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France, les cours des jeunes bovins repartent à la hausse

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Europe : peu de viande de vacheLes abattages de vaches accusent <strong>des</strong> baisses significatives partout en Europe, sauf dans <strong>les</strong> î<strong>les</strong> britanniques où<strong>la</strong> situation fourragère critique a obligé <strong>à</strong> alléger <strong>les</strong> cheptels. Les prix <strong>à</strong> <strong>la</strong> production ont tendance <strong>à</strong> divergerentre États membres, signe que <strong>la</strong> renationalisation de certains marchés se confirme suite aux scanda<strong>les</strong> du moisde février.Des réformes ralenties, sauf dans <strong>les</strong> î<strong>les</strong> britanniquesLes abattages de vaches dans <strong>les</strong> principaux pays producteurs sont <strong>à</strong> <strong>la</strong> baisse : -6% en Allemagne sur <strong>les</strong> trois premiersmois de l’année, -5% en Italie, -14% aux Pays-Bas. Les marchés <strong>la</strong>itiers porteurs alors que <strong>les</strong> fourrages ne sont pas debonne qualité incitent <strong>les</strong> éleveurs <strong>la</strong>itiers <strong>à</strong> garder plus de vaches. En Espagne (-9%), c’est un retour <strong>à</strong> <strong>la</strong> normaleaprès <strong>la</strong> forte décapitalisation al<strong>la</strong>itante du printemps 2012 pour cause de sécheresse. Seuls le Royaume-Uni et l’Ir<strong>la</strong>ndeenregistrent <strong>des</strong> <strong>hausse</strong>s (+6% et +15%). Au Royaume-Uni, <strong>la</strong> décapitalisation se poursuit en cheptel <strong>la</strong>itier comme enal<strong>la</strong>itant. Par ailleurs, <strong>les</strong> problèmes climatiques incitent <strong>les</strong> éleveurs <strong>à</strong> accélérer <strong>les</strong> sorties. Tout comme en Ir<strong>la</strong>nde où<strong>les</strong> cheptels s’étaient en outre bien étoffés en début d’année.Les <strong>cours</strong> baissent en AllemagneAlors même que <strong>les</strong> abattages sont en recul significatif, <strong>les</strong> prix <strong>des</strong> vaches alleman<strong>des</strong> sont <strong>à</strong> <strong>la</strong> baisse. La vache R3 aperdu 7 centimes en un mois pour repasser fin mai sous son niveau de l’an dernier <strong>à</strong> 3,35 €/kg de carcasse. La vache Oa perdu 10 centimes pour tomber <strong>à</strong> 3,18 €/kg, 3% sous son <strong>cours</strong> de 2012.Les abattages de vaches, qui avaient déj<strong>à</strong> reculé de 6% sur <strong>les</strong> trois premiers mois de l’année, ont baissé de 2% enavril-mai d’après l’indicateur hebdomadaire d’AMI. La baisse <strong>des</strong> <strong>cours</strong> semble due au fléchissement de <strong>la</strong> demandeallemande qui avait été jusqu’ici épargnée par <strong>la</strong> crise économique. Elle semble être accentuée par <strong>la</strong> renationalisationde l’approvisionnement de l’industrie française <strong>des</strong> p<strong>la</strong>ts préparés : <strong>les</strong> volumes de viande bovine allemande exportésvers <strong>la</strong> <strong>France</strong> enregistrent une chute de 23% <strong>à</strong> l'issue du premier trimestre.Outre-Manche, <strong>les</strong> prix <strong>à</strong> <strong>la</strong> production profitent <strong>des</strong> suites du « Horse Gate »Au Royaume-Uni, le scandale de <strong>la</strong> viande de cheval impacte fortement <strong>les</strong> comportements d’achat <strong>des</strong>consommateurs qui dé<strong>la</strong>issent <strong>les</strong> p<strong>la</strong>ts préparés pour se tourner vers <strong>la</strong> viande fraîche. Selon le panel Kantar, <strong>les</strong>achats de viande brute, fraîche et congelée, ont progressé de 10% sur <strong>la</strong> dernière période finissant mi-avril, alors que<strong>les</strong> achats de burgers chutaient de 43%, ceux de p<strong>la</strong>ts préparés frais de 18%, ceux de p<strong>la</strong>ts préparés congelés et detourtes <strong>à</strong> <strong>la</strong> viande de 7%. Par ailleurs, <strong>les</strong> importations britanniques de viande congelée ont chuté d’un tiers en marspar rapport <strong>à</strong> mars 2012, témoignant du recentrage <strong>des</strong> transformateurs et distributeurs sur <strong>la</strong> viande nationale.Mais l’offre nationale ne suit pas, limitée par <strong>les</strong> décapitalisations <strong>des</strong> années précédentes et par <strong>les</strong> mauvaisesconditions fourragères qui conduisent <strong>à</strong> de fortes baisses <strong>des</strong> poids de carcasse. Si <strong>les</strong> abattages de vaches sont en<strong>hausse</strong> (+6% en têtes sur <strong>les</strong> quatre premiers mois de l’année, mais seulement +2% en tonnages), <strong>les</strong> abattages de PrimeCattle (bœufs, génisses et <strong>jeunes</strong> <strong>bovins</strong>) reculent de 3% en effectif et de 5% en volume.Résultat, <strong>les</strong> prix poursuivent leur <strong>hausse</strong>, en euros comme en livres Sterling. Et <strong>les</strong> animaux de qualité sontparticulièrement recherchés. A 4,65 et 4,66 €/kg de carcasse fin mai, <strong>les</strong> cotations <strong>des</strong> bœufs et <strong>des</strong> génisses Rdépassent de 11% leurs <strong>cours</strong> de 2012 et de 34% ceux de 2011.

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