DuPont - LCGB
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Valfond Mersch S.A.<br />
C’est fini!<br />
La société avait fait l’actualité<br />
ces derniers temps.<br />
Bref rappel:<br />
Salaires non-payés. Un carnet<br />
de commande plein comme un<br />
œuf. Le refus du PDG de la<br />
société., M. RIVEZ, d’autoriser le<br />
branchement au réseau électrique<br />
Cegedel pour alimenter les<br />
fours de fusion du métal, après<br />
que la foudre eut détruit le<br />
transfo d’alimentation existant,<br />
obligeant l’entreprise à recourir à<br />
une solution de secours pour<br />
assurer ses besoins énergétiques<br />
(location de puissants groupes<br />
électrogènes fonctionnant au<br />
mazout – au prix où il est! ndlr.)<br />
onéreuse et " plombant " inexorablement<br />
la trésorerie déjà fragile<br />
de l’entreprise.<br />
Qu’on voudrait faire "crever"<br />
une "boîte" qu’on ne s’y prendrait<br />
pas autrement!<br />
C’est pourtant ce que le Président<br />
Rivez fît.<br />
Ce fut toutefois une opération<br />
de sabordage qui échoua grâce, à<br />
l’obligation des travailleurs de l’usine,<br />
de l’action des syndicats<br />
<strong>LCGB</strong> et OGB-L et du concours<br />
d’institutions et organes économiques<br />
du pays, obligeant le PDB<br />
de Valfond à faire "vapeur arrière":<br />
le branchement au réseau CEGE-<br />
DEL fut réalisé; les salaires en<br />
retard payés.<br />
L’entreprise était sauvée. 80<br />
emplois aussi. 80 familles pouvaient<br />
à nouveau revivre dans<br />
l’espoir d’un lendemain. Du travail<br />
il y en a pour des mois à<br />
l’avance.<br />
Comme le monstre<br />
du Loch Ness.<br />
Mais hélas, comme le monstre<br />
de Loch Ness, qui comme<br />
chacun le sait ressurgit des eaux<br />
du lac à tout moment, les difficultés<br />
viennent de ressurgir chez<br />
Valfond Mersch par la démission,<br />
début de ce mois, du directeur de<br />
l’usine merschoise, M. BARUME,<br />
celui là même qui des mois<br />
durant, avait lutté contre vent et<br />
marais, pour maintenir l’usine de<br />
Mersch et ses emplois: Une démission<br />
qui laissera la main au<br />
PDG RIVEZ.<br />
Nous l’avons déjà dit, du travail<br />
à Valfond Mersch il y en a!<br />
Mais hélas, une fois encore,<br />
voici que c’est la matière première<br />
pour produire qui manque<br />
et le président Rivez n’a donné à<br />
personne, après le départ du directeur,<br />
le pouvoir et la signature<br />
pour engager des dépenses pour<br />
commander les gueuzes de fonte<br />
nécessaires à la continuité de<br />
l’activité.<br />
Ainsi donc, après avoir<br />
échoué dans sa tentative de paralysie<br />
de l’entreprise en la privant<br />
de l’énergie nécessaire pour fonctionner,<br />
le PDG Rivez est en train<br />
maintenant de l’étouffer par<br />
manque de matière première nécessaire<br />
à la fabrication.<br />
C’est dégoûtant! Voyez avec<br />
quelle nonchalance aujourd’hui<br />
on joue avec le sort de 80 familles,<br />
car, faut-il le répéter, Valfond<br />
Mersch était industriellement<br />
viable.<br />
La reprise de SECURICOR<br />
Luxembourg SA a été annoncée<br />
depuis de long mois. Cette reprise<br />
a eu lieu dans le contexte<br />
d’une fusion, au niveau Mondial,<br />
de Group 4 Falck et SECURICOR<br />
laquelle n’a toutefois pas pu avoir<br />
lieu ici au Grand-Duché en raison<br />
des règlements « Anti-trust » de la<br />
Commission Européenne, obligeant<br />
SECURICOR Luxembourg<br />
SA à trouver un repreneur.<br />
C’est chose faite depuis le 2<br />
février.<br />
Cette reprise provoquera, à<br />
court terme, le regroupement de<br />
l’actuelle BRINK’S Luxembourg<br />
SA de Kehlen et l’actuelle SECU-<br />
RICOR Luxembourg SA sise à<br />
Hamm.<br />
L’homme du directoire avait<br />
toujours, dès le début, lors des<br />
diverses tractations avec les syndicats,<br />
manifesté un désintérêt à<br />
peine caché vis-à-vis de l’usine de<br />
Mersch. Nous voilà définitivement<br />
fixé, cette fois!<br />
A l’heure qu’il est, nous<br />
apprenons que la société vient<br />
d’être mise en faillite sur requête<br />
de créanciers.<br />
80 familles sont dans le désarroi,<br />
mais… l’actionnaire de<br />
Valfond se porte bien!<br />
Daniel GEORGES<br />
Reprise de SECURICOR<br />
Luxembourg SA par<br />
BRINK’S Group<br />
15<br />
Bientôt on ne verra plus les lumières flamboyantes du métal en fusion<br />
s’écouler dans les moules dans la halle de coulage chez Valfond Mersch SA<br />
Les agents de SECURICOR<br />
Luxembourg SA ont appris la<br />
nouvelle avec un certain soulagement<br />
compte tenu de l’incertitude<br />
qu’a engendré la longue attente<br />
d’une décision (depuis juin<br />
2004). Ce rachat n’aura pas, ont<br />
appris les représentants du personnel<br />
des 2 sociétés locales<br />
(Brink’s Luxembourg SA et Securicor<br />
Luxembourg SA) lors d’une<br />
réunion extraordinaire, d’impact<br />
négatif sur les emplois existants.<br />
Cette reprise doit cependant<br />
encore trouver validation auprès<br />
de la Commission européenne<br />
(ce qui selon toutes vraisemblances<br />
ne devrait pas poser de problème).<br />
A suivre –