ambiances et les mutationspotentielles <strong>de</strong>s terrains étudiés, il s'agit <strong>de</strong> définir dans unpremier temps <strong>de</strong>s situations urbaines "types" mettant en jeules jardins partagés. Dans un second temps, ces situationsurbaines "types" seront examinées in situ en coup<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>smétho<strong>de</strong>s d'observations et d'analyse empruntées auxsciences <strong>de</strong> l'homme, à l'architecture, à l'urbanisme et au paysageet aux sciences <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature.Jardinage sauvage entre autoroute et chemin <strong>de</strong> ferSaint-Martin d’Hères (38) - Photo G. Chelkoff.Dans une optique opératoire, en vue <strong>de</strong> diffuser les enseignements<strong>de</strong> cette recherche, une carte <strong>de</strong>s potentialités <strong>du</strong>territoire grenoblois et un gui<strong>de</strong> méthodologique (qui dépasse<strong>la</strong> situation locale) synthétiseront, par situations urbaines"types", les leviers, mo<strong>de</strong>s d'action et stratégies à l'origine <strong>de</strong>sjardins partagés grenoblois et <strong>de</strong>s transformations territorialesqu'ils génèrent. Ce gui<strong>de</strong> sera remis aux déci<strong>de</strong>urs etgestionnaires <strong>de</strong>s jardins partagés et à <strong>de</strong>s acteurs clefs (enmatière d'urbanisme et d'écologie) <strong>de</strong> l'agglomération grenobloise.49
Habiter le campus :l'atmosphère<strong>de</strong> <strong>la</strong> multitu<strong>de</strong>> Objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> propositionCette recherche envisage les différentsProjet <strong>de</strong> recherche n° 13Responsable scientifique :Olivier BALAŸ, architecte, docteur en urbanisme, habilité à diriger<strong>de</strong>s recherches, professeur à l’ENSA <strong>de</strong> LyonCo-responsables scientifiques :Philippe MADEC (ENSAL), architecte et urbaniste,Professeur à l’ENSA <strong>de</strong> Lyon, directeur <strong>de</strong> recherche, écrivain.Gilles DESÈVEDAVY, architecte, praticien et chercheur,Maître-assistant à l’ENSA <strong>de</strong> Lyon.Responsable institutionnel :ENSA <strong>de</strong> Lyon3. rue Maurice Audin BP 170 F – 69512 Vaulx-en-Velin Ce<strong>de</strong>xMembres <strong>de</strong> l’équipe :Sandra FIORI, maître-assistante <strong>de</strong>s ENSA.Marc FONTOYNONT, directeur <strong>de</strong> recherche, HDR, dans <strong>la</strong> structureCNRS URA 1652 <strong>de</strong> l’ENTPE. Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> CommissionInternationale <strong>de</strong> l’Éc<strong>la</strong>irage (Vienne, Autriche) chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong>performance énergétique, et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s normes ISO.Cécile REGNAULT, maître-assistante <strong>de</strong>s ENSA (ENSAL <strong>de</strong>puis 2006).François TORRECILLA, maître-assistant associé <strong>de</strong>s ENSA (ENSAL<strong>de</strong>puis 2004).Jean-Yves TOUSSAINT, directeur <strong>de</strong> l’équipe <strong>du</strong> <strong>la</strong>boratoire EVS-EDU(UMR 5600 <strong>du</strong> CNRS), professeur <strong>de</strong>s universités en Aménagement<strong>de</strong> l'espace et Urbanisme (24 e section <strong>du</strong> CNU) en poste audépartement Génie Civil et Urbanisme <strong>de</strong> l'INSA <strong>de</strong> Lyon.Sophie VAREILLES, membre <strong>du</strong> <strong>la</strong>boratoire EVS-EDU, ingénieureGénie Civil et Urbanisme, maître <strong>de</strong> Conférences en aménagement<strong>de</strong> l'espace et urbanisme (24 e section <strong>du</strong> CNU) au départementGénie Civil et Urbanisme <strong>de</strong> l'INSA <strong>de</strong> Lyon.Florence LIPSKY et Pascal ROLLET, architectes “Intégral Lipsky+RolletArchitectes”, chargés d’un projet d’ensemble sur le site <strong>de</strong> La Doua.Partenariats :Jean CHAUDONNERET, (ingénieur <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées) directeur<strong>de</strong> projet Lyon Cité Campus pour le site <strong>de</strong> La Doua-LyonTech.Richard LLUNG, adjoint chargé <strong>du</strong> développement urbain, Villeurbanne.Jean-Michel JOLION, directeur Lyon-Campus.Olivier FRÉROT, ingénieur en chef <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées,directeur <strong>de</strong> l’Agence d’urbanisme pour le développement<strong>de</strong> l’agglomération lyonnaise.Partenariat envisagé : GFC Construction, Renaud SORNIN.Dessin <strong>de</strong> ZHAOWen Bo, ENSALDépartement AA_DD2008/2009,Campus <strong>de</strong> La Doua50aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutation d’un site à partir <strong>de</strong>sespaces <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l’étudiant. La réhabilitation<strong>du</strong> lieu y est envisagée dans sa définition <strong>la</strong>plus littéraire : rétablir l’estime entre un soldonné, ses occupants et ses aménageurs.Comment ? En pensant le recommencement<strong>du</strong> territoire à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> connaissance<strong>de</strong>s qualités naturelles <strong>de</strong> son sol et <strong>de</strong> sesressources végétales, d’une part et d’autrepart <strong>de</strong> <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s usages et <strong>de</strong>sambiances pro<strong>du</strong>ites. Pourquoi ? Parce qu’onpense que le sol, avec sa végétation, formeune “atmosphère” pour réassembler le social,étudiants et citadins, apparentes associationshétérogènes. Bruno Latour, dans Changer <strong>de</strong>société, refaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> sociologie indique trèsc<strong>la</strong>irement que “le social ne peut être saisi quepar les traces qu’il <strong>la</strong>isse (au cours d’épreuves)lorsqu’une nouvelle association se crée entre<strong>de</strong>s éléments qui ne sont aucunement [sociaux]par eux-mêmes”. Le réchauffement climatiqueest déjà une épreuve aujourd’hui, dans uneville dont <strong>la</strong> température a augmenté <strong>de</strong> 1,8°Centre 1995 et 2005. Entre les étudiants et <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion villeurbannaise nous partironsdonc à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> possibles associations(d’un “flui<strong>de</strong> en circu<strong>la</strong>tion” comme l’écrivaitTar<strong>de</strong>) sur le sol et son végétal, associationsqu’il faudrait peut-être suivre pour l’aménagementfutur, et que nous appellerons <strong>de</strong>s“ambiances qui font un collectif”. Quelles ensont les traces, aujourd’hui, pour <strong>de</strong>main ?(Et comme ces “associations” n’existent certainementpas seulement à Villeurbanne, on lescherchera aussi ailleurs, en se posant <strong>la</strong> question<strong>de</strong> rendre possible leur insertion sur le territoireétudié.)L’ambiance <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville avec ses étudiants aune dimension historique. On connaît l’extraordinairedéveloppement <strong>de</strong> l’enseignementdans Paris. Le centre en fut d’abord l’île <strong>de</strong> <strong>la</strong>cité. Puis à l’étroit, maîtres et étudiants passèrentsur <strong>la</strong> rive gauche, où d’innombrables