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Numéro 35 - Le libraire

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©Geneviève Dorion-CoupalDes chiffres&des lettresDE TOME UN À L’ALQFemme de défi et fille de <strong>libraire</strong>, Lise Desrochers n’aura pas longtemps travaillé pour le groupe Renaud-Bray qui,en juin 2005, mettait la main sur « sa » librairie Tome Un, de Lévis, dont elle était copropriétaire depuis une décennie.C’est avec enthousiasme, détermination et dynamisme que M me Desrochers a endossé les habits de directricegénérale de l’Association des <strong>libraire</strong>s du Québec (ALQ) le 8 mai dernier. Sa première sortie officielle fut la soiréede remise des Prix des <strong>libraire</strong>s du Québec, au Lion d’Or de Montréal : un départ « en lion », comme elle le dit sijustement! <strong>Le</strong>s <strong>libraire</strong>s indépendants se réjouissent de l’arrivée de M me Desrochers à la tête de l’ALQ, une femmede cœur profondément préoccupée par leur position stratégique sur le marché du livre québécois.JACQUES LAURIN, RETRAITÉ ETPROFESSEUR SANS FRONTIÈRESÉditeur, conférencier, auteur, chroniqueur à la radio et à la télévision et pédagogue, Jacques Laurin, docteur enlinguistique à qui l’on doit une foule d’ouvrages de vulgarisation sur la langue française, a annoncé sa retraite. Âgéde 75 ans, l’auteur de L’Orthographe en un clin d’œil, Notre français et ses pièges et <strong>Le</strong>s Américanismes, touspubliés aux Éditions de l’Homme, ne dépose toutefois pas son crayon à jamais. Après avoir été professeur pendanttrente ans, M. Laurin s’envolera pour la Chine, la Corée et la Roumanie, où il transmettra son savoir en tant que« Professeur sans frontières », fonction qu’il exerce depuis 2000. Ardent défenseur de la langue de Molière,Jacques Laurin a maintes fois été honoré au cours de sa carrière prolifique.L’ARRONDISSEMENT DECHARLESBOURG AURA SABIBLIOTHÈQUE VERTESurface qui passe de 1205 m 2 à 4<strong>35</strong>0 m 2 (ce qui la placeraau sixième rang québécois); aires de lecture ouvertes;aménagement extérieur refait; système de géothermiealimenté par vingt et un puits; et, surtout, une toiturevégétale (l’une des plus importantes en superficie detoute l’Amérique du Nord) sur laquelle l’on pourra jouird’un point de vue unique sur la Ville de Québec : labibliothèque de Charlesbourg aura subi une transformationimportante d’ici l’automne. L’investissement financierconsidérable que demande un toit « vert » (deuxfois et demie plus cher qu’un toit traditionnel) est amortigrâce à plusieurs facteurs : meilleure isolation, absorptionde 80% des eaux de pluie dans une année et duréede vie deux à trois fois plus longue. Sans compterl’inusitée visite que feront tous les curieux voulant enapprendre plus sur ce type de revêtement. Fermée àcompter du 23 juin (réouverture prévue en octobre), lanouvelle bibliothèque de l’arrondissement deCharlesbourg, dont le budget s’est élevé à 11 M$, possèdeactuellement 122 000 volumes et documents divers. Àmoyen terme, la direction de l’institution s’est fixécomme objectif d’atteindre les 180 000. Quant au nombred’abonnés, en constante progression depuis 2002, onespère franchir le cap des 30 000 grâce à ce nouvel édificed’avant-garde.NOUVEL ÉDITEUR CHEZ HURTUBISE HMHÉditeur pour les Éditions Alain Stanké pendant quatre ans et ancien <strong>libraire</strong>chez Monet, André Gagnon s’est joint à l’équipe littéraire de Hurtubise HMH.M. Gagnon y occupe le poste d’éditeur depuis le 13 mars dernier. Une partiede son mandat sera de poursuivre le développement du programme éditorial desouvrages littéraires et pratiques. <strong>Le</strong> départ d’André Gagnon fait suite auremaniement éditorial chez QMI. Dans la foulée, la responsable de Stanké àParis et l’éditrice de Libre Expression ont jeté leur tablier.PREMIÈRE ANNÉE DU TONNERRE POUR LA GBDepuis l’ouverture officielle de ses portes, le 30 avril 2005, la GrandeBibliothèque (GB) a accueilli plus de 2,8 millions de visiteurs. Avec ce tauxde fréquentation dépassant les plus optimistes prédictions, l’institution situéesur le boulevard de Maisonneuve a par conséquent atteint l’impressionnantchiffre de 3,5 millions de documents empruntés (sur place ou dans unebibliothèque de quartier), auxquels s’ajoutent 1,6 millions de documents consultésau sein de ses murs. Outre les bouquins, la GB possède entre autres descollections de DVD, de logiciels, de CD et de livres pour les non-voyants. Parailleurs, le catalogue Internet, mis à jour mensuellement, est vite devenu unoutil de référence. L’on peut donc augurer le meilleur pour l’immeuble de sixniveaux construit au coût de 141,6 millions de dollars.PROJET DE BIBLIOTHÈQUE CENTRALE À GATINEAU<strong>Le</strong> réseau des bibliothèques de Gatineau, qui compte dix succursales, pourraits’enrichir d’une bibliothèque centrale. En effet, un projet de 45 M$ estactuellement étudié par le conseil municipal. Outre la modernisation duréseau et la construction de nouvelles succursales, on prévoit égalementréaménager certaines bibliothèques existantes. Un dossier à suivre.MCML : LE MOT DE LA FINL’événement Montréal, capitale mondiale dulivre n’est plus. Depuis le 23 avril dernier etjusqu’au 22 avril 2007, c’est Turin, ville hôtedes derniers Jeux olympiques d’hiver, qui arepris le flambeau. Quel bilan la métropolepeut-elle faire de cette année d’activités littérairesconcoctée pour transmettre la passionde la lectureaux Québécois?Dans les faits,aucun bilan n’aencore étéprésenté. Notonsque l’implicationcomme partenairemajeur dugéant de la convergence Quebecor a étédécriée par plusieurs. De même, la centralisationdes activités (dédicaces, conférences, ateliers)dans la métropole en a froissé certains,qui auraient bien aimé que l’événement aitdes antennes régionales. Quelques-uns sesont même interrogés sur la pertinence deMontréal comme véritable capitale littéraire...Malgré tous ces bémols, il faut reconnaître quel’un des objectifs de MCML, accroître le goûtde la lecture, était plus que louable. Et puis, nedit-on pas que la fin justifie les moyens?LES MONTRÉALAISPROFITENT DE L’AMNISTIELITTÉRAIREVingt-six bibliothèques de Montréal ont, letemps d’un week-end (les 22 et 23 avril,Journée mondiale du livre et du droit d’auteur),incité les bibliophiles récalcitrants àrapporter les livres empruntés en optantpour une méthode aussi généreuse que draconienne: l’annulation de tous les frais deretard. Pas moins de 17 000 ouvrages portésdisparus sont ainsi revenus au bercail. Malgréune amende maximale de 20$ par livre nonrapporté (peu importe le nombre de mois oud’années « d’emprunt »), plusieurs usagersnégligent d’accomplir leur devoir de citoyen.En 2000 et 2001, un semblable événementavait permis de récupérer 7 000 livres. LaVille de Montréal ne prévoit pas faire de cetteamnistie une tradition annuelle, mais forceest de constater que, devant des résultats siprobants, il serait bien bête de ne pas réitérercette formule gagnante.J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 65

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